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3 septembre 2018 1 03 /09 /septembre /2018 14:19

Un grand merci à Pyramide Films pour m’avoir permis de découvrir cette dramatique italienne réalisée en 2017 par Annarita Zambrano pour son prmier long-métrage,dans un portrait édifiant d’un terrorriste rattrapé par la justice vingt ans plus tard après ses meurtres politiques et l’impact auprès de ses proches.

Vingt ans après le meurtre d’un juge à Bologne par un membre d’un mouvement d’extrême gauche et réfugié en France, la justice italienne rattrape Marco Lamberti. Jusqu’alors protégé par les dispositions de François Mitterrand, abrogé en 2002 par Jacques Chirac, le terroriste devient désormais extradable vers son pays pour rendre des comptes aux victimes. Marco décide de s’enfuir vers l’Amérique du sud avec Viola sa fille de seize ans. Aucune repentance ni regret chez cet assassin qui ne trouve, lors d’un entretien avec un magazine people, que des explications sidérantes pour justifier ses actes.

Un étrange sentiment se dégage de ce film dans lequel on semble vouloir plaindre un assassin et les conséquences de ses actes pour sa famille, avec le frangin meurtrier tué par la police qui passe pour une pauvre petite victime, la pauvre petite sœur mariée à un juge qui doit renoncer à sa carrière et sa promotion, la pauvre petite maman qui jamais ne condamne les atrocités commises par ses fils, la pauvre petite gamine obligée de changer d’école et de copines…

Mais pas un mot sur l’enfant de huit ans qui a vu son papa assassiné sous ses yeux, ni les familles des 400 victimes d’attentats. Serait-il concevable un film sur Salah Abdeslam dans cette veine ? Donc, on nous offre le portrait d’un « courageux » gros bourgeois qui a lâchement assassiné dans le dos, mais trop peureux d'aller en prison et d'assumer ses actes. Des attentats et meurtres au nom de la lutte armée contre l’État pour vouloir passer des lois démocratiques qui ne plaisent pas à certains, qui probablement n’ont jamais voté ni tenté de ses présenter aux élections.

Amusant d’entendre ce meurtrier apeuré d’aller en prison faire appel aux droits de l'homme pour éviter extradition. Comique cette excuse bidon de son passage au meurtre entre « soit la drogue et soit le terrorisme ». Hilarant ces bourgeois qui ne savent pas faire la différence entre salarié et esclave pour refuser un projet sur la loi travail. Que de macronistes seraient alors tombés sous les balles depuis un an ! Le merveilleux de ces assassins, c’est le manque de regret et de compassion, d’aucune remise en cause de leur fascisme assassin et manque de courage d'affronter la justice au nom de leur... "idéal?".

Mais au fait. De quelle guerre s’agit-il ? Celle contre les envahisseurs aux T-54 soviétiques ou des Panzers nazis ? L’Italie étant une démocratie, seule la voix des urnes compte, et par conséquent celle des bombes relève du terrorisme et du massacre de masse. Le protagoniste de cette histoire raconte celle de Cesare Battisti du groupe des Prolétaires armés pour le communisme (PAC) -qui continue de couler des jours heureux au Brésil- n’est donc en rien un résistant ou un soldat de la liberté, mais un vulgaire lâche petit meurtrier sanguinaire. On est en droit de se demander qui François Mitterrand pouvait bien vouloir protéger de ses proches impliqués dans le terrorisme italien, pour leur avoir offert sa doctrine d'hospitalité et de protection à ces assassins de masse en 1985, heureusement mis fin en 2002 par Jacques Chirac ?

Avec Giuseppe Battiston (La petite Venise), Barbora Bobulova (Le prince de Hombourg) et Marilyne Canto (Mains armées), Maria Capaccioli, et la jeune Charlotte Cétaire, Rafael d'Almeida, Fabrizio Ferracane, Metello Giordani et Rocco Gurrieri, Giacomo Mottola et Orfeo Orlando, Matilde Pecchioli, Elisabetta Piccolomini et Niccolò Rabbiosi.

