Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
17 juillet 2018 2 17 /07 /juillet /2018 10:14

Un grand merci à L’atelier d’images pour m’avoir permis de découvrir cette mini-série policière suédoise réalisée en 2010 à 2018 par Marcus Olsson, Mattias Ohlsson et Niklas Ohlson, d’après les romans de Viveca Sten, adaptés en 6 saisons de 19 épisodes qui correspondent à la saga romanesque.

Saison 1 La reine de la Baltique - I de lugnaste vatten

Sur une plage de Sandhamn, une petite île au large de Stockholm, Nora Linde découvre un cadavre lors d'une baignade matinale. La chef de police Margit Grankvist confie l'enquête à l’inspecteur Thomas Andreasson et sa collègue Carina Persson. Thomas reconnaît Nora, comme une ancienne copine de collège, mariée et mère de Simon et Anna.

Il s’avère que la victime, Krister Berggren, a été tué. L'enquête prend de l’ampleur quand sa sœur Kicki est à son tour assassinée, alors sous filature de Thomas qui a loupé avec son addiction aux somnifères. Il est accro depuis à la mort subite du nourrisson de sa petite fille et du divorce qui a suivi le drame. Nora plus perspicace apporte son aide au policier dont les sentiments qu’elle éprouve pour lui, irritent le violent mari jaloux Henrik.

Avec Jakob Cedergren et Alexandra Rapaport, Anki Lidén, Sofia Pekkari et Louise Edlind, les jeunes Lion Mon H. Wallén et Ping Mon H. Wallén, Lars Amble, Jonas Malmsjö, Harriet Andersson, Andreas Kundler, Eva Stellby, Lena Nilsson, Lasse Pettersson, Anders Sparring, Bengt C.W. Carlsson

et Tore Persson.

Saison 2 - Du sang sur la Baltique - I den innersta kretsen

Du haut de la terasse de Nora Linde, ses amis assiste à la victoire d'une course de yachts dans laquelle Henrik, son mari est à la barre pour le capitaine et propriétaire Oscar JulianderL’avocat s'effondre soudain, tué d’une balle en pleine cœur.

Le commissaire Thomas Andreasson et sa collègue Mia Holmgren sont chargés de l’enquête. Deux ans après l’enquête Berggren,Thomas retrouve Nora qui veut divorcer d’Henrik qui refuse. Elle apporte encore son aide préçieuse dans ssa connaissance des invités et de l’ile, d’auatnt que l’enquête s’oriente sur sa maison ou celle d’à côté qu’elle a hérité, comme lieu du tir mortel. Les soupçons se porte sur les collègues d’Oscar depuis que l’un d’eux est à son tour assassiné.

Sympathique petite série policière qui nous offre plus de superbes paysages cartes postales des environs de Stockholm que d'intrigues convainquantes mais néamoins amusantes à suivre. Car la force de cette trame est l’incompétente de Thomas paliée par l'aide heureuse de madame Colombo qui bénéificie toujours des hasards qui tombent à pique. Il est à espérer que la police suédoise soit plus efficace.

L’autre point fort des épisodes indépendants, est cette relation entre Thomas et Nora dans un jeu de chat et de la souris sous les yeux du sale type de mari. Je me suis bien amusé à suivre ces enquêtes meurtrières qui nous baladent dans des décors somptueux. La réalisation est soignée dans ses images et cadrages, qui change en mieux dans la deuxième saison avec changement de réalisateur, et qui apporte cette vivacité du regard sur les enquêtes et la romance qui ne semble pas se concrétiser.

Chaques saisons correspondent aux romans de la saga policière de Viveca Sten, dont chacun est composée de trois épisodes, exceptée la sixième saison qui en compte quatre. Les récits sont indépendants les uns des autres, mais se relient autour de Thomas et Nora pour un duo d’enquêteurs complices et efficaces. Le rythme et vif et alerte, l’humour et l’émotion sont présent et donnent envie d’en voir la suite.

Nous retrouvons Jakob Cedergren et Alexandra Rapaport, Catherine Hansson et Jonas Malmsjö, Anki Liden, Lars Amble, et Louise Edlind, les jeunes Lion Mon H. Wallén et Ping Mon H. Wallén, Sofia Pekkari, mais aussi Sandra Andreis, Lotta Tejle, Anu Sinisalo et Yvla Loof, Bengt Brakered, Gustav Levin et Cathrine Hansson, Thomas Hanson, Peter Engman, Malena Engtröm et Karl Linnertorp, Mats Rudal, Rebecka Tepper Englund, Johann Hallström et Anne-li Norberg.

