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16 juin 2018 6 16 /06 /juin /2018 14:02

Sympathique dramatique du duo Stéphan Archinard et François Prévôt-Leygonie dont leur Amitiés sincères n’avait pas fait preuve de nuance, en adaptant le roman La surface de réparation d'Alain Gillot, abordent la maladie de l’autiste Asperger par le biais du sport pour une vision sociale de l’handicap.

Vincent, ancien joueur professionnel, entraine des jeunes footballeur, avant son prochain départ pour un club en Chine. Quand on lui confie dans l’urgence la garde de son neveu Léo, gamin de 13 ans quelque peu renfermé. Contre mauvaise fortune, il l’emmène avec lui aux enraiements. L’adolescent se passionne sur les statistiques et s’avère excellent gardien de but. Mathilde, le médecin du club, révèle à vincent que Léo est autiste Asperger que le football et les liens avec son oncle peuvent l’aider grandement.

Un film pleine de bons sentiments tout plein, parfois un peu trop pathos, mais qui apporte une connaissance sur cette pathologie avec beaucoup de retenu.  On a un peu de mal à croire que personne n’ai vu la pathologie avec ce sympathique médecin du sport qui justement avait traité cette maladie à la fac. Cependant, si la démonstration du calcul stratégique de l’ado ne parait pas probant pour faire un gardien de foot d’exception, le récit s’avère souvent touchant, agaçant parfois mais de bon augure pour parler simplement de la maladie, et d’accepter cet handicape pour une visualisation positive.

Avec Arnaud Ducret (Adopte un veuf), Max Baissette de Malglaive (Rattrapage), Alice David (Demi-sœurs), Caroline Silhol (Un homme et son chien), Féodor Atkine (Grand froid), Jean-François Cayrey, Christophe Bourseiller, Marina Tomé, Bruni Makaya, Sandra Rosinsky, Sarah Bonrepaux, Delphine Serina, Sophie Gourdin et David Van Severen.

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16 juin 2018 6 16 /06 /juin /2018 09:32

Un grand merci à Pyramide Films et à l’agence Dark Star presse pour m’avoir permis de découvrir cette comédie romantique dramatique réalisée en 2017 par Antony Cordier (Happy Few), qui s’est inspiré du livre de Claude Caillé, créateur du zoo de la Palmyre, pour un passage à la vie adulte par l’amour et la coupure du cordon ombilicale.

Gaspard se rend au remariage de son père Max avec Peggy, quand son train est stoppé par des activistes menottés aux rails. Il y fait la connaissance de Laura, un peu lunaire. Il lui propose de l’accompagner en se faisant passer pour sa petite amie. La famille de Gaspard habite dans un zoo. Son frère Virgil l’accueil avec sa fiancée Emilie, et bientôt apparait sa sœur Coline et sa peau d’ourse dont il est très proche. Mauvaise nouvelle, Peggy ne veut plus se marier à 3 jours de la cérémonie. Laura, intégrée dans cette famille borderline tente de comprendre les liens qui les animent.

Incontestablement on retrouve la patte d'Antony Cordier avec son univers scabreux comme il affectionne dans ses précédents films -triolisme et échangisme- limite glauque et son regard malaisé et ses nus intégraux pour un récit qui d’une comédie drôle, vire dans le drame, et des relations incestueuses.

Loin d’être déplaisant à suivre, un malaise palpable ne nous quitte jamais tant plane cette incessante angoisse de dérive violente aux aguets, qui surgit par des mots, des regards et des gestes. Une bestialité règne dans ce zoo où les humains sont pires que les animaux.

Le sadomasochisme est prégnant tant dans les relations humaines que les relations sexuelles, ces reniflements et ces touchés libidineux ajoutent ce ressentiment aigre qui retient cette famille dérangée, comme ces rejets qui les libèrent. La réalisation est un très beau mélange d’ambiance de film d’angoisse et d’horreur -dont la musique exaspère vite les nerfs- et de comédie légère pastorale sexuellement marqué, dans un cadre magnifique du parc animalier du Reynou, près de Limoges, qui instaure une atmosphère plus détendue.