Le film Après la guerre !, distribué par Pyramide Films est disponible en DVD dans les meilleurs bacs depuis le 21 août 2018. Il est proposé en version originale italienne sous-titrée français, et en audio français. Dans les suppléments, deux courts métrages de la réalisatrice, Tre ore de 2010, et Ophelia de 2013. .

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2 septembre 2018 7 02 /09 /septembre /2018 09:05

Un grand merci à Pyramide Films pour m’avoir permis de découvrir cette dramatique palestinienne réalisée en 2017 par Annemarie Jacir, pour un huis clos d’un père et son fils dans une confrontation de valeurs opposées de la vie sous une Palestine occupée.

Pour le mariage de sa sœur Amal à Nazareth, Shadi vient aider son père Abu Shadi. Professeur de 65 ans, et divorcé depuis 20 ans, le père souhaite que son fils architecte à Rome et en couple sans mariage, revienne vivre au pays et se mariaer avec une locale. Cependant qu’ils distribuent les invitations au mariage, de la main à la main, comme le veut la coutume traditionnelle palestinienne du Wajib, ils entretiennent une relation difficile, n’ayant plus la même perception de la vie et des valeurs sociétale. L’occasion de ressortir les vieilles rancœurs et les espoirs.

Un duo en huis clos dans une voiture qui nous entraine dans les arcanes de la ville comme dans le monde en dehors du temps pour une confrontation père vs fils. La vision provinciale et encaustique du père face à la vie moderne du fils montre un fossé autant qu’avec le passif de la mère pour une remontée en surface de tous les non-dits sentimentaux.

Je me suis laissé prendre au jeu des protagonistes et cette riche galerie de personnages variés de la ville et des couches sociales dans des vies coincées par une politique d’occupation israélienne dont on sent la pesante oppression permanente sur la vie des palestiens qui ne peuvent s’en sortir. Une vision symbolique avec ces deux hommes que rien ne peut rapprocher excepté un amour filiale.

belle réalisation aux images et cadrages superbes, à la subtilité de la démonstration et la sensibilité qui se dégage du texte comme des gestes et des regards. Ainsi ces informations distillées à la radio en son de fond donnent des informations précieuses sur la violence politique et économique d'Israël envers les territoires occupés.

Avec Mohammad Bakri, Saleh Bakri (La source des femmes) et Tarik Kopty, Monera Shehadeh, la belle Maria Zreik (La belle promise) et Lama Tatour, Samia Shanan, Jalil Abu Hanna, Ossama Bawardi et Ruba Blal, Shams Bawardi, Blanche Mazzawi, Naheda Azzam Shorrosh et Emil Rock, Karma Zoubi et Rebecca Esmeralda Telhami, Amira Bawardi, Sobhi Hosari, Falah Zoabi et Henry Andrawes.

Le film Wajib : L'invitation au mariage, distribué par Pyramide Films est disponible en DVD dans les meilleurs bacs depuis le 3 juillet 2018. Il est proposé en version originale arabe sous-titrée français. Dans les suppléments, un entretien avec la réalisatrice Annemarie Jacir.

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1 septembre 2018 6 01 /09 /septembre /2018 09:51

Un grand merci à Rimini Editions pour m’avoir permis de découvrir cette comédie dramatique réalisée en 1949 par Gregory Ratoff, pour une libre adaptation du célèbre roman Joseph Balsamo, mémoires d'un médecin d’Alexandre Dumas, qui s’éloignait déjà de la véritable histoire véridique.

Dans le sud de la France, à cause de ses dons de voyance de sa mère, les parents gitans du jeune Joseph Balsamo sont pendus sous ses yeux alors qu’il est fouetté à mort. Sauvé par ses amis il s’enfuit et jure de se venger du vicomte de Montaigne. Des années plus tard, Joseph découvre ses dons d’hypnose grâce au docteur Mesmer. Il débute sa carrière sous le nom de Cagliostro.

