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5 mars 2013 2 05 /03 /mars /2013 20:26

Si la qualité de ce film est indéniable, et si je me suis laissé aller à suivre les péripéties, j’en reste un peu sur ma faim. Pourtant, l’histoire est terrible et bien racontée, mais un petit je ne sais quoi de trop lisse m’a un peu bloqué. Sur un thème aussi angoissant que la disparition et l’enlèvement d’un enfant est terrible, et la restitution des premières heures d’attente, des premiers jours d’angoisse, des mois et années sans retrouver trace est très bien décrit. Cette absence qui plombe l’âme pire qu’une mort doit être épouvantable, et me fait penser à ce que doivent endurer ceux que l’on entend de temps à autres aux actualités. Quand soudain, miracle de la vie, l’enfant est retrouvé sain et sauf, dix ans plus tard, l’histoire prend une tournure difficile à gérer. On peut aisément deviner les ressentis et toutes soupapes d’espoirs et de manques qui explosent dans les têtes et les cœurs. Tout cela est bien restitué, mais j’ai trouvé un manque de force, de cassures et de destructions/reconstructions dans la narration de ce film.

J’ai été extrêmement sensible au jeu de la trop belle Michelle Pfeiffer (Laurier blanc) qui apporte sa vision de l’émotion avec une telle crédibilité que s’en est touchant. De même que Treat Williams apporte un autre ressenti. J’adore Whoopi Goldberg (A little bit of heaven) qui une fois de plus sait offrir un panel de réactions et de réalisme entre émotion et humour, les jeunes Jonathan Jackson et Cory Buck pour le même personnage à des âges différents sont parfait. Ryan Merriman est quant à lui excellent dans un rôle pas si simple. Alexa Vega (Butterfly café) toute jeunette est toute aussi parfaite. Enfin, John Kapelos donne beaucoup d’émotion et de justesse.

3 étoiles

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5 mars 2013 2 05 /03 /mars /2013 09:30

Robert Zemeckis, jusqu’à Forrest Gump a fait d’excellents films qui m’ont marqués. Mais depuis, il s’enfonce de plus en plus dans la guimauve sans gout. C’est le cas cette fois encore. Il y a quelque chose qui me dérange beaucoup dans cette histoire d’alcoolique. J’ai eu le sentiment que le réalisateur tente de nous faire passer des vessies pour des lanternes, en noyant, c’est le cas de le dire, l’alcoolisme dans des excuses bidons, dont je ne perçois pas trop la finalité. Encore pire avec la drogue, qu’il nous montre avec son humour particulier à quel point un rail ou deux remet un homme d’aplomb, de nouveau sobre… et prêt à sauver un avion de la catastrophe. Certes, en définitive, une cure semble nécessaire, mais c’est plus l’addiction que sa consommation qui est pointé du doigt.

Très librement « Inspiré » de l’histoire de Robert Piché qui a sauvé 300 passagers, et dont de vieilles affaires de transport de drogue étaient ressorties. Pour autant, s’il a été dépendant de l’alcool, il n’en a pour autant jamais consommé lors de ses vols, et qu’il continue de voler aujourd’hui encore. Un film, Piché, entre ciel et terre, a plus fidèlement retranscrit son épopée. De fait, nous avons droit à l’histoire d’un pilote qui sur un coup de bol dans sa folie hallucinée drogue et alcool, créé un véritable miracle en sauvant un maximum de gens comme dans un jeu vidéo. Seules les cinq minutes de vol sont prenantes. Après, on s’enfonce dans ses déboires sexuels, avec une nette préférence pour des jeunes femmes de plus de 30 ans d’écart, et sa dépendance à l’alcool. L’enquête sur l’accident est particulièrement malsaine à tant vouloir démontrer qu’il est finalement un mec bien malgré ses travers maladifs. Par-dessus, se greffe une bondieuserie à outrance qui est particulièrement pénible et malsaine.

Denzel Washington (Unstoppable) une fois n’est pas coutume, ne m’a pas emballé pour un rond. Il me semble qu’il tourne en rond dans les mêmes profils de personnages assez fades. J’aime beaucoup Don Cheadle (L’irlandais) par sa sobriété convaincante. Je ne sais trop quoi penser de la belle Kelly Reilly (Sherlock holmes) tant, sans être potiche mais un peu quand même n’est pas palpitante. John Goodman (Coyote girls) est excessif à souhait, face à Melissa Leo (The cake eaters) tout aussi impeccable. Mise à part son cul qu’elle fait bouger vulgairement dans tous les sens, on ne retiendra rien d’autre de Nadine Velazquez.

