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10 mai 2012 4 10 /05 /mai /2012 06:41

Comédie dramatique, et même carrément violente. De fait, les relations entre « mère » et filles, où l’amour est totalement absent, sont non seulement tendues mais terriblement éprouvantes. Non seulement l’amour donc n’existe pas, mais le mépris qui le remplace est d’une incroyable cruauté qui en fait frémir plus d’un. La mise en scène est sobre et efficace, très épurée limite glaciale. L’idée de confrontation en vue d’explications est intéressante et parfaitement maîtrisée, mais me semble t-il vaine. De la froideur égoïste et cynique qui habite le monstre, il n’en sort pas plus d’humanité ni de regrets et sentiments, mais plus de domination castratrice que jamais. L’amour, quel qu’il soit ne s’apprend pas, il est inné, il est en soit, il est une raison de vivre et d’exister. Un cœur de pierre ne se remplace pas par magie ni arguments. On en a ou pas. Vouloir transformer les gens est une utopie. Les trois femmes jouent presqu’à la perfection. C’est le cas de Josiane Balasko qui domine son sujet comme jamais. Il en est de même de Mathilde Seigner, que j’ai trouvé excellente. Certains vont dire que parce que je n’aime pas des masses Marina Foïs, mon jugement sera partial, pourtant, si elle est très bien, je ne la trouve pas transcendante, notamment lors de sa colère.

3 étoiles

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8 mai 2012 2 08 /05 /mai /2012 22:17

Christine François réalise son premier long métrage, qui n’est pas sans rappeler sa technique du documentaire dont elle est issue et ça sent ressent tout du long. Ce style docu-fiction, au demeurant superbement soigné, dénonce les infanticides perpétrés par les baribas, une ethnie du nord du Bénin. Meurtres de milliers d'enfants pour des raisons de croyances et de superstitions quant aux naissances qui leurs semblent bizarres tels que prématurés, par le siège, avec une dent… signes supposés démoniaques. Dire que nous sommes au vingt et unième siècle ! Les paysages du pays sont superbes, sur un pays qui a l’air magnifique. L’histoire, inspirée de la réalité est narrée avec justesse, faisant monter la pression crescendo. Remarquablement interprété avec conviction et sincérité par Audrey Dana que j’aime beaucoup, et Robinson Stévenin, tout à fait convaincant, de même que le jeune Elie-Lucas Moussoko.

3 étoiles

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8 mai 2012 2 08 /05 /mai /2012 20:07

J’ai été assez déçu par ce film qui est plus d’ambiance que d’histoire. La trame se suit pourtant avec beaucoup d’intérêt, mais plus pour une question de jeu de rôle que d’histoire. Et du coup, ça m’a paru un peu trop long pour en arriver à si peu. En effet, il ne s’y passe pas grand-chose, pas plus qu’il ne s’en dit des masses. Rien à voir donc avec l’excellentissime Wall street, et encore moins de Cleveland contre wall street, qui avait le mérite d’expliquer comment est né la crise actuelle avec les tenants et les aboutissants, entre les escrocs de la finance et en bout de chaine : nous. Si l’on sent bien la magouille qui consiste à vendre du vent en une belle escroquerie, qui plombe notre économie mondiale, les autres films donnaient plus d'informations. Ça m’a fait plus pensé à Crack, même si c’est mieux. là on effleure les problèmes pour accentuer sur le caractère cynique et sans morale du milieu, qui n’hésite pas à escroquer ses propres clients. J’ai du mal à croire que les dirigeants soient aussi ignares et incultes sur le fonctionnement de la bourse et des traders. Cependant, la réalisation est soignée, mais très vite on s’ennuie ferme. Quant aux acteurs, ils sont vraiment bons, mais ça ne m’a pas suffit. Kevin Spacey. Paul Bettany, Jeremy Irons, Stanley Tucci, Zachary Quinto ou Demi Moore arrivent à nous intégrer dans cette sphère bien fermée avec un humour parfois ironique mais toujours avec conviction.

