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21 août 2018 2 21 /08 /août /2018 08:23

Un grand merci à Diaphana et à l’agence Dark Star presse pour m’avoir permis de découvrir ce documentaire français réalisé en 2018 par Claus Drexel, pour une plongée dans l’Amérique profonde    .

À quelques semaines des élections présidentielles américaines entre Hillary Clinton et Donald Trump, Claus Drexel pose sa caméra à Seligman. Une petite ville de moins de cinq cents habitants sur la route 66, la mother road. Une ville perdue au confins de l’Arizona où les trains qui passent en permanence ne s’arrêtent plus depuis des lustres.

Ville en dehors du temps, population oubliée de tous, vaquent à leurs occupations entre les armes à feu, le tabac et la bière. Le réalisateur s’entretien avec une trentaine de personnes sur un panel varié sur des thématiques aussi diverses que les armes, les élections, la peine de mort, l’Amériques et ses valeurs.

Un beau documentaire d’une infinie tristesse de désolation à l’opposé de ce que nous offrent les grandes villes vibrantes d’activités et de richesses. Dans ce petit trou perdu, le temps s’est arrêté il y a déjà bien longtemps laissant pour compte ces américains profonds, des reds necks (cul terreux) laissée à l’abandon de la société.

Une belle galerie de portraits disparates dans un panel diversifié qui nous stupéfie par les propos, le manque profond d’éducation et de culture sur le monde et sur leur pays, avec des morales sidérantes et prises de positions qui paraissent insensés venues d’un autre âge. Une vision de l'Amérique profonde de tous bords qui résume aussi le résultat des élections avec la victoire inimaginable de

Trump populiste et la défaite d'Hillary à côté de la plaque.

Si la caméra du réalisateur ne prend pas position, il n’en est pas neutre pour autant par le manque de discours contradictoire sur les propos stupéfiants qui sont tenus par ces tenants des armes. Ainsi, Claus Drexel semble même presqu’en accord à force de vouloir comprendre la position des uns et des autres, comme tombé dans le piège de trop de tolérance, séduit par cette réponse sur "les armes de guerre pour tuer des hommes et des armes à feu pour chasser" quand ils n’ont pas besoin de la chasse pour se nourrir, oubliant la notion première aimer tuer pour tuer, animaux ou hommes tant la frontière est mince.

Les massacreurs sont toujours les autres, jamais eux, jusqu’au moment où… Il y a de quoi hurler avec ces parents irresponsables qui offrent des révolvers à leurs enfants de 5 ans. Heureusement, tous les américains ne pensent pas comme eux, de plus en plus opposés à ces philosophe mortifères, même si la loi ne changera jamais.

Le documentaire America, distribué par Diaphana et sa page Facebook disponible dans les meilleurs bacs dès le 21 août 2018 en DVD au prix conseillé de 19,99€. Il est proposé en version originale sous-titrée français. Dans les suppléments, Dans les coulisses du tournage, où le réalisateurs présente les protagonistes et les raisons de son choix, D’autres personnages, des entretiens coupés au montage et complèmetaires au documentaire, Images d’Amérique (Clip sur une musique d’Ibrahilm Maalouf), Démontage d’un fusil AR-15 par l’armurier de Seligman, un entretien avec Claus Drexel par Olivier Père.

3 étoiles

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15 août 2018 3 15 /08 /août /2018 09:15

Un grand merci à Koba Films pour m’avoir permis de découvrir cette comèdie adolescente néerlandaise réalisée en 2017 par Erwin van den Eshof, dans une inspiration des comédies du genre des années 80 et 90.

Julia, jeune néerlandaise installée aux États-Unis, depuis treize ans mène la vie rêvée des ados. Reine de beauté de son lycée, elle tient un blog à succès et possède beaucoup d’amis. Quand ses parents lui annonce devoir rentrer au pays, le choc est rude. Elle trouve dans son nouveau lycée, différents clans selon des critères variés. Celui des VIP, à sa tête la belle et populaire Sterre et ses deux acolytes, qui la catégorise comme une Minus.

Si Julia sympathise avec Magenta et Nick dont elle tombe amoureuse, elle ne rêve que de retourner aux États-Unis. Le prix du concours de chant School’s got talent lui permettrait de retourner aux States en même temps que de gagner en popularité, et l’amour. Mais la concurrence est rude, et Julia accepte dans un premier temps un marché avec le proviseur de remporter le prix en échange d’enseigner l’anglais à son fils, le petit ami de Sterre, qui ne va pas se laisser faire.