La série Meurtres à Sandhamn Saison 1 & 2, distribué par L’atelier d’images, est disponible en DVD dans les meilleurs bacs dès le 21 aoüt 2018 Il est proposé en version originale suédoise sous-titré français, et en version française.

Partager cet article
Repost0
17 juillet 2018 2 17 /07 /juillet /2018 07:10

Un grand merci à ESC Editions pour m’avoir fait découvrir cette excellente comédie d’aventure réalisée en 1950 par Henry Hathaway (Crépuscule), d'après le roman de Thomas B. Costain, .

Au XIIIème siècle, fils illégitime saxon du comte de Lessford, et dépossédé de son héritage par la veuve normande de son père, Walter de Gurnie aide des révoltés saxons. Reconnu, il doit fuir l’Angleterre accompagné son ami Tristram Griffin, redoutable archer. Ils partent faire fortune à Cathay, territoire du nord de la Chine occupée par les mongols.

Walter et Tristram réussissent à s’engager dans l’armée du général mongol Bayan des Cent-Yeux. Ils doivent bientôt cacher Maryam, surnommée La rose noire, jeune métisse eurasienne anglo-mongole, échappée du harem de Bayan, qui rêve d’aller en Angleterre. Elle tombe amoureuse de Walter qui préfère l’aventure guerrière. Quand Tristram est écœuré par les massacres abominables commis par les mongols, il décide de s'enfuir avec Maryam.

Un très beau film d’aventure sur les traces de Marco Polo, entre restitution d’épopée guerrière historique et d’une belle romance. On n’est tout de même étonné par l’anachronisme de cette révolte saxonne contre les Normands deux siècles après l’invasion, mais happé ensuite par ce formidable voyage dans l’Asie sanglant.

Plus que l’histoire d’amour, c’est surtout l’amitié entre ces deux hommes, jusqu’au sacrifice ultime qui se dégage de ce récit. Ainsi, dans des décors fabuleux, la conquête de ce général du Khan, Bayan du Baarin personnage historique, conquérant d’une grande partie de la Chine, relaté par Marco Polo -repris en tant que moine Cent-Yeux dans la série télé Marco Polo-, est lui aussi pris par l’amitié fictive pour ce saxon.

J’ai beaucoup aimé l’ambiance mortifère qui règne avec une poésie amère envoutante, et cette romance qui fini par se retrouver. Plus que Walter, pathétique et peu sympathique, avide de fortune et de vengeance, c’est surtout Tristram le vrai héros au cœur d’or, fidèle et profondément humain qui dégage une belle aura. Une magnifique réalisation qui nous emporte dans des décors grandioses, des costumes d’époque pour une aventure historico-fictive pleine d’émotion.

Avec les excellents Tyrone Power (Capitaine de Castille) et Orson Welles (Le génie du mal), Cécile Aubry et Jack Hawkins, Michael Rennie, Finlay Currie, Herbert Lom et Mary Clare, Robert Blake, Alfonso Bedoya et Gibb McLaughlin, James Robertson Justice et Henry Oscar, Laurence Harvey et Torin Thatcher.

Le film La rose noire, dans la Collection : Hollywood legends, distribué par ESC Editions, est disponible dans les meilleurs bacs depuis le 26 juin 2018 en DVD et Bluray. Il est proposé en version originale anglaise sous-titrée français. Dans les suppléments, commentaire de Linda Tahir-MériauHenry Hataway, maître des grands espaces raconté par Jean Ollé-Laprune.

3 étoiles

Partager cet article
Repost0
15 juillet 2018 7 15 /07 /juillet /2018 15:02

Un grand merci à Artus Films pour m’avoir permis de découvrir cet excellent film d’horreur érotique réalisé en 1997 par Jesús Franco (Les démons), pour une deuxième version après La comtesse perverse en 1974, adapté de la nouvelle de Richard Connell, The most dangerous game écrit en 1924.