Avec Félix Moati (Cherchez la femme), Lætitia Dosch (La belle saison) et Christa Theret (Marguerite), Johan Heldenbergh (Larguées), Guillaume Gouix (Les anarchistes) et Marina Foïs (Manon 20 ans), Noémie Alazard Vachet et Vincent Deniard, Élodie Bouchez, les jeunes Elsa Houben, Ferdinand Cordier, Solann Verger, Ninon Besnard et Maelys Pommier-Guedj, ainsi que Martin Therain, Thierry Charrière, Franck Haelewyn, Marion Heutte, Marion Lefèvre et Elina Trébosc.

Le film Gaspard va au mariage, distribué par Pyramide Films, disponible dans les meilleurs bacs depuis le 12 juin au prix conseillé de 19,99€ le DVD. Il est proposé en version sous-titrée pour sourds et malentendants, et audiodescription pour aveugles et malvoyants. Dans les suppléments, 4 scènes coupées et une fin alternative, et les répétition de Félix Moati, Christa Theret et Guillaume Gouix avec un professeur de danse, et l’entrainement de Christa Theret avec un zoomorphe.

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15 juin 2018 5 15 /06 /juin /2018 17:04

Un grand merci à Blaq out pour m’avoir permis de découvrir cette comédie dramatique animée réalisée en 2016 par Dash Shaw, pour un délire catastrophe cynique déjanté.

Pour leur entrée au lycée situé sur le bord d’une falaise, Dash et son meilleur ami Assaf tentent de devenir populaire. Ils s’occupent du journal du bahut édité pour leur pote Verti. Ils découvrent un danger avec l’ouverture du nouvel auditorium qui menace de s’effondrer dans l’océan, mais ne sont pas entendu. Dash et Mary punis par le proviseur, échappent à la catastrophe quand en effet l’établissement s’effondre avec tous les élèves et enseignants dans la mer. La survie des uns et des autres devient une aventure épique et pleine de rebondissements.

Dans un style graphique et narratif des plus déjantés, tant par le rythme, les mouvements et les dialogues d’un récit explosif à la mesure d’une trame de catastrophe dramatique, l’humour n’est jamais absent. Sur des jeunes prêt à tout pour être populaire, l’occasion d’un tel drame leur permet de profiter et exploiter ensuite en tout cynisme avec la mentalité d’adolescent moyen.

Drôle et dramatique, sarcastique et cynique, le récit alterne avec beaucoup d’à propos sur les réflexes des uns et des autres, les remarques et réparties d’une telle situation pour peindre des caractères et des mentalités diverses et variées. Inattendue dans la forme et le fond, cet animé indé hors norme est riche en qualité graphique proche des comic books, riche en couleurs et des dialogues rapides et parfois désordonnés. Une réalisation qui sort des nomes habituelles et s’impose par son originalité.

Avec les voix des excellents Jason Schwartzman et Lena Dunham, Susan Sarandon et Regie Watts, ainsi que Maya Rudolph et Thomas Jay Ryan, ou encore d'Alex KarpovskyLouisa Krause et John Cameron Mitchell.

 

 

 

Le film , distribué par Blaq out, est disponible dans les meilleurs bacs dès le 21 juin 2018 en DVD et Blu-ray. Il est proposé en version originale anglaise sous-titrée français. Dans les suppléments, un entretien avec un entretien avec Stéphane Beaujean, journaliste et Directeur artistique du Festival International de la Bande-dessinée d’Angoulême, le commentaire audio du réalisateur Dash Shaw, ainsi que 5 courts métrages du réalisateur, Baroness, Bodywold, Bottomless Belly Button, Cosplayers et New School.

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15 juin 2018 5 15 /06 /juin /2018 09:27

Film dramatique lesbien de Sebastián Lelio (Une femme fantastique), pour l’adaptation du roman éponyme de Naomi Alderman qui nous plonge dans la société sectaire archaïque de la communauté juive orthodoxe face à l’homosexualité et aux droits de femmes.

