Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
11 juin 2018 1 11 /06 /juin /2018 11:02

Un grand merci à Sony Pictures et à L’agence Cartel pour m’avoir permis de parcourir le quatrième épisode de la saga d’Adam Robitel (L'étrange cas Deborah Logan), après les (Insidious), (Insidious : chapitre 2) et (Insidious : Chapitre 3), qui clôt la diabolique franchise surgit des ténèbres de l’enfer.

En 1953, la petite Elise Rainier, martyrisée par son père Gerald pour ses dons de médium, perçoit dans la maison une présence qui l’appelle à l’aide. Enfermée dans la cave, l’esprit lui montre une porte rouge de l’enfer. A la mort sous ses yeux de sa mère Audrey par la force démoniaque, Elise s’enfuit de chez elle, laissant son petit frère Christian entre les mains de son sadique père.

57 ans plus tard en 2010, Elise, devenue parapsychologue de renom, est appelée pour des faits similaires dans la maison de son enfance. Elle se trouve rapidement en présence d’esprits mais aussi face à la résurgence de ses souvenirs qui la rattrape et refont surface. Elise rencontre son frère, qu’elle n’avait pas revu depuis sa fuite, et deux jeunes nièces, dont une est également médium.

Après une trilogie complète que l’on pensait terminée en beauté, on peut se demander si celui-ci n’est pas l’épisode de trop. En effet, si l’on retourne avec plaisir aux sources de la saga, il n’y a rien de bien neuf dans cet ultime opus, sorte de préquel. Nous retrouvons l’histoire de tueur en série de jeunes femmes et de leurs âmes bloquées dans l’enfer, à son origine. Comme dans tous les films du genre, il y a ce côté presque comique avec ce qui retient les ombres quand les fantômes pourraient aller où bon leur semble, s’ils existaient.

Les histoires de démons et de possédés aux pouvoirs effrayants et pourtant limités et toujours vaincus, apportent il est vrai une touche de réconfort et finalement d’humour tant ils sont toujours défaits. L’horreur du thème abordé est bien plus terrible dans la réalité avec la violence conjugale et sur les enfants, et d’un assassin. Les tueurs en série sont bien plus cauchemardesques que diables et fantômes.

Cependant, la réalisation est toujours aussi efficace, solide et maîtrisée, avec des interprètes de qualité, bien que l’humour est limite avec ces deux crétins cinquantenaires et les jeunes sœurs. Les images sont efficaces dont bruitages et musiques accentuent les effets spéciaux. Les amateurs apprécieront sans nul doute l’ambiance, pour des sensations fortes.

Avec Lin Shaye (Ouija : les origines), Leigh Whannell, Angus Sampson (Mad Max: fury road), Kirk Acevedo, les belles Caitlin Gerard (Revenger) et Spencer Locke (Spanglish), Josh Stewart et Tessa Ferrer, Aleque Reid, les jeunes Ava Kolker (Message from the King), Pierce Pope, Hana Hayes et Thomas Robie, Amanda Jaros Bruce Davison et Javier Botet, Marcus Henderson, Josh Wingate, Danielle Kennedy et Melanie Gaydos, Ty Simpkins, et les caméos de Rose Byrne, Patrick Wilson et Barbara Hershey.

Le film Insidious : la dernière clé, distribué par Sony Pictures et sa page Facebook, est disponible dans les meilleurs bacs depuis le 9 mai 2018 en DVD et Blu-ray. Il est proposé en version anglaise sous-titrée français, et audio français. Dans les suppléments, scènes effrayantes effacées,  Autre fin, Ouvrir les clés, Avancer dans l’au-delà, et Devenir Elise. 

Partager cet article
Repost0

commentaires