Sur une narration bien sympathique qui n’innove certes en rien le genre, sur une thématique légère dans s’acceptation de soit et d’être bien chez partout est distillé avec subtilité et bonne humeur. La trame n’apporte en effet pas de révolution dans le genre, et rend une forme d’hommage à ce cinéma des années 80 et 90 des ados en collèges et lycées. Un genre largement exploité alors avec le bâti classique de la reine du bahut et ses deux acolytes en lutte contre une nouvelle venue qui va tout bousculer de la tyrannie de la beauté et du luxe au profit des lambdas.

Bien que redondant et pastiche, on s’amuse au premier degré par le jeu des interprètes et de la mise en scène vive et alerte. La leçon à retenir en est la triste acculturation du cinéma batave par le cinéma hollywoodien en manque de spécificité jusqu’à faire chanter ces jeunes qu’en anglais. La morale finale apporte sa consolation que finalement, en s’acceptant « Minus », et l’amour on est bien aussi aux Pays-Bas.

Avec es très symapthiques Djamila Verhoef, Bente Fokkens, Niek Roozen et la belle Jolijn Henneman, Jill Schirnhofer, Fenna Ramos et Donny Roelvink, Défano Holwijn et Chris Tates, Eddy Zoey, Gio Latooy, Sara Ras et Luca Gilliot, Mirja Poelstra, et Menno Slot.

Le film High school girls, distribué par Koba Films, est disponible dans les meilleurs bacs dès le 22 août 2018 en DVD. Il est proposé en version française.

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6 août 2018 1 06 /08 /août /2018 07:26

Un grand merci à Sidonis Calysta pour m’avoir permis de découvrir ce western réalisé en 1955 par Earl Bellamy (Sans foi ni loi), qui nous plonge dans la dualité de frères métisses entre le révolté  et le soumis pour une chasse à l’homme impitoyable.

Black Cat, chef métisse de la tribu des séminoles, a quitté la réserve  avec un fort parti de guerriers, et sème la terreur chez les colons blancs jusqu’au rapt d’une jeune femme et son fils. Le lieutenant Cam Elliott, métisse également et son frère d’adoption, reçoit l'ordre de capturer le chef et libérer les otage. Il retrouve Susan Hannah, la fille du colonel, qu’il aime mais fiancée au capitaine Philip Dudley après rupture de Cam pour son métissage. Malgré la haine entre les deux officiers, la mission prend une autre tournure quand Malawa, la femme et le fils de Black Cat sont assassinés. Le séminole enlève Susan pour la vendre contre des armes. Cam et son ami Cubby Crouch, partent sauver Susan et mettre fin à la révolte.

Un western dans la droite ligne de ce qui faisait alors de la pensée unique des descendants de colons américains réécrivant l’histoire avec un aplombs incroyable et une méconnaissance de leur histoire et des peuples amérindiens. D’un point de vue narration, la trame se laisse voir avec amusement tant tout y est dans les codes des films du genre. D’un point de vue politique, sociétale et historique, on retrouve la propagande anti-amérindiens, qui gamins me heurtait considérablement. Aujourd'hui, la révolution culturel dans le western est passé pour rétablir la vérité historique, du moins dans les grandes lignes. Reste une vision forcément agaçante.

Ainsi, cette dualité entre « sangs mêlés », l’un devenant un chef de guerre Séminole révolté par les conditions de vie imposées par l’armée américaine, et l’autre chargé de le retrouver mort ou vif. Deux frères d’origines, dont finalement on nous le blanchit au final pour être le mari plus respectable d’une blanche. Racisme quand tu nous parle… Dans la réalité, il est improbable qu’un métis fût-il aussi servile à ses maîtres fût aussi haut gradé. De la même manière, machisme d’alors, les amérindiennes n’avaient pas la même position sociale que nos soumises européennes. Enfin, spectacle de charges suicidaires des guerriers, quand ils n’ont jamais utilisés ces attaques frontales mortelles, au profit d’une guérilla beaucoup plus efficace et limité en pertes humaines dans leurs rangs. Pas plus qu’ils n’ont massacrés d’autres tribus, spécialité bien européenne. Reste une ambiance, des décors et des interprètes de qualité, dans une mise en scène maitrisée pour de belles scènes de batailles et une romance passionnée dans les décors westerniens de prestiges.