Lors d’un casting de strip-teaseuse organisé dans une boîte de nuit privée, la jeune Paula est remarquée par un couple riche et libertin, madame Radeck et son mari Paul, célèbre cuisinier. Elle se voit offrir contre rémunération importante avec son petit ami et rabatteur Carlos, de passer quelques jours avec eux dans leur palace sur une île.

Elle se doute bien que des orgies sont organisées, et c’est effet le cas avec la baronne Irina, son mari et la vamp Furia. Puis une partie de chasse au trésor est annoncée. Paula a deux heures pour gagner une mallette pleine de dollars, mais doit éviter arcs et de flèches. La chasse humaine peut commencer, mais rien ne se passe vraiment comme prévu.

Nous connaissons tous la trame générale, tant la nouvelle de Richard Connell a été largement adaptée. Des naufragés sur une ile contrôlée par le comte Zaroff où s’organisent des chasses humaines. Jess Franco apporte sa touche personnelle avec orgie sado-masochiste et uro, qui se poursuit en chasse à la femme et cannibalisme : « Chair tendre » dans une ambiance douce et inquiètante.

Si assez vite on comprend vite les tenants et les aboutissants, le récit se laisse suivre avec beaucoup d’intérêt, d’angoisse et de bonnes surprises. L’érotisme soft est prégnant de bout en bout avec de très belles filles dans des scènes de sexes gourmandes, pour un récit d’horreur dans un cadre magnifique et des décors superbes.

Dès lors, quand l’essai de cette jeunette presqu’innocente au strip-tease adorablement maladroit ne laisse augurer qu’une simple partie fine, le repas particulier devient d’évidence avec Furia qui se délecte à l’avance, dont Paul prépare les mets avec soin. La surprise est de taille dans la dans la tournure de la chasse.

De fait, la nouvelle a été adapté de nombreuses fois, dont Les chasses du comte Zaroff (The most dangerous game) -En fait LA chasse ou non LES chasses, suite à une erreur- d'Ernest B. Schoedsack et Irving Pichel en 1932, puis un remake de celui-ci A game of death en 1945 par Robert Wise. En 1956, Ray Boulting réalise Run for the sun. En 1961, Bloodlust! par Ralph Brooke. en 1972, The woman hunt par Eddie Romero, ou encore Turkey shoot en 1982 par Brian Trenchard-Smith. John Woo s’y met aussi avec Hard target en 1993, Surviving the game en 1994 par Ernest R. Dickerson, et puis aussi une parodie comique par Paul Miller en 1997 avec The pest. La radio et la télévision se sont emparées de la nouvelle dans de téléfilms, séries et séries animées, jusqu’à un jeu de paint ball.

La réalité a aussi dépassé la fiction. Ainsi Robert Christian Hansen « Butcher Baker », tueur en série des années 1971 à 1983, a enlevé, violé et assassiné au moins 17, et peut-être plus de 30 femmes en Alaska, les chassant dans les bois avec un fusil et un couteau, relaté dans le film Suspect - The frozen ground.

Une belle équipe avec les belles Lina Romay et Monique Parent, Analía Ivars et Amber Newman, Aldo Sambrell, Alain Petit et Mikail Kronen.

Le film Tender flesh, issu de la collection Jess Franco, distribué par Artus Films, est disponible dans les meilleurs bacs en Combo Blu-ray + DVD depuis le 5 juin 2018. Il est proposé en version originale anglaise sous-titrée français, et en version doublée espagnole sous-titrée français. Dans le second disque, de superbes suppléments riches et passionnants à partir des vidéos archives d’Alain Petit. From Malaga with love : Commentaires d’Alain Petit, et les coulisses du tournage : La bouchée du cardinal, Working with Jess, La vie est une merde, Piste musicale et Son direct.

3 étoiles

Partager cet article
Repost0
15 juillet 2018 7 15 /07 /juillet /2018 14:18

Un grand merci à Elephant Films pour m’avoir permis de découvrir ce film dramatique iranien réalisé en 1990 par Abbas Kiarostami (), qui à sa sortie deviendra une nouvelle vague du cinéma iranien .

