N’ayant jamais vu la série culte, j’imagine que j’ai du rater pas mal de références. Pour autant, en bon petit candide, je n’ai donc eu que mon regard neuf face à la toile. Et, si j’ai souri à quelques gags et bons mots, j’ai trouvé que c’était très ras des pâquerettes pour ados que les « chier » à tout bout de champ font encore rire. En effet, ça ne vole pas plus haut que ça. Je ne me suis pas ennuyé non plus, mais très vite on tourne en rond avec cette impression de déjà vu bien mieux ailleurs. Pour une fois, je me suis senti un peu à côté de la plaque, car dans la salle, surtout des jeunettes, ça riait beaucoup… plus que moi. De retrouver Jonah Hill est toujours aussi corrosif tant il sait se moquer de lui-même avec humour et gentillesse, et 20 kilos de moins ! Channing Tatum est égal à lui-même, tout en muscle et un regard bovin dont on ne sait s’il est dans son rôle. La jolie Brie Larson est drôle, tout comme Ellie Kemper. Petite apparition de Johnny Depp en guest star dans son ancien rôle.

NB : pour l’avoir revu avec Platinoch et dans une meilleure forme, j’avoue que me suis bien amusé et même pas mal rigolé. Comme quoi, il suffit de peu pour être ou non dans un film. Ce n’est pas un chef d’œuvre mais mieux que ma première impression. Mon âme d’ado a du revenir, et c’est heureux J !

L’exploration offerte dans le cadre de la 7^ème  édition de l’opération « un dvd pour une critique » par Cinetrafic, continue avec la découverte du film d’horreur Rogue River de Jourdan McClure.

Je pense que les amateurs du genre seront plus qualifiés que moi pour mieux apprécier ce film. Pour ma part, j’avoue ne pas avoir beaucoup accroché, tant il est vrai que je n’en suis pas trop fan. Si la qualité image et les paysages sont magnifiques, de même l’histoire qui aurait un certain attrait, le scénario sur une réalisation assez classique reste quand même assez décevant. Une jeune fille se retrouve séquestrée et torturée par deux dégénérés dans une maison dont ils ont fait subir le même sort aux occupants… Malgré les premières images effrayantes, on devine de suite ce qu’il en sera, tant c’est conventionnel. J’ai trouvé des invraisemblances dans la succession d’événements qui surviennent à cette jeune fille qui va faire montre de beaucoup de courage pour tenter de survivre au cauchemar. On ne comprend pas tout dans la folie des personnages tant l’aspect psychologique est trop peu abordé. Quelques petites longueurs sont à regretter au détriment de moments qui auraient mérité d’être plus étoffé et donner plus de crédibilité. Jamais je n’ai éprouvé de peur ni d’angoisse, pas même d’effroi lors des scènes sanglantes. Dommage, car il y avait de quoi faire quelque chose qui sorte de l’ordinaire. Je ne sais pas s’il y avait des clins d’œil ou des références qui m’ont pu m’échappés, comme le fleuve qui pourrait faire un rapprochement avec Délivrance. Pour autant, le film a des atouts qui peuvent séduire plus d’un aficionado. Michelle Page est très attachante, sachant nous émouvoir, surtout lors des moments de désespoir. Art Alexakis, Lucinda Jenney ne m’ont pas paru très convaincants. Chris Coy est quant à lui pas mal.

Le film Rogue River de Jourdan McClure, distribué par M6-SND, est disponible depuis le 2 mai en DVD. Il est proposé en version audio anglaise et française, et sous titré français. Les bonus offres trois documents d’environs une heure sont vraiment sympas, donnant la parole à tous ceux qui ont participé au film, de la productrice aux acteurs en passant par la maquilleuse, l’accessoiriste et autres. Ils nous donnent un aperçu et un ressenti du tournage sous un angle intéressant sur les conditions de la réalisation.

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Un grand merci à Cinetrafic et ses partenaires pour me faire partager cette belle aventure.

