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1 juin 2016 3 01 /06 /juin /2016 14:53

Un grand merci à M6 vidéo pour m’avoir permis de découvrir cet excellent Western épouvante horreur réalisé par S. Craig Zahler, qui pour son premier long métrage, également à l’écriture et à la musique, nous entraine avec une très grande efficacité dans une terrible ambiance.

Afficher l'image d'origineAprès avoir tué et détroussé des malheureux en plein désert, deux assassins entrent dans un cimetière indien avant que l’un d’eux ne soit tué, quand l’autre réussit à s’enfuir. Il trouve refuge dans la paisible petite ville de Bright Hope, sans se douter qu’il a été suivi. Dans la nuit une horde d’indiens le kidnappe, ainsi que la jeune Sammantha et un adjoint du shérif Franklin Hunt. Celui-ci, accompagné de deux aides et d’Arthur O’Dwyer, le mari de la jeune femme, part pour une expédition de sauvetage, pleine de danger inimaginable.

Afficher l'image d'originePassé ma première surprise du genre western inattendu, j’ai très vite plongé dans l’horreur, et dans l’ambiance angoissante sur le sort épouvantable qui se réserve aux victimes. Ainsi, sans effets particuliers, ni fracas ni trop gore, la pesanteur de plombs qui plane et étouffe la respiration et l’entendement, nous suivons la parcours chaotique de cette petite troupe qui ne se doute pas de ce qui les attends, et nous non plus. J’ai adoré la réalisation, sobre et terriblement efficace, mêlant astucieusement la dérision de l’humour qui Afficher l'image d'originemasque la violence des relations mêmes amicales entre les protagonistes, et l’horreur fantastiques des assaillants qui surgissent de nulle part aux sons effrayants de bêtes venues du fond des âges. Les vingt dernières minutes sont d’anthologies de part la succession d’actions, les cadrages et travelings dans un décor fabuleux. Tout est réuni pour un excellent western, un super film d’horreur et d’un thriller policier, genres variés qui se marient avec subtilité.

Afficher l'image d'origineAvec un superbe casting, dont l’excellent Kurt Russell (Fast & Furious 7) imposant, quand Patrick Wilson (Insidious 2) est magnifique, de même Matthew Fox (Extinction) et le sublime, Richard Jenkins (Jack Reacher), ainsi que David Arquette (Buffy, tueuse de vampires) et Lili Simmons, Sean Young (Blade runner) et Kathryn Morris (Paycheck).

Afficher l'image d'origineLe film Bone tomahawk de S. Craig Zahler, distribué par M6 vidéo, est disponible dans les meilleurs bacs depuis le 11 mai 2016 au prix conseillé de 14,99€ en DVD et 19,99€ en blu-ray, ainsi qu’en VOD. Il est proposé en version originale sous-titrée français, et en version française. Dans les suppléments, un making of nous replonge dans la réalisation avec des entretiens auprès des principaux protagoniste du film.

3 étoiles

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1 juin 2016 3 01 /06 /juin /2016 14:09

Afficher l'image d'origineMagnifique film d'animation réalisé par le génial Mamoru Hosoda (Les enfants loups, Ame & Yuki), loupé lors de sa sortie en salle mais heureusement rattrapé en bluray par cadeau de mon neveu adoré, merci à toi, tant ce récit illustre une situation tellement prégnante et d’actualité.

Afficher l'image d'origineAprès la mort de sa mère divorcée, et l’introuvable père, Ren, petit garçon de neuf ans refuse d’être confié et s’enfuit dans le quartier de Shibuya de Tokyo. Ses hurlements de désespoir et de haine contre l’humanité sont entendus par Kumatetsu du royaume des bêtes. Il invite l’enfant à le suivre pour en faire un disciple dans le cadre du renouvellement du chef suprême bakemono qui aspire à la retraite et la divinité. Un combat doit Afficher l'image d'originedépartager Kumatetsu et Iôzen. Une initiation difficile en fonction des caractères opposés entre maître et disciple qui surpasse ce qui devient son père. L’enfant doit apprendre à combattre les ténèbres de haine dans le vide de son cœur. Quand par hasar huit ans plus tard il trouve le chemin qui le ramène dans le monde des humains, Ren fait la rencontre la belle Kaede, puis son vrai père. Mais bientôt, le combat pour la succession arrive.

