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15 octobre 2019 2 15 /10 /octobre /2019 10:04

Un grand merci à BQHL éditions pour m’avoir fait découvrir ce thriller suédois réalisé en 2014 par Tarik Saleh (Le Caire confidentiel), pour une intrigue explosive dans un gang où la méfiance et la mort menace de toute part.

Un an après le braquage d’un fourgon blindé par son compagnon Tommy et ses complices, Estelle revient en Suède avec sa gamine Isabel, Elle y poursuit seule le but de récupérer la part des quatre millions d’euros du butin qu’attend celui qui partage sa vie. Mais l’argent a disparu. Se pose la question sur l’auteur qui l’a détourné. Si Estelle nourrit des soupçons, elle l’ignore en réalité. Un moyen de pression lui semble cependant efficace en annonçant le retour de Tommy qui, fidèle à sa réputation de tueur, ne fera pas de quartier. Une stratégie dangereuse, pour Estelle en premier lieu, car la menace qu’elle fait planer sème la confusion entre les braqueurs et sur sa sœur Bianca autant que sur le petite Isabel.

Un solide thriller dans le milieu, où menaces et méfiances, tel dans un jeu d’échec chacun joue ses pions dans la partie avec hésitation avant que la reine jette son va tout. Confus à souhait avec le retour d’Estelle, on craint pour elle, sa fille et sa sœur face à des vautours craintifs prêts à surgir et le voleur qui attend son heure pour sortir que Tommy n’arrive. J’ai beaicop aimé l’ambiance, même si l’intrigue n’est pas très originale, mais filme avec un suspens insoutenable sur le sort des deux sœurs dont Bianca ne semble pas très futée en se mettant autant en danger que ses proches.

Ainsi, les truands, grande familles d’amis sont prêts à s’entre tuer dès qu’une certitude sur Tommy et le butin les lâcheront avec les flingues et la violence. à Estelle d’être plus rusée et méfiante pour tenter de s’en sortir. Une belle réalisation, un scénario solide et des interprétations de qualité pour un agréable divertissement angoissant.

Avec les belles Moa Gammel (Very cold trip) et Lykke Li, Ola Rapace, Alexej Manvelov, Johan Rabaeus, le petite Inez Buckner, Ewa Fröling, Ingela Olsson, Alexander Stocks, Azzan Jack, Amanda Ooms, Mahmut Suvakci, Alexander Ljung Boyea, Egil Linge et Ramou Jack.

Le film Tommy, distribué par BQHL éditions est disponible dans les meilleurs bacs depuis le 9 septembre 2019 en DVD et Blu-ray. Il est proposé en version originale sous-titrée français et en audio français.

3 étoiles

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15 octobre 2019 2 15 /10 /octobre /2019 08:05

Un grand merci à BQHL éditions pour m’avoir fait découvrir ce film d’horreur britannique réalisé en 1988 par Michael Winner, pour l’adaptation d’un roman d’Agatha Christie, pour une enquête sur un meurtre pour trouver le mobile et le coupable parmi de nombreux choix qu’Hercule Poirot va résoudre.

Au décès de son mari, Emily Boynton s’empare de tout l’héritage des trois enfants de feu son époux. Belle-mère tyrannique, elle emmène la famille pour une croisière en Palestine, sous mandat britannique, avant un séjour à Jérusalem. Les enfants ne peuvent plus la supporter et la déteste au point de la souhaiter morte, dont Nadine qui sort avec le notaire Jefferson Cope, et son frère qui s’amourasse du docteur Sarah King. D’autant plus avec une passagère, Lady Westholme, très excentrique qui en rajoute de haine. Quand Emily retrouvée morte empoisonnée. Hercule Poirot, en vacances sur les lieux, mène l’enquête et doit démêler les mobiles de chacun jusqu’au coupable.

Comme dans tous les Agatha Christie, l’intrigue en deux parties nous plongle dans les préliminaires de présentation des présumé coupables avant l’enquête du Colonel Moutarde Hercule Poirot jusqu’au dénouement inattendu mais toujours jouissif. C’est avec un grand plaisir que de retrouver Peter Ustinov camper ce personnage aussi antipathique qu’adulé, drôle et bienveillant, mener ses enquêtes aussi loufoques qu’incompréhensibles dans les circonvolutions de son raisonnement final qui abouti à ses conclusions imparables.