Historiquement, les séminoles, surnommés par les espagnols Cimarrón -sauvage- étaient des creeks de Floride mélangés avec d’autres tribus, ainsi des esclaves évadés afro-américains. Peuple invaincu par l’armée américaine qui perdra 1 500 hommes dans 3 guerres, ils ne se sont jamais rendus au gouvernement américain, même s’ils finirent tous déportés dans des réserves. D’autres films ont abordés les Séminoles, ainsi Les aventures du capitaine Wyatt -Distant drums- réalisé en 1951 par Raoul Walsh, et L'expédition du fort King –Seminole- de Budd Boetticher en 1953.

Avec George Montgomery (Le trappeur des grands lacs) et Steven Ritch, Karin Booth (Le maitre du monde) et William Fawcett, Ed Hinton, John Pickard, James Maloney et Rory Mallinson, Rory Mallinson, Howard Wright, Rus Conklin, Jonni Paris, Joanne Rio, Richard H. Cutting et Edward Coch, Fritz Ford, Kenneth MacDonald, Paul McGuire et Charles Schaeffer.

Le film La révolte des Séminoles de la collection Westerns de légende, distribué par Sidonis Calysta et sa page Facebook, est disponible en Édition Spéciale Combo Blu-ray + DVD dans les meilleurs bacs depuis le 18 juillet 2018. Il est proposé en version originale anglaise sous-titrée français. Dans les suppléments, la présentation du film par Patrick Brion.

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5 août 2018 7 05 /08 /août /2018 08:44

Un grand merci à L’atelier d’images pour m’avoir permis de découvrir cette mini-série policière suédoise réalisée en 2010 à 2018 par Marcus Olsson, Mattias Ohlsson et Niklas Ohlson, d’après les romans de Viveca Sten, adaptés en 6 saisons de 19 épisodes qui correspondent à la saga romanesque.

Saison 3 Les nuits de la Saint-Jean - I grunden utan skuld

En jouant à cache-cache dans les bois, Anna et Simon Liden les enfants de Nora découvrent l’avant-bras en décomposition, qui s’avère être celui de Nina Rosen 18 ans, portée disparue depuis un an. Les inspecteurs Thomas et Mia sont chargés de l’enquête qui, grâce à Nora les dirigent sur un accident de bateau d’un groupe d’adolescents qui avait couté la vie à l’un d’eux. Peu après le corps de Sara qui faisait parti du groupe est a son tour retrouvé.

Cependant, Nora à fini par divorcer de Henrik, et les liens Thomas et Nora se rapprochent, jusqu’au retour de Pernilla, l’ex de Thomas, quand Nora se rapproche du jeune moniteur de voile de son fils. Un point commun est découvert avec Jakob, ex petit ami des deux victimes. Une troisième jeune fille, Lina, est portée disparue. Nora découvre des éléments de réponses dans des archives.

Saison 4 Cette nuit, tu meurs ! - I natt är du död

À la découverte du corps par pendaison suspecte de Marcus Neilsen, un jeune étudiant en psychologie, Mia et Thomas sont de retour sur l’île pour enquêter. si la thèse de suicide est évidente, la disparition du téléphone et de l'ordinateur de la victime réoriente l’enquête. Bientôt, le corps d'un ancien militaire, qui avait été en contact avec Marcus, est découvert. Marcus en faisait une thèse sur un groupe de militaire, vingt ans plus tôt, sur l'île de Korsö, non loin de Sandhamn.

Nora apporte des informations qui aident une fois de plus l’enquête de Thomas. Un autre membre de cette unité spéciale est retrouvé mort, semble indiquer un tueur en série de ce groupe. Les amours de Thomas et Pernilla sont aux beaux fixes, quand Mia se délite. La piste priviligié d’une vengeance au sein de l’unité militaire prend son sens avec les archives confidentielles de l’armée.

des enquêtes de Thomas et Nora après les deux premières saisons Meurtres à Sandhamn Saison 1 & 2, qui continue de nous faire découvrir la région des îles aux paysages superbes pleines de mystères et de meurtres. les amours prennent des directions inattendues et d’heureux événements. les enquêtes deviennent plus sombres aussi, avec des meurtres de jeunes, de secrets enfouis qui ressurgissent en malheur. je me suis encore bien amusé à suivre en parallèle de ces enquêtes policières par les vies personnelles et leurs évolutions. en attente des épisodes 5 & 6 qui promettent  à coup sûrs d’autres angoisses et résolutions.

