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31 mai 2012 4 31 /05 /mai /2012 23:29

Que la vie des femmes est très souvent difficile à vivre dans de trop nombreux pays, mais bien pire dans ceux où les religions sont plus que « simplement » machiste. J’ai honte d’être un homme quand je vois ces raclures dont le comportement bestial m’éclabousse. Entièrement basé sur des faits réels concernant le harcèlement sexuel en Egypte, dont les femmes sont constamment victimes, cet excellent film nous fait suivre le destin de trois victimes. Trois femmes, trois conditions sociales, trois résultats identiques. Certes, hélas, les pays musulmans ne sont pas les seuls à se comporter aussi mal, mais leur dénigrement de la femme (leur haine ?) est tellement inscrit, qu’il est « normal » de les maltraiter. Alors les défendre… Que ce soit dans les pays arabes, au Mexique, en Inde… ou chez nous, l’odieux doit être condamné. Mais comment peuvent-elles supporter, vivre, survivre ? dans une telle peur permanente ? L’ambiance est oppressante et nous fait craindre le pire. Pourtant, l'affaire Noha Rushdi en 2008, verra pour la première fois, la condamnation d’un harceleur. Que l’on ne me dise pas que c’est le fait d’économies faibles qui explique, justifie ? ces agissements. Tout est dans l’éducation du respect de l’autre. La chanson qui démarre le film en est un bel exemple du mépris. C’est magnifiquement filmé, et superbement joué par des actrices pleines de talents, en plus d’être jolies. Nahed El Sebaï joue avec beaucoup d’émotion, tout comme Bushra Rozza, célèbre chanteuse est excellente de révolte quant Nelly Karim est émouvante. Omar El Saeed est excellent tout comme ses partenaires en espérant qu’ils ne soient pas aussi odieux dans la réalité.

3 étoiles

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31 mai 2012 4 31 /05 /mai /2012 15:23

Je ne sais pas trop s’il s’agit d’un pastiche, ou du pastiche d’un pastiche ? Je ne peux pas dire que c’est nul parce que je me suis amusé par instant, mais c’est quand même loin d’être un chef d’œuvre. J’ai mis énormément de temps à entrer dans l’histoire, et c’est seulement dans la dernière demi heure que j’ai enfin trouvé une certain forme de sens navrée à tout ce bazar. Par instant, je me suis cru dans Pluto Nash tant c’est assez gags pour tous petits. En vérité, j’avais déjà oublié ce qu’il y avait dans les deux autres opus à part « tu m’as flashouillé ? » sans doute étais-je flashouillé moi-même et ce sera le cas pour celui itou. Je n’ai pas grand-chose à dire des Will Smith, Tommy Lee Jones ou Josh Brolin pour ne garder en mémoire que les principaux… Pathétique ? vous avez dit pathétique ? A moins que ce soit moi qui ne suis pas assez en forme pour apprécier mieux que ça…

1 étoile

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29 mai 2012 2 29 /05 /mai /2012 16:21

N’ayant pas vu Reykjavik-Rotterdam, je ne peux donc pas le comparer avec ce remake. Pour autant, le thème est tellement commun qu’il en est universel. Sur une histoire simple et très classique, c’est la réalisation qui mérite le détour. Sur un rythme vif et alerte, bourrés de cascades sans les éternelles longues courses poursuites qui n’en finissent pas, on est vite pris au jeu. Cependant, il n’y a aucune surprise ni aucune frayeur, tout étant parfaitement prévisible jusqu’à la dernière réplique, il n’y a donc pas de grande passion. Mais en même temps, je ne me suis pas ennuyé une seconde. Le problème étant son manque d’originalité, je crains qu’aussitôt vu il sera aussitôt oublié. D’autant qu’au casting, si Mark Wahlberg est sérieux, il n’en est pas moins classique. Kate Beckinsale apporte juste ce qu’il faut pour éviter la place de potiche. Quand à Ben Foster, Giovanni Ribisi et J.K. Simmons, ils nous gratifient de leur conviction. Moyen, sans révolutionner le genre…

1 étoile 

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28 mai 2012 1 28 /05 /mai /2012 11:50

Continuant mes découvertes grâce à la 7ème édition de l’opération « un dvd pour une critique » par Cinetrafic, j’ai eu le plaisir de visionner Ici bas, un film d’Histoire de Jean-Pierre Denis.

