28 juillet 2012
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21:36
Pour être honnête, ce film n’est pas bon, et même carrément mauvais. Dommage, car sur une
histoire inspirée de la réalité, la défense du service public massacré depuis quelques années, méritait un autre sort. Or là, nous avons droit aux parties extrêmement longues de bowling sans
aucun intérêt, et à un régionalisme breton de très mauvais gout. Sans compter les poncifs lourds et pesants. Je me suis fermement ennuyé, notamment avec les accouchements à répétitions et
allaitement bestial. Le rire est quasi inexistant tant ne prête ne serait-ce qu’à sourire. Nous avons bien retenu « tête de parisien… tête de con ! » assez lourdement asséné.
Décidément Catherine Frot sombre de rôle en ridicule. Un peu ras le bol de voir Mathilde
Seigner dans son unique et éternel rôle de plus en plus péniblement chiant. Quoi de plus cliché que Firmine Richard en Maouie
Théouaize ? J’aime bien Laurence Arne qui est la moins mauvaise mais bon… Si je peux me permettre un petit conseil à Marie-Castille Mention-Schaar, c’est d’arrêter ce métier. Son
Ma première fois était déjà une grosse merde sans nom.
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Films
28 juillet 2012
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00:10
Enième version du roman de Charlotte Brontë dont la trame reste toujours aussi belle et efficace. Une touche plus féministe transparait avec bonheur, plus moderne tout en restant ancrée dans son époque. La violence de l’éducation anglaise est bien dénoncée, tant dans les mauvaises conditions de vie dans les orphelinats que les violences physiques également, avec beaucoup de subtilité et de force. J’avoue que j’ai adoré l’ambiance, plus sombre et dure que dans d’autres adaptations. J’y ai retrouvé les mêmes sentiments qu’à la lecture durant mon adolescence. Les images et la réalisation sont réussies. Petit bémol quant aux flashs back que j’ai trouvé un peu confus inutilement. Dans ce beau casting, on retrouve avec grand plaisir Mia Wasikowska qui est bluffante et renversante d’émotion contenue, tant dans ses colères et révoltes que dans l’amour. J’ai trouvé Michael Fassbender très à l’aise, sans me convaincre totalement, alors Jamie Bell est plus percutant. Imogen Poots (Chatroom) est excellente, mais Judi Dench est véritablement royale. J’adore Sally Hawkins, mais elle ne m’a pas transcendé. C’est du côté des fillettes que j’ai été le plus impressionné. Les très jolies Romy Settbon Moore excellente et prometteuse, et Amelia Clarkson qui crève l’écran, sont à suivre de très près.
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Films
27 juillet 2012
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21:03
Décidément, je n’aime pas le cinéma de Noah Baumbach (Les Berkman se séparent, Greenberg) et ce n’est pas en admirateur de Pauline à la plage, dont le rapport avec son film n’est pas aussi évident, que ça va changer les choses. Son film en rappel d’autres, tout aussi casse gueule. On y retrouve toujours la même rengaine qui ne se renouvelle pas avec les même clichés, les même facilités, les même rapports entre personnage. Il n’y a rien d’innovant. C’est souvent lourdingue, stéréotypé et pathétique. Jamais je n’ai accroché ni à l’histoire, ni aux protagonistes. C’est très long à se mettre en route et encore plus à finir. Oserais-je dire que seule la scène de la masturbation est digne d’intérêt pour évaluer le film ? Seule Nicole Kidman retient l’attention. Elle est sublime tant elle casse son image avec réussite et joue avec beaucoup de conviction. Ce n’est pas parce qu’on est la femme du réalisateur qu’on a forcément du talent, Jennifer Jason Leigh est assez peu convaincante. Une confirmation de plus que Jack Black est horripilant de bout en bout dans sa carrière d’unique rôle de gros con déphasé qui gueule sans cesse, mis à part dans L’amour extra large, très médiocre et jamais crédible. John Turturro m'agace toujours autant, comme ça c’est dit. Zane Pais, lui aussi fils de… est assez transparent. A bien des égards, ce film est à chier.