La série Meurtres à Sandhamn Saison 3 & 4, distribué par L’atelier d’images, est disponible en DVD dans les meilleurs bacs dès le 4 septembre 2018 Il est proposé en version originale suédoise sous-titré français, et en version française.

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5 août 2018 7 05 /08 /août /2018 08:23

Un grand merci à Blaq out pour m’avoir permis de découvrir cette dramatique sociétale portugaise réalisée en 2017 Pedro Pinho, basé sur l'idée de Jorge Silva Melo et la pièce De nietsfabriek de l'écrivaine néerlandaise Judith Herzberg.

Une nuit, des travailleurs surprennent la direction en train de vider leur usine de ses machines. Ils comprennent qu’elle est en cours de démantèlement et qu’ils vont bientôt être licenciés. Pour empêcher la délocalisation de la production, ils décident d’occuper les lieux. A leur grande surprise, la direction se volatilise laissant au collectif toute la place pour imaginer de nouvelles façons de travailler dans un système où la crise est devenue le modèle de gouvernement dominant.

Phénomène mondiale récurent depuis quelques décennies maintenant, et qui fait toujours mal et stupéfie autant à chaque fois dans l’actualité du dépeçage et la délocalisation lâche et pathétique du patronat. Profiter de la nuit comme des voleurs pour vider leurs usines dans le dos de leurs salariés afin de déménager en douce leurs outils de production, soit pour un autre site, soit pour vendre le matériel.

Une pratique déroutante, démontrée, dénoncée et explicité dans ce film dramatique en comédie de l’absurde, sorte de documentaire fiction qui rappelle tellement d’autres faits rééls dans l’actualité. Avec moins de dramatique insoutenable d’un En guerre, ou de Des bobines et des hommes.

Ainsi, par le biais de cette usine d’ascenseurs menacée de délocalisation, se construit une réflexion sur le mode d’emploi et la psychologie du capitalisme sauvage qui n’a ni frontière ni nationalité que de profits dans une inhumanité totale d’une bête monstrueuse assoiffée de toujours plus d’argent avec la complicité des politiques macronistes trumpistes et consorts, la main dans la main des banquiers et traders. Avec une sorte d’autodérision,

ce film étonnant, sorte d’ovni, jongle entre film dramatique et documentaire-fiction à la théâtralité marquée, d’une longue durée de près de trois heures parfois excessive, qu’une mise en scène soignée et judicieuse permet d’alterner les scènes d’usine et les vies privées. Une belle vision du monde de l’entreprise qui continu dans les casse totale des systèmes sociaux auquel nous assistons en Europe par l’instauration d’un capitaliste ultra libéral désormais au pas de charge depuis peu dans la destruction complète d’un monde que l’on pensait vers plus d’humanité et de respect, au profit d’un appauvrissement de masse et d’un enrichissement inimaginable de quelques uns.

Avec José Smith Vargas, Carla Galvao, Herminio Amaro, Njamy Sebastião, Joaquim Bichana Martins, Danièle Incalcaterra, João Santos Lopes, Paulo Vitorino, Rui Ruivo, António Cajado Santos, Zé Pedro, Arlindo Miguel, Boris Nunes, Euclides Furtado et Fernando Lopes.

Le film L'usine de rien, distribué par Blaq out, est disponible dans les meilleurs bacs depuis le 3 juillet 2018 en DVD. Il est proposé en version originale portugaise sous-titrée français.

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4 août 2018 6 04 /08 /août /2018 09:45
 

Très mauvais film de Frédéric Quiring (Sales gosses), qui après le quatrième âge avec déjà des gags limites, aborde cette fois l’enfance et le harcellement à l’école dans un humour stupéfiant

Fanny, maman poule étouffante avec Arthur, son gamin de 9 ans, découvre qu’il est harcelé par 3 camarades d’école. Elle décide de défendre son fils chéri en s’attaquant à la bande de bourreaux dans une escalade d’intimidations et de pièges et de représailles toujours plus ubuesques.

