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27 février 2013 3 27 /02 /février /2013 07:42

Continuant les découvertes dans le cadre de la 9ème édition l’opération « un dvd pour une critique » par Cinetrafic, avec ce film d’Alex Ross Perry.

A la sauce Woody Allen de ses débuts, assez gentillet, j’avoue avoir eu beaucoup de mal à m’accrocher à ce film. Peut-être suis-je passé à côté, ou n’étais-je pas dans un bon jour ? toujours est-il que le côté extrêmement bavard sur un débit très soutenu, et dont je n’ai pas spécialement trouvé drôle ni vraiment émouvant ou encore attachant, m’a dérouté. La conclusion finale également, qui se veut choc et inattendu, est assez prévisible tant les gestes et propos tendent rapidement vers cet aboutissement inéluctable. Le road movie entre un frère et une sœur qui semblent cordialement se détester à coup d’invectives, va les rapprocher au delà de ce qui est conventionnellement répandu, sans que ce soit ni une surprise ni palpitant. Pourtant, le rendu de deux personnalités peu sympathiques est réussi, et ils le restent jusqu’au bout. En fait, seule la sœur tant à être vraiment touchante. Ne pas croire donc que j’ai trouvé ce film particulièrement mauvais, mais il ne m’a simplement pas touché. En fait, ce que je n’ai pas trop apprécié, ou pas réussi à m’immerger, c’est le ton du film que j’ai trouvé quelque part assez pédant et prétentieux, et dont l’entretien avec le réalisateur dans les bonus a d’ailleurs conforté cette impression. Le choix du réalisateur et acteur de filmer en noir et blanc au grain épais avec en sus un found footage mal maîtrisé, m’a paru encore plus difficile d’accès à la narration. Sans doute réservé à un public plus averti que moi sera plus réceptif. Pour autant c’est très bien joué. Carlen Altman, fille d’acteurs, et qui est avant tout créatrice et propriétaire d’une compagnie vendant des rosaires et chapelets religieux israélites, interprète avec beaucoup de conviction son personnage, est dotée de plus d’une beauté et d’un charme envoutant. Alex Ross Perry est quant à lui assez particulier dans son jeu, mais loin d’être mauvais. Les autres interprètes, Bob Byington, Kate Lyn Sheil ou Ry Russo-Young sont très dans l’ambiance. Un film réservé à un public fan d’humour décalé et allenien.

Le film The color wheel d’Alex Ross Perry, distribué par Potemkine, est disponible à partir du 5 mars 2013 en DVD. Il est proposé en version originale anglaise sous titrée français. Un entretien avec le réalisateur, complète le dvd.

Découvrez d’autres films sur Cinetrafic dans des catégories aussi diverses et variées que bande annonce ainsi que film 2013.

Un grand merci à Cinetrafic et ses partenaires pour me faire partager leurs découvertes.

2 étoiles

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26 février 2013 2 26 /02 /février /2013 16:12