Lorsqu’il fait la rencontre de la belle Lorenza, sosie parfait de la reine Marie Antoinette, il envisage avec son ami Gitano sa terrible vengeance pour discréditer le vicomte. La pauvre Lorenza est soumise sous hypnose aux caprices de Cagliostro qu’elle n’aime pas étant amoureuse de Gilbert. Elle entre à son corps défendant dans le complot contre la reine par l’achat au prix exorbitant des fameux colliers de la reine et créer un scandale retentissant.

Une très belle réalisation très librement inspirée du roman de Dumas qui déjà avait réinterprété la véritable histoire. Ainsi, nous retrouvons le thème habituel de l’écrivain du complot, de la vengeance et de la paranoïa. La trame nous plonge dans un univers fantastique plus que de cape et d’épée, avec cette manipulation d’esprit par la puissance du regard hypnotique d’un fou furieux de haine et de vengeance.

passionnant et hypnotique, je me suis laissé prendre à cette aventure fabuleuse de folie collective d’un manipulateur fou. La réalisation est fabuleuse, dans laquelle Orson Welles s’est emparé en grande partie sans être crédité. Vif et alerte, le récit nous capte dès les premières images par la douleur d’un enfant et sa vengeance qui n’ plus de limite tout comme son pouvoir et sa méchanceté. Car le personnage sympathique au debut devient un tyran envers tous que se douleur et vengeance ne trouve plus d’excuse à sa folie destructrice. Un grand film.

La véritable histoire de Giuseppe Balsamo (Joseph Balsamo), est celle d’un aventurier italien, né en Sicile, connu sous divers pseudonymes, du comte Pellegrini, jusqu’au chevalier de la Sainte Croix, mais surtout du comte de Cagliostro, inspiré du nom de sa marraine. Il a épousé Lorenza Feliciani, alias Seraphina, complice dans ses escroqueries en séduisant les grands personnages, faisant de Cagliostro un proxénète. Grâce à son initiation à la franc-maçonnerie, il devient un escroc de haut vol en devenant un mage. Il se prétend disciple du comte de Saint-Germain, et se déclare immortel, grâce à une eau de jouvence, sorte de sérum de perpétuelle jeunesse qu'il vend au prix fort aux crédules. ll sera incarcéré à la Bastille, avant d'être transféré  à la forteresse de San Leo en Italie.

Le film est donc tiré d’un des romans d’Alexandre Dumas, Mémoires d'un médecin, qui comprend six tomes dont le premier est Joseph Balsamo. Dans le roman, Joseph Balsamo, magnétiseur hypnotiseur, prend la tête d’une secte d’Illuminatis qui complote pour la destruction de la monarchie, afin de s’emparer de leur immense fortune. Il a pour ami Althotas qui cherche le sérum de longévité avec du sang d’enfants et de vierges.

Il épouse de force la jeune Lorenza Feliciani, qu'il a enlevée du couvent pour utiliser son talent de médium. Contrairement au film, si le jeune Gilbert est amoureux d'Andrée de Taverney, mais ce n’est pas réciproque, qu’il va la violer en profitant de son sommeil magnétique. Elle est également médium dont veut se sevrir Cagliostro pour manipuler Marie-Antoinette. Cagliostro va manipuler les plus grands de la cour, de la comtesse du Barry, le duc de Richelieu jusqu’au cardinal de Rohan. Point de jumelle, seulement mettre la belle et vertueuse Andrée comme concubine du roi selon le plan de son père, ni de méchants gitans.

Avec Orson Welles (La rose noire), Nancy Guild (Deux nigauds contre l'homme invisible), Akim Tamiroff (Scandale à Paris), Frank Latimore, Valentina Cortese (La rancune), Margot Grahame, Stephen Bekassy, Berry Kroeger, Gregory Gaye, Raymond Burr, Charles Goldner, Lee Kresel, Robert Atkins, Nicholas Bruce, Franco Corsaro, Aniello Mele, Ronald Adam, Bruce Belfrage, Alexander Danaroff, Lee Lenoir, Tamara Shayne, Giovanni van Hulzen, Peter Trent, Giuseppe Varni, Tatiana Pavlowa et Milly Vitale.