1 étoile

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5 mars 2013 2 05 /03 /mars /2013 08:31

Troisième film de Jaume Balagueró (La secte sans nom, Darkness, A louer, Malveillance, [rec] 2) qui là encore s’avère très redoutable dans la mise en scène et ses effets. Sans être vraiment pris par l’angoisse, j’ai quand même flippé un moment, jusqu’à ce que mon satané esprit de logique gâche un peu le plaisir à trouver que le fantôme est un peu risible. Mais je reconnais que j’ai beaucoup aimé l’ambiance et la très belle fin, que j’ai trouvé très émouvante, surtout pour le genre. Une fois de plus, un fantôme hante les lieux et provoques des horreurs, tortures et morts violentes. La mise en place des événements avec cette adorable petiote donne le ton de l’intrigue. Les autres enfants participent largement à l’angoisse. Par là dessus, se conjugue une météo, des coupures de courant, des non-dits et une enquête assez savamment racontée. Je me suis sincèrement laissé prendre au jeu jusqu’à l’apparition de l’horreur qui n’est pas génial. D’autant qu’une telle entité avec autant de pouvoirs, comment peut-elle être aussi limité et se faire avoir ? Il n’empêche que j’en reste sur une excellente mise en scène, une bonne ambiance et des interprètes de qualité. Ainsi, j’ai beaucoup aimé retrouver Calista Flockhart, en dehors d’Ally McBeal que j’avais adoré. Elle est convaincante et efficace. La très jolie petite Yasmin Murphy est émouvante et joue avec beaucoup de charme et de conviction et mériterait qu’on la revoie. Il en est de même de la trop belle Elena Anaya (Room in Rome) qui fait preuve de talent. Excellente Gemma Jones (Vous allez rencontrer…) qui donne à son personnage toute sa pleine mesure.

3 étoiles

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4 mars 2013 1 04 /03 /mars /2013 10:00

Toujours dans le cadre de la 9ème édition de l’opération « un dvd pour une critique » par Cinetrafic, j’ai eu le plaisir de découvrir ce film de Jean-Henri Roger et Juliet Berto.

Film très étonnant, sorte de petit ovni très sympathique. Ce voyage dans le Pigalle de la drogue des années quatre-vingt, nous embarque dans une nuit frénétique qui semble ne jamais vouloir finir, en tout cas pas pour tout le monde. J’ai eu l’impression d’un retour vers le futur de mes vingt ans. Non pour la blanche ni dans ce quartier, mais tout ce Paris que j’ai connu avec sa mode, ses voitures, ses quartiers, sa population qui a tellement changé en si peu d’années. L’histoire nous conte donc un quartier populaire très animé, et ses habitants hauts en couleur, par le biais d’un petit dealer et de ses clients.

Au travers aussi d’une jeune femme amoureuse qui tente d’être vainement aimé et de venir en aide aux autres. Par dessus se rajoute la police des stups aux méthodes peu orthodoxes et carrément expéditive. Un pasteur très particulier, un maquereau, un transsexuel en manque de came, un chauffeur de taxi… Tout ça dans une ambiance électrique, dans une atmosphère irréelle et pourtant bien vivante. Lumière et pénombre, noir et couleurs, intérieur et extérieur se percutent, se fondent comme une danse, comme la vie et la mort, l’amour et la haine telle une frénétique copulation passionnée.

Ça va vite, trop vite pour certains qui n’ont que peu de temps à vivre tels des papillons de nuit qui virevoltent, s’aiment et se font happé brutalement. J’ai beaucoup aimé la générosité de la réalisation, la poésie qui s’en dégage, avec souvent du found footage qui donne l’impression d’un film amateur avec des cadrages maitrisés, comme les acteurs professionnels perdus dans la masse de quidams pris à leur insu. Il n’y a pas de morale ni de condamnation sur qui que se soit, juste un instantané et ses conséquences dramatiques. C’est étonnant autant que détonnant, et simple comme la vie. Je ne serais pas surpris que Subway s’en soit inspiré.