Excellent documentaire qui fait froid dans le dos. Voilà qui va ternir définitivement l’image des apiculteurs à tout jamais. Dans mon extrême et éternelle naïveté, je les imaginais comme proche de la nature, respectueux de la faune et de la flore… J’ai juste été horrifié par le comportement d’esclavagistes nazis dont ils font preuve à l’égard des abeilles. Jamais je ne me serais imaginé un seul instant du traitement odieux dont ils font preuve avec un tel cynisme, une telle cruauté et un manque total de compassion vis-à-vis d’insectes, qui s’ils disparaissaient totalement de la terre nous mènerait droit à la catastrophe. Pour preuve cet exemple chinois flagrant. Mao, O grand timonier fit exterminer tous les oiseaux par milliards, suivi d’une disparition totale des abeilles, que les paysans doivent depuis polliniser les arbres fruitiers… à la main ! A dire la vérité, j’en aurai pleuré de rage et de honte. Décidément, l’humanité est ignoble jusqu’à la moelle. Non content d’attraper dans la nature les ruches sauvages afin de les exploiter à outrance dans un but commercial, où le doux bourdonnement résonne comme des billets de dollars, et sont traités comme de la merde. Pourquoi meurent-ils en masse depuis quelques années ? Par les pesticides, que l’on retrouve dans le miel pollué, mais surtout par leur surexploitation et les maltraitances scandaleuses dont ils sont victimes. Un procès de Nuremberg ne serait pas de trop contre ces monstres ? Vous pensez sans doute que mon ressenti est disproportionné ? Allez donc voir ce documentaire, voyez comment on les sélectionne, comment on les écrase sans vergogne, comment on les empoisonne, comment ils sont trimballés d’un état à un autre, ou envoyé par la poste. Savoir à quel prix nous dévorons fruits et légumes (les amandes, dans le reportage en sont un triste exemple). On parle des abattoirs et du sort immonde réservé aux animaux, mais qui prend fait en cause dans ce cas ? Est-ce donc si ridicule de ma part de concevoir que les insectes ont des droits de vie comme n’importe quel être vivant ? Alors, pourquoi mon ressenti est aussi énorme, somme toute pour des insectes ? parce qu’ils sont indispensables à la vie de nous tous, parce qu’ils n’ont pas la reconnaissance que nous leur devons, parce qu’ils révèlent notre pire noirceur qui me fait tant vomir. J’ai bien conscience du ridicule de ma colère, mais c’est en fait un révélateur du ras le bol de modèle de société dans laquelle nous vivions. Je crois que le geste de la grosse salope qui écrase une reine abeille qu’elle juge rebelle, comme elle égorgerait sa fille indocile m’a mis hors de moi. Et oui ça mériterait des boycottes, du réveil des consciences face à ce cas, comme ceux des égorgements d’animaux aux noms de putain de religion, de rentabilité. J’ai juste eu envie d’hurler face à autant de violence, de pillage et de massacre, pour produire toujours plus mais pas mieux, dans l’irrespect et le mépris. Mais comment les hommes pourraient-ils se comporter autrement quand on voit ce qu’ils se font entres eux ? Justice est aussi rendu aux guêpes dites « tueuses » qui finalement nous résistent et nous méprisent pour ma plus grande joie. J’ai pris tout d’un coup conscience du pillage sans vergogne que nous faisons de la nature au travers de « simples » abeilles. A force, nous le paierons extrêmement cher, et nous l’aurons mérité ! Charles Berling apporte avec sa voix un mélange de révolte et de constat amer qui sonne juste. Ce film a été un très grand choc pour moi.

4 étoiles

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26 février 2013 2 26 /02 /février /2013 14:44

Malgré un début sympathique, cette histoire sombre très vite vers le navet inconsistant, d’à peine du niveau de la série Chair de poule. Point d’angoisse ésotérique donc, car comprend très vite de quoi il en retourne tant les ficelles sont grosses. Une famille part pour un week end en forêt, mais très vite les événements vont déraper normalement vers l’horreur pour finalement devenir un simple thriller. Car au commencement, il semblerait que la forêt soit hantée par le diable, avec un mélange d’hallucinations qui tentent de semer le doute et le trouble. Ainsi, des campeurs sont agressés et retrouvés assassinés, ainsi que des animaux de la forêt étrangement éventrés. Ours noir ou diable ? Comme on a vite compris de quoi il en retournait, la peur laisse place à un fou rire tant ça ne fait pas très sérieux. Ce qui sauve peut-être un peu, c’est le jeu des interprètes qui se donnent du mal pour être convaincants. Sinon, la réalisation laisse à désirer, de même que la bande son assez catastrophique. Reste donc Stephen Moyer (Priest) appliqué bien que son rôle soit assez cruche. Ma belle Mia Kirshner (Mon amour de colo) fait ce qu’elle peut pour crédibiliser son personnage avec succès. La jeune Allie MacDonald (La maison au bout de la rue) a des airs de ressemblance avec Jennifer Lawrence, et s’en sort pas mal, tout comme le petit Peter DaCunha. La belle Athena Karkanis (Survival of the dead) avec une apparition trop courte arrive à s’imposer, de même que Chantelle Chung (Scott Pilgrim).