Une fois de plus, bien que connaissant l’intrigue par cœur, on se fait encore avoir avec ce drame caustique en ayant passé un agréable divertissement de par la tonalité toute british qui ne se prend jamais trop au sérieux, que nombre de films et séries n’arrivent pas à reproduire.

Avec les excellents Peter Ustinov (L'âge de cristal), Hercule Poirot pour la sixième et dernière fois et pour l'éternité, Lauren Bacall (En marge de l'enquête) et Carrie Fisher (Jay & Bob contre-attaquent), John Gielgud, Piper Laurie et Hayley Mills, Jenny Seagrove, David Soul et Nicholas Guest, Valerie Richards, John Terlesky et Amber Bezer.

Le film Rendez-vous avec la mort, distribué par BQHL éditions est disponible dans les meilleurs bacs depuis le 25 septembre 2019 en DVD et Blu-ray. Il est proposé en version originale anglaise sous-titrée français, et en audio français, ainsi qu’en audiodescription pour aveugles et malvoyants.

3 étoiles

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14 octobre 2019 1 14 /10 /octobre /2019 07:44

Un grand merci à Arte Éditions pour m’avoir permis de découvrir ces 4 jolies histoires animées slovaques réalisées en 2018 par Katarína Kerekesová et Iva Sebestova, pour un jeune public à partir de 5 ans.

Timide et non-voyante, Mimi perçoit le monde différemment grâce à ses autres sens. Lisa, sa voisine de palier délurée, est toujours prête à provoquer des situations amusantes. Les deux petites filles reviennent dans ce nouveau programme afin de nous faire vivre la magie de Noël, avec l’imagination pour seule frontière.

La grande course (2011)

Mimi et Lisa font la rencontre de Nela, un ver de terre, qui s’entraine pour une course de vitesse. Curieuses, les deux fillettes la suivent dans ce dédale de galeries souterraines. Mais elles vont se rendre compte que le sens de l’orientation n’est pas le fort de leur nouvelle amie.

Le gâteau à la vanille (2011)

Mimi et Lisa se lancent dans la pâtisserie, bien décidées à réaliser un délicieux gâteau. Improvisant une recette, en utilisant à peu près tout ce qui leur passe sous la main, elles font alors la connaissance de M. Levure.

Le pays des cadeaux (2011)

Mimi et Lisa sont en plein préparatifs de Noël. Alors qu’elles achèvent la décoration du sapin, elles font le vœu de recevoir le plus beau des présents. Les deux amies sont alors transportées au pays des cadeaux.

Les lumières de noël - Mimi a Líza: Záhada vánočního světla (2018)

Les voisins de Mimi et Lisa se réunissent pour élever un grand arbre de Noël dans le hall de l’immeuble. Alors que les deux amies veulent décorer le sapin, Ella, le lutin électrique, fait son apparition. Il conduit les deux amies sur le toit de l’immeuble, où elles découvrent l’existence d’un mystérieux voisin…

Une très jolie série animée pour enfants, mais aussi pour les plus grands, tant la thématique centrale d’acceptation de la différence de l’autre, en l’occurrence une petite fille aveugle, est très forte. Ainsi, l’amitié des deux amies, fusionne avec les perceptions visuelles de l’une à celles tactiles et sonores pour l’autre, se complètent dans un univers qu’elles partagent différemment, tout en apportant beaucoup à l’autre. Au travers d’épisodes d’environs 7 minutes, se construit une ambiance parfois fantastiques et féerique entre humour et émotion pour donner la notion de cécité et de vie normale. La série animée de Katarína Kerekesová est composée de treize épisodes, dont un livre en est sorti ainsi que sept reportages radiophoniques. Des histoires d’entraident pour une meilleure acceptation de leurs différentes perceptions du monde, mais aussi celle de la réalité.

Avec les voix française de Lily Maffeis, Jeanne Lichou, Éric Lichou, Annouck Montreuil, Eddy Frogeais, Geneviève Le Meur-Guisnel, Gwenaëlle Julien, Hugo Legay, Marina Delvir, Annaëlle Manquest, Philippe Robert, Céline Groulleau, Lidovic Plestan, Katia Lutzanoff et Kim Latte.

Mimi et Lisa : Les lumières de Noël, distribué par Arte Éditions et sa page Facebook, est disponible dès le 5 novembre 2019 en DVD et VOD. Il est proposé en en version sous titrée pour sourds et malentendants, et en audiodescription pour aveugles et malvoyants.