Ha ! Que les tourments de l’amour peuvent engendrer d’errements et de fourvoiements ! Une jeune sœur tombe amoureuse d’un prêtre défroqué et résistant. Commence alors pour elle une terrible épreuve pour sa foi et son statut de nonne. D’autant plus dur quand son amour est bafoué, trahi et rejeté. Alors elle sombre dans le désespoir et pour se venger, le dénonce ainsi que ses compagnons. Le film s'inspire d’une histoire vraie, aux conséquences tragiques. Si la réalisation est sans faille, son esprit m’a quelque peu dérangé. L’histoire se suit avec intérêt, montrant bien les différents stades intérieurs que vit cette jeune femme dans une période difficile. La reconstitution de l’époque et l’ambiance délétère sont bien rendues. Ce qui me gène, c’est l’essence même du film. Mon rejet de la peine de mort se manifeste une fois de plus. Je n’ai pas aimé le comportement des résistants, qui agissent ici hypocritement face à l’assassinat de la sœur. Si en effet, elle est bien coupable de dénonciation mettant en danger la vie des maquisards dans leur légitime et héroïque combat contre le nazisme, sa mise à mort dans les conditions décrites ne peut que nous interpeller. Ils rechignent à l’exécuter, ce que je comprends fort bien, d’autant qu’ils ont la possibilité de la condamner à la prison dans un prieuré en Espagne, mais la tuent quand même sans procès équitable et républicain. Ils se comportent, toutes comparaisons excessives gardées, aussi mal que leurs ennemis. D’autant plus que leur geste coutera très cher en représailles, 34 des leurs semble t-il seront exécuté, bien qu’elle ne fût pas une nazi, bien au contraire. Du coup, la moralité du film, telle qu’elle est décrite, s’en trouve ternie et pas très en faveur de la résistance et de ses martyres. Céline Sallette est excellente de trouble, de passion réfrénée et d’émotion. Eric Caravaca nous régal de son talent. Maud Rayer comme Jacques Spiesser sont très convaincants. Belle prestation d’Adeline D'Hermy que je ne connaissais pas.

Le film Ici bas  de Jean-Pierre Denis, distribué par Pyramide Vidéo, est disponible à partir du 6 juin en DVD. Il est proposé en sous-titres français pour sourds et malentendants et en audiodescription. Un excellent  supplément de 25 minutes est joint sur les coulisses du tournage avec les commentaires et explications très intéressantes du réalisateur.

Découvrez aussi plein d’autres films sur Cinetrafic dans la catégorie Film français ainsi que la catégorie Film d’amour.

Un grand merci à Cinetrafic et ses partenaires pour me faire partager cette belle aventure.

2 étoiles

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28 mai 2012 1 28 /05 /mai /2012 09:34

Pour avoir lu il y a longtemps le livre de Kerouac, j’y ai retrouvé avec plaisir le ressenti de l’époque. J’ai beaucoup aimé le film qui est loin pour moi de rendre hommage à la Beat generation. Il restitue néanmoins une ambiance dans une époque d’après guerre et puritaine aux relents de maccartisme, où ces jeunes partent dans une dérive à l’emporte pièce, sans jamais trouver le bonheur. La réalisation est belle et fluide, les images superbes sur une narration très réussie. Je n’ai pas vu les deux heures vingt passer, tant j’ai été pris par la tourmente de ce groupe déjanté entre amours et trahisons. Ce road movie est prenant, passionnant, plein de vie et de désespoir. Pour autant, leur expérience ne me fait pas rêver. Mi-clochards, mais ayant toujours du fric pour la drogue, mi-vagabonds sans avoir d’attache, ni repère, sans fidélité amoureuse ou amicale… Il est stupéfiant de les voir s’enfoncer vers les abymes sans fin dans la perte de soit. Certains ont su réagir à temps, mais combiens d’autres par la suite termineront mal ? Le casting excellent avec Garrett Hedlund et Sam Riley qui sont très convaincants. Kristen Stewart toujours bien meilleure en dehors de Bella. Kirsten Dunst et Alice Braga sont supers comme tout le reste très à la hauteur du défi.