Dénoncé par un journaliste en mal de titre à sensation, Hossain Dabzian est arrêté et emprisonné pour escroquerie et usurpation d'identité. Cinéphile passionné par le cinéaste Mohsen Makmalbaf, Hossain s’est fait passé pour lui auprès d’une riche famille bourgeoise. Averti par un ami, Abbas Kiarostami vient lui rendre visite en prison et cherche à comprendre ce qui a motivé ce jeune homme à usurper cette identité. Le procès s’ouvre qui aidera à derterminer les motivations.

Une bien étrange réalisation entre film docu-fiction reportage, dont on ne sait jamais s’il s’agit d’une véritable histoire ou d’une comédie dramatique. En fait, comme Abbas l’a précisé à ce sujet que son film « est une réalité reconstituée, et non pas une aventure frictionnelle » afin de relater une histoire vraie, à l’image de la réalité du pays, pour le procès d’Hossein Sabzian –décédé en 2017- qui a accepté de rejouer son rôle, entre reconstitution partielle et d’images d’archives.

De fait, la pression et l’angoisse sont de mise constante dans ce récit dont par ce procès permet de faire celui de la société iranienne de la dictature des mollahs. Ainsi sont abordés divers thématiques sociétales, telle la situation du cinéma dans ce pays, mais plus foncièrement celle de la liberté d’expression, de individu à part entière dans ses ressentis et ses passions autres que ceux du canon religieux au pouvoir. Ainsi, Kiarostami a réinventé le contournent de la censure du régime islamique, par cet ovni cinématographique qui ouvrira la voie à nombre de réalisateurs de génie.

Procès acerbe contre la société dictatoriale de la révolution islamique mais aussi du cinéma qui vampirise nos vies dans les salles obscures -revoir Manhattan de Woody Allen- en bien et en pire, tel Hossein jusqu’à perdre pied et personnalité. Un film phare dans le cinéma iranien mais aussi mondiale de par sa perception du message par l’image multi-facettes qui reflètent à l’infini en réel et déformé, jusqu’à l’addiction.

Avec Hossein Sabzian, Mohsen Makhmalbaf et Abolfazl Ahankhah, MehrdadAhankhah, Abbas Kiarostami et Hassan Farazmand, Hushang Shahai, et Monoochehr Ahankhah, Mahrokh Ahankhah et Nayer Mohseni Zonoozi, Ahmad Reza Moayed Mohseni, Hossain Farazmand et HooshangShamaei, Mohammad Ali Barrati, Davood Goodarzi et Haj Ali Reza Ahmadi.

Le film Close-up, distribué par Elephant Films, est disponible dans les meilleurs bacs depuis le 4 avril 2018 en Combo Blu-ray + DVD et la jaquette réversible avec affiche originale. Il est proposé en version originale farsi sous-titrée français. Dans les suppléments, le film par Jean-Michel Frodon, et Cinéma de notre temps : « Abbas Kiarostami, vérités et songes » de Jean-Pierre Limosin.

3 étoiles

Partager cet article
Repost0
15 juillet 2018 7 15 /07 /juillet /2018 06:57

Excellente comédie de Pierre Dudan, qui pour son premier long-métrage nous gratifie d’une réalisation de choix sur un récit drôle et subtile d’humour christique.

Afin d’engager la construction d’un hôpital pour enfants en Haïti, il manque au Père Marc cinquante mille euros. Il décide de constituer un groupe de musique chrétienne pour tournée dans l’exagone. Il recrute le père Luc et le père Bernard. Par hasard dans la rue, il rencontre Christophe guitariste de talent mais un raté qui vient d’être chassé de chez sa mère Marie et son beau-père Joseph. Marc l’engage comme faux prêtre, en tant que Christ.

Se joint Jeanne pour l’organisation de la tournée. Les concerts commencent mal, mais en changeant de partition, le succès arrive avec l’apport de frère Julien castrat. Tel un chemin de croix pour Christ(Off), le groupe d’Apôtres suit un long chemin de croix.

Une excellente réalisation, très osée limite blasphématoire pour les croyants, mais au combien drôle et subtile. Rempli de références christiques, la trame nous régale de gags et de répliques désopilantes sur le parcourt d’un Christ rockeur dans une tournée humanitaire à la rencontre de personnages évangéliques absolument drôles et sympathiques. Je me suis régalé de cette histoire irrévérencieuse à souhait, dont la subtilité reste de mise sans jamais être insultante bien qu’égratignant avec beaucoup de gentillesse l’histoire du Christ. Quand les autres religions seront capables de rire d’elles mêmes comme ici, la face du monde en sera changée et beaucoup plus supportable.