Peut-on rire de tout et n’importe comment ? J’ai tendance à dire oui, mais… et tout dépend comment et pourquoi. Et là en fait, c’est juste tout ce qu’il ne faut pas faire sur une thématique particulièrement douloureuse et violente, touchant au harcèlement moral et physique, déjà terrible chez les adultes, alors touchant aux enfants ! Quand on sait les dégâts que cela entraine de traumatismes, de douleurs jusqu’à la mort. Chaque année en France, 10% des élèves en sont victimes, soit plus de 700 000 jeunes.

L’actualité est trop riche en tentatives de suicides d’enfants harcelés, et hélas ceux qui mettent fin à leur jour, parfois dès l’âge de 8 ans. Alors rire, oui, connement comme ce récit débile, où la mère reproduit les mêmes comportements inadmissibles, est d’une stupidité coupable sans nom, non ! Tellement le sujet est traité avec légèreté comme si finalement, il est bon enfant de harceler, mais en plus dans des « gags » ni font frémir de révolte que d’amusement. D’autant plus grave que cet ersatz de film est à l’attention d’un public jeunes, qui n’en doutons pas, reproduira dès la rentrée prochaine ce qu’il aura vu. Car, pour conclure, il n’y a pas de message pour dénoncer la violence du harcellement à l’encontre des boureaux ni d’aide aux victimes.

Avec les très mauvais Audrey Lamy, les jeunes Charlie Langendries, Martin Gillis, Igor van Dessel, Louis Durant, Alice Verset, et Nell Van Houtte, Michèle Moretti et Florent Peyre, Joey Starr, Laurent D'Elia et Alan Delabie, Elsa Houben et Damien Marchal.

1 étoile

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2 août 2018 4 02 /08 /août /2018 10:38

Un très beau, émouvant et éprouvant film animé dramatique de Nora Twomey d'après l'œuvre de Deborah Ellis, qui nous plonge dans l’enfer du monde musulman en Afghanistan où moins que rien la femme n’a à peine de droit de respirer et doit pourtant survivre dans les plus extrêmes conditions face à une loi machiste inique.

En Afghanistan, sous le régime taliban, Parvana, jeune fille de onze ans, grandit dans Kaboul ravagée par la guerre. Elle aime écouter les histoires que lui raconte son père, lecteur et écrivain public. Mais un jour, il est arrêté et la vie de Parvana bascule à jamais. Car sans être accompagnée d’un homme, une femme ne peut travailler, ramener de l’argent ni même acheter de la nourriture. Parvana décide alors de se couper les cheveux et de se travestir en garçon afin de venir en aide à sa famille. Elle risque sa vie à chaque instant d’être démasquée, et reste déterminée à trouver un

moyen de sauver son père.

Un superbe film tant dans son animation, sa réalisation et mise en scène que par son récit fabuleusement triste et désespérante. On pense bien sûr au très beau film Osama de Siddiq Barmak avec Marina Golbahari, que j’avais déjà beaucoup aimé. Que dire de plus que l’on ne sache déjà ?

Comment se débarrasser de ces pseudos religions machistes fascisantes d’oppression absolutiste des femmes qui sont elles-mêmes le plus souvent leurs propres bourreaux avec une sous société matriarcales qui maintiennent les us et coutumes de traditions monstrueuses en éduquant leurs filles à la soumission, leurs garçons à la violence dans la foi d’une religion qu’elles appliquent sans rien en connaitre.

Comment éclairer ce monde obscur et éviter d’autres à s’y enfoncer ? Sûrement pas avec nos politiques d’accueil sans condition, pas avec l’éducation qui évitent les sujets « fâcheux », et ces beaux films trop rares qui passent dans trop peu de salles et rarement sur les écrans de téléréalité bidons.

Avec les voix françaises de Golshifteh Farahani et Saara Chaudry, Soma Bhatia et Mina Khosravani, Alexandre Adibzadeh et Behi Djanati Ataï, Hamidreza Djavdan et Zar Amir Ebrahimi.

4 étoiles

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1 août 2018 3 01 /08 /août /2018 14:05

Un grand merci à Condor Entertainment pour m’avoir permis de découvrir ce film de science-fiction thriller dramatique réalisé en 2018 par Matthew Charles Santoro, pour son premier long métrage nous entraineb dans une thriller apocalyptique et de vengeance.

