Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
6 juillet 2018 5 06 /07 /juillet /2018 06:13

Un grand merci à Sony Pictures et à L’agence Cartel pour m’avoir permis de découvrir ce thriller d’action réalisé en 2018 par Babak Najafi (La chute de Londres), sur une histoire de John S. Newman et Christian Swegal, pour un black movie mafieux plein d’actions et d’émotions.

Mary, tueuse à gages pour le compte de Benny, un chef mafieux de Boston, rempli un contrat en tuant un bookmaker, et découvre le fils de celui-ci qu’elle laisse vivre plutôt que de l’éliminer. Un an plus tard, l’adolescent, Danny devenu petit dealer est recueillit blessé par Mary qui le soigne avec un instinct maternel. Démasquer par Tom, son ex petit ami et fils de Benny, Mary souhaite raccrocher de sa vie de meurtrière et accepte une dernière mission. Mais Benny lui fait comprendre qu’on ne quitte jamais la famille.

Un très sympathique film d’action qui s’il n’apporte pas de grande originalité dans le genre, s’avère tenir toutes ses promesses avec beaucoup d’émotion et l’humour qui va de paire entre tous ces morts d’un jeu arcade. Je me suis beaucoup amusé avec cette histoire de meurtrière efficace et de sang froid qui se découvre sur le tard un instinct maternel sur le fils d’une de ses victimes et prend du recule sur son « métier » de tueuse.

Mais un pied dans la mafieux c’est aussi un pied dans la tombe qu’on ne quitte jamais que mort… ou de tuer tout le clan. Habituellement dévolu à la gente masculine, ce thriller au féminin apporte un plus dans le genre avec beaucoup d’efficacité, sans temps mort ni tergiversation et une touche d’émotion d’une nouvelle mère qui s’éveille et prête à tout. Un milieu qui rapporte quand au regard des appartements gigantesques de luxe. Une réalisation mortifère des plus efficace et rapide avec une touche d’humour tant les morts s’accumulent sans jamais sombrer dans le gore ou le morbide, pour axer sur les émotions de chacun et profil psychologique des protagonistes.

Avec Taraji P. Henson (Les figures de l'ombre) belle est convaincante, face à Billy Brown, le jeune Jahi Di'Allo Winston (Everything Sucks!) très marquant, Danny Glover (Identities), Neal McDonough, Margaret Avery et Xander Berkeley, Rade Serbedzija, Erik LaRay Harvey et Adobuere Ebiama, Owen Burke, Bo Cleary et Therese Plaehn, James Milord et Alex Portenko.

Le film Proud Mary, distribué par Sony Pictures et sa page Facebook, disponible dans les meilleurs bacs depuis le 4 mai 2018 en DVD. Il est proposé en version sous-titrée français pour sourds et malentendants et audiodescription pour aveugles et malvoyants. Dans les suppléments, Le monde de Mary, Le début de la fin et Si un regard pouvait tuer, trois documentaires du films avec des entretiens du réalisateur et des principales vedettes du film.

3 étoiles

Partager cet article
Repost0
5 juillet 2018 4 05 /07 /juillet /2018 18:35

Un grand merci à Artus Films pour m’avoir permis de découvrir cette excellente dramatique érotique d’horreur d’inquisition réalisée en 1973 par Jesús Franco (La fille de Dracula), d’après le roman de David Khunne, qui s’inspire de faits historiques pour une chasse aux sorcières vengeresses.

Après tortures, une sorcière est condamnée au bûcher mais lance une malédiction sur ses bourreaux le juge George Jeffries, William Renfield et Lady de Winter, dont ses filles la vengeront. Effrayé par cette menace, Jeffries fait chercher les filles de la sorcière Katheleen et Margaret, dans le couvent de Blackmoor, sur le point de prononcer leurs vœux. Emmenée en prison, la jeune Katheleen est torturée et convaincue de sorcellerie et condamnée au bûcher. Mais Margaret ne tarde pas à développer des pouvoirs démoniaques pour venger leur mère.

Un beau film gothique de sorcellerie démoniaque et d’inquisition érotique, qui nous offre une plongée dans l’absurde manipulation politique d’alors avec les sorcières et démons pour mieux effrayer les populations et les manipuler. On a trouvé depuis d’autres sorciers dans les minorités ethniques ou politiques.