Le film Cagliostro, distribué par Rimini Editions, est disponible en Combo Blu-ray + DVD dans les meilleurs bacs depuis le 3 juillet 2018. Il est proposé en version originale anglaise sous-titrée français et audio français. Dans les suppléments, Orson Welles, la caméra et l’épée par Christophe Champclaux, Théâtre de cape et d’épée, documentaire sur l’association d’Escrime artistique et de spectacle Les lames de Seine.

3 étoiles

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31 août 2018 5 31 /08 /août /2018 09:01

Un grand merci à Blaq out pour m’avoir permis de découvrir ce passionnant documentaire réalisé en 2015 par Lisa Immordino Vreeland (Diana Vreeland l'œil doit voyager), sur la passion d’une découvreuse des plus grands talents de l’art moderne et mécène, collectionneuse de tableaux entre galeries, musées et expositions.

Libre et avant-gardiste, Peggy Guggenheim a traversé les bouleversements du XXème siècle aux côtés d’artistes qu’elle a fait connaître mondialement. Elle a notamment révélé le talent de Jackson Pollock, Alexander Calder ou encore Max Ernst. Des entretiens inédits de Peggy Guggenheim elle-même ainsi que des témoignages d’artistes et de critiques d’arts mettent en lumière la vocation et la vie tumultueuse de cette grande collectionneuse et icône

de l’art moderne.

Un passionnant documentaire qui bénéficie du témoignage unhique de Peggy Guggenheim, illustré de superbes images et films d’époque qui restituent une vie passionnante. Ainsi, Peggy répond avec franchise de femme libre sur sa passion de l’art moderne, sa superbe collection et ses conquêtes masculines toute aussi franche et moderne. Femme intelligente qui a eu du goût et du sens dans ses choix, qui a su s’entourer des bonnes personnes pour la seconder, pour assumer un courant artistique pourtant peu en verve à ses débuts.

J’ai beaucoup aimé cette réalisation avec tous ces intervenants qui judicieusement à coups d’anecdotes et d’informations précieuses nous rendent une vie fabuleusement passionnante d'une femme intelligente et courageuse, autodidacte de talent qui assume ses choix artistiques et privés avec lucidité et humour.

Avec Peggy Guggenheim, Marina Abramovi, Dore Ashton, Stephanie Barron et Jacqueline Bograd, Wel Diego Cortez. Susan Davidson et Robert de Niro, Simon de Pury, Jeffrey Deitch et Polly Devlin, Larry Gagosian, Arne Glimcher, Michael Govan et Nicky Haslam et de nombreux autres intervenants tous aussi passionnants.

Le documentaire Peggy Guggenheim : La collectionneuse, distribué par Blaq out, disponible dans les meilleurs bacs dè le 21 août 2018 en DVD. Il est proposé en version originale sous-titrée français. Dans les suppléments, Questions/Réponses avec la réalisatrice Lisa Immordino Vreeland, Versions longues des entretiens avec Jacqueline Weld, Dore Ashton et Marina Abramovic.

3 étoiles

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30 août 2018 4 30 /08 /août /2018 16:52

Un grand merci à Sidonis Calysta pour m’avoir permis de découvrir ce western réalisé en 1970 par Gordon Douglas, pour une pure folie meurtrière dévastatrice entre deux orgueilleux dans la prise d'un bac sur une rivière ensanglantée.

Jake Remy et sa bande attaque et massacre tout un village avant de repartir vers le Mexique avec gros butin selon un plan bien huilé. Sauf que pour franchir le fleuve, ses hommes chargés de neutraliser le bac de Travis, le propriétaire passeur, et tombe sur un os. Travis les a neutralisés, fait passer la population et des migrants quakers, est bien décidé avec son ami Mountain Phil à empêcher les bandits de passer. La fierté et l’obstination de Jake et Travis vire à la folie meurtrière. Cependant qu’une rivalité en la belle Anna que convoite Travis et sa petite amie Nola rajoute à la tension. De part et d’autre la guerre s’intensifie pour le contrôle du bac.