La Terre est sous la menace de l’étoile WR104 qui risque d’exploser en supernova et dont les rayonnements cosmiques pourraient détruire notre planète. Depuis la mort de sa femme Heather par un cancer, Joseph Steadman est devenu est loque humaine, alcoolique et violent. Il a manqué à sa parole de s’occuper de ses filles Zoe et Rhea qu’il a abandonné.

Zoe suit des études universitaire, et Rhea, se drogue et se prostitue à dix sept ans, elles ne veulent plus le voir. Quand Joseph devenu le cobaye idéal d’une mystérieuse organisation le surveille et le menace. Ils ont découvert qu’il possède un génome unique, clef de notre prochain stade d’évolution. L’organisation le contrains à participer à une expérience de transformation sous la menace de tuer ses filles. Il est doté d’un pouvoir supérieur pour sauver la Terre, où de la détruire. Assoiffé de vengeance.

Un film très nerveux, qui passe constamment entre passé et présent d’un milieux à un autre sous le regard tantôt de l’organisation que celui du cobaye sans oublié ceux des filles. Ça va vite, ça va fort dans une confusion générale de fin du monde à sauver in extremis. Un film de série B qui trouve sa force dans les protagonistes et les liens avec la défunte qui les lient avec intensité émotionnelle. Un récit qui me rappelle un épisode de la quatrième dimension où les humains devaient se transformer génétiquement face aux changements interstellaires.

Le film repose en partie sur l’étoile WR 104 de type Wolf-Rayet qui a été découverte en 1998 et se trouve 8 475 années lumière de la Terre, dans la constellation du Sagittaire. Elle a une période orbitale de 240 jours qui développe des vents stellaires une forme spirale de poussières à forte teneur en radiations.selon des mesures de part une certaine inclinaison qui pourrait s’avérer dangereuse si l’étoile venait à exploser en supernova nous enverrait des jets de matière par nos pôles et seraient alors dangereux pour la Terre.

Avec Ron Eldard (Super 8), Jordan Hinson, Colm Feore (Jack Ryan initiative) et Austin Stowell (Battle of the sexes), Jade Tailor, Mei Melançon et Winston James Francis, Tom Wright, Omar Doom et Linc Hand, la belle Marielle Jaffe, Richard Portnow, Tom Wright et Mei Melançon, Laura Margolis, David Preston, Michelle Laine et Benjamin John Parrillo, Kevin Scarlett et Rafael Zubizarreta, Anthony Everett, Johnny Marques et la jeune Sophia Vitorino.

Le film High power, distribué par Condor Entertainment et sa page Facebook, disponible dans les meilleurs bacs dès le 22 août 2018 en DVD et Édition boîtier SteelBook. Il est proposé en version originale anglaise sous-titrée français, et en audio français.

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31 juillet 2018 2 31 /07 /juillet /2018 09:05

Un grand merci à Blaq out pour m’avoir permis de découvrir ce documentaire allemand réalisé en 1995 par Andrei Ujica, sur une épopée spatiale en dehors du temps quand la puissante URSS s'effondre sous les yeux lointain du cosmonaute qui sera l’unique homme de l’espace à changer de nationalité .

Le 19 mai 1991, les cosmonautes soviétiques de la mission Ozon, Anatoli Artsebarski et Sergueï Krikaliov et Helen Sharman -première spationaute britannique et première femme à visiter la station spatiale- sont envoyés sur la station orbitale MIR. Tandis que le commandant revient sur terre à la date fixée, cinq mois plus tard, Krikalev, contraint par les circonstances politiques, de passer près de dix mois à bord. Parti en tant que soviétique, il rentre le 25 mars 1992 en citoyen russe.

Je me souviens à l’époque, de cette anecdote du cosmonaute soviétique qui cependant dans l’espace, assistait de loin à la disparition de l’empire soviétique de Mikhaïl Gorbatchev puis de la tentative de coup d’état militaire eet rentrer dans la démocratie de Russie de Boris Eltsine. Aussi c’est avec passion et émotion que l’on suit la vie à bord de la station spatiale tandis que sur Terre des événements marquaient son pays et le monde.