Outre de belles scènes érotiques lesbiennes savamment insérées aux références sadiques, cette trame de vengeance démoniaque révèle les hypocrisies humaines sur des tentations inavouées. Les interdits d’amour libre durant des siècles ont donné des extrémités intolérantes et condamnations de tous genres. J’ai beaucoup aimé ce récit à la réalisation soft et néanmoins dénudée, de scènes d’action dans un décor superbe, pour une narration fluide d’une ambiance délétère.

La partie historique n’est pas tant l’important que les réels protagonistes assassins d’alors, que ce qui se développe dans le message subliminal. Une forme de trilogie se dégage avec avec le Trône de feu en 1969, suivi par Les démons en 1973 et de Lettres d’amour d’une none portugaise en 1977.

Avec les toujours fidèles et excellents dont les belles Anne Libert et Carmen Yazalde, Doris Thomas et Karin Field, Cihangir Gaffari, Luis Barboo et Howard Vernon, Alberto Dalbés, Rosa Palomar et Andrea Montchal,

Le film Les démons, issu de la collection Jess Franco, distribué par Artus Films, est disponible dans les meilleurs bacs en Combo Blu-ray + DVD depuis le 5 juin 2018. Il est proposé en version française. Dans les suppléments, Les nonnes de Clichy, par Alain Petit.

3 étoiles

 

Partager cet article
Repost0
5 juillet 2018 4 05 /07 /juillet /2018 10:42

Un grand merci à Orange Studio et à l’agence Dark Star presse pour m’avoir permis de découvrir cette dramatique réalisée en 2017 par Colombe Savignac et Pascal Ralite, pour leur premier lon,g-métrage nous entraîne dans le passage à la vie adule aux travers des épreuves joyeuses et douloureuses.

Adrien, pré-adolescent moyen est ballotté entre Marie et Romain, ses parents séparés. Le garçon proche de son meilleur copain Mathis découvre l’éveil amoureux avec la jolie Elsa. Cependant, la maladie de sa mère devient lourde à gérer pour le gamin, comme pour son père et sa compagne Gabrielle. Il lui faut trouver du courage pour appréhender ces défis et épreuves.

Un film sensible sur le passage de l’enfance à la vie adulte, entre premier éveil amoureux et la difficulté face au divorce, et à la maladie et la mort. Ainsi, à travers les yeux d’adolescents moyens, le cap de la vraie découverte de la vie et de la mort, des sentiments amoureux et des désirs, de l’amitié et de l’amour sont abordé avec beaucoup de sensibilité et de subtilité. Sans inventer le genre, le regard sur cette charnière de la vie se complique avec la maladie et la disparition toujours trop tôt et douloureux. La réalisation est tendre sur une mise en scène sensible sans jamais tomber dans le pathos mélodramatique pour une émotion douce amère, dans une ambiance évanescente.

Avec Suzanne Clément (Le sens de la fête), Pascal Demolon (Mes trésors) et Sabrina Seyvecou (La volante), les jeunes Igor van Dessel (Le voyage de Fanny), Salomé Larouquie et Mathis Bour (Au bonheur des ogres), Carine May, Ludivine de Chastenet, Bertrand Combe et Carmen Ferlan, Christian Brillaud, Marie Berto et Jean-YvesChilot, Corrado Invernizzi, Chloé Barkoff-Gaillard et Grégoire Colin.

Le film Le rire de ma mère, distribué par Orange Studio, disponible dans les meilleurs bacs depuis le 22 mai 2018 en DVD. Il est proposé en version sous-titrée français pour sourds et malentendants et audiodescription pour aveugles et malvoyants.

Partager cet article
Repost0
4 juillet 2018 3 04 /07 /juillet /2018 10:32

Un grand merci à Artus Films pour m’avoir permis de découvrir cet excellent film d'exploitation d’angoisse et d’horreur érotique réalisé en 1972 par Jess Franco (Les expériences érotiques de Frankenstein), clôt une trilogie vampiresque gothique moderne.

