Captain America: civil war

Certainement un très bon film d’Anthony et Joe Russo auquel se sont attelés les frangins selon la recette Marvel mais qui à fait long feu tant force de mettre tous les super-héros des comics dans toutes leurs franchises avec les même acteurs et quasiment les mêmes histoires qu’ils finissent par toutes se confondre au point de s’y mélanger et s’y perdre d’une franchise l’autre, comme dans leur intérêt.

A la suite d’une mission couronnée de succès amis au prix de destructions matérielles et de pertes civiles innocentes, les Avengers sont sur la sellette. Une commission décide de les mettre sous la coupe d’une organisation internationale. Steve Rogers et plusieurs de ses camarades refusent ce diktat qui nuirait à leur liberté, face à Tony Stark qui s’y range, et lui déclare la guerre. Commence alors une guerre de géants, pendant qu’un obscur ennemi espère en tirer profit en réactivant Bucky Barnes toujours aussi prompt à obéir à son maîtremaléfique tout en cherchant à retrouver sa mémoire et liberté.

Donc, à force de toutes ces franchises similaires, j’en fini par les confondre tous en une trame avec en plus, le désagréable sentiment de déjà vu mainte fois. L’occasion trop belle pour en remettre encore plus avec des Spider man dont on se demande souvent à quoi ils servent à l’histoire. Ainsi, à chaque épisode apparaissent des super-héros, souvent inutiles comme Spiderman auquel manque Batman et Superman. Allons –nous bientôt avoir les X-men, Wolverine en tête rejoindre le troupeau ? Heureusement le roi des navets Hulk a disparu de la circulation. De fait, si je me suis tout de même beaucoup amusé malgré des longueurs et répétitions à n’en plus finir dans les scènes de batailles vaines, je me suis aussi beaucoup ennuyé tellement nous les avons vus maintes fois désormais en toutes occasions telles les Transformers, Gardiens de la galaxie, Star Wars, Thors et j’en passe. L’apport des effets numériques dans des batailles d’anthologies les ont rendues tellement identiques en clonages industriels qu’ils se ressemblent tous, et tellement à rallonges que les récit ne tiennent plus qu’en deux lignes. Ça fait quand même glauque de voir Steve Rogers embrasser Sharon Carter qui pourrait être sa propre fille tant en âge qu’en filiation, et dont devine qu’ils passeront à la vitesse pédo-incestueuse au prochain opus.

Nous les retrouvons tous, beaux et belles en superforme, de Chris Evans (Before we go) toujours aussi immortel juste et bon, face au super égocentrique Robert Downey Jr. (Avengers : l'ère d'Ultron) toujours aussi détestable, et la magnifique Scarlett Johansson (Lucy) aussi inutile que désirable, quand Sebastian Stan (Seul sur Mars) est convaincant, alors que les Anthony Mackie (Comment séduire une amie), Don Cheadle (Boogie Nights) et Jeremy Renner (Mission : impossible - Rogue nation) ne servent à rien à l’histoire. Peu à dire en de Chadwick Boseman et Paul Bettany (Charlie Mortdecai), quand la belle Elizabeth Olsen (Godzilla) est amusante, alors que Paul Rudd (Ant-Man) est aussi invisible que son personnage, de même les belles Emily VanCamp (Infectés) et Marisa Tomei (Crazy Amy). Frank Grillo (American nightmare 2) et Tom Holland (Au cœur de l'océan), Martin Freeman (Le hobbit), William Hurt (Un amour d’hiver), Daniel Brühl (A vif ! ), John Kani, John Slattery (Spotlight), Alfre Woodard (Annabelle), rejoignent la longue liste de participants.