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2 janvier 2014 4 02 /01 /janvier /2014 20:57

L’histoire que nous narre Hirokazu Koreeda (After life) n’est pas bien nouvelle, tant nous avons eu l’occasion d’en voir souvent sur le même thème, mais en plus, il n’apporte pas d’originalité. Pire, il tombe dans les pièges des clichés manichéens pour le moins simplissime.

Une fois de plus, à la suite de l’inversion d’enfants à la naissance, deux couples apprennent qu’ils ont vécus et élevés un enfant qui n’était pas le leur. Nous avons droit alors à la classique dualité famille Le Quesnoy vs Groseille de La vie est un long fleuve tranquille. Les riches et les pauvres, les cultivés et les beaufs, etc… sauf que cette fois, ce sont les nantis qui sont froids hautains et carrément cons. Le parti est pris d’ailleurs de façon flagrante avec quasiment la seule vision dans la famille riche. Après, toutes les digressions ne pourront pas rattraper cet état de fait, avec les profils psychologiques à deux balles sur le papa du papa qui n’était déjà pas si sympa, et la maman qui… Dommage, car la mise en évidence douloureuse d’une situation aussi dramatique est bien démontrée à la base. J’avoue que je serais terriblement effondré de devoir me séparer de mon enfant que j’aurais élevé et aimé six ans durant, tout en sachant que le mien n’était pas avec moi… Dilemme épouvantable pour les parents, et pire encore pour les enfants. Si la réalisation est très belle avec des images volontairement froides, la mise en scène est très longue, poussive et parfois confuse. Pas beaucoup de nuance dans la description des familles, entre les gugusses famille nombreuse boutiquier de banlieue, chaleureuse et aimante mais limite demeurée, et les bourgeois, froids et distants, avec le mari souvent absent pour son boulot et la femme malheureux délaissée… Loin du chef d’œuvre tant vanté, j’ai été assez déçu que le Fujiyama accouche d’un sushi glacé. Steven Spielberg à racheté les droits pour en faire à son tour un remake… ça promet !

Par contre, c’est excellemment bien joué par Masaharu Fukuyama, comme la jolie Machiko Ono (Suzaku) émouvante et le petit Keita Ninomiya, très convaincant. Il en est de même de Lily Franky et la très belle Yoko Maki (The grudge), de Shogen Hwang et Jun Fubuki (Kaïro), comme Jun Kunimura et Kirin Kiki (I wish) parfaite.

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1 janvier 2014 3 01 /01 /janvier /2014 16:16

Typique comédie romantique comme je les aime. Il faut dire que Rob Reiner m’avait déjà emballé avec notamment Quand Harry rencontre Sally et La rumeur court ou encore le terrible Misery.

Thème pourtant méga classique, avec le passage à la vie adulte pour des lycéens qui partent en université mais traité avec beaucoup d'intelligence. Les comportements et les codes de dragues ne sont plus les mêmes. Gamins, n’importe quelles manières peuvent marcher pour emballer les filles, qui comme les garçons sont sujettes aux premières expériences. En fac, Walter éprouve du mal avec sa méthode désuète, surtout avec Alison, la brillante et belle brune aux yeux bleu dans ses cours. Deux genres différents que tout opposent et se rejettent, jusqu’à ce que le hasard les emmènent dans la même galère. Voulant se rendre à Los Angeles, elle pour rejoindre son petit ami, lui un pote qui veut lui présenter une méga bombe qui l’attend pour se dévergonder, ils empruntent le même covoiturage pour le malheur des uns et des autres. Chemin faisant, nos deux protagonistes vont affronter bien des misères et se découvrir des sentiments cachés. Il y a un petit air de New York-Miami qui m’émeut beaucoup dans cette trame romantique dans laquelle baigne surtout de la tendresse et des gags bon enfant. En fait, c’est tout en nuance, subtilité et suggestivité qui donne à cette romance son côté sympathique qui rend nos protagonistes aussi attachants. Le genre d’histoire que je n’oserai rêver pour moi. En même temps, ce n’est pas neuneu désuet tant ça se lâche gentiment souvent avec des sous entendus amusants.