La jeune Louisa Karlstein arrive à temps au manoir familial auprès de sa grand-mère, la baronne Karlstein mourante. Elle lui révèle la terrible malédiction de leur famille issue du comte Karlstein, le célèbre Dracula. Il se trouve dans la crypte du manoir. Cependant que des jeunes filles sont retrouvées mortes vidées de leur sang. La police fait son enquête dont tous connaissent l’existence des vampires. Louisa renoue avec son ancienne petite amie Karine, tout en assouvissant ses penchants vampiresques et désir réveiller son ancêtre.

Une superbe histoire de vampire avec nombre d’originalité, avec la fille de Dracula qui lui supplante la vedette, et son lesbianisme qui lui fait trouver ses victimes dans les jeunes femmes. Film érotique lesbien aux scènes évocatrices de belle qualité, bien que soft sont très sensuelles et donnent à cette trame un caractère envoûtant, aux gros plans des corps seins et pubiens.

Trouble d'autant fort avec cet œil avide, autant de sang que de sexe, nous met dans la transe. Une vampirette qui ne semble pas effrayée par la lumière du soleil ni autres accessoires anti-vampires. Un récit maîtrisé avec une belle ambiance d’angoisse bien que parfois surprenant comme la fin abrupte sans que l’on sache comment était connu la crypte, et la mise à mort étonnante face aux références classiques. J’ai beaucoup aimé la sensualité d’une poésie mortifère qui s’en dégage avec émotion pour Karine dont les baisers de sa partenaires sont menaçants, mais aussi des décors et de l’époque choisie.

La réalisation est superbe avec des prises de vues belles et maîtrisées, tant dans les paysages que les scènes d’amour lesbiens.

La thématique des vampires lesbiennes a commencé dès 1936 avec le film de Lambert Hillyer avec Dracula's daughter (La fille de Dracula). Roger Vadim poursuit en 1960 avec Et mourir de plaisir, puis en 1971 avec Lust for a Vampire par Jimmy Sangster, Les sévices de Dracula -Twins of Evil- en 1971 par John Hough. Jess Franco avait déjà réalisé en 1971 Vampyros lesbos –Las vampiras-,

et encore de nombreux autres dont Vampire diary en 2006 par Mark James et Phil O'Shea, Lesbian vampire killers en 2009 par Phil Claydon, ou encore Nous sommes la nuit en 2010 par Dennis Gansel, parmi tant de réalisations plus ou moins gore, plus ou moins érotique.

Avec l'équipe de fidèles, dont la très belle Carmen Yazalde, face à Anne Libert, Alberto Dalbés, Howard Vernon et  Daniel White, Jesús Franco, Fernando Bilbao et Carmen Carbonell, Conchita Núñez, Eduarda Pimenta et Yelena Samarina.

Le film La fille de Dracula, issu de la collection British horror, distribué par Artus Films, est disponible dans les meilleurs bacs en Combo Blu-ray + DVD depuis le 5 juin 2018. Il est proposé en version française. Dans les suppléments, La main d’un assassin, par Jean-François Rauger.

3 étoiles

Partager cet article
Repost0
4 juillet 2018 3 04 /07 /juillet /2018 09:31

Grâce à ESC Editions, j’ai eu le plaisir de découvrir ce péplum biblique réalisé en 1951 par Henry King (Capitaine de Castille), sur un scénario de Philip Dunne tiré du deuxième livre de Samuel de la Bible, dans une romance dramatique.

Un soir, David roi Israël aperçoit sur une terrasse de son palais, une belle jeune femme qui prend son bain. Il apprend qu’il s’agit de Bethsabée, femme d’Urie le Hittite, l’un de ses plus fidèles officiers, alors en guerre pour lui contre la ville de Rabba. David, l’a désire tant qu’il l'a fait convoquer. Bien que mariée, il la veut et elle se résigne. Commence une relation adultérine passionnée, jusqu’à ce que la jeune femme tombe

enceinte.

L’heureux événement met sa vie en danger de lapidation, comme cette jeune femme assassinée sous leurs yeux en ville. Pour éviter pareil malheur, David convoque le mari pour qu’il passe la nuit avec sa femme, mais fidèle à son roi et ses compagnons au combat, il refuse. Le roi décide de sa mise à mort, qui n'est pas sans conséquence de révolte du peuple manipulé par le prophète Nathan et la terrible sècheresse qui s'abat sur le pays.