3 étoiles

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27 mai 2012 7 27 /05 /mai /2012 10:17

Alors que je m’attendais à voir un film dans la veine des Intouchables, Hasta la vista ou encore L'homme de chevet, j’étais à cent lieux d’imaginer ce voyage dans les bas fonds urbains auquel Jacques Audiard nous a déjà habitué, et qu’il se complait à nous refaire partager. Univers glauques aux portraits de néanderthaliens peu sympathiques. De fait, il est très peu question du handicap d’une jeune femme ayant perdu ses jambes, mais beaucoup plus de l’histoire d’un connard et de boxe bestiale. Dommage, car j’espérais quelque chose de beaucoup plus fort, de plus intense surtout avec des images aussi fortes et belles qui auraient banalisées la vue et la vie avec des membres mutilés. Le film est extrêmement long à se mettre en route, avec souvent des scènes inutilement étirées. C’est pénible et sans émotion. La seule véritable scène qui m’a émue, est celle ou Stéphanie est face à l’orque dans l’aquarium. Le reste est tout simplement mauvais. De plus l’accent beur-belge est gavant au possible sur un personnage , qui est de plus, d’une stupidité crasse. Certes, la description de l’abruti primaire est bien rendue, mais le film est un tel embrouillimi où se croisent plusieurs histoires qui s’imbriquent trop mal. Pour le coup, j’ai trouvé Marion Cotillard presque bien. Elle ne pleure pas, ce qui est appréciable, et elle n’en fait pas des tonnes. Difficile de savoir si Matthias Schoenaerts joue bien l’abruti fini, tant son rôle est assez monoexpressif. Même chose pour Bouli Lanners qui est tellement stéréotypé déjà vu mille fois qu’on se pose la même question : est-il mauvais de part son personnage ou par manque de talent ? Le jeune Armand Verdure est bien tape sur les nerfs comme j’aime pas. Quant à Corinne Masiero et Céline Sallette elles sont excellentes. Très grosse déception donc, pour un film qu'on vante à tout va, comme c’est souvent le cas, hélas.

1 étoile

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25 mai 2012 5 25 /05 /mai /2012 14:36

Dans cette très sympathique comédie romantique, on se croirait dans un Saint Exupéry avec le charme et l’ambiance de l’Aéropostale genre Vol de nuit. Au sein d’un petit aérodrome de fin des années trente, débarque d’un navire en escale une jolie passagère tombant follement amoureuse du directeur de la compagnie… Prétexte pour nous montrer la vie et les risques d’un métier fascinant mais meurtriers, que les pilotes affrontaient à cette époque avec leurs zincs de bois et de toile. Il est vrai que balloter par les vents des Andes, souvent dans la brume et sous des pluies battantes entre les montagnes, ce ne devait pas être de la tarte. Le film aborde à travers divers personnages hantés par leurs passions, l’aviation et l’amour, dans des relations tout aussi tumultueuses que burlesques. Se greffe par dessus, des rancœurs, des rivalités mais aussi la solidarité. C’est superbement réalisé par Howard Hawks, lui-même officier de l'armée de l'air pendant la première guerre mondiale, dont on sent sa passion et son l’admiration pour les pilotes. Petite touche appréciable pour ce réalisateur, qui donne aux femmes des rôles forts face au machisme ambiant. De fait, l’excellente Jean Arthur tient tête avec charme, humour et ténacité à un Cary Grant tout aussi talentueux et bourré d’humour, dans une situation lourde et grave. Le film alterne légèreté et frivolité face au risque et à la mort. Rita Hayworth, dont la scène de retrouvaille avec le directeur rappel celle de Gilda, est émouvante de tendresse et de beauté. Les autres interprètes tels Thomas Mitchell à la carrière très riche, est puissant de présence. Il en est de même pour Richard Barthelmess, qui est imposant. Comme quoi certains films du début du siècle précédent gardent leur force et leur fraicheur.

3 étoiles

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24 mai 2012 4 24 /05 /mai /2012 10:20

Continuant mes découvertes grâce à la 7ème édition de l’opération « un dvd pour une critique » par Cinetrafic, j’ai eu le plaisir de visionner Danika, un film d’angoisse d’Ariel Vromen.