John Cusack (Admis à tous prix) tout jeune alors, est excellent, mais c’est surtout la très belle Daphne Zuniga qui prend le dessus tant elle y est adorablement charmante et attachante. Anthony Edwards est très drôle, de même que Boyd Gaines. La méga trop top Nicollette Sheridan, la sulfureuse Edie Britt de Desperate housewives, est plus que marquante. Enfin Tim Robbins (L'ombre du mal) ne passe pas inaperçu.

 

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31 décembre 2013 2 31 /12 /décembre /2013 17:42

Premier film du réalisateur québécois Guillaume Sylvestre qui ne s’avère pas très concluant. Pas tant par une mise en scène académique assez classique, mais par le regard porté sur une histoire de premier amour assez glauque, des dialogues dans des mises en situations maladroites et pas mal de clichés.

Le film débute, comme il se terminera, par la venue –et le départ- en bateau à moteur d’un couple avec leur gamin de 13 ans, pour passer des vacances sur une petite ile où ils ont loués un chalet. Le hasard fait que la voisine avec sa fille de quinze ans, se trouve être une ancienne petite amie de fac du père du gamin. L’ado pour sa première fois, tombe amoureux de la voisine et se met à l’épier autant qu’il peut, traversé par les soubresauts amoureux. Entre déception de ne pas plaire à la jeune fille, et l’espoir de la séduire, il est alors témoin de relation sexuelle pour le moins inapproprié.

Je vais encore passer pour un moraliste primaire, mais les histoires quelque peu pédophiles, sont des sujets sensibles qu’il ne faut pas à mon sens, prendre à la légère. En l’occurrence, telle qu’elle est racontée, cela donne un malaise palpable, sans que l’on y discerne l’objectif voulu. En effet, les images sont sans équivoques et malaisées, et le discours qui sans condamner franchement, ni réellement prendre position, laisse peser des interrogations. Cliché le fait que la gamine, dont le père l’a abandonné à sa naissance et tombe amoureuse d’un homme qui pourrait être le sien –vision incestueuse s’il en est. Ce qui rend l’histoire nauséeuse, c’est l’absence, j’allais dire de morale, mais au moins d’une vision claire de ce que le réalisateur veut nous dire au travers de cette trame sur un thème aussi sensible. Pour ma part, je n’en ai pas perçu la moindre explication. Réalisation classique donc, parfois confuse et abrupte, se perdant vers des pistes sans issues, pour conclure en porte à faux.

Du coup, je n’ai pas perçu les interprètes très convaincants, même s’ils semblent donner autant qu’ils peuvent. Ainsi, Macha Grenon (Les invasions barbares) est jolie et joue juste, alors que Benoît Gouin me semble mal à l’aise ou pas sur le ton, de même Sylvie Boucher. Les jeunes Marianne Fortier et Loïc Esteves jouent avec beaucoup d’à propos et de conviction. Pas mieux pour Pierre-Luc Brillant, Antoine Desrochers et Jean-Alexandre Létourneau.

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31 décembre 2013 2 31 /12 /décembre /2013 15:04

S’il n’y avait eu tous ces clichés sur la jeunesse, un thème aussi récurant, l’histoire de Tristan Séguéla, bien que faiblarde eut pu mieux passer. Hélas, il n’en est pas ainsi, car beaucoup trop excessif, trop de simplicité et de manque cruel d’originalité. Reste quelques gags et mimiques amusantes et deux ou trois bons mots.

L’histoire d’un mec qui nous fait à sa crise de la quarantaine sur une poussée aigue de la crise de l’adolescence qu’il n’a jamais eut par une enfance trop studieuse de petit géni, n’est pas franchement en soit nouveau. Sauf quand c’est une crise avec tous les excès que nous pouvons avoir eu à seize ans. Sauf que la crise ado ne ressemble pas forcément à une phase de rap black-blanc-beur sos-racisme, fourre tout et n’importe quoi, entre fast-food, drogue et alcool à l’image de la banlieue, surtout dans le seizième, ça passe moyen. Méga cliché, méga à côté de la plaque et surtout racoleur d’un public qui de toute façon ne se reconnaitra pas dans ce portrait, tant il est vrai n’est pas très flatteur. Ça aurait du être plus travaillé que cette superficialité simplisime qui nous est proposée.

Du coup, c’est assez long, surexcessif et absolument peu intéressant, ni très drôle au point d’en être désopilant. Tout repose sur les solides épaules du protagoniste principal, qui à défaut d’être assez chiant, joue juste. Je me suis profondément ennuyé tant la succession de poncifs est digne des épisodes débiles télé. Nous sommes loin d’un Will Ferrell et des productions américaines qui maitrisent ce genre du comique déjanté, mais bon, c’est déjà bien d’essayer.