1 étoile

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26 février 2013 2 26 /02 /février /2013 09:47

Je me suis beaucoup amusé avec cette histoire d’escouade de flics prêts à tout pour contrer un gros mafieux. Inspiré et romanesquement remanié de la réalité, on ne s’ennuie pas une seconde et j’ai pris du plaisir à voir les sales types morfler un max. C’est vrai que ça ressemble à Les incorruptibles et consorts du même acabit, mais le scénario est bien écrit sur une mise en scène vive et alerte, sans temps mort ni trop de courses poursuites. J’émets un doute de crédibilité sur l’écoute téléphonique qui devrait révéler le piège qui vient, mais bon, pourquoi pas. La reconstitution de l’époque est bien rendue, et on est calé dans l’ambiance. Après, le côté historique est une autre paire de manche. Mickey Cohen est en vérité tombé pour fraude fiscale et jamais pour ses multiples meurtres. Pour autant, Los Angeles était très convoité, très violent et gangréné jusqu’à la moelle, comme certains exemples sont donnés. Le casting est riche et bien sympa. Avec Josh Brolin (Jonah Hex) tout à fait excellent face à Ryan Gosling (Half Nelson) toujours aussi percutant et un Sean Penn (Le poids de l'eau) au meilleur de sa forme. Nick Nolte est tout à fait dans l’ambiance. Décidément, Emma Stone (Paper man) dégage une telle aura, qu’on a du mal à ne pas tomber sous son charme. Anthony Mackie (Fleur du désert) une fois de plus marquant, comme Giovanni Ribisi (Ted) et Michael Peña (30 minutes or less), de même la très jolie Ambyr Childers (The master) très convaincante, et la non moins superbe Mireille Enos. Un bon divertissement.

3 étoiles

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26 février 2013 2 26 /02 /février /2013 07:40

ATM

Oups ! Que c’est mauvais ! J’ai rarement vu plus con que celui-ci. Il y a des films que j’ai détesté parce qu’ils étaient trop violents, trop sadiques, trop sanglants ou humiliants… Là, c’est juste con ! A la sortie d’une soirée de Noël entre collègues, deux hommes et une femme font un arrêt –à plus de deux heures du matin !- dans un distributeur pour retirer de l’argent afin d’acheter une pizza (sic !)… et commence alors une nuit « d’angoisse » et de mort par un inconnu. C’est censé nous faire peur et nous rendre clautro parce qu’ils sont enfermés. C’est long, et plus que tout, c’est d’un pénible ridicule. Quand à la réalisation, elle est mauvais, tant dans la mise en scène qu‘au niveau des images. Jamais on n’y croit, jamais on n’angoisse, mais tout le temps qu’est-ce qu’on se fait chier. Je me suis demandé ce que la magnifique Alice Eve (L'ombre du mal) faisait dans cette galère. Quant aux Josh Peck et Brian Geraghty (Ten years) ils ne brillent pas particulièrement par leur talent.

screem

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25 février 2013 1 25 /02 /février /2013 11:18

Quelle très grosse déception ! Alors que j’en suis mortel fan et que les quatre précédents opus étaient excellents, je ne comprends pas comment c’est possible tomber aussi bas que Taken 2. Tout y est lent, long, pesant avec les russes tous non seulement pourris mais cons, mais d’une connerie telle qu’ils en sont au point que deux américains très malins les tuent tous sans coup férir. Où est passé l’humour ? Déjà la course poursuite du début est d’une pénible et longue platitude à je te casse un max de caisses qui n’en fini pas de s’éterniser jusqu’à plus soif. D’intrigue il n’y en a pas tant c’est très limité, et point de suspens tant c’est cousu de fil blanc. Je ne vois rien à sauver de ce gros massacre, qui me rappel le dernier James Bond. La aussi, les jolies femmes sont souvent méchantes et finissent toujours mal. En l’occurrence, il n’y en a qu’une. Et notre John Mclane commence à se faire très vieux en papa poule. Bruce Willis (Effraction) n’est plus que l’ombre de lui-même, tant son rôle est peu développé. Jai Courtney (Jack Reacher) ne fait guère mieux, quant Sebastian Koch (Sans identité) est une caricature ridicule. La belle Yuliya Snigir s’en sort plus qu’honnêtement mais sans transcender les foules. Pas mieux pour Radivoje Bukvic (Largo Winch), Très courte et inutile apparition de Mary Elizabeth Winstead (Die hard 4). Le film de trop ?