On trouve une floppée d’acteurs de toutes générations, tel Jean-François Stévenin (Une histoire d’amour) qui est trop bien en boxeur tendre et trop dur. La regrettée Juliet Berto, est jolie comme un petit cœur et se donne sans compter, laissant une impression qui hante longtemps. L’excellent Robert Liensol, comme Jean-François Balmer (Dans la maison), ou l’ecellent Raymond Bussières. Il y a aussi Eddie Constantine, Patrick Chesnais (Bienvenue parmi nous) Anna Prucnal, et même Bernard Lavilliers. Rien que du beau monde pour une belle histoire.

Le film Neige de Jean-Henri Roger et Juliet Berto, distribué par Epicentre films, est disponible depuis le 20 novembre 2012 en DVD. Il est proposé en version originale et version pour sourds et malentendants. Le supplément est composé d’un long entretient très sympa et émouvant de Jean-Henri Roger qui relate ses souvenirs de tournage avec beaucoup d’humilité et de tendresse, d’anecdotes et de secrets de tournage.

Découvrez d’autres films sur Cinetrafic dans des catégories aussi diverses et variées que film a voir ou bien film sur la drogue.

Un grand merci à Cinetrafic et ses partenaires pour me faire partager leurs découvertes.

3 étoiles

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3 mars 2013 7 03 /03 /mars /2013 23:43

Attention femmes en pleine crise de nerfs ! Comédie complètement déjantée, tendre mais explosivement loufoque. Le temps d’une journée, deux meilleures amies du monde en pleine dépression existentielle croisent sur leur chemin une troisième aussi barge qu’elles. Nous sommes entrainé dans les méandres du mal être, du mal aimé, entre l’une à la sexualité variées et divers, l’autre à la recherche d’un nouvel amour et la petite nymphomane en manque en permanence, et un couple lesbien qui semble plus serein en comparaison. L’amour, l’amitié et le sexe sont le ciment de la vie et le saint graal de ces dames... est-ce faux ? Le rythme est d’enfer, les dialogues percutant, drôle et très fleuri. J’ai beaucoup aimé cette complicité, ces déchirements et les retrouvailles. C’est très amer, sans concession mais quelque part violemment optimiste. J’adore Anne Heche (Very bad cop) qui fait tout exploser sur son passage avec une énergie incroyable, un verbiage cru et tonique, face à Marcia DeBonis (Letters to Juliet) absolument irrésistible de démolition morale et d’un optimisme à toute épreuve. Alia Shawkat (Les Runaways) est magnifique dans son personnage plus vrai que nature. En parallèle Miriam Shor (The cake eaters) et Mandy Siegfried sont des enfants de chœur à côté de ces trois énergies opposées.

3 étoiles

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3 mars 2013 7 03 /03 /mars /2013 18:28

Rien à voir avec Jean Giraud, alias Moebius, sauf le ruban. Eric Rochant, pour lequel Platinoch a joué dans Aux yeux du monde, nous concocte encore une histoire d’espions qui s’entrespionnent à un tel point que je n’ai rien compris de qui était qui et finalement pourquoi. J’exagère bien sûr, mais pas loin tant c’est confus et pas très intéressant. Décidément, nos « amis » russes sont de toutes les salades ces temps-ci, et jamais dans les bonnes. Ils resteront donc marqués du sceaux des infâmes soviétiques du terrifiant KGB au couteau entre les dents. Mais loin de là se trouve l’unique intérêt du film aux yeux de l’ami Eric. En effet, il ne s’agit pas d’argent, de trahison ou autres affreux tortionnaires qui intéressent au plus haut point le réalisateur, mais du coït de l’héroïne. Pas la drogue, quoique l’orgasme soit une addiction, la plus belle et la plus puissant. Il parait que l’actrice a pris des cours de simulation d’orgasme… la pauvre je la plains de n’en avoir jamais eu de vrais. Toujours est-il que le film en lui-même est assez péniblement long et chiant, mais en plus, la scène de cul est d’une tristesse à pleurer. J’ai repensé à Coup de torchonIsabelle Huppert a eu la seule réplique drôle de sa carrière, quant dans les bras de Philippe Noiret, elle s’écrit « ho ! j’ai jouis ! » de sa niaise voix. Ha oui, il y a aussi semble t-il une histoire d’amour… Bref ! Rien de bien bandant ni de très passionnant, même si je ne peux pas dire que je me suis ennuyé. Que retenir ? la fin est plutôt amusante. C’est peu. J’ai trouvé dans l’ensemble un rythme lent et une qualité d’image assez terne. Jean Dujardin (Le bruit des glaçons) n’est pas mal sans être transcendant, face à une Cécile de France (Le gamin au vélo) que j’aime bien, qui nous offre une petite crampette finale bien rigolote et tristounette. Tim Roth (Broken) ou Emilie Dequenne (A perdre la raison) sont un peu noyés dans l’intrigue.