3 étoiles

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13 octobre 2019 7 13 /10 /octobre /2019 10:11

Un grand merci à Pathé pour m’avoir permis de découvrir cette comédie dramatique réalisé en 1934 par René Clair (Entracte & Paris qui dort), décrit avec humour la folie tyrannique du pouvoir alors que les nationalistes s’emparaient de l’Europe pour une plongée vers l’horreur.

Lorsque la petite principauté de Casinario au bord de la faillite, reçoit la visite de Monsieur Banco, l'homme le plus riche du monde, elle voit en lui un sauveur providentiel et en fait son dictateur. Monsieur Banco reçoit un coup sur la tête et la commotion lui fait perdre la raison. Mais le peuple et la classe politique de Casinario, de plus en plus serviles, ne voient dans ses décrets imbéciles que l'expression du bon sens.

Une comédie dramatique qui montre avec justesse la folie tyrannique du pouvoir avec une modernité toujours aussi actuelle depuis la nuit des temps, et plus encore avec la montée des populismes nationalistes belliqueux. Les Hitler, Mussolini, Franco et consorts dont ont peut copier coller de ceux d’aujourd’hui qui nous entraînent de la même manière vers un destin funeste.

Avec ce Banco à Casinario, symbole de la finance au pouvoir, c’est une sorte de répétition de ce que nos états, nos banques et nos politiques dans un éternel recommencement fait écho avec justesse, humour en moins, pour une belle analyse de la folie du pouvoir. Fort heureusement, René Clair apporte avec humour grinçant une vision plus légère en ridiculisant les uns et les autres avec ce banquier ruiné. Passé les excès de fou furieux du choc sur la tête avant de revenir à la réalité tout en étant aussi vieux libidineux sur la jeune princesse. J’ai beaucoup aimé ce regard déconcertant qui égal celui de Charlie Chaplin avec autant de subtilité que de conviction.

Avec les excellents Max Dearly, Jean Sinoël, Paul Ollivier et Marthe Mellot, Charles Redgie, Renée Saint-Cyr, Marcel Carpentier, Raymond Cordy et José Noguéro, Raymond Aimos, Christian Argentin et Jean Aymé, Micheline Bernard et Eddy Debray, Marcel Duhamel, Anthony Gildès, Jane Pierson, Christiane Ribes et Titys.

Le film Le dernier des milliardaires, distribué par Pathé, est disponible dans les meilleurs bacs dès le 23 octobre 2019 en combo DVD et Blu-ray restaurés en 4K au laboratoire L’Immagine Ritrovata, sous la supervision de la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé, avec le soutien du CNC. Il est proposé en audiovision, et version sous-titrée pour sourds et malentendants, ainsi que des sous-titres anglais. Dans les suppléments, Le dernier baroud, entretiens autour du film, Actualités Pathé d’époque, Portrait du metteur en scène René Clair.

3 étoiles

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11 octobre 2019 5 11 /10 /octobre /2019 11:12

Un grand merci à Artus Films pour m’avoir permis de découvrir cet excellent western italien spaghetti réalisé en 1971 par Edoardo Mulargia, qui nous entraîne dans une quête de vengeance de trois tueurs.

Django recherche les bandits qui ont violé et assassiné sa femme. Sur son chemin, il rencontre un voleur de chevaux qui a soi-disant assisté au meurtre. Il va l’aider à accomplir sa vengeance jusqu’à ce que Django se rende compte que ce dernier n’est pas complètement innocent.

Un excellent western spaghetti, tant dans la narration que dans l’intrigue, la réalisation et les cascades, combats et humour. Beaucoup de morts bien sûr, souvent loufoques tant c’est justement du spaghetti qui reprend cependant bien les codes du western classique en le parodiant ou en faisant mieux. Je me suis régalé avec cette trame qui commence dramatiquement avec le drame sur cette jeune femme qui devient l’objet de vengeance. S’en suit une élimination des méchants, entre pièges et trahisons, en attaques mortelles.

Des images superbes, cadrages et plans séquences dans une mis en scène solide et des interprètes bien stylés comme on les aime. La qualité du médiabook rajoute au plaisir de la découverte de cette intrigue. Le personnage de Django est récurent dans quarante sept films, bien que dans la plupart il ne sert que d’attrait souvent pas le héro en réalité dans les versions originales mais symbole du vengeur que rien n'arrête. Personnage de fiction créé et apparu sous les traits de Franco Nero dans le film italo-espagnol Django en 1966 par Sergio Corbucci.