1 étoile 

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25 février 2013 1 25 /02 /février /2013 11:05

Un bon film d’ambiance entre comédie romantique et dramatique qui a un petit air de Restless et Now is good mais traité bien différemment. S’il y a en effet une histoire d’amour pour une adolescente atteinte d’une maladie génétique dégénérative grave, la subtilité est de ne pas de parler de mort ni de s’apitoyer sur le handicap. Juste un instantané de vie au jour le jour, et l’éveil à l’amour et à la sexualité. C’est joliment raconté, avec des histoires dramatiques croisées, des peurs et des espoirs. J’ai bien aimé cette ambiance lourde et pesante sans jamais sombrer dans le pathos pleurnichard. La bande musicale se prête bien à l’atmosphère sur une mise en scène sobre et efficace.

De plus, le casting est bien choisi. De nouveau, n’en déplaise à certains, Kristen Stewart (Speak) est excellente, comme toujours en dehors de Bella, elle est ainsi convaincante. Aaron Stanford est particulièrement marquant, de même que Bruce Dern (Twixt). Melissa Leo (Fighter) est une fois de plus brillante par son prestance et son talent. Jayce Bartok, Elizabeth Ashley, Jesse L. Martin et Miriam Shor contribuent avec conviction à la crédibilité de l’histoire. .

2 étoiles

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24 février 2013 7 24 /02 /février /2013 10:58

Nouvelle découverte dans le cadre de la 9ème édition de l’opération « un dvd pour une critique » par Cinetrafic, avec ce film de Dennis Gansel.

Bon film d’action et de suspens, qui se laisse regarder avec beaucoup de plaisir. Sur le thème de la difficile profession des journalistes en Russie, Dennis Gansel (Nous sommes la nuit, La vague) nous raconte une histoire sur les relations extrêmement difficiles entre le pouvoir dictatorial et la presse au travers de la guerre en Tchétchénie. Il est bon de rappeler que les journalistes russes sont très souvent menacés et assassinés. Ainsi, de 1993 à 2006 on comptait plus de 313 journalistes assassinés dans le pays, dont entre autres la célèbre Anna Politkovskaia ou le présentateur Kazbek Guekkiïev. Le film relate avec beaucoup d’efficacité une histoire reliant les attentats sanglants depuis les années quatre-vingt dix, souvent perpétrés par les islamistes du Caucase, mais aussi surtout ceux par l’état en vue d’instaurer plus de lois répressives et de rendre muet toute opposition et contestation aux révélations sulfureuses. La mafia russe a la part belle dans cette ambiance délétère ou tout est gangréné. Je me suis laissé prendre au jeu de cette histoire, solidement écrite, parfaitement réalisée, dans des couleurs parfois grises et froides et avec des coups d’éclats percutants. Si je regrette quelques petites longueurs et des hasards qui tombent toujours à pic (après l’attentat dans le métro, ou les preuves dans les ffaires du père), j’ai beaucoup aimé la solidité de l’ensemble. Un film allemand qui n’a pas à rougir face aux productions américaines, loin de là ! De plus, les interprètes sont très convaincants, aux parcours riches et variés. Ainsi, Moritz Bleibtreu (360) est puissant une fois de plus, sérieux et séducteur. L’excellent Rade Serbedzija (La petite Venise) s’impose avec son charisme autant que son talent. La très belle Kasia Smutniak (From Paris with love) est craquante de beauté et de conviction. Max Riemelt est tout aussi marquant que ses partenaires.