Afficher l'image d'origineDe manière générale, nous connaissons des moments aussi intenses où notre corps se vide  du cœur remplacé par un trou immense de chagrin et de désespoir qu’il en crie toute la haine du monde et de la vie et les ténèbres nous envahissent. Ma perte douloureuse récente m’identifie à Ren pour d’autres raisons mais aux mêmes ressentis. Le passage à la vie adulte ou à d’autres étapes de la vie, nous retrouvent dans les mêmes épreuves. un film magnifique dons lequel on peut donc s'identifier.

Afficher l'image d'origineLa réalisation de Mamoru Hosoda allie la qualité narrative aux multiples symboliques universelles, avec un travail extraordinaire du graphisme aux détails poussés à la perfection et des couleurs et lumières, des expressions et des mouvements rendent toutes les sensations des sentiments avec cette beauté surnaturelle qui se superposent entre images manga et hyperréalisme. Ainsi, de la musique comme des sons, les rites initiatiques entre les deux mondes, explosent dans une merveilleuse symbiose.

Afficher l'image d'origineAvec le talent des Seiyū Kōji Yakusho et Shōta Sometani, Aoi Miyazaki et Suzu Hirose, Yo Oizumi et Lily Franky, Masahiko Tsugawa et Kazuhiro Yamaji, Mamoru Miyano et Haru Kuroki, Kappei Yamaguchi et Momoka Ono, Sumire Morohoshi, Keishi Nagatsuka ou encore Kumiko Aso, donnent vie et émotion aux personnages.

3 étoiles

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31 mai 2016 2 31 /05 /mai /2016 16:18

Un très grand merci à Wild side vidéo pour m’avoir fait découvrir ce superbe film d’horreur fantastique réalisé par Lewis Allen en 1944 d’après le roman de Dorothy Macardle d’un récit émouvante sur une tonalité qui hante longtemps.

http://www.cageyfilms.com/wp-content/uploads/2013/12/the_uninvited_01.jpgLe dernier jour de leurs vacances en Cornouailles, lors d’une balade le long du rivage, Roderick Fitzgerald et sa sœur Pamela découvrent un superbe manoir sur une falaise dominant la mer dont ils en tombent amoureux. Ils l’achètent auprès du Commandant Beech, et sympathisent avec sa petite-fille Stella Meredith âgée de 20 ans. La mère de celle-ci habitait cette maison et s’est jetée du haut de la falaise. Dès la première nuit de leur installation, des sanglots déchirants d’une femme se font entendre dans toute la maison. Roderick et la jeune Stella mènent l’enquête sur un secret de famille avec l’aide du docteur Scott auprès du grand-père et de Miss Holloway qui gère un institut de psychologie du nom de la mère de Stella.

Afficher l'image d'origineAvec cette touche toute britannique d’humour pince sans rire, ce qui semble au départ être une comédie, en crescendo prend une ampleur d’angoisse horreur avec une puissante efficacité à faire frémir. J’ai absolument adoré ce film, véritablement précurseur d’un style nouveau dans le genre. Ainsi, se mettent en place des éléments de thriller fantastique dans une belle demeure en bord de falaise face à la mer où sons, odeurs et sensations vont petit à petit instaurer une ambiance angoissante délétère dans une histoire terrible qui hante cette mAfficher l'image d'origineaison. La séance de spiritisme pourtan classique apporte son lot d'émotion et de trouble, comme la vision spectrale, qui n'était pourtant pas le choix ddu réalisateur, dont on pouvait en effet se passer et qui pourtant apporte sa forte impression. Ainsi, nous suivons l’enquête avec une impression délicieuse et confortable qui se transforme par à coup sans aucun signe annonciateur en une frayeur fulgurante. Il y avait très longtemps que je n’avais sursauté et été pris au piège d’un récit magnifiquement maitrisé.