Une excellente dramatique oppressante, pour un très beau portrait de femme prise dans une amoralité involontaire. Ainsi ce roi, monarque absolu, prend cette jeune femme qui n’a pas le choix que de consentir à tromper son mari, mariée à un officier et ami du roi pour qui il combat ses ennemis. Menacée de lapidation quand elle n’est en rien responsable, avec en plus le roi qui envoie le mari à la mort pour sauver la vie de la jeune femme. Nous sommes face à un dilemme cornélien.

Un beau film qui met en exergue l’hypocrisie des hommes, prompts à coucher avec les femmes en sachant qu’ils les condamnent à mort de part une morale créée par eux dans une boucle infernale sous couvert d’un dieu qui a bon dos d’excuser l’inadmissible pour imposer une loi incontestable aux croyants convertis pour mieux les dominer et asservir. Ainsi il en va du sort des femmes, comme de l’extermination du peuple philistin par David afin que nul survivant puisse remettre en cause la terre promise sans pardon puisque « ordre » de dieu. Le récit nous offre un beau discours féministe, un tantinet anticlérical sur la manipulation des peuples par la religion et le vrai visage odieux d’un dieu monstrueux création des hommes.

Une réalisation superbe aux allures de suspens dramatique dans une mise en scène fabuleuse d’un huis clos étouffant de pression, de subtilité –celle du viol « consenti »- et de sensibilité des sentiments et de la crainte d’une fin funeste. La scène de la bataille juste remémorée par les sons est fabuleuse de par l’originalité, procédé utilisé dans le film Patton sur la bataille de Zama, nous prend aux tripes avec l’expressivité de Gregory Peck.

Enfin, la scène finale de David et Goliath est magistrale, et surtout la mise à mort du mari : « Mettez Urie en première ligne au plus fort de la bataille, puis reculez derrière lui, qu'il soit frappé et qu'il meure. ». Procédé que le jeune général Bonaparte utilisa aussi lors de sa campagne d’Italie, pour se débarrasser d’un de ses officiers, mari de sa maitresse qu’il largua ensuite, à la différence de David qui épouse Bethsabée, et aura après la mort du premier né, le futur roi Salomon. Il tuera un de ses 18 frères qui devait être intronisé, grâce à sa mère. De nombreuses œuvres ont représentées David et Bethsabée, peinture, théâtre, films et téléfilms, romans et bande dessinées.

Avec les excellents Gregory Peck (La cible humaine) et Susan Hayward (Les gladiateurs), Raymond Massey (Arsenic et vieilles dentelles), Kieron Moore (Arabesque) et James Robertson Justice, Jayne Meadows, John Sutton, Dennis Hoey et Gilbert Barnett, Francis X. Bushman, Walter Talun, Gwen Verdon, et Paula Morgan.

Le film David et Bethsabée, dans la Collection : Hollywood legends et Hollywood legends premium, distribué par ESC Editions, est disponible dans les meilleurs bacs depuis le 26 juin 2018 en DVD et Bluray. Il est proposé en version originale anglaise sous-titrée français, et en audio français. Dans les suppléments, Le roi qui aimait les femmes par Frédéric Albert Lévy, absolument passionnant.

3 étoiles

Partager cet article
Repost0
3 juillet 2018 2 03 /07 /juillet /2018 09:33

Un grand merci à AB Vidéo et à l’agence  Dark Star presse pour m’avoir permis de découvrir cette comédie dramatique réalisée en 2017 par Woody Allen (Café society), au cœur de rivalité d’amour et de haine.

Dans les années cinquante, la jeune Carolina arrive au parc d’attraction de Coney Island, pour y retrouver son père Humpty, opérateur de manège. Elle fait la connaissance de sa belle-mère Ginny, ancienne actrice reconvertie serveuse et mère de Ritchie adolescent perturbé issu d’un précédent mariage. Après cinq ans de brouille avec son père, Carolina a besoin de lui pour la cacher de son mari mafieux qui a passé un contrat contre elle. Prête à refaire une nouvelle vie et des études, la jeune femme se lie avec Mickey, maître-nageur et étudiant en poésie sans savoir qu’il est l’amant de Ginny.