Avec Anthony Steffen et Stelio Candelli, Glauco Onorato, Chris Avram, Donato Castellaneta et Esmeralda Barros, Benito Stefanelli, Simonetta Vitelli, Riccardo Pizzuti, Alessandro Perrella, Paolo Figlia, Attilio Severini et Giovanni Cianfriglia, Gilberto Galimberti, Remo Capitani et Lorenzo Piani, Furio Meniconi et Fortunato Arena, Omero Capanna et Mario Dardanelli.

Le film Viva Django, issu de la collection Western européen, distribué par Artus Films, est disponible dans les meilleurs bacs depuis le 3 septembre 2019 en version intégrale non censurée, Master restauré Haute Définition Edition limitée en Mediabook, avec le Blu-ray du film, le DVD du film, un livret de 96 pages intégré à l’étui : Anthony Steffen, le roi des cow boys par Curd Ridel. Il est proposé en version originale sous-titrée français et en audio français. Dans les suppléments, Présentation du film par Curd Ridel.

3 étoiles

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11 octobre 2019 5 11 /10 /octobre /2019 10:14

Sympathique reprise de la célèbre enquêtrice adolescente dans l’adaptation  du second roman Alice au manoir hanté, qu’avait déjà réalisé William Clemens en 1939, d’après l’œuvre d’Edward Stratemeyer, que Katt Shea remet au goût du jour pour une aventure classique sans grande surprise ni hardiesse, mais avec amusement pour un jeune public.

Après la mort de sa femme, Garson Drew a du quitter Chicago pour la petite ville de River Heights, avec sa fille Nancy, seize ans. Dans son lycée, elle a pour amies George Fayne et Bess Marvin et pour pire ennemie la chipie Helen Corning. Nancy apprend que Flora, la grand-tante d’Helen est victime de fantômes dans sa maison. Avec ses qualités d’excellente détective, elle décide d’apporter son aide. Cependant que son père avocat milite contre l’arrivé du train en ville, est porté disparu.

De nombreuses adaptation de l’œuvre pour un personnage passé dans le vocabulaire, cette intrigue rejoint le Nancy Drew d’Andrew Fleming de 2007, pour une enquête amusante qui amusera les enfants et préados pour un message féministe d’une enquêtrice à la Veronica Mars, de jeunes filles plutôt géniales dans leurs parties. De fait, entre humour de gags et de répliques bon enfant, l’enquête révèle d’autres pistes qui rejoint l’engagement des uns et des autres aux conséquences dangereuses de la comédie. Un divertissement qui ne restera pas dans le annales mais laisse passer un bon moment.

Avec Sophia Lillis (Ça : Chapitre 2), Zoe Renee, Mackenzie Graham et Laura Slade Wiggins, Sam Trammell, Linda Lavin et Andrea Anders, Jesse C. Boyd, Jon Briddell et Evan Castelloe, Josh Daugherty, Jay DeVon Johnson et Andrew Matthew Welch.

2 étoiles

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11 octobre 2019 5 11 /10 /octobre /2019 09:48

Un grand merci à Gaumont pour m’avoir permis de découvrir cette comédie satyrique réalisée en 1939 par Sacha Guitry (Faisons un rêve), entre une loi xénophobe et le sens des affaires d’une petit malfrat, dans une ambuiance d’avant seconde guerre mondiale et une « certaine » mentalité d’alors.

Apprenant qu’un décret d’expulsion menace d’extradition immédiate les étrangers non régularisés présents sur le territoire français, Jean Lécuyer, un habile aventurier, imagine de faire contracter des mariages blancs à plusieurs femmes aisées visées par le nouveau dispositif avec des français et célibataires. Des sans abris, Athanase Outriquet, de royaliste désargenté le comte Adhémar Colombinet de La Jonchère, au veuf Il espère ainsi ramasser une plus valus financière et  tenter de conquérir la belle comtesse Stacia Batchefskaïa. Ainsi, neuf mariages sont organisés, avec des conséquences inattendues.