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Films
27 juillet 2012
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09:57
Etonnamment, s'il n'y avait les deux dernières minutes qui gâchent un peu, a mon sens, ce serait presque parfait pour un film qui s’adresse aux ados. Bon, ça frise souvent avec les séries télé dans sa structure, mais intelligemment écrit. L'histoire d'invasion de l'Australie par un pays tiers lors d'un week end d'un groupe de jeunes démarre super bien. Je ne savais pas trop a quoi m'attendre, genre The descent ou La guerre des mondes. Les aventures guerrières de ces résistants en herbe, entre amitiés, romances et états de conscience sur l'héroïsme et/ou la lâcheté et le bien fonde de tuer pour ne pas l'être, et le combat pour la liberté est bien développé. Message grossièrement taillé mais efficace. Quelque peu cliché il est vrai, mais sans trop de discours patriotique à la sauce US. Une autre vision du passage de l'adolescence à la vie d'adulte. La réalisation est maitrisée et les images magnifiques notamment ces superbes paysages sauvages qui donnent envient de visiter. Ensuite, le casting à de quoi mettre les défauts de côté. Caitlin Stasey est belle et émouvante, quant Rachel Hurd-Wood est magnifique face à La méga bombe Phoebe Tonkin juste torride. Les mecs ne sont pas en reste tels Deniz Akeniz, Lincoln Lewis. On devine une ou des suites, sans que ce soit utile…
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Films
26 juillet 2012
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21:22
Film particulièrement mauvais à plus d'un titre. La réalisation laisse a désirer tant sur la
qualité narrative, souvent confuse et décousue, notamment sur la fin précipitée, comme si un ras le bol poussait à en finir au plus vite, que dans l'esprit. Le personnage principal est
antipathique, donnant de fait les "méchantes" sorcières pour d'innocentes victimes. Ce machiste, véritable serial killer prend un immense plaisir à assassiner des jeunes filles, toutes plus
belles les unes que les autres. Le tout, sans véritable raison valablement explicitées. Jamais il n'est démontré leur dangerosité à autrui. Pourtant, reprendre de manière revisitée l’histoire
d’Hänsel et Gretl, aurait pu être intéressante. J'ai bien cherché des symboliques
avec le maccarthisme ou autres intolérances passée ou présent... en vain ! Il s'agit bien, au premier degré, d'un navet. L’alcool, la drogue et les bistouris auront détruit Shannen Doherty qui se trouve là ridiculement de nouveau sorcière, sorte de sous Charmed.
Paul McGillion et Sarain Boylan sont extrêmement peu convaincant, voir médiocres.
Seule la jolie Emilie Ullerup tire son épingle du jeu. C’est peu !
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26 juillet 2012
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12:30
Film assez moyen drôle qui n’est pas sans rappeler Les lascars. Pourtant, le film à le mérite d’aborder bien des thèmes récurant dans les citées en effet pas très rose. Les rapports hommes/femmes, le porno
qui dénature l’amour et engendre frustrations et viols ici évité. Le comique ne dure malheureusement qu’un temps par trop de longueurs, et le trop de trash sombre dans l’ennui répétitif. J’ai
quand même bien ri mais dans l’ensemble ce n’est pas génial. La vision du melting pot heureux est loin de la réalité. Melun, comme bien des banlieues donnent la dimension de la réhabilitation
vraiment urgente. Ce n’est pas l’apport de guest star qui peut sauver les meubles. Elie Semoun (scènes trop longue), Ramzy Bedia (pas très concluant), François Damiens, Eric Cantona ou Katsuni fugitivement anecdotiques. Les trois compères, Medi Sadoun, Franck Gastambide et Jib
Pocthier, s’ils sont drôles et parfois attachants en font trop des caisses. Les bonnes surprises viennent des filles. Alice
Belaïdi, que j’appréhendais dans l’éternelle beurette vulgaire et rabaissée, se fait là tendre et positive à souhait. Pom
Klementieff que j’avais beaucoup aimé dans Loup est trop belle et convaincante.
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Films
18 juillet 2012
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/2012
15:34
Décidément ce mois de juillet est celui des navets. C’est tellement navrant que je n’en trouve plus de mot tant c’est cliché, vaudevillesque et d’une platitude mortelle. Même
Woody Allen en guest star est tristement pathétique. Je ne trouve rien à sauver de ce naufrage. Certes, c’est un premier film, certes on a
déjà vu bien pire, mais justement parce c’est tout ça et que je n’ai plus de compassion. Pourtant, j’aime beaucoup Alice Taglioni qui en
plus d’être très jolie et pleine de charme a du talent, mais à finir par ne plus jouer que le même rôle de fille immature avec ses strings rouge bien portés mais sans se renouveler… de genre, se
confond d’un film à l’autre. Je pourrais presqu’en dire autant de Patrick Bruel, la ficelle en moins. Marine Delterme et Margaux Chatelier tirent un peu leur épingle du jeu comme elles peuvent.