Une très belle comédie sombre de

Woody Allen qui renoue avec une tragédie telle que son L'homme irrationnel, en plus sombre et triste mais toujours avec son sens aigu des tréfonds humains. Ainsi de cette femme jalouse et malheureuse un brin cynique, de cet enfant perturbé qui met le feu partout et de cette jeune fille paumée aux erreurs qui la perdent.

J’ai une fois de plus beaucoup aimé l’ambiance qui s’instaure rapidement avec cette musique faussement joyeuse sur un drame familiale à l’humour second degré emprunt d’une infinie tristesse dans un cadre festif d’un parc d’attraction et d’une plage de vacances idyllique cependant que la trahison et la mort s’installe. La réalisation est belle et soignée, sans le réalisateur devant la caméra une fois n’est pas coutume, pour une restitution d’époque tant dans les décors que la mode et la musique jazz qu’affectionne Woody Allen et le

caractèrise si bien.

Avec les excellents Justin Timberlake (Players), Juno Temple (Horns), Kate Winslet (Divergente 2) et Jim Belushi (À propos d'hier soir...), le jeune Jack Gore et Robert C. Kirk (Money monster), Tommy Nohilly et Tony Sirico, Steve Schirripa, John Doumanian et Tom Guiry, Max Casella, Gregory Dann, Bobby Slayton et Michael Zegarski.

Le film Wonder wheel, distribué par AB Vidéo, est disponible depuis le 27 juin 2018 en DVD et Blu-ray. Il est proposé en version sous-titrée français.

3 étoiles

Partager cet article
Repost0
1 juillet 2018 7 01 /07 /juillet /2018 15:48

Un grand merci à France Télévisions Distribution pour m’avoir permis voir cette dramatique réalisée en 2017 par Xavier Giannoli, qui nous entraine dans une relation de frustration et non-dit entre deux personnalités opposées pour une rédemption et recherche de pardon.

A la suite du décès de son meilleur ami photographe, Jacques Mayano, grand reporter de presse, s’enferme dans une grande dépression. Quand il reçoit une invitation du Vatican. On lui demande de travailler pour le Saint Siège, dans le cadre d’une commission d’enquête chargée de faire la lumière sur des apparitions présumées de la Vierge Marie. Dans une petite ville en France, Anna, une jeune fille de 18 ans suscite intérêt et émois de nombreux fidèles et pèlerins. Jacques mène son enquête sur la jeune fille et ses proches prélats.

Sur le ton d’un polar entremêlé de religion, l’intrigue nous entraine dans les arcanes de la foi et de la manipulation et du poids de la vérité et du mensonge. Judicieusement mené, le récit nous entraine dans le droit chemin canonique pour démêler le vrai du faux, info ou intox d’une jeune femme convaincante dont son passé et son parcourt aux pistes multiples cernent sa personnalité et ses amitiés proches. Le lien qui se créé entre le journaliste enquêteur et la jeune femme nous interpèle sur le sens à donner à la foi, à la vérité et l’appel à l’aide.

Jeu subtile de manipulation pour masquer et protéger des vérités difficiles à assumer. J’ai beaucoup aimé suivre cette dramatique bien que la durée soit sans doute excessive pour une conclusion inattendue emprunte d'une profonde humanité et le poids de la vérité. La réalisation est réussie sur une belle ambiance intriguante, servie par des interprètes de qualité. La fin nous entraine au camp de réfugiés syrien de Zaatari. 

Avec Vincent Lindon (Un homme amoureux) et l’excellente Galatéa Bellugi très marquante Patrick d'Assumçao (Nos patriotes), Anatole Taubman (Le transporteur héritage) et Elina Löwensohn (Suite armoricaine), Claude Lévèque, Gérard Dessalles et Bruno Georis, Alicia Hava et Candice Bouchet.

Le film L'apparition, distribué par France Télévisions Distribution, est disponible en DVD et Blu-ray dans les meilleurs bacs depuis le 14 juin 2018. Il est proposé avec des sous-titrée français pour sourds et malentendants, et en audiodescription pour aveugles et malvoyants. Dans les suppléments, essais de Galatéa Bellugi, et Focus sur le projet d'association "Lumière à Zaatari" .