À la mort de son père rabbin Rav, sa fille Ronit Krushka, photographe à New york se rend à Londres. À son arrivée, personne ne la reçoit avec chaleur ni compassion. La stupeur est immense quand elle apprend que ses meilleurs amis d’enfance Esti et Dovid Kuperman sont mariés. Les liens anciens entre Ronit et Esti refont surface d’un puissant et unique grand amour de toujours, mais leurs baisers sont découverts par une voisine qui en avertie toute la communauté. Esti avoue à son mari être lesbienne depuis toujours et son amour pour Ronit. Elle désire qu’il lui rende sa liberté.

Sur le fond le récit nous relate une histoire d’amour entre deux amies d’enfance dans la communauté sectaire du radicalisme religieux des juifs orthodoxes sur l’inégalité des droits des femmes, et l’homophobie inscrit dans les textes. Fondamentalisme d’où Ronit avait trouvé le courage de s’enfuir.

Son retour qui rallume la flamme passionnelle de leur amour est entravé d’un mariage forcé pour « soigner » la « déviance » d’Esti et sauvegarder la réputation du rabbin, qui a enfin le courage d’un coming out et une volonté de demander à son mari qu’il lui accorde le divorce pour vivre librement son orientation sexuelle. 

La fin est d'un moraliste peu croyable. Ainsi, après avoir étouffés ses ressentis et subit sexuellement son mari, elle abandonnerait sa liberté, renoncerait à sa vraie sexualité et l’amour de sa vie pour une question d’enfant ? Quand à la forme, la trame est longue, pénible et sombres, alors que la mise en scènes est réussie et l'émotion palpable. La scène de sexe est très prude, exceptée cette amoureuse échange salivaire. Dès lors qu'une telle révélation amoureuse enfin exprimée, la fin laisse perplexe.

Le film prend des liberté quand au  roman de Naomi Alderman, puisque dans le livre, Ronit entretient une liaison avec son patron dans la finance, qu’elle retrouve à l’occasion du décès de son père rabbin son cousin Dovid est marié avec son ex maitresse Esti. L’écrivaine reprend une grande partie de son vécu dans cette communauté à travers ce livre qui lui a permis de ne se retirer de la religion.

Avec la très belle Rachel Weisz (Une vie entre deux océans), Rachel McAdams (Game night), Alessandro Nivola (Selma), Allan Corduner, Nicholas Woodeson, David Fleeshman, Steve Furst, Trevor Allan Davies, Sophia Brown, Bernice Stegers, Clara Francis, Lia Cohen, Cara Horgan et Anton Lesser.

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14 juin 2018 4 14 /06 /juin /2018 17:27

Sympathique comédie romantique de Bill Holderman pour sa première réalisation dans laquelle il aborde avec humour un tabou, certes avec maladresses et clichés, le thème de l’amour et du sexe au-delà d’un certain âge chez la femme.

Comme chaque semaine depuis quarante ans, Diane, Vivian, Sharon et Carol, septuagénaires amies de toujours se retrouvent pour leur séance littéraire. Diane propose de lire le roman 50 nuances de Grey de l’auteure E. L. James. De fait, la conversation tourne autour du désir, de l’amour et du sexe. Diane, veuve depuis un an, rencontre le coup de foudre. Vivian célibataire endurcie aux nombreuses conquêtes retrouve un flirt de jeunesse. Sharon sans amant depuis dix-huit ans, s’inscrit sur un site de rencontre et tombe amoureuse. Quand Carol mariée qui aime toujours son mari, n’a plus aucune sexualité, tente de la réanimer.

Une belle idée pour la femme en générale et celles d’un certain âge, pour leur redonner une image de femme entière quelque soit l’âge. L’amour, les désirs et le sexe n’ont aucune raison de ne plus être depuis la puberté parce qu'atteinte un certain âge. Ce que nous avons, hommes et femmes, dans nos vies ne change en rien selon l’âge sur nos envies et pulsions qui restent les mêmes.

Aussi, j’ai bien aimé ces quatre portraits de femmes de caractères différents, bien que toutes sont aisées financièrement, plutôt pas mal entretenues physiquement -cela va souvent de soit avec l’aisance matérielle- elles drôles et cultivées, et donnent une image résolument moderne et positive de la vie.