Afficher l'image d'origineDe fait, la mise en scène est excellente, mais aussi et surtout tous les ingrédients qui troublent l’entendement joyeux d’une installation en bord de mer, avec une histoire d’amour, certes un écart d’au moins 25 ans avec la jeune fille, celle de la sœur avec le docteur, et celle de la psychologue avec la défunte, sur lequel un ton champêtre se greffe une terrible histoire dans laquelle tous les ingrédients inhérents au genre se retrouvent pour distiller à notre corps défendant de beaux moment d’émotion et de frayeur avec délectation.

Afficher l'image d'origineAvec Ray Milland (Le bord de la rivière) est excellent, de même la jolie Ruth Hussey, ainsi que Donald Crisp (Libre comme le vent) et Gail Russell, décédée trop jeune à 36 ans, était très belle et pleine de talent. Cornelia Otis Skinner et Dorothy Stickney, comme Barbara Everest et Alan Napier apportent toute leur conviction à la réussite ce chef d’œuvre.

Afficher l'image d'origineLe film The uninvited de Lewis Allen, distribué par Wild side vidéo, est disponible dans les meilleurs bacs dès le 1er juin 2016 en blu-ray et DVD. Il est proposé en version originale anglaise sous-titrée français, et version française. Dans les suppléments, Vu de la falaise est présenté par Christophe Gans qui relate le film avec beaucoup d’intérêt. Il est accompagné d'un livre de quarante pages écrit par l’historien du cinéma Patrick Brion.

4 étoiles

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31 mai 2016 2 31 /05 /mai /2016 09:45

Boulevard : Photo Roberto Aguire, Robin WilliamsFilm sensible et émouvant, bien qu'un peu trop lent de Dito Montiel, réalisé en 2014, dsur un homme laissé resté trop longtemps enfermé dans un carcan de convenances et de culpabilité, quand le naturel tente de reprendre ses droits émotionnels, d'après un script de Douglas Soesbe qui relate en parti son propre vécu de sortie tardive du placard.

Boulevard : Photo Kathy Baker, Robin WilliamsMarié depuis 26 ans avec Joy, femme qu’il aime sincèrement, Nolan, sexagénaire fait chambre à part depuis des années dans une vie rangée et moribonde. Une magnifique promotion qui s’ouvre à lui ne le ne met pas plus en joie. Un soir sur un boulevard désert, il fait la connaissance de Leo, un jeune prostitué. Le payant pour parler, Nolan sort d’une trop longue torpeur, et décide d’assumer ce qu’il s’est toujours refusé de vivre pleinement, et d’arrêter de se mentir comme aux autres.

Afficher l'image d'origineSi d’un côté on en vient à plaindre ce pauvre homme qui n’a jamais osé vivre pleinement son orientation sexuelle tellement il fait peine à voir, mais en même temps, comment à t il pu supporter autant d’années de frustration quand il avait déjà fit son coming out à ses parents ? Le plus dur était fait, ne restait plus qu’à assumer et vivre sa vie librement. Etre faible, mieux vaut tard que jamais, il reprend heureusement sa vie en main. Sur Afficher l'image d'origineune tonalité douce amère triste, le récit nous convie à suivre l’éclosion dans une mise en scène méticuleusement lente, sombre et assez froide, sans jamais rendre son personnage particulièrement attachant. Une réalisation sobre cependant, avec un regard neutre, pour une conclusion logique, dont je regrette peut-être un manque d'audace et d'une certaine lenteur lancinante qui tarde à se mettre en mouvement.

Afficher l'image d'origineAvec Robin Williams (La nuit au musée) véritablement excellent, de même Roberto Aguire très marquant, et Kathy Baker (Adaline) émouvante. Giles Matthey et Eleonore Hendricks (Les chansons que mes frères m’ont apprises), Bob Odenkirk (Nebraska), Henry Haggard et Gary Gardner, sont de l’ambiance.

2 étoiles

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30 mai 2016 1 30 /05 /mai /2016 15:41

Un grand merci à Pyramide Films pour m’avoir permis de découvrir ce film dramatique réalisée par Mikhaël Hers, sur une réflexion du deuil de la douleur dans la perte d’un être cher et de reprendre ensuite le cours de sa vie.