Avec une belle équipe, Michaël Youn (Brillantissime), Lucien Jean-Baptiste (Il a déjà tes yeux) et Victoria Bedos (Vicky), Bernard Le Coq (Le capital), Jarry (Les trois frères, le retour) et Simon Astier (Denis), JoeyStarr, Vincent Desagnat et Stéphanie Murat, Jean-Francois Gallotte, Jonathan Darona et Gérard Boucaron, Philippe Villiers, la belle Clara Huet et Aliou Cissé.

3 étoiles

Partager cet article
Repost0
13 juillet 2018 5 13 /07 /juillet /2018 16:51

Film terriblement oppressant d’Iram Haq, pour son second long-métrage en partie inspirée de sa propre vie, qui à 14 ans fut enlevée et sequetrée un an et demi au Pakistan.

Nisha est jeune fille suédoise d’origine pakistanaise qui est partagée entre deux cultures. Avec ses amis du lycée, elle vit comme ses camarades avec son petit copain Daniel, mais à la maison c’est la rigueur islamo-pakistanaise qui reprend ses droits. Un soir, son son père la suprend en train d’embrasser son petit ami. Le père si attendrissant avec sa fille se révèle d’une violence inouie. Pour défendre l’honneur et remettre sa fille dans le droit chemin, il enlève de force Nisha au Pakistan, où elle est séquestrée chez sa tante. Une relation dure dans un pays inconnu sans possibilité de fuite.

Un très beau film d’une terrible oppression pour les nerfs tant l’injustice stupide et ahurissante de la famille et de ensemble de la communauté est effrayante. De fait, refsant de s’intégrer dans la société occidentale, cette communauté entend profiter de l’Occident sans compromis et conserver leur archaïsmes inconciliables avec nos valeurs.

Ainsi, ils tentent de préserver par la violence les leurs qui sont tentés de se libérer des contraintes et horreurs de traditions plus que moyenâgeuses rarement en rapport avec la religion. Après, quelle idée d’envoyer sa gamine au Pakistan, pays corrompu jusqu’à la moelle et dont les interdits religieux hypocrites en sexualité exacerbent les désirs étouffés. Le malheur des musulmanes est d’abord et avant tout la faute des femmes elle-mêmes dans une société d’hommes machistes foncièrement matriarcales qui conditionnent dans la transmission les codes de soumission des femmes en faveur des hommes qui ne les en massacrent que mieux avec leur complicité.

Le reflet aussi de l’immense responsabilité de nos politiques européennes qui ont laissé dès l’arrivées de ces populations immigrées leur libre arbitraire archaïques. Ainsi, les mutilations sexuelles, les mariages forcées, le voile, les horaires de sports, leurs mentalités au dessus des lois locales, celles des droits des femmes et des enfants, et tout ce qui leur ont permis de ne pas s’insérer dans les pays et d’intégrer nos valeurs de liberté et de dignité humaine. Pour une rare fois, malgré les terribles épreuves qui marque une vie, la mort n’est pas au rendez-vous, mais la fuite vers la liberté de choisir de vivre selon ses désirs ainsi que les films Noces ou Fighter.

Avec l’excellente et marquante Maria Mozhdah, face à Adil Hussain, Ekavali Khanna, Rohit Saraf et Ali Arfan, Sheeba Chaddha, Lalit Parimoo, Nokokure Dahl et Isak Lie Harr, Maria Bock, Sara Khorami et Jannat Zubair Rahmani, Freddy Singh et Trine Wiggen.

3 étoiles

Partager cet article
Repost0
13 juillet 2018 5 13 /07 /juillet /2018 15:25

Drame historico-romantique de Mike Newell (Le sourire de Mona Lisa), d’après le roman Le cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates -The Guernsey literary and potato peel pie society- de Mary Ann Shaffer et sa nièce Annie Barrows, pour une plongée dans l’occupation dans une des iles anglo-Normande.