D’autant qu’elles sont beaucoup plus belles que ces messieurs gras, mous et bedonnants. Petit bémol toutefois, si les quatre trouvent chaussures à leurs pieds, hollywooderies évidentes, c’est avec des bonheurs de leurs âges, quand l’ex-mari se trouve une minette de trente ans de moins. Reflet sans doute de la réalité, mais qui pouvait être bousculé. Pourquoi ne pas avoir été jusqu’au bout, et permis à l’une d’elle de

trouver l’amour et le sexe avec un gars beaucoup plus jeune ?

Reste une réalisation sympathique, un peu trop bavarde, standardisée et calibrée comme toutes comédies hollywoodiennes avec un happy end classique. Mais le message passe et le divertissement qui va avec, sans heurter ni trasher qui aurait permis d’aller plus loin tant cela reste d’une pruderie pudibonde. Le rire y est, la morale est sauve, il n’y a plus qu’à…

Avec un beau casting choral -de 65 à 81 ans- entre Diane Keaton (Baby boom), Jane Fonda (Père & fille), Candice Bergen (La chevauchée sauvage) et Mary Steenburgen (Randonneurs amateurs), Andy Garcia (Passengers), Craig T. Nelson (En taule mode d’emploi), Don Johnson (Triple alliance) et Richard Dreyfuss (Adieu, je reste), Alicia Silverstone, Ed Begley Jr., Wallace Shawn et Tommy Dewey, Katie Aselton, Christopher Allen et Lili Bordán.

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13 juin 2018 3 13 /06 /juin /2018 12:02

Un grand merci à Koba Films pour m’avoir permis de découvrir cette comédie argentine réalisée en 2017 par Marcos Carnevale, qui  aborde l’addiction du football dans une comédie drôle et légère tout en décrivant les symptômes et conséquences avec lucidité, à quelques heures du début de la coupe du monde de football..

Si le couple de Pedro et Verónica est heureux en ménage avec deux grandes filles, un appartement magnifique et des emplois stables avec plein de projets, une ombre au tableau gâche leur quotidien. Pedro est accro dans une addiction grandissante pour le football. Au stade avec les copains ou à la maison devant  la télé, sur l'ordinateur ou sur le téléphone à toute heure du jour et de la nuit, mais aussi au bureau et en toutes autres circonstances, le football le dévore plus que tout.

Pedro ne peut s’en passer comme une maladie sans frein ni concession qu’aucun raisonnement ne refrène. Jusqu’à perdre son emploi, puis sa femme qui lui demande de choisir entre lefoot et elle et ses filles. Il se doit de réagir et se décide à suivre une thérapie avec les alcoolique anonymes. Une très sympathique comédie drôle et dramatique, hilarante et émouvante, sur une passion dévorante qui en dévient une véritable maladie telle que l’alcoolisme ou la drogue. Nombre de supporters se retrouveront dans ce portrait excessif et peu flatteur.

Si pour ma part j’aime ce sport et comme beaucoup je suivrais avec attention les matchs de l’équipe de France dans ce mondial, ce n’est pas à ce point de me rendre malade si je rate un match. Cette version plus légère qu’un Je suis supporter du Standard mais démonte le mécanisme de la maladie avec beaucoup de sensibilité et ce qu’il faut de subtilité pour convaincre.

Je me suis donc beaucoup amusé tout en étant effrayé par autant d’excès passionnels. Ainsi, profondément attachants, les protagonistes son savoureux dans leur drame où se mêlent gags et répliques à profusion qui font mouches tant ils sont légers et divertissants. Sur un rythme enlevé, le récit tout en clarté et riche en couleurs, pétille autant dans les dialogues que dans les images où les séquences vives et alertes.

Avec les excellents Adrián Suar et Julieta Díaz, Alfredo Casero, Federico d'Elía, Peto Menahem et Dalia Gutman, Rafael Spregelburd, Carolina Levi et Natalia Santiago, Martín Tecchi, Julieta Vallina, Marcelo d'Andrea et Javier de Nevares, María Zamarbide et Mario Moscoso, Silvia Trawier et Miriam Odorico.

Le film Le foot ou moi, distribué par Koba Films, est disponible dans les meilleurs bacs depuis le 13 juin 2018 en DVD. Il est proposé en version originale espagnole sous-titrée français et en audio français.