Le film Le quatrième pouvoir de Dennis Gansel, distribué par BAC films, est disponible depuis le 18 février 2013 en DVD. Il est proposé en version  française, et version originale anglaise sous titrée français. Il est également composé de bonus très intéressants. Ainsi le making-of est super sympa nous faisant suivre avec beaucoup d’humour les différentes facettes de la construction du film. Les dessous du tournage sont une succession d’entretiens drôles et instructifs des acteurs, producteurs, réalisateur et divers techniciens qui nous donnent nombres d’anecdotes et des trucages du film. Une fin alternative nous est aussi proposée, que je préfère à celle retenue, même si elle est plus sombre, mais plus logique avec la malheureuse réalité.

Découvrez d’autres films sur Cinetrafic dans des catégories aussi diverses et variées que film 2012 ainsi que film de guerre.

Un grand merci à Cinetrafic et ses partenaires pour me faire partager leurs découvertes.

3 étoiles

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24 février 2013 7 24 /02 /février /2013 10:33

J’attendais beaucoup de ce nouveau documentaire de Disneynature, qui sans m’avoir véritablement déçu, ne m’a pas emballé plus que ça. C’est largement moins décevant qu’Un jour sur Terre qu’Alastair Fothergill et Mark Linfield nous avaient pondus. Si les images sont très belles, dans les forêts de la Côte d’Ivoire, le texte et l’histoire laisse à désirer. J’ai trouvé que l’esprit est un peu trop infantile et infantilisant. Le petit Oscar est adorablement mignon de tendresse, et de suivre ses péripéties nous apportent quelques informations sur nos lointains cousins. Dire qu’il y a huit millions d’années nous étions comme eux… Cependant, je regrette un manque cruel d’investigations sur la vie des chimpanzés, dont on nous raconte, calqué sur la société humaine, des modes de vie et des réflexions aussi stupides qu’inappropriées. Je n’étais pas loin de m’endormir régulièrement, tant l’ennui m’a souvent saisi. Il faut dire que la voix française d’Ary Abittan est tellement monocorde et si peu enthousiaste que ça y contribue fortement. Nous sommes loin de l’excellent Bonobos. Les batailles répétitives entre singes et la casse des noix tournent vite en rond. J’aurais aimé un peu plus d’infos sur l’aspect semble t-il carnivore des singes, ou du moins ai-je compris cela. Je ne suis pas sûr que l’intérêt pour les singes aux yeux des petits, et des plus grands, n’en ressorte grandi. Mais bon, sympathique quand même.

2 étoiles

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24 février 2013 7 24 /02 /février /2013 09:55

Déjà que les histoires de pêches ou de chasses, et de la pleine nature campagnarde ne sont pas ma tasse de thé, mais avec une aussi pauvre histoire d’amourette de la sorte où il ne se passe rien, ça ne marche pas avec moi. Et de fait, très vite, on s’emmerde ! L’histoire raconte les tourments d’un jeune homme qui quitte le domicile familiale, je ne sais plus trop pour quelle raison puérile, et part vivre seul au bord d’une rivière avec pour unique passe temps, la pêche ! Nous avons donc droit à des heures de pêche répétitive de massacres de poissons crochetés à la Amber Heard, The River Why?line, fracassés sur les roches pour finir emmagasinés dans une glacière. Très passionnant ! Enfin, arrive une belle jeune femme censée devenir celle de sa vie, qui comble de bonheur, et le réconciliera avec sa famille. Happy end de Matthew Leutwyler, du plus cruche effet attendu depuis la quatrième minutes. C’est l’éternelle histoire du passage vers la vie d’adulte, largement mieux vue des milliers fois ailleurs.

Certes je ne cache pas que ma curiosité pour ce navet était de retrouver la belle Amber Heard (Délire express), que l’on voit finalement assez peu, et que d’embrasser le pêcheur ne semble pas passionner des masses. Il est vrai que c’est pas si évident d’y trouver de l’amour dans cette histoire. Zach Gilford (Rise) est en effet assez moue et expressif comme une truite. William Hurt (3 fois 20 ans) et Kathleen Quinlan, pas plus que William Devane (The dark knight rises) ne sont plus transcendants.

1 étoile

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