Afficher l'image d'origineEn plein été à Berlin, Sasha, jeune trentenaire meurt soudainement. Elle laisse dans le chagrin sa famille dont sa sœur Zoé, et son petit ami américain Lawrence. Désemparés, les uns et les autres font face au chagrin durant trois étés, entre Berlin, Paris et New-York, Zoé et Lawrence se croisent en tentant de retrouver gout à la vie, quand elle divorce et qu’il rencontre un nouvel amour.

Afficher l'image d'originePour avoir connu récemment la douleur de perdre un être très cher, mon père adoré, dans d’horribles circonstances, j’ai pu à travers ce récit, constater à quel point la peine se manifeste différemment d’une personne à une autre, quand l'extrême solutide est le point commun, et comment sortir de sa souffrance. Ainsi, sur trois étés, dans trois villes, des êtres tentent de dépasser la douleur pour renaitre à la vie, dans un chassé croisé, flirtant avec des sentiments diffus sans explorer leurs attirances confuses. J’ai beaucoup aimé l’ambiance qui s’en dégage par cette poétique musique envoutante, par ses images superbes sur une réalisation lancinante. Peu de dialogue, beaucoup de suggestions et de non-dits mais surtout d’intenses regards et de gestes qui se suffisent à eux-mêmes pour exprimer des souffrances et des égarements des âmes blessés et des cœurs meurtris. Une impression diffuse

Afficher l'image d'origineAvec Anders Danielsen Lie (Oslo, 31 août) qui exprime tant par son talent, comme Judith Chemla (Camille redouble) excellente d’émotion. Marie Rivière (Les beaux jours) et Féodor Atkine (Et ta sœur), comme Dounia Sichov et Stéphanie Daub-Laurent (Déhel), mais aussi Lana Cooper et Thibault Vinçon (Cornouaille), Laure Calamy (Les cowboys) et le jeune Timothé Vom Dorp (SMS), ou encore Marin Ireland (Effets secondaires) et Joshua Safdie, Jean-Pierre Kalfon (Asylum) et Daniela Schulz (Le pont des espions), nous entrainent dans leurs univers.

Ce sentiment de l'été : PhotoLe film Ce sentiment de l'été, réalisé par Mikhaël Hers, distribué par Pyramide Films est disponible en DVD dans les meilleurs bacs dès le 21 juin 2016 au prix conseillé de 19,99€ en DVD. Il est proposé en version audiodescription, ainsi que des sous-titres pour sourds et malentendants en français. Dans les suppléments, deux clips musicaux de Mac DeMarco en concert à New-York avec les titres Chamber of reflection et Brother prolongent le plaisir de l’image et de la musique.

3 étoiles

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30 mai 2016 1 30 /05 /mai /2016 14:40

Sympathique petite comédie pour adolescents moyens de Thomas Sorriaux pour une morale sur le respect et la solidarité comme de la modestie en toute circonstance à l'attention de certains qui se prenennt la grosse tête.

Afficher l'image d'origineAyant été repéré dans son petit club de football sous l’entrainement de son père, Maxime Belloc avait lâché les siens pour une grande carrière de butteur internationale. Quinze ans plus tard, diva caractériel, il se blesse gravement à la jambe, et se voit contraint de prendre une retraite temporaire chez son père qu’il n’a revu de toutes ces années. Il y découvre une nièce de son frère décédé et un père bougon mais toujours proches des jeunes. En pleine rééducation, il se fait imposer l’entrainement de son ancien club, et gérer les d’ados. Une tâche d’abord bâclée, puis pris au jeu, ce retour aux sources et à l’humilité pourrait lui être salutaire.

La Dream Team : Photo Barbara Cabrita, Medi SadounGentille petite morale qui ferait du bien à nombre de vedettes, du sport ou de la politique, cette petite fable sympathique sans prétention apporte un peu d’air frais. Une comédie légère, d’un cas pathologique grave d’une petite tête brûlée bien détestable de prétentieux, la transfiguration au contact de la réalité est salutaire. Imaginons nos politiques, ne serait-ce que quelques semaines obligé de vivre notre réalité quotidienne, leur redonnerait le sens des valeurs plus saines. Après, je ne La Dream Team : Photo Gérard Depardieu, Léa Lopezdoute pas une seule seconde que ce personnage retrouvera son naturel insupportable. La réalisation est tout ce qu’il y a de plus classique de qualité téléfilm, sur une mise en scène sans surprise, avec les rebondissements attendus, pour un happy end évident. Ça reste une gentille comédie pour la détente et les messages.