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13 juin 2018 3 13 /06 /juin /2018 10:31

Excellente série animée japonaise en 26 épisodes réalisée en 2004 par Toshifumi Takizawa d’après Les sept samouraïs d'Akira Kurosawa dans une version remaniée et originale de la trame originelle pleine d'émotion, d'actions et de réflexions.

Comme à chaque récolte de riz, le petit village de Kanna s’apprête à subir le pillage en règle de toute la production, mais aussi l’enlèvement des femmes et des enfants par les brigands robots mécaniques Nobuseri. Le vieux sage du village décide d’engager un samouraï pour les défendre. Mais pauvres, ils n’ont que du riz en récompense. Le jeune Rikichi est chargé de la mission et de retrouver sa femme Sanae enlevée.

La jolie Kirara, Mikumari (sourcière et prêtresse des eaux), décide de l’accompagner et l’aider grâce à son collier qui lui permettra de détecter des samouraïs au cœur pur comme pour l'eau. Komachi la petite sœur de la sourcière, se joint aussi de la partie.

Le trio se rend en ville et avec le collier de la sourcière trouve un samouraï qui décide d’en engager 6 autres pour mener à bien cette mission. Ainsi, Kambei Shimada, Gorobei Katayama, Heihachi Hayashida, Shichiroji, le jeune Katsushiro Okamoto, Kyuzo, et Kikuchiyo samouraï robot dans un exosquelette mécanique, forment les 7 samouraïs.

Le retour au village est parsemé d’embûches et d’embuscade, poursuivi par Ukyo, dangereux fils du vieux gouverneur Ayamarou qui en veut à la jolie Kirara qui en pince pour Katsushiro. La bataille sera rude et sanglante, et révélatrice des liens entre l’empereur de la capitalie, les marchands d’énergie et les brigands. Les samouraïs veulent libérer les femmes et doivent continuer le combat.

Une passionnante série qui nous plonge dans le Japon féodal aux traditions ancestrales, agrémentée de nombreux anachronisme tels les robots, cyborgs, armes à feu et engins volants, mêlant passé et futurisme ébouriffant. J’ai adoré l’émotion que se dégage des personnages, dont nous faisant amplement connaissance au fils des épisodes, sur leurs passés et leurs états d’âmes.

L’amour naissant entre Kirara et Katsushiro, l’amitié fusionnelle de la petite Komachi pour Kikuchiyo, et les haines et rivalités nourrissent la trame pleine de surprises et de rebondissements, de trahisons et de révélations.

Dans un graphisme soigné et une animation maîtrisée, les décors et vêtements, les machines qui nous rappellent les chevaliers du zodiaque et Transformers, offre un univers riche et foisonnant de créativité. Et forcément d'une grande tristesse.

Cette série a été réalisée en 2004 pour commémorer le 50ème anniversaire du film d'Akira Kurosawa, Les sept samouraïs sorti en 1954. En comparaison d’avec le scénario original, s’il garde le thème de la résistance contre l’oppression, il va plus loin avec le sort des femmes, la liberté et le respect de toutes les classes, la haine de la guerre et des manipulations commerciales sur le dos des peuples. Thématiques résurgences, toujours d’actualité et pour longtemps encore qu’il est bon de rappeler en permanence.

Avec les vois japonaises de Fumiko Orikasa et Chiwa Saito, Tadahisa Saizen et Masaki Terasoma, Tetsu Inada et Junji Inukai, Tohru Kusano et Romi Park, Shinichiro Miki et Kuwata Kong. Ainsi qu’en version française, les voix de Véronique Fyon et Marielle Ostrowski, David Manet et Arnaud Léonard, Jean-Marc Delhausse et Bruno Mullenaerts, Eddy Mathieu et Stéphane Flamand, Mathieu Moreau et Michel Hinderickx.

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11 juin 2018 1 11 /06 /juin /2018 15:01

Suite de la seconde trilogie entamée par Colin Trevorrow avec Jurassic World, c’est à Juan Antonio Bayona, que revient la lourde tâche de pérenniser l’immense succès du premier épisode.