Une étrange intrigue à la Sacha Guitry, nationaliste convaincu, xénophobe et machiste qui trouve encore à nous surprendre. Pourtant, l’objet du sujet, une loi xénophobe semblait orienter l’histoire vers une dénonciation et la solidarité envers ces étrangers en situation d’expulsion, notamment des allemands et italiens vers leur pays d’origine menacés de mort. Mais Sacha ne serait pas Guitry qui lui valu bien des ennuis à la libération. Ainsi, les sept femmes, étrangères et deux françaises, bien que riches, belles et jeunes ou vieilles et décaties, sont elles montrées sous leurs mauvais angles d’un machisme éhonté.

Ces messieurs, non content de tirer argent menu, ne sont guère mieux lotis avec des désirs et menaces de chantages avant de retourner à leurs chers solitudes. Un récit qui a des mérites sur les mentalités de l'époque à la veille de l’effondrement de l’Europe dans la seconde guerre mondiale, et à quelques mois de la défaite de la France. Comédie dramatique qui s’alourdie de répétitions de scènes, les neuf recrutements, les neuf présentations… ainsi de suite. Cependant, de bons mots dans l’absurdité machisme de l’auteur, et de bons gags, mais surtout du talent des interprètes, apportent la légèreté qui convient avec du recul pour appréhender l’univers Guitry.

Avec Sacha Guitry, Max Dearly et Elvire Popesco, Victor Boucher, André Lefaur, Saturnin Fabre et Betty Stockfeld, Marguerite Moreno, Raymond Aimos et Pauline Carton, Marguerite Pierry, Jean Sinoël, Gaston Dubosc et Marguerite Deval, Geneviève Guitry, Georges Morton et Anthony Gildès, Gustave Libeau, Princesse Chyio, Marie-José et Yvonne Yma.

Le film Ils étaient neuf célibataires, distribué par Gaumont, est disponible en DVD et Blu-ray dans les meilleurs bacs depuis le 11 septembre 2019. Il est proposé en audiodescription pour aveugles et malvoyants, et sous-titrée pour sourds et malentendants. Dans les suppléments, La fin de l’insouciance, entretiens avec Jean-Noël Grando et Raphaëlle Moine, historiens du cinéma, Ils étaient neuf célibataires restauré.

2 étoiles

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10 octobre 2019 4 10 /10 /octobre /2019 15:01

Un grand merci à Gaumont pour m’avoir permis de découvrir ce film réalisé en 1964 par Michel Boisrond, qui nous plonge dans l’époque des yéyés et des chansons d’alors avec une envolée nostalgique joyeuse pour un film culte.

La bonne de Mylène Demongeot, Gisèle, est éprise de Franck. Celui-ci a pour amie Corinne, qui l’a poussé à dérober un cœur de diamants de cinquante millions chez la célèbre actrice. Il a caché le bijou dans une guitare électrique chez un disquaire. Le lendemain, pour ne pas créer d’ennui à Gisèle, il accepte de le rendre à sa propriétaire qui n’a pas encore porté plainte. Mais il apprend que ce modèle de guitare a été vendu à cinq chanteurs célèbres.

La jeune femme l’accompagne dans ses recherches. Cependant, Corinne et son amie Vonny tente de les doubler pour garder le diamant. Une course poursuite est lancée à travers les concerts des chanteurs yéyés.

Si l’intrigue en soit est des plus simples, ce film devenu cultissime est un véritable petit bijou dans le monde du yéyé avec tous ces jeunes devenus les mégas stars de la chanson. Ainsi, ce voyage est un pure plaisir d’entendre ces chanteuses et chanteurs dans le Paris des années soixante qui nous semblent à des années lumières et pourtant si proches dans nos ressentis. J’ai adoré ce film musical choral d’interprètes de la chanson et du cinéma et de tant de figurants célèbres de la radio et télévision, de peintres et écrivains. à travers le fil conducteur du diamant à retrouver, se noue une histoire d’amour pour nous régaler des chansons cultes et de stars plus cultissime encore. Un vrai régal pour les yeux et les oreilles.

Avec Berthe Granval, Franck Fernandel, Dany Saval et Dominique Boschero, Pierre Doris, Christian Marin, Franck Alamo, Sylvie Vartan, Charles Aznavour, Eddy Mitchell, Johnny Hallyday, Nancy Holloway, Mylène Demongeot, Pierre Bellemare, Harold Kay, Hector, Les Médiators, Claude Piéplu, Les Frères ennemis, Bruno Coquatrix, Eddie Vartan, Jean-Jacques Debout, Eddy Mitchell, Les chaussettes noires, Les Surfs, Sophie, Jacques Dynam, André Gaillard, Guy Grosso, Christian Marin, André Dionnet et Laure Paillette, sans compter sur tous les nombreux caémo.