La Dream Team : Photo Medi SadounLe casting est sympathique avec Gérard Depardieu (Saint Amour) toujours imposant, face à Medi Sadoun (Qu'est-ce qu'on a fait au bon Dieu ?) excellent, de même que Chantal Lauby (Les souvenirs) amusante, quand la jeune Léa Lopez est marquante, ainsi que Barbara Cabrita (La French), femme du réalisateur, lian Bergala (La famille Bélier) et Patrick Timsit (Robin des bois, la véritable histoire), ou encore Théo Fernandez (Les Tuche 2) et Jean Dell (Grace de Monaco) entre autres sont de l’ambiance, ainsi que de caméo de sportifs tels Sébastien Chabal et Guy Roux, Christian Jeanpierre, Renaud Lavillenie et Nikola Karabatic.

2 étoiles

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29 mai 2016 7 29 /05 /mai /2016 09:27

Un grand merci à Pathé pour m’avoir permis de découvrir ce superbe film magnifiquement restauré, réalisé en 1934 par Raymond Bernard, sur un scénario de Marcel Pagnol d'après l'œuvre célèbre d’Alphonse Daudet pleine d’humour et de dérision autant que d’émotion.

Dans la bonne ville de Tarascon, la réputation de conteur de Tartarin sur ses récits de voyages et de chasses fabuleuses, repose sur une imagination fertile et des lectures de romans et récits, qui enchantent toute la ville. Quand à force de racontars, spécialité dans la ville, une rumeur partie d’un mensonge de l’un rehaussé par un autre, la rumeur prend une telle ampleur que le brave homme se voit obliger de quitter la ville pour l’Algérie afin de chasser le lion. Tartarin part donc pour une aventure pleine de surprises et d’aventures.

Afficher l'image d'origineJ’ai beaucoup aimé retrouver ce personnage haut en couleur atypique de la littérature que j’avais adoré lire. Ainsi, dans cette réalisation, le récit se suit avec beaucoup de plaisir et de rire comme d’émotion, face à ce gentil menteur qui se fait prendre à son propre jeu et part contraint et forcé vivre ses aventures imaginaires. Quittant sa ville, il va nous faire découvrir une époque et des régions comme de ses aventures pittoresques pleines de facéties et de rebondissements.

Afficher l'image d'origineLa réalisation de Raymond Bernard, joyeuse comédie est empreinte de la marque de Marcel Pagnol, aussi bien dans le texte pourtant d’Alphonse Daudet que dans la mise en scène et le casting de fidèles. Cependant, le réalisateur impose sa marque par plus de subtilité dans l’image et le jeu et le mouvement de caméra, nous plongeant au cœur de la narration et dans l’aventure épique de Tartarin.

Afficher l'image d'origineA partir d’une nouvelle écrite en 1863, c’est véritablement en 1872 qu’apparait le célèbre Tartarin de Tarascon, qui deviendra la fierté de la ville, et eut un succès retentissant. Deux autres suites ont suivies avec Tartarin sur les Alpes, nouveaux exploits du héros tarasconnais, et le funeste Port-Tarascon, dernières aventures de l'illustre Tartarin. Le cinéma s’est très tôt emparé de l’œuvre, dès 1908 avec ce court-métrage de Georges Méliès, puis ce film de Raymond Bernard en 1934 avec Raimu, avant celui de Francis Blanche et Raoul André en 1962 avec Alfred Adam, Jacqueline Maillan et Bourvil, mais aussi un Tartarino di Tarascona en 1960 par Vittorio Brignole avec Michele Malaspina, Vittoria Di Silverio et Loris Gafforio, comme dans un épisode d’une telenovela, ou encore représenté au théâtre.