Juste après guerre en 1946, l’écrivaine Juliet Ashton s’installe à Londres, et tente en vain de trouver l’inspiration pour un nouveau roman. Quand elle reçoit une lettre de Dawsey Adams, membre d’un club littéraire de Guernesey créé durant l’occupation nazie. Intriguée, elle se rend sur l’ile pour rencontrer les membres du Cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates.

Tout juste fiancée sans conviction avec Mark Reynolds, elle est troublée par Dawsey, jeune fermier qui a la garde de la petite Kit, fille de la mystérieuse Elizabeth McKenna. Ses questions aux membres, Amelia Maugery, Eben Ramsay, Isola Pribby, soulèvent sa curiosité sur l’histoire du club, ses membres et l’occupation nazie, l’incite à rester plus longuement que prévu.

Une sympathique comèdie romantique sur toile de fond historique beaucoup plus intéressante, qui hélas se perd dans le pathos fleur bleue Harlequin. Autant, l’aspect de l’occupation nazie des iles anglo-normandes s’avère passionnant, tant le sujet n’avait pas été souvent traité au cinéma, avec la collaboration et les amours toujours étonnant dans ces cas, la partie amourette prend un peu trop le dessus tant elle n’est pas spécialement enthousiasmante.

Si l’ensemble se laisse regarder sans déplaisir, il est à regretter le glamour forcé, telles ces retrouvailles sur le quai du port des plus insipides et ridicules. De la même manière, tentative désespérée de rattraper l’amour « interdit » de la jeune britannique avec le jeune nazi, qui est déportée pour avoir aidé un esclave, trouve peu crédible sur la fin tragique d’Elizabeth, qui après des jours terribles de déportation, arrache la matraque d’un nazi et le frapper pour sauver une petite fille battue à mort… ça frise tristement le ridicule, et une sorte de rachat symbolique de rédemption pour avoir couché avec l’ennemi.

Si je ne porte aucune jugement ni condamnation comme l’ont fait les résistants de la dernière heure souvent aussi sadiques que les nazis, j’avoue être toujours perplexe quand aux histoires d’amour avec les nazis. Sans doute une forme de syndrome de Stockholm. Pour le reste, la trame est légère et sympa.

Avec Lily James (Baby driver) et Michiel Huisman (Adaline), Matthew Goode (Alliés), la belle Jessica Brown Findlay (Le merveilleux jardin secret de Bella Brown),Tom Courtenay (Gambit, arnaque à l’anglaise) et Penelope Wilton (Indian Palace – Suite royale), Katherine Parkinson (St Trinian’s 2), Glen Powell (Les figures de l’ombre) et Bronagh Gallagher (Grabbers), Dilyana Bouklieva, Marek Oravec et Andy Gathergood, les jeunes Kit Connor et Florence Keen, Nicolo Pasetti et Tom Owen.

Partager cet article
Repost0
13 juillet 2018 5 13 /07 /juillet /2018 11:44

Un grand merci à ARP Sélection pour m’avoir permis de découvrir ce film  dramatique iranien réalisé en 2017 par Mohammad Rasoulof, Prix Un certain regard au Festival de Cannes 2017, qui nous entraine dans la corruption gangrenée institutionnalisée et l'intolérance religieuse d’une dictature islamique.

Installé à la campagne avec sa femme Hadis et son fils Sahand, pour faire de l’élevage de poissons d’eau douce, Reza, mène une vie ascète loin des tracas de la ville. Quand une compagnie privée est prête à tout ou s’emparer de sa propriété dont il refuse de céder. Les ennuis s’accumulent quand Reza surprend un saboteur qui dégénère. Hadis, directrice de l’école, fait face à l’intégrité de son mari qui refuse tout compromis ou le jeu de la corruption généralisé, doit faire face à aux coups bas des concurrents de son époux. Bientôt leur fils Hadis est aussi dans le collimateur. Reza comprend qu’il lui faut réagir.

Un très beau film qui nous plonge au cœur du fonctionnement quotidien de la vie iranienne, tant dans la dictature et tyrannie des mollahs aux pouvoirs que de la corruption mafieuse se qui touche à chaque instant la vie des iraniens. Phénomène loin d’être une spécificité locale, le protagoniste intègre à la base devient vite la proie directe du système gangréné, utilise à son tour les armes de ses agresseurs contre eux pour sauver son exploitation et sa famille.