Une planète bien dégradée encore entre les guerres et changements climatiques dues à nos pollutions. On peut juste regretter dans la lecture du faux journal de bord de Krikaliov, des références culturelles sympathiques mais qui ne correspondent pas au cosmonaute russe en décalage de la mission. Le montage des images d’archives est maitrisé et passionnant entre l’espace et le Terre, entre l’inifiment grand et l’infinie petitesse humaine. Une grande leçon de notre place dans l’Histoire et l’Univers.

Le documentaire Out of the present, distribué par Blaq out, disponible dans les meilleurs bacs depuis le 3 juillet 2018 en DVD. Il est proposé en version originale sous-titrée français. Dans les suppléments, un entretien avec le réalisateur, Quelle géopolitique pour l’espace ?, débat autour du film en présence de Jacques Arnould, historien, Andrei Ujica, réalisateur, Cédric Villani, mathématicien et Jean-Philippe Uzan, cosmologiste.

3 étoiles

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30 juillet 2018 1 30 /07 /juillet /2018 12:14

Un grand merci à Rimini Editions pour m’avoir fait découvrir ce film animé japonais réalisé en 1987 par Gisaburô Sugii (Budori, l'étrange voyage), pour l’adaptation du roman de l’écrivaine Murasaki Shikibu, considéré comme le premier roman au monde, du la trame s’inspire de Fujiwara no Michinaga qui fût un homme d'État réputé.

Fils de l’Empereur, Hikaru Genji ne peut prétendre au trône. D’une très grande beauté, un poète accompli il est un séducteur insatiable. Dans très nombreuses conquêtes féminines, il est pris de passion pour la jeune épouse de son père. Cependant que dans les coulisses du pouvoir, se trames des ambitieux, rumeurs, placements de proches pour les honneurs et le pouvoir. Genji est menacé tout autant que protégé dans le jeu des ambitions.

Un très beau film sur ce qui est considéré comme le premier roman au monde, dans une fresque historique vue par le prisme des coulisses de la cour. Bien qu’un peu confus dans le temps comme dans les lieux et surtout dans les nombreux protagonistes où l’on fini par confondre les maitresses jusqu’à Genji lui-même dans des très et attitudes efféminées, l’ambiance faussement lascive est envoutante.

Parcouru de poèmes superbes, dans un graphisme magnifique, je me suis laissé emporté par la trame complexe et universelle. Un grand séducteur infidèle, dont sa position élevée ne devait pas lui donné beaucoup de résistance. Ce que maître désir devient ordre, et sans doute moins glamour qu'on voudrait nous le faire croire, jusqu'à ses désirs pour la petite fille. Une vision d'un milieu aseptisée et édulcorée où la morale est loin d'être aussi douce qu'elle semble paraitre.

Il s'agit pour beaucoup du premier roman psychologique du monde

Le Dit du Genji -Genji monogatari ou Conte du Genji ou Roman de Genji- est considérée comme une œuvre majeure de la littérature japonaise du XIème siècle, de Murasaki Shikibu, premier roman psychologique présenté comme une historique, est inspiré de la personnalité de Fujiwara no Michinaga (966-1028) qui fût un homme d'État réputé. En sus de l’importance de sa diffusion et de l’influence, de nombreuses adaptations au cinéma, avec Le roman de Genji réalisé par Kōzaburō Yoshimura en 1951 et Genji monogatari film animé de Kon Ichikawa en 1966. Mais également en de nombreuses peintures, et en manga Le dit du Genji par Waki Yamato.

Avec les voix japonaises de Megumi Yokoyama, Miwako Kaji et Morio Kazama, Reiko Oohara, Reiko Tajima et Jun Fubuki, Masane Tsukayama, Midori Hagio et Shigeru Yazaki, Bin Shimada, Chikao Ohtsuka et Fujio Tokita, Goro Naya, Hisako Okata, Kazue Suzuki et Kazuhisa Seshimo, Kazuo Hayashi, Masako Katsuki et Mento Tamura, Mirai Boke, Nachi Nozawa, Nana Aoki, Ryuuji Saikachi, Yoshito Yasuhara et Youko Maruyama.

Le film Le roman de Genji, distribué par Rimini Editions, disponible en Combo Blu-ray + DVD dans les meilleurs bacs depuis le 3 juillet 2018. Il est proposé en version originale anglaise sous-titrée français. Dans les suppléments, un entretien avec d’un spécialiste de la littérature japonaise, Introduction du film par Olivier Falaix, spécialiste de l’animation japonaise, et Les femmes du prince.

3 étoiles

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