Le film Cherchez l'idole, distribué par Gaumont, est disponible en DVD et Blu-ray dans les meilleurs bacs depuis le 11 septembre 2019. Il est proposé en audiodescription pour aveugles et malvoyants, et sous-titrée pour sourds et malentendants. Dans les suppléments, Les années yéyé, entretien avec Jean-Pierre Pasqualini, journaliste, passionné et passionnant, et Cherchez l’idole, restauré.

3 étoiles

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10 octobre 2019 4 10 /10 /octobre /2019 12:01

Un grand merci à Pathé pour m’avoir permis de découvrir deux films réalisés en 1924 et 1925 par René Clair, pour une plongée émouvante dans le Paris des années vingt.

Entr'acte (1924)

Un singe, des toits, des colonnades, une partie d’échec entre Marcel Duchamp et Man Ray, Picabia et Eric Satie utilisant un canon, une danse sous la jupe de la danseuse Inge Friis, un chasseur pris d’hallucination tué par un autre chasseur, suivi d’obsèques ventés au pas de course en suivant un corbillard tiré par un dromadaire dans une course effrénée jusqu’en pleine campagne auprès d’un magicien au rythme de la musique d’Erik Satie.

Sur une commande du directeur du Théâtre des Champs-Élysées afin d’occuper l’entracte du ballet nommé Relâche, écrit par Francis Picabia, sur une musique d'Érik Satie, René Clair réalisait ce petit bijou surréaliste véritablement enchanteur. Ainsi, d’une scène à l’autre, d’un cadrage à un plan, sur un rythme vif et alerte, se dessine une intrigue sans queue ni tête et pourtant fantasmagorique drôle et émouvant au son du célèbre pianiste. Une fantaisie du dadaïsme finissant pour un bel éclairage de ce mouvement artistique. Une intrigue limite absurde, cocasse assurément et d’autodérision, surréaliste et émouvant ce Paris d’il y a près d’un siècle, juste après une première guerre mondiale dévastatrice dans l’entre-deux-guerres d’une prochaine encore plus destructrice. Cet entracte est une ode à la vie et à la culture d’un mouvement artistique qui se termine pour enchainer sur une plus abstraite. Beaucoup d’émotion se dégage en effet de ces personnages dans ce cadre de la ville lumière à tout jamais d’hier.

Avec une distribution chorale d’artistes marquant de l’époque tels les peintres Man Ray, Marcel Duchamp et Louis Touchagues, les musiciens Georges Auric, Erik Satie et Darius Milhaud, les écrivains et critiques Georges Charensol, Pierre Scize et Marcel Achard, et des danseurs comme Jean Börlin et Inge Frïss, quand Francis Picabia maîtrise l’ensemble de l’œuvre, le collectionneur d’art et mécène Rolf de Maré et les réalisateur et producteurs Roger Le Bon et Jean Mamy.

Paris qui dort (1925)

Au petit matin, Albert, le gardien de nuit de la Tour Eiffel s’aperçoit que Paris ne s’est pas réveillé. Il parcourt la ville vide de vie et de mouvements, à l’heure de 3 heures 25. Par-ci par-là des parisiens profondément endormis. Il fini par retrouver cinq personnes ont échappé au sortilège et déambulent dans la ville endormie. Ils profitent alors de la ville, s’emballent et jouent avant de s’abriter pour la nuit en haut de la tour. L’ennui guète les cinq hommes et une seule femme amoureuse d’un seul qui révèle les désirs. Quand le gardien reçoit un appel d’une jeune femme enfermée par son oncle. La troupe décide de la délivrer et comprendre ce qui a plongé la terre entière dans une telle léthargie.

Avec Henri Rollan, Charles Martinelli, Louis Pré Fils, Albert Préjean, Madeleine Rodrigue, Myla Seller, Antoine Stacquet et Marcel Vallée.