Une trame qui décortique avec minuties les rouages de l’horreur sourde qui pourri un pays du chef d’État jusqu’au lambda en bas de l’échelle sociale qui ruine la confiance à autrui et mine l’économie. J’ai beaucoup aimé le suspens qui règne comme un polar délétère qui angoisse jusqu’au bout et même plus. De même, coup de griffe contre intolérance religieuse contre les non musulmans dans l’éducation nationale jusqu’au cimetière.

Une très belle réalisation au ton critique et souvent ironique contre le pouvoir en place et les dominant politiques, rligieux et économiques, qui profitent de la force de l’argent pour assouvir et contraindre par la corruption et la violence d’un système mafieux qui fait frémir. Comme beaucoup de réalisateurs iraniens, Mohammad Rasoulof est sous le coup de la répression judiciaire, avec condamnation à la prison et interdiction de quitter le pays. Pourtant il continue à s'exprimer avec talent et acuité pour décrire la société

iranienne.

Avec les excellents Reza Akhlaghi Raad et Soudabeh Beizaee, Nasim Adabi, Missagh Zareh et Zeinab Shabani, Zhila Shahi, Majid Potki et Mehdi Mehraban, Omid Mohammadnezhad et Sepehr Ebadi, Arash Ashadad et Bagher Yekta, Hossein Ghadiri, Aboozar Yoosefzadeh et Amir Hossein Esmaeilzadeh, Alireza Isapoor et Mohamma Namvar, Mahsa Gharekhani et Alireza Abbasi.

Le film Un homme intègre, distribué par ARP Sélection et sa page Facebook, est disponible en DVD et Blu-ray dans les meilleurs bacs depuis le 2 mai 2018. Il est proposé en version originale farsi sous-titrée francais. version.

3 étoiles

Partager cet article
Repost0
12 juillet 2018 4 12 /07 /juillet /2018 16:51

Un grand merci à Diaphana et à l’agence Dark Star pressepour m’avoir permis de découvrir cette dramatique libanaise réalisée en 2017 par Ziad Doueiri(L’attentat), sur le parcours d’une ado dans un passage à la vie adulte.

À Beyrouth, Yasser Salameh, un réfugié palestinien, est chef de chantier dans une entreprise de travaux public. Tony Hanna, un Libanais chrétien, vit avec son épouse enceinte Shirine, dans un appartement qui surplombe le chantier. Yasser tente de réparer la gouttière de l'appartement de Tony qui s'y oppose violemment. Yasser profère alors une insulte envers Tony. Il refuse de lui présenter des excuses et, dans un moment de colère suite à des propos racistes sur les Palestiniens proférés par Tony, frappe le Libanais. Ce simple conflit entre deux hommes dégénère jusqu'à des procès dont le retentissement médiatique va jusqu'au sommet de l'État car il ravive les tensions entre les groupes ethniques vivant au Liban.

Littéralement Cas numéro 23, la trame aborde les cicatrices indélébiles d'une guerre qui fut épouvantable et meurtrière où la population civile a payé le prix fort d'une barbarie sans nom, dont les séquelles sont ici révélées avec force. Afin, alors que le pays tente de se reconstruire sur les braises fumantes d’une guerre qui n’en fini pas de hanter les esprits, une insulte suivi d’une autre, puis de coups envenime par la montée des tensions de haines entre deux hommes, le passé violent entre peuples qui risque de remettre le feu aux poudres.

À travers le procès, une tentative d’apaisement se construit sur une guerre et les haines qui ont touché les libanais avec l’arrivée massive et armée des palestiens et de l’OLP. Cependant, est-ce bien cela qui motive les deux hommes, ou la bêtise à l'état pure qui prend pour excuse ce conflit ? En effet, machisme et fierté mal placée, la même situation en d'autres lieux, une autre histoire, et la confrontation ces deux sanguins donnerait le même résultat désolant.

Si j'ai bien aimé la monté en puissance de l'escalade qui d'insultes et coups, par la manipulation des politiques et des avocats risquent de mettre de nouveau la haine sur le devant de la scène. D'autant plus que les raisons historiques de ce conflit n'ont pas la même légitimité. Car pour Tony, le massacre de Damour perpétré le 20 janvier 1976, l’a bien été par les milices palestiennes, quand pour Yasser, le massacre de Septembre noir le fût par l’armée jordanienne qui amena l’OLP au Liban qui déclanchera la guerre civile. Une guerre imputable entièrement aux palestiniens cherchant à prendre le contrôle du pays pour continuer sa guerre contre Israël, mais aussi une épuration religieuse plus qu'une guerre politique. Reste deux idots de première qui profitent de toute occasion pour insulter autrui comme avec leurs emmes.