Un récit sans temps mort mais beaucoup de morts dans une confrontation entre deux orgeuilleux fort en gueule et en flingues. On ne sait lequel est le plus sympathique ou le moins pire tant ils jouent sans scrupule avec la mort de chacun, dont la vie ne vaut pas grand-chose. Un film spectaculaire à tout point de vue dans l’absurdité de massacreurs qui font froid dans le dos.

Film typique des années soixante dix qui surf sur un humour macabre de meurtres sans pitié, de violence gratuite -la jeune blonde-, de non sens des valeurs et d’une certaine jubilation de l’horreur que l’on retrouve encore dans les films de Quentin Tarantino qui me mettent mal à l’aise que l’on ne retrouvait pas dans un Rio Bravo. Excellemment mis en scène, magistralement interprété cette réalisation vive et alerte ne nous laisse pas le temps de erespirer entre deux attaques et dizaines de morts pour un final attendu et jubilatoire.

Lee van Cleef (Victime du destin) et Warren Oates (Dans la chaleur de la nuit), Forrest Tucker, Kerwin Mathews et les jolies Mariette Hartley et Marie Gomez, Armando Silvestre, John Davis Chandler, Craig Littler et Ed Bakey, Richard Lapp, Harry Lauter, Brad Weston et Thad Williams, Armand Alzamora, Frank Babich et Terry Leonard, Bennie E. Dobbins et Rita Conde.

Le film Barquero de la collection Westerns de légende, distribué par Sidonis Calysta et sa page Facebook, est disponible en Édition Spéciale Combo Blu-ray + DVD Image et son restaurés dans les meilleurs bacs depuis le 18 juillet 2018. Il est proposé en version originale anglaise sous-titrée français et en audio français. Dans les suppléments, la présentation du film par Patrick Brion et par Bertrand Tavernier.

3 étoiles

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29 août 2018 3 29 /08 /août /2018 10:24

Grâce à ESC Editions, j’ai eu le plaisir de découvrir ce biopic musical dramatique réalisé en 1976 par Hal Ashby, pour une adaptation du roman biographique de Woody Guthrie le célèbre chanteur guitariste folk engagé.

Dans la petite ville de Pampa de 1936, sinistrée par la crise et les tempêtes de poussière, Woody Guthrie, multiplie les petits boulots pour nourrir sa femme Mary et ses deux gamines Gwen et Sue. Il décide de partir pour la Californie, comme des milliers d’américains dans la foulée de la grande dépression. Voyageur clandestin, à pied ou en stop, il parcourt des milliers de kilomètres vers la paradis mais y fait  surtout la rencontre de la misère et de l’exploitation. De ce qu’il a vu, il l’exprime dans ses chansons engagées qui sont remarquées.

Une très longue introspection de l’œuvre de ce chanteur qui sort du lot de ses comparses de l’époque avec son engagement politique, de ses coups de gueule et coup de poing, par des textes qui dénoncent la misère des petites gens exploitées par ces patrons sans scrupule dans une indiférence générale. Un récit fabuleux pour son ambiance, pour ses images superbes qui sont la genèse de l’œuvre du chanteur, avec cependant manque de renseignements, tel pour sa plus célèbre chanson de protestation, Deportee, qui lui a été inspiré par l’accident d'un avion transportant des émigrés mexicains le 29 janvier 1948, dont les médias ne donnèrent aucun nom des 28 victimes simplement parce que c’étaient des expulsés.

Portrait d’un homme contrasté, difficile à vivre, indompté et réfractaire qui égrenne le récit de ses chansons poétiques et révoltées qui donne tout son sens à la Folk music. On pourra sans doute regretter un étirement en longueur par moment, mais la qualité d’image en met plein la vue, par sa mise en scène maitrisée, ainsi que l’extraordinaire aura de David Carradine. Alors qu’Hal Ashby évoquait les débuts du chanteur, Arthur Penn réalisait en 1969, sa fin de vie dans Alice's Restaurant.