Autant je n’avais pas du tout aimé Louise-Michel, autant j’avais adoré Mammuth, celui-ci pourrait se trouver à mi chemin entre les deux. C’est toujours le même univers barge mais qui se perd dans une succession de scénettes aux gags faciles. Pour le coup, l’histoire étant des plus minimalistes, de grandes longueurs sont à déplorer avec des scènes un peu trop étirées. En fait, nos réalisateurs semblent avoir un peu perdu leur souffle et ont du mal à se renouveler. Ce qui sauve le film, c’est la qualité du casting, avec des personnages attachants. Benoît Poelvoorde est excellentissime sans les excès dont il nous gratifie trop souvent. On ne peut pas en dire de même pour Albert Dupontel qui est très bon mais un peu en déça. Brigitte Fontaine et Areski Belkacem, comme Bouli Lanners sont très convaincants. Petite apparition de Gérard Depardieu mais qui m’a bien fait rire. Film sympa, mais qui aurait mérité un meilleur traitement.

Petite fable romantique qui, si elle ne vole pas très haut et malgré quelques petites longueur, se laisse regarder sans déplaisir. Je ne me suis pas spécialement ennuyé grâce à l’humour, notamment de Kristin Scott Thomas qui m’a bien fait rire, et que je trouve belle et vive. L’histoire de faire venir des saumons dans un pays où le manque d’eau est tel que la population se trouve en grand danger, serait à la limite amusante en soit, sauf que… sauf que ne me font déjà pas rire les chasseurs viandards, pas plus les pêcheurs qui font tout autant souffrir des poissons par « plaisir » douteux et sadique de « sports de loisir ». A quand la chasse aux cons ? Le cynisme politique est ici traité avec finesse. Lasse Hallström, comme d’habitude, sans être décevant n’est pas non plus très enthousiasmant. Je n’ai pas trouvé de véritable passion dans les amours entre Tom Mison et Emily Blunt que j’aime beaucoup, pas plus entre elle et Ewan McGregor. Pourtant, les acteurs fonctionnent plutôt bien, drôles et convaincants, mais pas très émouvants. Amr Waked, quant à lui est percutant dans son projet fou, de même que Rachael Stirling.

Poursuivant l’exploration offerte par la 7^ème  édition de l’opération « un dvd pour une critique » par Cinetrafic, j’ai eu le plaisir de revoir Recherche bad boys désespérément, que j’avais déjà vu en salle à sa sortie.

J’ai donc pu vérifier que mon ressenti de l’époque s’est confirmé. Et de fait, je me suis de nouveau bien amusé avec ce film qui table sur un scénario sobre mais solide qui s’avère vif, alerte et sans temps mort. L’action et l’humour vont de paire dans la description d’un métier pas si glorieux que ça. Les détectives privés font en quelque sorte le boulot que ne fait pas, ou ne peut pas faire la police, sans les entraves imposées par la loi. Autrement dit, ils ont légalement tous les droits de faire ce qu’ils veulent de répréhensible en temps normal. Absurdité d’un système que je ne voudrais pour rien au monde voir s’installer chez nous… pays de droit, quelques soient ses imperfections. Tiré du roman La Prime de Janet Evanovich, on peut aisément imaginer, bien que ce ne soit pas utile, d’autres opus avec l’héroïne Stéphanie Plum tant l’œuvre est prolixe. La force du film est d’avoir tout axé sur une légèreté dans la narration et la teneur, évitant les poncifs lourdingues trop commun du genre aux morales souvent… immorales. Joyeux divertissement donc, qui m’a fait passer un bon moment de détente. Katherine Heigl, que j’ai toujours trouvé très jolie avec ses faux airs de sainte nitouche frigide, cache un érotisme bien hot, qu’elle sait maitriser avec humour et émotion. Jason O'Mara fait montre d’humour et de charme avec conviction, quand Daniel Sunjata assure de son talent, et Sherri Shepherd de son humour. Pas le film du siècle loin de là, mais bien sympathique.

Le film Recherche bad boys désespérément de Julie Anne Robinson, distribué par la Metropolitan Filmexport, est disponible à partir du 13 juin en DVD et Blu-ray. Il est proposé en version audio anglaise et française et sous titré en français. Les bonus offrent un making-of, un reportage sur de vraies chasseuses de primes, d’une scène coupée et d’un bêtisier.

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Un grand merci à Cinetrafic et ses partenaires pour me faire partager cette belle aventure.