Partager cet article
Repost0
26 juin 2018 2 26 /06 /juin /2018 13:32

Un grand merci à Artus Films pour m’avoir permis de découvrir ce film d’angoisse et d’horreur démoniaque britannique réalisé en 1965 par Lance Comfort, d’après une histoire originale de Lyn Fairhurst, pour nous plonger dans un récit de démon vampire.

Peu après le réveille du Comte Sinistre dans un village de Bretagne, le vampire démon s’attaque à la jeune bohémienne Tania sur le point de se marier et la fait sienne. En vacances dans le village, Paul Baxter perd trois de ses amis, tués par le démon sous son apparence d’Armand du Molière et ses fidèles disciples.

Les cercueils des défunts mystérieusement disparus intriguent Paul, et surtout un talisman qu’il a retrouvé à l’endroit son amie à été enlevé. Intrigué, il mène son enquête, une fois rentré chez lui à Londres. Le comte et avec ses esclaves s’y rendent, bien déterminé à réccupérer le précieux objet, et n’hésite pas à assassiner les proches de Baxter. La jeune Karen Steel, est envoutée par le monstre et chargée de l’aider, mais Tania est inquiète de perdre  sa place auprès du comte.

Un terrible récit, élégament contée pour un récit sur un démon et vampire, bien que l’intrigue envoute guère de par une narration un peu lente à avancer, et à contrario de trop grandes précipitations lors des scènes d’actions d’importances. J’ai surtout apprécié la mise en scène générale, les images aux belles couleurs intriguantes, et la qualité des interprètes pour les personnages diaboliques. L’intérêt de ce film est avant tout pour la redécouverte d’un réalisateur méconnu quand il mérite largement la diffusion de son œuvre originale et personnelle.

Avec William Sylvester (L'odyssée du Hindenburg), Hubert Noël, Carole Gray, Tracy Reed, Diana Decker, Rona Anderson, Peter Illing, Gerard Heinz, Brian Oulton, Walter Brown, Eddie Byrne, Victor Brooks, Marie Burke, Marianne Stone, Avril Angers.

Le film Orgies staniques, issu de la collection British horror, distribué par Artus Films, est disponible dans les meilleurs bacs en DVD depuis le 5 juin 2018. Il est proposé en version originale anglaise sous-titrée français. Dans les suppléments, Le démon des ténèbres, par Eric Peretti.

Partager cet article
Repost0
26 juin 2018 2 26 /06 /juin /2018 10:26

Un grand merci à AB Vidéo pour m’avoir fait découvrir ce superbe film d’aventure et d’horreur sino-australien, réalisé en 2018 par Kimble Rendall, pour une plongée dans la peur et l’humour face à un ennemi plus qu’effrayant.

La jeune Jia apprend que son frère Luke est porté disparu avec son collègue dans une galerie au cœur du désert de Gobi. Les jeunes chercheurs avaient découvert le palais souterrain d’un empereur chinois. Jia rejoint Jack Ridley à la tête d’une équipe de secours quand une tempête dangereuse les pousse à s’abriter dans un bâtiment où tous les occupants sont morts violemment sauf la jeune Yin. Des myriades d’araignées surgissent et frappent. La fuite dans les galeries souterraines doit être leur salut, ou leur mort.

Je me suis beaucoup amusé dans ce film d’horreur et d’angoisse plein d’humour aux nombreuses références tel Indiana Jones. Si le récit est un pur classicisme, il est justement réussi de par la qualité de la réalisation, des effets et des interprètes pour nous donner autant de frissons, d’émotions et de fous rires que d’intérêts passionnés à suivre cette aventure mortelle. Ainsi, se retrouvent tous les ingrédiens du genre, tant dans le découpage et les dialogues, que les profils des gentils et des traitres, que des monstres velues intelligentes jusqu’à la romance qui se dessine de suite.

Sur un rythme endiablé, l’intrigue horrifique et mortelle, l’émotion est grande avec l’amour du frère et de la sœur très proches, dont les résurgences alimentent le récit. Les effets spéciaux comme les décors, tant du désert que du palais souterrains et ses galeries pièges à araignées mangeuses d’hommes génétiquement modifiées, nous terrorisent à souhait. Un divertissement réussi pour des émotions garanties. Arachnophobes sensibles, vous êtes prévenues.