De fait, Laurent Lafitte (L’écume des jours) joue excellemment bien, mais devrait quand même chercher à varier ses rôles, car il s’enfonce dans la sombritude mortelle, c’est ce qui est arrivé à Christophe Malavoy (De feu et de glace) quand c’est un super acteur. Judith El Zein (Le prénom) est belle est joue juste avec humour décalé, quand Jonathan Cohen (Amour & turbulences) nous l’a refait comme d’hab comme François Rollin. Ensuite, nous avons une cohorte plutôt pas mal, avec Victor George et Alexandre Prince, ou la jolie Roxane Bret et Lina Benzerti, Khadim Sylla, Théo Chavannes et Thomas Bonsang.

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30 décembre 2013 1 30 /12 /décembre /2013 18:00

Très belle découverte encore au pied de mon sapin de Noël avec ce ce sublime chef d’œuvre. Comédie champêtre de Keisuke Kinoshita qui n’est pas si légère qu’elle en a l’air. Il y a un peu de l’esprit avec Jour de fête de Jacques Tati dans une moindre mesure. Ce film a une particularité très importante, celle d’être le premier film japonais en couleur en Fujicolor.

L’histoire, apparemment simple, nous narre la venue d’Aoyamade de son nom pseudo Lily Carmen et de son amie Maya Akemi, à la campagne pour voir son père et sa sœur le temps d’un week end, et la fête au village. Précédée de leur réputation d'artistes, les jeunes femmes arrivent avec des vêtements colorés modernes, et une aisance de libre fierté de mouvement et de vie, qui laisse admiratif certains villageois et en choquent d’autres. Le choc des cultures entre Japon traditionnel et moderne de ce début des années cinquante se confronte diversement. Rapidement, elles sentent que leur entrée dans le cercle du village ne se fait pas sans résistance, avant finalement d’en être rejetées. Leur comportement, leur liberté de femmes émancipées et leur profession de stripteaseuses leur ferme toutes les portes, même celle du père. Dans une dernière bravade, avant de rentrer à Tokyo, elles montent leur spectacle qui fera salle comble, et offriront la recette au père. L’hypocrisie de chacun, se révèle dans l’afflux à les voir sur scène, et accepter l’argent.

J’ai beaucoup aimé ce film, d’une beauté naturaliste, par sa couleur, par sa mise en scène relativement neutre, qui décrit une société en pleine mutation. Les images sont magnifiques, tant en cardages rapprochés, tantôt éloignés pour mieux nous montrer tant les situations proches et parfois amicales, ou l’éloignement des deux mondes. J’ai adoré le spectacle de danse et les regards des spectateurs face à celui des filles qui en dit très long. Dans les bonus, un étrange entretien avec le réalisateur en 1982, donne une impression étonnante. Répondant à la question sur le type de femme que Keisuke Kinoshita aime, il nous décrit avec admiration, non celle de la femme émancipé mais la femme traditionnelle, épouse soumise au mari et aux enfants, restant sagement à ma maison. J’ignore s’il s’agit d’un humour au second degré, et dans le cas contraire m’interpelle sur le sens à donner de cette histoire.

La très jolie Hideko Takamine (Les soeurs Munakata), la "Shirley Temple japonaise", est magnifique d’émotion, de futilité et de blessures qu’elle retranscrit avec talent, de même que la belle Toshiko Kobayashi (Contes cruels de la jeunesse), émouvante et gracile. Chishu Ryu (Voyage à Tokyo) est excellent, comme Shuji Sano et Kuniko Ikawa. Les Takeshi Sakamoto et Bontarô Miyake, Keiji Sada ou Koji Mitsui (La forteresse cachée) tout comme Yuko Mochizuki (Kwaidan) sont à tous égards marquants.

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30 décembre 2013 1 30 /12 /décembre /2013 17:25

Après avoir vu Carrie, la vengeance qui a remué mes souvenirs plus ou moins confus, je me suis précipité dessus pour revoir la version de Brian De Palma. C’est librement inspiré du premier roman de Stephen King, dont quatre adaptations seront réalisées, et notamment une suite à celui-ci avec l’unique survivante du carnage pour une histoire semble t-il similaire.