Avec l’excellent David Carradine (Le privé), Ronny Cox (American outlaws), les jolies Melinda Dillon (Rencontres du troisième type) et Gail Strickland, Randy Quaid, Ji-Tu Cumbuka, Wendy Schaal et Mary Kay Place, Elizabeth Macey, Miriam Byrd-Nethery et Jane Lambert, Jan Burrell, et les gamines Susan et Sarah Vaill, Alexandra et Kimberly Mock.

Le film En route pour la gloire, dans la Collection : Hollywood legends premium, distribué par ESC Editions, est disponible dans les meilleurs bacs depuis le 7 août 2018 en DVD et Bluray. Il est proposé en version originale anglaise sous-titrée français, et en audio français. Dans les suppléments, une passionnante présentation du film et de la carrière de Woody Guthrie par Jacques Vassal, journaliste et écrivain français spécialiste de la folk US, et auteur d’une biographie du chanteur.

3 étoiles

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28 août 2018 2 28 /08 /août /2018 16:39

Un grand merci à Rimini Editions pour m’avoir permis de découvrir cette dramatique de guerre réalisée en 1951 par Samuel Fuller (Shock corridor), qui nous plonge dans l’apprêté de la guerre de Corée qui ne faisait que commencer.

Durant l’hiver 1950 et l’entrée en masse de l’armée chinoise dans la guerre de Corée, les troupes américaines doivent se replier en bon ordre sous peine d’être massacrée. Pour marquer le repli stratégique, une escouade de 48

hommes est désignée dans une

mission suicide pour protéger 15 mille hommes. Des hommes aguerris mais pas forcément prêt à endosser le responsabilité de commandement. C’est ce qui arrive au capitaine Denno qui n’a pas le sens des responsabilités du commandement et de diriger ses hommes, que les circonstances vont devoirs trouver réponses.

Un très beau film, prenant et oppressant, qui nous plonge dans des montagnes enneigées et glaciales, entre les mines invisibles et les tireurs embusqués, dont il faut à cette petite troupe se faire passer pour une armée et retarder le plus possible l’impitoyable ennemi communiste en nombre illimité et armé jusqu’aux dents. Une terrible ambiance dans laquelle les relations humaines croquent les portraits avec intelligence et subtilité.

Nous sommes loin du schéma habituel de la soldatesque de second plan, qui nous restitue toutes les formes d’humanité que l’on rencontre réellement. J’ai été impressionné par cette sorte de huis clos d’une escouade qui se réduit a fur à mesure des attaques, de la solidarité entre camarades et du courage du désespoir sacrificiel des 300 spartiates. Une réalisation de toute beauté, dans des décors qui hantent sur une mise en scène excellemment mise en place d’un récit maitrisé. Un très beau film tant d’ambiance psychologique que dans les combats qui rendent une idée de l'âpreté de la guerre.

Alors que la seconde guerre mondiale se terminait avec ses millions de morts et ses pires barbaries, qu’une nouvelle plus sourde mais aussi meurtrière commençait avec la guerre froide. Au jeu des dominos d’influences politiques Est vs Ouest, dictatures communistes contre démocraties, le communistes chinois et soviétiques entrainaient la Corée du nord dans une guerre éclaire contre le sud en traversant le 38ème parallèle, qu’ils faillirent réussir sans un débarquement culotté de génie par McArthur. Cette guerre inutile, de 1950 à 1953, coutera la vie à un million et demi de militaires, et surtout quatre à cinq millions de civils tués pour revenir au point de départ.

Avec Richard Basehart (Les collines de la terreur) et Gene Evans (Shock corridor)), Michael O'Shea, Richard Hylton, Craig Hill, Skip Homeier et Howard Banks, Paul Burke, George Conrad, Glen Corbett et James Dean, John Doucette, John Drexel, Patrick Fitzgibbon et Bill Hickman, Pat Hogan, Tony Kent, Robert Knapp et Henry Kulky, Weaver Levy, George Lynn, Herbert Lytton et Richard Monahan, Neyle Morrow, Al Nego, Wyott Ordung ou encore Don Orlando.