Avec la très belle et talentueuse Bingbing Li (Transformers : l'âge de l'extinction), face aux excellents Kellan Lutz (Osiris, la 9ème planète), Kelsey Grammer (Nos pires voisins 2) et Jason Chong, Eva Liu, Chun Wu, Tim Draxl et la belle Stef Dawson (Hunger games - La révolte), Shane Jacobson et Yasmin Kassim, Ryan Johnson, Chunqing Zhao et Yongqiang Yang, Waren Lee et Lawrence Mah, et les jeunes Qianhua Chen et Ruogu Liu, Chloe Guy et Bong Hamilton.

Le film Guardians of the tomb, distribué parAB Vidéo, est disponible depuis le 27 juin 2018 en DVD et Blu-ray. Il est proposé en version originale sous-titrée français, et audio français. Dans les suppléments, le documentaire du film, Tisser la toile, distribution et équipe.

3 étoiles

Partager cet article
Repost0
25 juin 2018 1 25 /06 /juin /2018 11:42

Un très grand merci à Elephant Films pour m’avoir permis de découvrir cette dramatique iranienne réalisée en 1996 par Dariush Mehrjui (La vache), qui nous plonge dans la société moderne iranienne engoncée par la lourdeur de la tradition destructrice.

Jeunes mariés très amoureux, Leila et Reza sont heureux dans leur vie de couple. Il ne leur maqnue plus qu’un enfant pour les combler, mais la jeune femme s’avère stérile. Si Reza ne s’en formalise pas, bien que Leila s’en inquiète, la mère du jeune homme ne l’entend pas ainsi. Ainsi, elle harcèle la jeune femme pour qu’elle accepte que Reza se remarie afin d’enfanter d’un garçon et perpétuer le nom. Poussée à bout, et voulant tester l’amour de son mari, Leila fini par accepter. Commence des entretiens sans succès, jusqu'à trouver une postulante.

Une très belle et triste histoire et particulièrement étonnante de par l’attitude de la jeune femme. Ainsi, alors qu’heureuse avec un mari très amoureux qui ne souhaite rien d’autre qu’elle, même sans enfant, passé harcèlement de sa belle-mère, Leila va s’autodétruire sans véritablement raison, en poussant à la destruction de tous. Attitude suicidaire d’une folie désolante, le récit magistralement conté arrive à révolter contre tous. De fait, l’odieuse belle-mère que personne ne remet à sa place, la jeune épouse s’enfonce dans cette sordide machination et le mari se laisse pousser dans le malheur jusqu’à la nouvelle femme et surtout l’enfant.

Dariush nous conte ce drame avec une neutralité totale et sans jugement, avec au centre de son récit la place des femmes. Une position qui confirme le matriarcat de la société musulmane, dans laquelle les femmes creusent leur propre malheur par les hommes manipulés. Une mentalité de captives soumises à la loi des hommes qu’elles amplifient au lieu de se rebeller et rétablir une parité naturelle. De fait, j’ai beaucoup aimé cette narration, magistralement interprétée, qui nous plonge dans une folie destructrice, par une mise en scène excellente au regard des images sublimes. Une réalisation qui clôt une trilogie de portraits indépendants de femmes, après Sara en 1993 et Pari en 1995.

Avec la très belle et excellente Leila Hatami (Une séparation) face au talentueux Ali Mosaffa (Le passé), ainsi que Jamileh Sheikhi et Mohamad Reza Sharifinia, Turan Mehrzad, Amir Pievar et Shaghayegh Farahani.

 

 

Le film Leila, distribué par Elephant Films, est disponible dans les meilleurs bacs depuis le 4 avril 2018 en Combo Blu-ray + DVD et la jaquette réversible avec affiche originale. Il est proposé en version originale farsi sous-titrée français. Dans les suppléments, le film par Jean-Michel Frodon, et les commentaires audio de Bamchade Pourvali, critique et universitaire.

3 étoiles

Partager cet article
Repost0

Présentation

Compteur

Notations

Notation

Liens