2 étoiles

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7 mai 2012 1 07 /05 /mai /2012 09:02

http://www.filmjournal.com/filmjournal/photos/stylus/1302088-Miss_Bala_Md.jpgExcellent film, que l’on suit avec une stupéfaction permanente, tant on a du mal à croire possible ce qui se passe sous nos yeux. Et pourtant, dans ce pays, les mafias règnent en maître, les morts se comptent chaque jour par dizaine, et l’émotion a disparue au profit de la survie… quand c’est possible. J’en étais resté aux disparues de Ciudad Juárez et aux nombreux charniers régulièrement découverts. Le Mexique est gangréné de la tête aux pieds depuis tellement longtemps qu’on n’en voit pas la fin. Avec ce film, superbement réalisé, je ne suis pas près d’y mettre les pieds. Les productions Besson devrait suivre des cours de cinéma avec Gerardo Naranjo qui allie réalisme, efficacité, émotion et passion. Le tout étant porté par les épaules de Stephanie Sigma avec une sincérité bouleversante, impressionnante de force et de fragilité mêlée, et est resplendissante de beauté et de conviction. Noe Hernandez et James Russo sont affreusement persuasifs. A voir indiscutablement.

4 étoiles

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6 mai 2012 7 06 /05 /mai /2012 09:24

Extrêmement mauvais ! Autant j’avais beaucoup aimé Mabrouk el Mechri avec son JCVD, autant là c’est carrément la catastrophe. A moins que ce ne fut un pastiche ? Rien n’est crédible, tout est déjà vu et revu et archi passé à la moulinette, la quasi-totalité se passe dans l’obscurité qui permet de ne rien voir dans ce qui aurait été le plus intéressant : Madrid ! Car rien de rien n’est passionnant, ni angoissant ni drole. C’est juste un foutage de gueule ! Henry Cavill est minablement pathétique à tenter de nous faire du Die hard. Le summum de la désespérance : Sigourney Weaver qui pourrait bien gagner le Gérard 2012. La mignonette Verónica Echegui prend très à cœur son rôle de potiche, qui en est de même pour Roschdy Zem en officier du Mossad… Toute petite apparition en guest star, Bruce Willis est assez ridicule à ce demander ce qu’il est venu faire là. Bref ! à éviter si possible !

screem

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6 mai 2012 7 06 /05 /mai /2012 08:53

L’oppression nous prend aux tripes dès les premières images et ne nous lâchera plus jusqu’à la fin. Non que l’histoire soit d’une très grande originalité, mais elle est filmée avec une redoutable efficacité aux images épurées, doublée d’une interprétation extraordinaire qui m’a littéralement envouté. En un tel rôle, Noomi Rapace, magnifiquement belle, vient de reléguer Lisbeth Salander dans les cartons archives. Cette Anna m’a perturbé au plus haut point, avec ses regards, ses expressions et son intonation de voix qui sans cesse nous trouble. Elle nous donne envie de la prendre dans nos bras pour la rassurer et la consoler, et envie de fuir le danger qu’on sent venir sans jamais savoir venant par qui. Balloter ainsi entre vérité et mensonge, réalité ou délire, qui est qui et quoi, pourquoi et comment, a été un pur délice. Le jeune Kristoffer Joner ne nous aide pas dans tout ça, avec beaucoup de talent impressionnant, que Vetle Qvenild Werring, excellent également, serait notre témoin égaré. J’ai beaucoup aimé !

4 étoiles

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5 mai 2012 6 05 /05 /mai /2012 09:55

J’ai A DO R É ! J’étais très anxieux avant de le voir tant j’avais en tête les précédents opus gravés au plus profond de moi. Et de fait je n’ai pas été déçu. Très grand plaisir de retrouver la quasi-totalité de l’équipe à l’exception de la maman de Jimmy et du petit frère de Stifler. L’histoire n’a sans aucun doute rien de bien original, et fait surtout de clins d’œil et de références aux autres épisodes, mais justement, plutôt que de chercher de fausses bonnes idées comme le raté Les bronzés 3, les réalisateurs nous renvoient vers les retrouvailles de trentenaires et leur passé sans avoir vraiment mûri. Plus tendre que drôle, j’ai quand même beaucoup ri et souvent été ému. Evitées aussi les scènes trop longues ou trop pathos. Ce film réussi à être percutant, toujours trash sans jamais être vulgaire, grossier sans être obscène, marque de réussite depuis le début. Jason Biggs est toujours aussi déjanté avec une Alyson Hannigan amusante. La répartition des rôles entre Chris Klein, Thomas Ian Nicholas et Eddie Kaye Thomas n’est pas très égale mais heureuse malgré tout. Si Tara Reid semble être marquée par sa vie dissolue, elle n’en reste pas moins toujours aussi attirante, quand Mena Suvari garde autant de tendresse. Bien sûr, Seann William Scott reste éternellement mon préféré, toujours taré, toujours drôle et moins con qu’il ne veut bien le faire croire. Eugene Levy, Jennifer Coolidge ou Molly Cheek sont une fois de plus impayables. La petite Ali Cobrin est hyper méga magnifique et mérite qu’on l’a retrouve souvent J A quand la suite ?