Louis-Do de Lencquesaing me donne un peu la nausée, tout comme Michel Aumont et
Marie-Christine Adam… tout à fait dispensable.
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17 juillet 2012
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15:14
Attention : danger ! Steven Soderbergh continue de s’enfoncer grave dans la sombritude totale. En fait, je n’ai pas compris comment il fallait prendre ce film. Comme un pastiche, une blague ou un ratage complet. Le scénario tient sur une feuille de papier à cigarette, avec deux actions et de longues courses poursuites à deux balles. C’est extrêmement long à se mettre en route, confus inutilement, sans aucune surprise ni suspens, aucune frayeur, aucune action ni talent. Gina Carano est moche avec ses épaules de mec et un gros cul de camionneur, et totalement inexpressive. Michael Fassbender est juste là le temps d’une baston et d’une bastoche entre les deux yeux. Ewan McGregor tout aussi pathétique quand il se met à être très mauvais. Je n’accablerais pas le pauvre Channing Tatum, ni même Mathieu Kassovitz tant ce serait trop facile et me salirait les doigts sur mon clavier. Du côté d’Antonio Banderas et Michael Douglas on sombre bien bas. A fuir !
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17 juillet 2012
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07:46
De Leos Carax j’en suis resté
uniquement à Les amants du pont-neuf que j’avais beaucoup aimé. L’occasion de le retrouver donc avec plaisir. Très spécial, très bizarre,
mais je n’ai pas réussi à entrer dans l’ambiance d’une histoire très particulière. Je n’ai pas détesté pour autant. Je lui ai trouvé une très belle esthétique et une réalisation magnifique.
Cependant, je me suis un peu senti perdu dans les messages et les paraboles, ne sachant jamais vraiment où j’allais être entrainé ni si ce que j’ai compris est bien ce que le réalisateur voulait
dire. Sans que ce soit hermétique, me laissant balader et bousculer, sans m’ennuyer une seconde, j’ai donc eu ce désagréable sentiment de ne pas trop savoir ce qu’il fallait réellement
comprendre. Avec ça, des références cinématographiques entre autres, dont certaines ont du m’échapper qui me laisse un peu sur le bas côté de la route assez perplexe. D’une manière générale, à
part Denis Lavant, omniprésent du début à la fin avec beaucoup de conviction et de brio, l’ensemble des interprètes lui servent surtout de
faire valoir en second rôle. Edith Scob est assez bouleversante. Etonnant de retrouver la sublime Eva Mendes qui ne semble pas trop savoir ce qu’elle fait là. Et la non moins magnifique Kylie
Minogue très convaincante. Elise Lhomeau que j’aime beaucoup est superbe. Quant à Jeanne Disson que j’avais trouvé émouvante dans Tomboy est parfaite. Leurs apparitions, souvent
brèves, parfois muettes, ou au dialogue peu fourni sont souvent fantomatiques. Le film laisse donc une drôle d’impression qu’il faut vraiment avoir intégré, ingéré ? pour l’apprécier à sa
juste mesure, ce qui n’est manifestement pas mon cas.
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7 juillet 2012
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20:33
Très beau film, tendre et émouvant dans cette magnifique romance. Tout est dans les images et les regards.
Zhang Yimou film avec un léché et un rythme de caméra avec tellement d’amour et de vie qu’on en est transporté d’émotion. L’histoire, simple
en soit, un fils raconte le coup de foudre de sa mère pour son père tout jeune instituteur, quarante ans plus tôt dans un petit village rural. Le temps présent est filmé en noir et blanc, le
deuil suite à la mort du père, et le passé dans des couleurs vives et chatoyantes dans lesquels rayonnent l’amour et le bonheur dans d’interminables attentes désespérées. J’ai adoré et en ait été
de ma petite larmichouille vaillamment retenue. Il faut bien dire que Zhang Ziyi, qui faisait son premier film, révéle déjà toute la
splendeur de sa beauté et de son talent. Honglei Sun est excellent par sa douceur et son charisme, quant Yulian Zhao est une pure merveille de tristesse tétue et éternellement amoureuse jusqu’au delà de la mort.
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