Deux magnifiques exemples du cinéma muet des années vingt qui révèle une ambiance nostalgique d’après première guerre mondiale qui détruisit l’Europe et ses fondamentaux que symbolise si bien cet arrêt du temps. René Clair dévoile un univers fantaisie absurde avec Entracte, son premier court métrage, et science-fiction avec Paris qui dort d’une belle modernité. J’ai beaucoup aimé cette étrangeté qui en dit long sur les ressentis, sur les mentalités et l’avènement des technologies. Paris en 1924 est plus qu’une carte postale mais une vraie

Les films Entracte & Paris qui dort, distribué par Pathé, est disponible dans les meilleurs bacs dès le 10 juillet 2019 en combo DVD et Blu-ray restaurés en 4K au laboratoire L’Immagine Ritrovata, sous la supervision de la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé, avec le soutien du CNC. Avec les deux versions du film Paris qui dort, version British Film Institute et version négatif image. Il est proposé en audiovision, et version sous-titrée pour sourds et malentendants, ainsi que des sous-titres anglais. Dans les suppléments, Au-dessus de la mêlée, entretiens autour du film, La tour, court-métrage de René Clair, avec l’aimable collaboration de la Cinémathèque française.

3 étoiles

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9 octobre 2019 3 09 /10 /octobre /2019 09:59

Un grand merci à Universal Pictures pour m’avoir permis découvrir ce cette dramatique réalisée en 2018 par Joel Edgerton, d’après le livre témoignage Boy erased: a memoir de Garrard Conley, pour dénoncer l’horreur des centres de conversion sexuelle, dans la haine homophobe aux pratiques et comportements intolérables.

Après une dénonciation et son coming out à 19 ans, Jared Eamons, fils de Marshall, un pasteur baptiste dans une petite commune rurale des États-Unis, voit son orientation sexuelle mal acceptée par son père. Le pasteur, rejette l’homosexualité de son fils et l’envoi dans un centre de conversion. Craignant le rejet de sa famille, de ses amis et de sa communauté religieuse, Jared doit entreprendre une thérapie de réorientation sexuelle. Il y entre en conflit avec le thérapeute principal, découvrant et revendiquant progressivement sa réelle identité, face à la violence et le fanatisme religieux intolérant. Malgré ses conviction religieuse, sa mère, Nancy, commence à se poser des questions sur l’amour de mère et l’intransigeance de son mari.

Un très beau et douloureux film sur les centres de tortures morales, physiques et psychologiques de fanatiques d’extrême droite tendance nazis qui torturent garçons et filles, mineurs la plupart du temps, avec l’accord de parents et des États sous couvert de religiosité pour écraser l’orientation sexuelle de gays et lesbiennes. Les films Tremblements de Jayro Bustamante, Come as you are de Desiree Akhavan, But i'm a cheerleader de Jamie Babbit, ont abordés cette terrible pratique barbare scandaleuse et condamnable, chacun avec un regard différents mais avec la même intensité. Il est bon de rappeler à tous ces religieux qui se drape dans leur “foi”, que l’homophobie chrétienne est un blasphème, puisque dans les Évangiles, Jésus Christ accueil les homosexuels avec amour (revoir le passage dans Matthieu 19:12 des "eunuques dans le ventre" ainsi dénommés à l’époque la communauté LGBT+).

Un récit éprouvant sur les séances effarantes qui se déroulent en toute illégalité mais tolérées et soutenus, et émouvant sur les relations de jeune homme et ses parents. Ainsi s’installe de suite l’absurdité d’un système d’arrière garde sur les pensées et agissements homophobes sans que l’on comprenne en quoi cela dérange l’orientation sexuelle des uns et des autres, si ce n’est l’obscurantisme rétrograde moyenâgeux et fascisant d’une intolérance stupide et stupéfiante en ce 21ème siècle. L'importance de la tolérance et de l'amour des parents, comme la mère qui prime dans ce récit. La qualité de la réalisation tient dans sa mise en scène, dans ses cadrages et les interprètes très marquants.

Avec les excellents Lucas Hedges (90’s), Nicole Kidman (Lion), Joel Edgerton (Red sparrow), Russell Crowe (Père & fille), Flea, Joe Alwyn, Xavier Dolan, Troye Sivan, Cherry Jones, Emily Hinkler, Jesse LaTourette, David Joseph Craig, Théodore Pellerin, Britton Sear et Madelyn Cline.

Le film Boy erased, distribué par Universal Pictures, est disponible dans les meilleurs bacs depuis le 1er août 2019 en DVD. Il est proposé en version anglaise sous-titrée français, et version française et multi-langues. Dans les suppléments, des scènes coupées, Jared révélé, Constructions des Eamons, Un homme consumé : Joel Edgerton, des entretiens avec le réalisateur et les interprètes.

3 étoiles

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