Trois ans après le terrible massacre qui s’est déroulé dans le Jurassic world sur Isla Nublar avec le monstrueux hybride Indominus Rex, l’île est menacée de destruction totale par le réveil du volcan. Pour le compte de Benjamin Lockwood et de son aide Eli Mills, Claire Dearing est chargée avec Franklin et de la paléo-vétérinaire Zia Rodriguez, de la gestion de sauvegarde d’un panel représentatif d’animaux préhistoriques.

Elle fait appelle à son ex, Owen Grady avec pour tâche difficile de récupérer son raptor Blue, incontrôlable. Cependant, la jeune Maisie Lockwood, la petite-fille de Benjamin, découvre que Mills veut en fait revendre les animaux survivants aux enchères, dont un nouvel hybride, l'Indoraptor, créé par le docteur Henry Wu. Mais la vente dérape en un nouveau carnage.

Si incontestablement la facture de ce deuxième opus de la franchise tient toutes ses promesses d’actions et d’émotions, on retombe indéniablement en deçà du précédent qui était fabuleusement une grande réussite. La faute à un scénario intermédiaire classique pour le prochain dans un bâti du même acabit que Le monde perdu : Jurassic Park. Rien de décevant en soit, c’est toujours aussi passionnant et captivant, même si sans grande surprise, sauf bien sûr avec le clonage humain dont la suite qui nous réserve du suspens, que la scène post générique nous met l’eau à la bouche pour le prochain opus. Reste que les effets spéciaux sont fabuleux, le rythme est d’enfer et qu’on ne s’ennuie pas une seconde, et j’en redemande avec le Jurassic world 3… en 2021 !

Avec Bryce Dallas Howard (Peter et Elliott le dragon) et Chris Pratt (Avengers: Infinity War), la jeune Isabella Sermon, James Cromwell, BD Wong, Rafe Spall et Daniella Pineda, Justice Smith, Toby Jones et Ted Levine, Geraldine Chaplin, Jeff Goldblum et Kamil Lemieszewski.

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11 juin 2018 1 11 /06 /juin /2018 11:02

Un grand merci à Sony Pictures et à L’agence Cartel pour m’avoir permis de parcourir le quatrième épisode de la saga d’Adam Robitel (L'étrange cas Deborah Logan), après les (Insidious), (Insidious : chapitre 2) et (Insidious : Chapitre 3), qui clôt la diabolique franchise surgit des ténèbres de l’enfer.

En 1953, la petite Elise Rainier, martyrisée par son père Gerald pour ses dons de médium, perçoit dans la maison une présence qui l’appelle à l’aide. Enfermée dans la cave, l’esprit lui montre une porte rouge de l’enfer. A la mort sous ses yeux de sa mère Audrey par la force démoniaque, Elise s’enfuit de chez elle, laissant son petit frère Christian entre les mains de son sadique père.

57 ans plus tard en 2010, Elise, devenue parapsychologue de renom, est appelée pour des faits similaires dans la maison de son enfance. Elle se trouve rapidement en présence d’esprits mais aussi face à la résurgence de ses souvenirs qui la rattrape et refont surface. Elise rencontre son frère, qu’elle n’avait pas revu depuis sa fuite, et deux jeunes nièces, dont une est également médium.

Après une trilogie complète que l’on pensait terminée en beauté, on peut se demander si celui-ci n’est pas l’épisode de trop. En effet, si l’on retourne avec plaisir aux sources de la saga, il n’y a rien de bien neuf dans cet ultime opus, sorte de préquel. Nous retrouvons l’histoire de tueur en série de jeunes femmes et de leurs âmes bloquées dans l’enfer, à son origine. Comme dans tous les films du genre, il y a ce côté presque comique avec ce qui retient les ombres quand les fantômes pourraient aller où bon leur semble, s’ils existaient.

Les histoires de démons et de possédés aux pouvoirs effrayants et pourtant limités et toujours vaincus, apportent il est vrai une touche de réconfort et finalement d’humour tant ils sont toujours défaits. L’horreur du thème abordé est bien plus terrible dans la réalité avec la violence conjugale et sur les enfants, et d’un assassin. Les tueurs en série sont bien plus cauchemardesques que diables et fantômes.