4 étoiles

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4 mai 2012 5 04 /05 /mai /2012 09:51

Excellent film sur Herbert Biberman et les coulisses sur la réalisation de Le sel de la terre, en le situant dans le contexte historique. Le film se suit avec beaucoup d’intérêt, car restituant bien la montée en puissance du maccarthysme, des procès ignominieux et des conséquences qui se sont abattues sur les carrières et les vies des victimes, mais aussi les lâchetés et trahisons des délateurs. Passionnant de bout en bout, on y apprend mille détails sur la création, le financement et autres difficultés qui se sont accumulées, notamment par les fachos de tous poils. Incendies, tirs, expulsion de l’actrice Rosaura Revueltas, carrières brisées… J’ai beaucoup aimé cette réalisation particulièrement soignée, vive et alerte. Avec Jeff Goldblum, que j’adore, est excellent, véritablement envouté par son personnage. Greta Scacchi en Gale Sondergaard, y est magnifique de conviction et de charme. Ángela Molina est toute d’émotion et de talent. Grand regret que ce film ne soit sorti qu’en dvd.

3 étoiles

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3 mai 2012 4 03 /05 /mai /2012 15:17

Que dire ? Histoire classique sur le thème récurent de Mes meilleurs copains and co. En l’occurrence, quatre bobos solidaires quoiqu’il arrive pour le meilleur et surtout pour le pire. Pas très convaincant, pas très innovant, franchement homophobe, très cliché, certaines scènes pompées sur Polly et moi… beaucoup de longueurs et de répétitions. Hum… aller à Montréal pour faire un disque en anglais parait bizarre, mais bon, passons comme sur tant d’autres choses. Avec ça, on se met à regretter parce que sans aucun doute il y avait quelque chose à faire de tellement mieux. Côté interprétation, je n’ai rien de flagrant à reprocher, tant tout est dans une certaine logique platouilleuse et très stéréotypé. Fred Testot s’affirme au fil des films. Jonathan Lambert et Arié Elmaleh passent incognito. Quant à Ary Abittan, il fini par fatiguer assez vite avec ses tics et ses blaguounettes répétitives. Côtés potiches, hyper méga stéréotypées au maxi papier peint transparent que s’en est triste pour elles. Rien à leur reprocher non plus, et pour cause ! Dommage parce que j’aime beaucoup Laurence Arné, quant la jolie Gyselle Soares est sympathique, et qu’en coup de vent passent Charlie Bruneau et Anne Depetrini sans laisser de trace. Tout à fait dispensable.

1 étoile

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3 mai 2012 4 03 /05 /mai /2012 10:08

Ce qui est énervant avec l’amour, surtout au premier, c’est de n’avoir jamais la lucidité et le recul nécessaire pour se rendre compte que la personne aimé est un sale gros connard dont il faut foutre son pied au cul au plus vite. C’est ce qui arrive à cette jeune fille, et c’est agaçant J Le film est bien mené, avec toutefois quelques longueurs. Il est dommageable que « l’acteur » soit aussi péniblement mauvais. Tellement nul qu’il en détruit le film à lui tout seul, d’où l’importance dans le choix du bon casting. Alors qu’en face de lui, Lola Creton joue vraiment bien, avec sincérité et conviction. Sebastian Urzendowsky, donc, est si insupportablement mauvais qu’on ne peut qu’imaginer un piston pour obtenir ce rôle. Magne Havard Brekke est limite également, quant Valérie Bonneton est sobre et efficace. Très mitigé au final.

1 étoile

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