Le film Baïonnette au canon, distribué par Rimini Editions, est disponible en DVD dans les meilleurs bacs depuis le 17 juillet 2018. Il est proposé en version originale anglaise sous-titrée français et audio français. Dans les suppléments, La guerre à hauteur d’homme par Franck Lafond, auteur de Samuel Fuller, jusqu’à l’épuisement.

3 étoiles

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27 août 2018 1 27 /08 /août /2018 08:24

Un grand merci à Artus Films pour m’avoir permis de découvrir ce pélpum italien réalisé en 1964 par Alvaro Mancori, pour une nouvelle aventure rocambolesque du fils de Zeus face à un dragon et des méchants cannibales de braves.

Alors qu’il se désaltère au bord d’une rivière, Hercule sauve la jeune et belle Teica, des griffes d’un lion. Fille du roi Tedaeo, les deux jeunes gens amoureux souhaitent se marier. Le roi demande à Hercule qui est si fort, de tuer un dragon qui terrorise la contrée. Hercule tue le dragon et s’empare d’une dent qui permet d’exaucer un vœu.

Quand il rentre au village, il ne trouve que ruine et Babar seul libre. Les Démios, dirigés par le roi Kabaol et sa femme Etel ont mis le peuple en esclavage, et dévorent le cœur des braves, malgré les avertissements de l’oracle Melissa. Hercule et son maladroit compagnon découvre la cité souterraine auprès de lave en fusion.

Ursus dans la version originale devient donc Hercule qui en d’autres lieu était Maciste. On en arriverait à confondre mais le point commun est la force surhummaine et le combat pour le bien. Je me suis beaucoup amusé dans cette nouvelle aventure avec l’humour de Babar face au drame qui se joue. Film à petit budget, les trucage de lave en fusion façon sauce tomate ou le dragon trop mignon dont la mort est rapide et risible.

Par contre belle scène avec les éléphants. Une réalisation bas de gamme en soit mais qui recèle dans sa mise en scène vive et alerte un divertissement comique malgré l’horreur générale peu effrayante.

Avec Dan Vadis, Spela Rozin, Carla Calò (Carol Brown), Ken Clark, Maria Fiore (Jannette Barton), Ugo Sasso (Hugo Arden), Howard Ross, Olga Solbelli, Mario de Simone (John Simons), Alberto Cevenini, Rosemarie Lindt, Kriss Moss, Sara Laurier, Christine Mathius, Jannette Le Roy, Michaela Ariston et Paul Mac Lee, dont la plupart des seconds rôles ont anglisés leurs noms.

Le film Hercule invincible, issu de la collection Peplum, distribué par Artus Films, est disponible dans les meilleurs bacs en DVD depuis le 4 septembre 2018. Il est proposé en version originale italienne sous-titrée français, et audio français. Dans les suppléments, Les faux peplums mythologiques par Michel Eloy, Ursus, le fils d’Hercule, par Alain Petit, et un entretien avec Howard Ross.

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25 août 2018 6 25 /08 /août /2018 18:09

Un grand merci à Condor Entertainment pour m’avoir permis de découvrir cette comédie dramatique espagnole réalisée en 2017 par Pablo Berger (Blancanieves), qui nous entraine dans le dédoublement de personnalité lors d'une hypnose qui a dérapé.  .

Carmen est mariée à Carlos portait parfait du macho phallocrate agressif. Lors de la fête d’un mariage, il se prête à une séance d’hypnose qui tourne mal. Il se transforme en un mari attentionné et tendre, serviable et intelligent. Carmen est heureusement conquise comme leur adolescente fille Toñi, mais le naturel violent revient. Une visite médicale particulière révélerait un hôte en lui. Carmen aimerait garder cet autre mari.

Une comédie plus dramatique que comique qui nous entraine dans les délires d’un récit symbolique sur des thématiques ayant trait au-delà de l’hypnose, au machisme et au fantastique avec l’envoutement d’exorcisme. Jouant donc le mélange de deux émotions, celle de la comédie qui n’en est pas une, et du drame agressif, pour virer dans un univers particulier cher au réalisateur.