Cependant, la réalisation est toujours aussi efficace, solide et maîtrisée, avec des interprètes de qualité, bien que l’humour est limite avec ces deux crétins cinquantenaires et les jeunes sœurs. Les images sont efficaces dont bruitages et musiques accentuent les effets spéciaux. Les amateurs apprécieront sans nul doute l’ambiance, pour des sensations fortes.

Avec Lin Shaye (Ouija : les origines), Leigh Whannell, Angus Sampson (Mad Max: fury road), Kirk Acevedo, les belles Caitlin Gerard (Revenger) et Spencer Locke (Spanglish), Josh Stewart et Tessa Ferrer, Aleque Reid, les jeunes Ava Kolker (Message from the King), Pierce Pope, Hana Hayes et Thomas Robie, Amanda Jaros Bruce Davison et Javier Botet, Marcus Henderson, Josh Wingate, Danielle Kennedy et Melanie Gaydos, Ty Simpkins, et les caméos de Rose Byrne, Patrick Wilson et Barbara Hershey.

Le film Insidious : la dernière clé, distribué par Sony Pictures et sa page Facebook, est disponible dans les meilleurs bacs depuis le 9 mai 2018 en DVD et Blu-ray. Il est proposé en version anglaise sous-titrée français, et audio français. Dans les suppléments, scènes effrayantes effacées,  Autre fin, Ouvrir les clés, Avancer dans l’au-delà, et Devenir Elise. 

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11 juin 2018 1 11 /06 /juin /2018 10:13

Un très grand merci à Elephant Films pour m’avoir permis de découvrir cette dramatique iranienne réalisée en 1969 par Dariush Mehrjui, un des précurseurs de la Nouvelle vague du cinéma iranien, dans l’adaptation d’une fable issue du recueil de nouvelles de Gholam-Hossein Saedi, inspiré d’un fait historique du prince samanide Nooh ibn Mansur.

Dans un petit village perdu au fin fond de l’Iran, Mashdi Hassan, marié mais sans enfant, reporte tout son amour pour sa vache. Il l’a chérit tant et mieux que rien d’autre ne compte pour lui. Lors d’un déplacement de quelques jours, sa vache meurt soudainement. Pour ne pas le peiner et dans la crainte du chagrin, Eslam, le chef du village ordonne de cacher la vérité. A son retour, Hassan constate la disparition de sa chère vache et sombre du désespoir vers la folie.

Un récit d’une grande fraîcheur naturaliste, qui nous décrit la vie dans un petit village où un homme est plus doux avec sa bête qu’avec sa femme, comme des villageois plus promptes à martyriser le pauvre simplet du village. Un paysan amoureux de sa vache qui sombre dans la folie avec une force de conviction magistrale qui prend aux tripes. Ainsi, dans un décors austére, la force de cette fable pleine de références symboliques, nous plonge au cœur d’un drame de la passion et de la folie, où tous les villageois tentent de minimiser la peine et le chagrin par un pieu mensonge qui se retourne hélas en drame.

Une très belle réalisation, dans laquelle le noir et blanc accentue l’aspect moyenâgeux tant des lieux que des mentalités, et exacerbe le terrible drame qui se joue. L’adaptation du recueil de nouvelles de La vache trouve son origine avec un fait historique. Le prince samanide Nooh ibn Mansur était persuadé d’être dans la peau d'une vache. Il fût guéri de ses hallucinations par le grand médecin iranien Avicenne. Sans aucun doute est-il à y voir une forme symbolique de transgenre.

Avec les excellents Ezzatolah Entezami et Mahin Shahabi, Ali Nassirian, Jamshid Mashayekhi et Firouz Behjat-Mohamadi et Jafar Vali, Khosrow Shojazadeh,  ainsi qu'Ezzatollah Ramazanifar et Esmat Safavi, Mahmoud Dowlatabadi et Parviz Fanizadeh.

Le film La vache, distribué par Elephant Films, est disponible dans les meilleurs bacs depuis le 4 avril 2018 en Combo Blu-ray + DVD. Il est proposé en version originale farsi sous-titrée français. Dans les suppléments, le film par Jean-Michel Frodon, et les commentaires audio de Bamchade Pourvali, critique et universitaire.

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