Le vestige des morts-vivants -Survival of the dead

Sixième et dernier opus de la célèbre sixologie, qui après La nuit des morts-vivants, Zombie, Le jour des morts vivants, Le territoire des morts et enfin Chronique des morts-vivants George A. Romero conclu la saga des zombies. Ce n’est sans doute pas le meilleur, même si j’ai bien aimé, mais il me semble qu’il n’y a plus trop le style des premiers que j’avais constaté avec les deux d’avant. Pour cette dernière fois, il y a une sorte de suite d’avec le précédent film, dans lequel on retrouve furtivement les jeunes étudiants et les militaires qui les dépouillent. De nouveau, les zombies dévorent allégrement les humains survivants, qui bien qu’en nombre décroissant, n’en continuent pas moins de s’entretuer. Ainsi, un petit groupe arrive t-il sur une île où deux familles s’entredéchirent. Quant aux zombies, ils sont moins évolués que dans l’épisode précédent, mais ont gardés la mémoire de leurs anciennes occupations. La grande question porte sur la possibilité qu’ils dévorent les animaux en lieu et place des humains. Ce qui ne change rien au problème de base, bien sûr. Je me suis encore bien amusé quand même, avec beaucoup de morts et des personnages hauts en couleurs. L’humanité est toujours folle et sanguinaire dans un monde perdu donnant autant d’excès en tous genres. Pourtant, j’ai trouvé qu’il y a aussi beaucoup plus d’émotion qu’auparavant. La réalisation est une fois de plus maitrisée et les acteurs, inconnu pour ma part, m’ont bien marqués. Ainsi, Alan Van Sprang est convaincant en baroudeur, de même que sa comparse Athena Karkanis, jolie et marquante, face à la non moins charmante Kathleen Munroe qui s’impose véritablement. Kenneth Welsh et Richard Fitzpatrick sont deux monstrueux personnages amusants. Le jeune Devon Bostick apporte sa naïveté juvénile. Fin d’une grande aventure, ou était-il temps que ça s’arrête ?