Avec les excellents Adel Karam et Kamel El Basha, Camille Salamé et Diamand Bou Abboud, Rita Hayek et Christine Choueiri, Carlos Chahine et Julia Kassar et Talal Jurdi, Rifaat Torbey, Walid Abboud et Georges Daoud, Elie Njeim, Sami Hamdan et Tony Mehanna.

 

Le film L'insulte, distribué par Diaphana, disponible dans les meilleurs bacs dès le 3 juillet 2018 en DVD et bluray au prix conseillé de 19,99€, ainsi qu’en VOD. Il est proposé en version arabe sous-titrée français. Dans les suppléments, le commentaire audio par le réalisateurZiad Doueiri et Frédéric Domont producteur associé, Sur le tournage du film, des scènes coupées, et un entretien avec Ziad Doueiri.

3 étoiles

Partager cet article
Repost0
7 juillet 2018 6 07 /07 /juillet /2018 08:15

Un grand merci à Pyramide Films et à l’agence Dark Star presse pour m’avoir permis de découvrir cette comédie dramatique britannique réalisée en 2017 par Rungano Nyoni, pour un conte docu-fiction inspiré d’une pratique courante issue de supertitions africaines des plus sidérantes.

Shula, 9 ans, est accusée de sorcellerie par les habitants de son village, elle aurait fait trébucher une femme par la force de son regard, est bannie et envoyée dans un camp de sorcières. Entourée de femmes bienveillantes, condamnées comme elle par la superstition des hommes, la fillette se croit frappée d’un sortilège.

Elle ont au dos un nœud de tissus pour les empêcher de voler et de tuer des gens leur font croire les autorités. Si elle s’enfuit, elle serait maudite et se transformerait en chèvre. Mais la petite Shula préfère vivre libre comme une chèvre  que prisonnière comme une sorcière.

On du mal à croire qu’aujourd'hui un continent entier puisse encore vivre dans les superstitions pires que moyenâgeuses. Ainsi, sur une simple accusation hypocrite de sorcellerie, qui ne touche que les femmes, notamment en Zambie, Kenya ou Ghana, elles sont des milliers bannies pour raison de pseudo sécurité qui sont enfermées à vie.

Dans ces camps de sorcières, elles sont misent en isolement, dans des conditions précaires avec des privations d’eau et d’électricité. Une manière de se débarrasser des femmes jugées encombrantes ou rebelles, qui risquent mutilations ou lapidations à mort, si elles refusent d’être internées, de même si ont les renvoie chez elles.

Une pratique qui sous couvert de protéger ces « sorcières » permet des dérives telles que l’esclavage qui ne dit pas son nom, en les exploitant contre logis et nourriture. La société patriarcale africaine persécute ainsi les femmes, notemment femmes âgées qui sont dégagées.

Une réalisation malaisée qui relate une situation abominable à travers le regard de cette jeune fille internée auquel on inculque la peur de sortir sinon tranformer en chèvre pour mieux l’interner. Sidérant l’attitude des africains et leurs supertitions qui à le prétexte de soumettre une grande partie d’entre eux au pouvoir de hommes. Sidérant aussi, telle une foire ou un zoo ces prisonnières qui sont visité per des touristes qui les prennent en photo et apporteraient presque des cachouettes un dimanche de fête. Un film fort et dérangeant.

Avec l'excellente  Maggie Mulubwa, ainsi que Henry B.J. Phiri, Nancy Mulilo, Margaret Sipaneia, Travers Merrill et Nellie Munamonga.

Le film I am not a witch, distribué par Pyramide Films, disponible dans les meilleurs bacs depuis le 3 juillet au prix conseillé de 19,99€ le DVD. Il est proposé en version originale sous-titrée français. Dans les suppléments, un entretien avec la réalisatrice Rungano Nyoni.

3 étoiles

Partager cet article
Repost0

Présentation

Compteur

Notations

Notation

Liens