Donc, Carrie, une jeune fille de seize ans, mal dans sa peau, introvertie, maltraitée par sa folle de mère fondamentaliste religieuse qui la torture psychologiquement, subit depuis toujours les insultes et humiliations de toutes parts, malgré ses efforts pour se faire accepter. Lors de sa douche après le court de volley, elle prend peur panique à la vue de ses premières règles et demande de l’aide à ses camarades. Celles-ci se moquent d’elles à n’en plus finir, déclenchant le réveil d’une étrange faculté. Loin d’être la proie du diable, elle possède des pouvoirs de télékinésie. Sue, une jeune camarade de classe, est la seule à se sentir sincèrement coupable, et tente de se rapprocher d’elle pour se faire pardonnée. Elle demande à Tommy son petit ami de l’emmener à sa place au bal de fin d’année. Une soirée d’abord idyllique, où le jeune homme se sent attiré par la douce et frêle jeune fille, avant de virer dans le pire cauchemar ancré dans nos mémoires collectives ne survienne.

La très grande force dans cette réalisation, c’est l’extrême émotion doublé de la violence des sentiments plus que des actions. Si l’horreur du massacre est évidemment terrifiant, il est aussi quelque part surréaliste tant dans la vision de la jeune fille et des ses actes. L’émotion qu’elle dégage de solitude, de souffrance et de son intense désir d’être accepter comme une fille aussi normale que les autres fait peine à voir face aux refus réels ou imaginaires tant elle est aux prises de l’injustice. Qui dans sa scolarité n’a jamais vu ou entendu, ou subit des injustices de la part de ses camarades ? Moi je l’ai vécu un an durant, de moindre intensité que dans cette terrible histoire, sans oser en parler tellement ça me paraissait aberrant, et que j’ai fini par rater mon année. Aussi, j’ai ressenti ce drame avec une infinie tristesse, bien que la réaction soit disproportionnée bien évidemment. Bien que vieillissant, le film n’en garde pas moins sa force d’émotion et d’horreur, tant l’expressivité de l’actrice principale est si puissante qu’il en trouble durablement.

Ainsi, Sissy Spacek (Blackbird) jouait avec une telle intensité qu’elle en hante à vie. De même la belle Amy Irving est très émouvante, ainsi que William Katt très sensible ou John Travolta (Savages) en bad boy, et les pestes comme Nancy Allen, Betty Buckley et P.J. Soles et enfin la terrible Piper Laurie.

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29 décembre 2013 7 29 /12 /décembre /2013 10:21

Après L'Auberge espagnole et Les poupées russes, Cédric Klapisch (Ma part du gâteau) nous revient avec les aventures éperdues de Xavier, Kelly, Isabelle et Martine. La quarantaine arrive pour tous, et des changements surviennent dans leur vie, entre des désirs de stabilité, d’enfants ou de renouveau souvent dans l’ancien.

Xavier, après dix ans de vie commune avec Kelly et deux enfants se fait larguer, et pour ne pas perdre de vue ses enfants partis avec leur mère à New York, se voit embarqué dans une nouvelle vie tumultueuse et pleine de surprises et de rebondissements. Heureusement, il y retrouve Isabelle qui y vit avec son grand amour de June. Martine ne va pas tarder le rejoindre pour décrocher un contrat…

C’est n’est sans doute pas le meilleur de la franchise, mais je me suis bien amusé à suivre les pérégrinations de la troupe qui se croisent et s’entrecroisent, s’entrechocs et s’entraident comme au bon vieux temps qui visiblement ne passe pas sur eux, entre émotions et fous rires. Les balades dans cette ville mythique m’ont donné envie d’y retourner, tant j’ai trouvé sympa de la filmer autrement que les points touristiques habituels.

La réalisation a le mérite de rester alerte et sans temps mort, drôle sans excès de trash ou de vulgarité, tout en l’étant assez pour mieux nous surprendre. La trame est assez classique dans le fond vaudevillesque, mais traité avec suffisamment de subtilité, et un regard assez neutre sur cette vie compliquée dans laquelle notre héro se trouve constamment embarqué, et qui pourtant ressemble à nombre de connaissances.