 

 

1 étoile

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2 mars 2013 6 02 /03 /mars /2013 22:06

Sans être le meilleur de Ridley Scott (Prometheus, Gladiator), il m’a habitué à beaucoup mieux. Ce thriller, sur fond de guerre contre le terrorisme islamique, est de facture assez moyenne. En vérité, je n’ai pas grand-chose à lui reprocher sur ce coup là, sauf peut-être un manque de crédibilité, un peu trop d’emphase, un petit manque de sérieux et un trop de bluff. Ça se tient en une bluette amoureuse sympathique, qui au regard d’un Zero dark thirty tout récent, fait pâle figure. Pour autant, la réalisation est parfaitement maitrisé, le rythme endiablé. C'est parce que l’histoire se tient un peu de mot et qu’il n’y a pas grand-chose à se mettre sous la dent que je suis dubitatif. Un journaliste devenu agent de la CIA, est chargé de retrouvé un chef terroriste caché en Jordanie. Nous avons droit à un petit jeu de piste guère passionnant pour savoir qui des espions américains ou jordaniens sera le plus à même de régler cette opération sans grande surprise, ni beaucoup d’angoisse. Reste un casting intéressant avec Leonardo DiCaprio (Django unchained) qui prend très à cœur son rôle, face à Russell Crowe (Les trois prochains jours) qui ne m’a pas emballé plus que ça, et Mark Strong (La taupe) un peu plus crédible. La belle Golshifteh Farahani (Syngué Sabour - pierre de patience) faisait déjà impression avec Lubna Azabal (Les hommes libres) très convaincante, Oscar Isaac (Ten years) complète à peu près l’équipe avec efficacité.

2 étoiles

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2 mars 2013 6 02 /03 /mars /2013 17:09

Un très beau western qui apporte de nombreuses et étonnantes originalités au genre. Pourtant, l’histoire commence de manière assez classique. Un homme entre dans un saloon à la recherche d’un homme qu’il veut tuer… et puis on fait la connaissance des lieux et des protagonistes. Deux frères, l’un au lourd passé de tueur, l’autre chien fou excité qui revient de la ville avec une jolie fiancée. Un riche propriétaire terrien qui impose une interdiction d’armes et prône une société non violente. Car l’originalité principale dans cette histoire, c’est de désigner tous ces tireurs à la gâchette facile et aux morts nombreux, comme des assassins, des criminels de droit commun que le far west ne peut pas justifier. Pas de héros meurtriers donc, pour une société plus juste et respectueuse. De fait, quand le petit frère dérape et prend gout au sang, l’histoire bascule et prend une tournure dramatique vers une fin extraordinairement audacieuse et à ma connaissance du jamais vu dans un western. Le suicide n’est pas dans l’esprit cowboy. En plus d’une très belle histoire, il y a cette magnifique réalisation aux images d’une vraie petite ville dans un paysage d’une merveilleuse nature aux couleurs chatoyantes et de plénitude où la mort violente n’a pas sa place. Les personnages, s’ils sont stéréotypés, le sont pour une fois à bon escient. Tous représentent un rêve d’une vie meilleure. L’un la tranquillité pour tous, l’autre redevenir un autre homme, ou la jeune femme redémarrer une nouvelle vie loin des saloons tumultueux. Il y a une très grand modernité dans ce film, avec une pointe d’humanité et de tendresse que je ne me souviens pas avoir vu ailleurs. Pas de violence gratuite, pas de valorisation de la force et de l’humiliation, pas de bons et méchants. Juste un grand bol d’air frais qui hante longtemps. Robert Taylor maitrise son rôle avec beaucoup d’élégance et de sincérité. Le tout jeune John Cassavetes est extraordinaire de vivacité, d’émotion et de force, qui donne une impression de très grand acteur. La jolie Julie London apporte aussi une particularité en comparaison des filles de l’ouest avec un jeu qui en dit long sur le vécu de son personnage, Donald Crisp, comme Charles McGraw et Royal Dano sont très marquants et remarquables. Et j’adore Bertrand Tavernier nous conter en suppléments son amour du genre avec son style très personnel.