Bonne surprise que ce thriller envoutant qui m’a bien plu tant il met mal à l’aise. Tout du long de l’histoire, on navigue dans l’incertitude, entre hallucinations et prémonitions au travers de scènes énigmatiques vues et vécues et ressenties par une mère de famille hyper protectrice envers ses enfants. Jamais la réalité ne s’impose tant on cherche à comprendre s’il y a manipulation, schizophrénie ou envoutement. La menace pèse sans cesse sur ses proches, ses collègues ou sa famille. La réalisation est sobre et efficace donnant d’autant plus de poids à un scénario intelligemment écrit. De fait, les images sont soignées ne tombants jamais dans l’excès d’effets, restant au plus naturel, et quand enfin la réponse s’impose, la révélation est d’autant plus douloureusement ressentie. J’aime aussi tous les détails à ne pas rater qui donnent des indications de temps et d'espace. J’ai beaucoup aimé me laisser balloter par toutes les hypothèses possibles qui expliqueraient l’attitude de l’héroïne magistralement interprété par Marisa Tomei que j’adore. Il est à noter que le casting est convaincant. Ainsi, Craig Bierko comme Hannah Marks sont excellents, de même que Regina Hall (Scary movies) est impeccable. Les enfants ne sont pas en reste tels que Nicki Prian, Kyle Gallner et Ridge Canipe qui sont vraiment excellents, et la jolie Danay Garcia.

Le film Danika de Ariel Vromen, distribué par Metropolitan Filmexport, est disponible à partir du 24 avril en DVD. Il est proposé en version audio anglaise et française et sous titré français. Les bonus offrent un making-of sympathique avec des interviews et des anecdotes sur le film.

Découvrez aussi plein d’autres films sur Cinetrafic dans la catégorie Film d’horreur ainsi que la catégorie Film thriller.

Un grand merci à Cinetrafic et ses partenaires pour me faire partager cette belle aventure.

3 étoiles

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23 mai 2012 3 23 /05 /mai /2012 15:39

Petit thriller du samedi soir pour une chaine publique. C’est sans suspens, sans frayeur ni très intéressant. Aucune passion et moins encore de crédibilité. Dès le début, on sait que ce sera un happy end final. Tout est tellement balisé, aseptisé et convenu que jamais on ne croit plausible un seul instant que cette gamine va résoudre une affaire de serial killer en deux temps trois mouvements. Pas possible que la police ne la suive pas à la trace avec son portable. Totalement inexplicable qu’elle puisse communiquer avec son ravisseur quand il n’y a plus de réseau… Alors l’intérêt du film ? Sans doute pas dans l’histoire, mais dans le profil psychologique de l’héroïne, mais là encore ça ne va pas chercher très loin. Bref ! Vous l’aurez compris, sans être le navet du siècle, ce n’est pas bien parce que le scénario est tiré par les cheveux et tient sur une feuille de papier cigarette. Je ne parle pas de la réalisation des plus basics de Heitor Dhalia, déjà coupable de la merde sans nom A Deriva. D’ailleurs, ce film est déficitaire tant c’est un échec commercial même aux states ! C’est tout dire. Dommage, l’idée de départ était séduisante. D’autant que le casting, du moins féminin est plutôt bien étoffé. Amanda Seyfried, que j’aime beaucoup, même avec ses grands yeux, joue avec conviction, notamment sa peur. La sublime Jennifer Carpenter et la non moins canon Emily Wickersham font ce qu’elles peuvent avec honnêteté. Petite apparition de notre Shane Katherine Moennig. Côté mecs, rien de bien passionnant avec Daniel Sunjata

1 étoile

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21 mai 2012 1 21 /05 /mai /2012 14:33

Pourquoi est-ce que le cinéma français se complait dans la beauferie ? Film insipide, soporifique au possible qui n’apporte strictement aucun intérêt ni en humour y’a en pas, ni en émotion y’en a pas plus. C’est même limite pédophile malsain glauque, correspondant sans doute au petit monde fermé du cinéma ou se tringler des minettes mineures doit sembler le plus naturel. Je passe sur une réalisation bas de gamme de série télé. Quant aux interprètes, c’est très inégal. Il serait bien que Fred Testot mette un terme à cette carrière. Il est très mauvais avec son eternel sourire de celui que se fout de la gueule du monde. Ça va un temps, à la longue c’est pesant. Idem pour Antoine Duléry en vieux con dégueulasse chassant la chaire fraiche, il est graveleux lourd pathétique. Julie Ferrier passe encore, mais nous habitue trop en frustrée. La jolie Armelle Deutsch est sans doute la plus émouvante, si émotion il devait y avoir. J’avais pas reconnu Anouk Grinberg. Après, les jeunes Alma Jodorowsky, Daphné Chollet et Arthur Mazet jouent avec conviction. Et aussi, dans le fond du décor, n’était-ce pas pitoyablement Patrick Bouchitey ?

screem

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