Beaucoup trouvent que Kelly n’a pas un rôle sympathique. C’est un fait, mais c’est la résultante d’une irresponsabilité de Xavier qui ne s’engage jamais en rien avec personne, semant le trouble dans les cœurs, semblant promettre amour et bonheur, quand il ne donne finalement pas grand chose.

Que donnera tout ce petit monde à la cinquantaine, dont on imagine aisément qu'il y aura une suite logique...

Romain Duris (Populaire) est assez drôle et émouvant dans ce rôle de père affectueux, et toujours aussi barge avec ses amies, joue avec beaucoup de conviction. J’adore Audrey Tautou (L’écume des jours) pour son jeu, son charme qui dégage humour et tendresse, quand Cécile de France (Möbius) est excellemment tordante, et la très belle Kelly Reilly (Flight), plus en retrait est toujours aussi marquante. J’aime beaucoup Sandrine Holt (Resident evil et également dans The L word) au charme troublant joue juste, quand Flore Bonaventura (Comme des frères) est absolument superbe. Les enfants Margaux Mansart et Pablo Mugnier-Jacob sont sympas. Enfin, Li Jun Li est attrayante, comme Dominique Besnehard (Max) très drôle.

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28 décembre 2013 6 28 /12 /décembre /2013 14:38

Le postulat de base est d’entré de jeu consternant. La suite n’en est que la triste démonstration de la nullité d’un scénario écrit à quatre mains gauches. Robert Luketic a été bien plus inspiré avec en particulier L'abominable vérité que dans l’adaptation du roman de Joseph Finder. J’ignore si celui-ci est écrit d’aussi naïve manière, mais le film manque de crédibilité.

La trame nous mène dans l’espionnage industriel informatique, notamment dans les téléphones mobiles toujours plus innovants. Un jeune surdoué infiltré chez le concurrent de son patron, va en quelques tours de mains trompé tous ses nouveaux collaborateurs, dont une romance amoureuse s’engage tout aussi vite avec l’une des meilleures de la boite, et en deux pot à cuillère, arriver à s’emparer des secrets de fabrications… La suite se complique un peu, mais rien jamais n’arrive à être aussi peu crédible. La paranoïa en l’occurrence ne sert pas à grand-chose tant tous les moyens prodigieux pour mieux espionner les uns et les autres se démasquent avec facilité à un point grotesque.

Impossible d’imaginer que des documents aussi ultras secrets puissent trainer dans un ordinateur portable à porter du premier venu. Impossible d’imaginer dans un monde aussi paranoïaque que les mobiles ou portables ne soient pas surprotégés par des codes, d’antivirus ou anti-troyens et toute la panoplie à porté du premier d’entre nous. S’ensuit des dialogues creux, des rebondissements infantiles, avec aussi peu de personnalité pour au moins les protagonistes principaux.

Le casting est d’inégale qualité, avec un Liam Hemsworth (Hunger games) pas spécialement percutant, comme Harrison Ford (La stratégie Ender) pas très bon non plus, quand Gary Oldman (The dark knight) fait ce qu’il peut. Idem pour que la très belle Amber Heard (Machete kills) qui joue le mieux possible un personnage mal écrit. Ensuite, les Richard Dreyfuss (Vacances à la grecque) et Josh Holloway (Mission impossible), comme les jolies Embeth Davidtz (The amazing Spider-man) et Angela Sarafyan (The immigrant), ou encore Julian McMahon (Red) et Lucas Till (Stoker) s’en sortent comme ils peuvent.

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28 décembre 2013 6 28 /12 /décembre /2013 10:02

Etonnant film, qu'il est sympa de découvrir sur grand écran, qui d’émouvant passe avec beaucoup d’humour dans un thème fantastique amoureux sur un sujet plus politique sans que l’on ne s’y attende. Et pour cause. En fait, la réalisation de Michael Powell (49ème parallèle, Le voleur de Bagdad) et Emeric Pressburger, est un film de propagande commandé par le gouvernement britannique afin d'apaiser les querelles entre anglais et américains juste après la fin de seconde guerre mondiale. Il faut savoir que la concentration de centaine de milliers de soldats américains sur le sol britannique n’a pas été sans problème. Nombre d’exactions, de viols et meurtres de jeunes anglaises, ont dressés des barrières de haine entre alliés, attisées par les rancœurs historiques et culturelles. Les discours n’étaient pas franchement politiquement corrects avec le sentiment de supériorité des américains qui se sentaient en terre conquise.