3 étoiles

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2 mars 2013 6 02 /03 /mars /2013 10:19

Trop beau film que j’ai adoré, et revu une deuxième fois avec plaisir. Adapté de son propre roman (Prix Goncourt 2008), Atiq Rahimi a réalisé avec beaucoup de subtilité une histoire qui ne pouvait souffrir de la moindre faute. Quasiment en huis clos, dont la trame relate avec une extraordinaire justesse les sentiments intérieurs que gardent pour elles les femmes, musulmanes en l’occurrence. A Kaboul, une jeune femme s’occupe de son vieux mari dans le coma. A ses petits soins, avec une infinie patience, elle se met à lui confier tous ses petits et lourds secrets les plus intimes qui l’étouffent. Elle se sert de lui comme d’une Syngué sabour, tiré d’un mythe de la Perse ancienne, pierre considérée comme magique à qui l’ont pouvait tout confier et se soulager. Au bout de cette thérapie, la pierre finissait par exploser libérant enfin de tout ce poids trop lourd à porter. C’est raconté avec beaucoup d’intelligence, de tac, d’humour et d’angoisse. Ainsi, se révèle une horrible société où les hommes oppressent les femmes, dont ces révélations dévoilent la profondeur de leur vie de misère où elles sont enfermées et asservies. Le rythme est lent mais jamais long, où il arrive toujours quelque chose ou révélation qui anime, fait rire ou émeut. La mise en scène est superbement équilibrée et maitrisée. La trop merveilleusement belle Golshifteh Farahani (Poulet aux prunes) porte sur ses épaules tout le poids du film avec une force incroyable, un degré de talent extraordinaire qui révèle une actrice de très haut niveau. Ne pas rater la fin, avec ce dernier regard et ce sourire qui en dit long et hante longtemps. Pas simple le rôle de Hamidreza Javdan, de même que la très jolie Hassina Burgan est drôle et émouvante, ainsi que Massi Mrowat très convaincant.

4 étoiles

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2 mars 2013 6 02 /03 /mars /2013 09:42

Gentille petite comédie sympathique, qui ne casse pas des briques, mais arrive à être drôle et émouvante. Sur le passage à la vie d’adulte et le manque d’attention parentale, j’ai bien aimé la sobriété du discours qui ne se fait pas lourdingue comme souvent. Il s’agit ici d’amuser, et c’est le cas, tout en développant divers thèmes sociaux. La relation mère-file est émouvante, surtout quant les rôles semblent inversés avec une mère immature à la recherche de l’éternelle histoire d’amour au détriment de sa relation avec sa fille. C’est classique, pas très innovant mais ça fonctionne grâce à une mise en scène vive et des dialogues parfois loufoques sur une bande son légère. L’ambiance est sympa, et même si ce n’est pas impérissable, j’ai passé un agréable moment, et quelques fous rires quant dérapent certaines situations. Je reste toujours sidéré par le racisme américain vis-à-vis des hispaniques, sur leur culture, leur langue et sur le type non « blanc ». Ils sont quoi alors ? des sous hommes à leur évidence. En tout cas, rien que pour la merveilleusement belle et latine Eva Mendes (Last night), ce film vaut le détour, car elle en fait encore des tonnes avec son talent qu’on lui connait et son physique ravageur. La chipounette Cierra Ramirez est mignonne et drôle, face à Raini Rodriguez, (Paul Blart : super vigile) tout aussi comique et émouvante. J’aime beaucoup Patricia Arquette (Ed Wood) surtout quand elle sort de Medium et révèle son talent. Matthew Modine et Kendall Cross (L’effet papillon) sont très bien, et Ana Maria Estrada n’est pas mal non plus. Eugenio Derbez arrive à sortir son épingle du jeu dans cette folle équipe. Landon Liboiron qui est bien mignon, et Brenna O'Brien et Bernadette Beck animent les espiègleries d’adolescentes.

2 étoiles

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