Je me suis laissé prendre à cette ambiance, un peu désorienté par la narration qui n’est pas sans rappeler le style de Pedro Almodóvar. Sur une mise en scène maitrisée et le talent des interprètes ajoutent à la qualité générale d’un récit à plusieurs tiroirs et différents genres.

Avec Maribel Verdu (Le labyrinthe de Pan) et Antonio de la Torre (La colère d’un homme patient), Priscilla Delgado (Julieta), Jose Mota (Un jour de chance) et Javier Antón, Bea de la Cruz, Rocío Calvo, Nacho Marraco et Paco Churruca, Victoria Sáez, Fabia Castro et Mario Alonso, Josep Maria Pou, Malena Gutiérrez et Janfri Topera.

Le film Abracadabra, distribué par Condor Entertainment et sa page Facebook, est disponible dans les meilleurs bacs depuis le 20 août 2018 en DVD. Il est proposé en version originale espagnole sous-titrée français, et audio français. Dans les suppléments, un entretien exclusif avec le réalisateur et un documentaire du film avec des entretiens de différents membres de l'équipe.

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21 août 2018 2 21 /08 /août /2018 16:57

Un grand merci à Artus Films pour m’avoir permis de découvrir ce péplum italien réalisé en 1964 par Osvaldo Civirani, qui nous invite à une aventure gréco-inca originale.

Après un naufrage, Hercule échoue sur les côtes du Pérou. Seul survivant de son équipage, il doit se défendre vaillamment contre des guerriers menaçants, quand Maytha et ses hommes lui vient en aide. Celui-ci est le fils du roi Huascar chassé de son trône et emprisonné par Ata Hualpa le frère de Maytha.

En rentrant à leur village, l’armée du roi a attaqué les partisans de Maytha et enlevé sa sœur Yamara qui doit être sacrifiée au dieu soleil. Hercule décide de les aider avec la puissance de sa force, pour sauver la princesse dont il tombe amoureux, et débarrasser le royaume du tyran et sa femme.

Si l’on excepte les nombreux anachronismes historiques et culturels du récit qui nous plonge dans une époque rocamblolesque, sans oublier l’aisance de langage entre le grecque d’Hercule et l'aymara des populations incas ou le quéchua de Maytha, et en évitant de se demander comment le bateau à pu arriver au Pérou sur la côte pacifique de son océan Atlantique, on peut suivre avec beaucoup d’humour cette aventure originale d’Hercule invincible.

De fait, je me suis beaucoup amusé avec cette fable déjantée, qui a su trouver une idée novatrice en propulsant notre héros antique après un voyage dans le temps de deux mille ans. Si avant Christophe Colomb, nous savons désormais que les vikings avec Eric le rouge avaient touchés les Amériques, une célèbre expédition phénicienne commandée par l'Égypte des pharaon sont arrivé en Amérique du sud et importer la civilisation égyptienne, c’était bien après Hercule, et sans connaissance de la roue.

Certes, le film de série B manque de moyen financier et d’écriture, rien que d’avoir penser intégrer les deux mondes est une bonne surprise. Les scènes de batailles entre deux scènes de danses rocambolesques donnent une ambiance particulière de comèdie

dramatique qui se laisse regarder avec amusement et curiosité.

Avec Mark Forest, Anna-Maria Pace, Giuliano Gemma (To Rome with love) et Ángela Rhu, Giulio Donnini, German Grech, Andrea Scotti et Franco Fantasia, Carlo Latimer, Romano Ghini, José Riesgo et Antonio Acqua, Stefano Conti, Gilberto Galvani, Assia Zezon et Audrey Anderson, Ricardo Valle, José Carlos Arévalo, Juan Antonio Arévalo et Jose Fresco, Rafael Ibáñez, Javier de Rivera, Andrea Scoppi et Rosalba Neri.

Le film Hercule contre le fils du soleil, issu de la collection Peplum, distribué par Artus Films, est disponible dans les meilleurs bacs en DVD depuis le 4 septembre 2018. Il est proposé en version originale italienne sous-titrée français et en audio français. Dans les suppléments, Le sauvage et le cruel par Michel Eloy, et le générique italien.

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