L’histoire commence donc avec une magnifique vision de l’univers pour nous amener à notre microscopique petite planète où se déroule une guerre extrêmement meurtrière. Un jeune pilote anglais et une jeune radio américaine tombent amoureux par la voix durant les quelques minutes d’entretien avant que celui-ci ne se jette dans le vide, préférant mourir écrasé que brulé avec son avion en flamme, n’ayant plus de parachute. Par cet amour naissant, spontané et puissant, un « bug » au paradis va créer un précédent inattendu. Le jeune Peter se doit de quitter la Terre et la vie et donc June son amour merveilleux qu’il a commencé durant son sursit. S’ouvre alors un procès en très haut lieu avec un jury composé d’un côté de représentants anglais et toutes ses composantes coloniales, et les américains et leur courte histoire, avec l’emblématique querelle de la révolte des colons ayant fait scission et la création des Etats Unis d’Amérique…

La réalisation est très belle, en technicolor pour la vie sur Terre et un triste noir et blanc en paradis –qui ne donne pas envie d’y aller- avec une mise en scène émouvante et drôle, mais ça s’arrête assez vite en intérêt. Le procès est très long et désuet, que seul sans doute les intéressés trouveront de l’amusement. Je me suis passablement ennuyé dans ces querelles qui ne pouvaient pas masquer la dure réalité de l’occupation américaine et de leurs comportements désastreux, surtout en tant qu’amis. Du coup, ce film de bonne facture visuelle, n’a de passionnant que cette romance hélas en second plan, symbolisant le rapprochement entre les deux peuples.

C’est heureusement excellemment bien joué par un David Niven (The moon is blue) drôle et sensible, et la jolie Kim Hunter, qui dégage une très grande sensibilité émouvante. Elle fut victime du maccarthysme, et mise sur liste noire, suite à la délation volontaire d’Elia Kazan. Elle jouera masquée le rôle du singe Zira dans la franchise de la planète des singes. Marius Goring, bien qu’anglais ayant fait des études en France, est génial et quasi sans accent. Raymond Massey (Dallas ville frontière), comme Roger Livesey, est parfait. A noter le court passage de Richard Attenborough (Grey Olw, Chaplin) quand Lois Maxwell faisait ses premières armes au cinéma, et sera surtout connue pour sa participation dans les quatorze premiers films des James Bond.

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27 décembre 2013 5 27 /12 /décembre /2013 20:40

Sur la lancé de mon beau coffret, après avoir redécouvert Batman begins, de revoir ce second volet de Christopher Nolan en bluray d’après des images en Imax, c’est juste une tuerie.

Certainement l’opus le plus sombre de la franchise, il est tout aussi génial à voir. Et là aussi, en sortie de salle je n’avais pas été emballé à ce point, par sa noirceur profonde. Il est vrai que comme les deux autres films, l’historie est extrêmement riche et dense en multiples actions, cascades, rebondissements, révélations et tournures des personnages comme le juge Harvey Dent qui de chevalier blanc devient un monstre épouvantable. Il faut dire que le Joker est d’un cynisme monstrueux qui de drôle passe à l’horreur. Batman a toutes les peines du monde à intervenir pour sauver les uns et les autres et pas toujours.

La réalisation est d’une parfaite maitrise, avec des innovations magnifiques, des prise de vue et des cadrages variés et impressionnants, sans compter les courses poursuites aux trashs terrifiants.

Un film qui m’a tenu en haleine avec passion et un enthousiasme jouissif comme on devrait l’avoir de toutes les aventures dignes de ce nom.

A une exception ou deux près, on retrouve quasiment avec plaisir la même équipée. Aussi, Christian Bale (L'empire du soleil) est toujours aussi passionnant, face au regretté Heath Ledger, absolument magistral et un Aaron Eckhart (La chute de la Maison Blanche) époustouflant de dureté et de violence désespérée, quand Maggie Gyllenhaal (White house down) est fabuleusement émouvante. On poursuit heureusement avec Michael Caine (Voyage au centre de la Terre 2) toujours aussi parfait, et Gary Oldman (Des hommes sans loi) avec encore plus de force, comme Morgan Freeman (Last Vegas) impeccable de retenue, quand Cillian Murphy (Broken) est toujours aussi barge, et enfin la très belle Monique Gabriela Curnen (Contagion) dont j’ai crains une terrible fin.

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