Avec un Raimu fabuleusement Image du Blog jacqueszann.centerblog.nettartarinesque de génie, face à Fernand Charpin (Pépé le Moko) et Sinoël (L’assassinat du père Noël), Charles Camus et Jean d'Yd, Henriette Leblond et Milly Mathis, Jenny Hélia et Marcel Maupi (Les mystères de Paris), Maximilienne (L’assassin habite au 21) et Auguste Mouriès, Paul Ollivier et Blanche Poupon et son mari Henri Poupon, Odette Roger et Saint-Granier, ou encore Henri Vilbert.

Le film Tartarin de Tarascon de Raymond Bernard, distribué par Pathé, sera disponible dans les meilleurs bacs dès le 1er juin 2016. Dans les suppléments, une rétrospective sur Raimu, avec de nombreux témoignages de ses proches.

3 étoiles

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28 mai 2016 6 28 /05 /mai /2016 15:53

Si la nouvelle réalisation de Jodie Foster (Week-end en famille) a le mérite d’aborder le thème central de la société économique et culturelle des Etats-Unis et mondiale de fait, telle que la bourse et Walt Street au travers du prisme de la télévision, son analyse parait relativement simpliste.

Afficher l'image d'origineAlors que Lee Gates, présentateur d’une émission boursière, commence son spectacle en direct sous la direction de Patty Fenn, un homme armé fait brutalement irruption. Kyle Budwell ayant perdu toutes ses économies lors de l’effondrement d’actions en bourse, menace Lee de mort avec une bombe. Tout en tentant de gagner du temps pour l’arrivée des forces de l’ordre, Patty lance une enquête sur le preneur d’otage et sur les raisons du crack qui a ruiné des milliers d’actionnaires. La difficulté de contacter le président directeur général et de comprendre l’explication d’un bug informatique qui aurait causé la faillite, sème le doute dans les esprits.

Afficher l'image d'origineEn fait, je ne comprends pas trop où Jodie veut en venir avec cette histoire. S’il s’agit à n’en pas douter d’une critique du système boursier comme on en voit tant ces derniers temps, et d’une critique des médias souvent complices, c’est évidemment salutaire de mettre le doigt là où ça fait mal. Tout le monde le sait, jouer à la bourse, c’est comme aller au casino. C’est le propre du concept des loosers, qui savent pourtant que les dés sont pipés à l’avance, Afficher l'image d'origineet qui pourtant s’obstinent quand même à mettre leurs espoirs de gagner du fric facilement, quand cela revient à mettre leurs économies dans la poche des escrocs. Alors pourquoi pleurer ? La bourse est justement basée sur l’idée de gagner de l’argent sur le dos d’abrutis qui se croient plus malins que les autres. Du coup, qui veut-on plaindre ? Qui veut-on blâmer ? Nous avons un gros connard de clown pathétique de présentateur télé, comme sur toutes nos chaines françaises, chargé de vendre à des Afficher l'image d'originegugusses, des produits financiers qui les ruineront plus sûrement grâce à la complicité des médias et des politiques. Et ça marche à tous les coups. Crack après crack, des milliards de milliards sont engloutis dans les bourses, remplissant les comptes offshores des paradis fiscaux qui reblanchissent ensuite dans des palais fastueux, aux trains de vie fabuleusement tape à l’œil, que les cons ruinés bavent d’envie et d’admiration… Rien de ce qui passe en bourse ne créé d’emplois et moins encore de bonheur, bien au contraire. Et pourtant tous s’acharnent…

Afficher l'image d'origineAlors cette réalisation, entre pathos et ridicule, nous plonge dans une ambiance de prise d’otage, où tout le monde joue la victime quand ils en sont tous responsables, en tentant de nous faire pleurer avec à la clé un bouc émissaire bien trop facile. Comme la majorité qui refuse de mettre un kopeck pour « sauver » la vie du présentateur, ce récit me laisse froid. Et quand en plus, syndrome de Stockholm oblige, la fin est pathétique et de trop, sans oublier le mélo entre le présentateur et la réalisatrice de l’émission. Heureusement, le film a pour lui la qualité de la réalisation et de la mise en scène et de l’interprétation, mais c’est peu.

Afficher l'image d'origineDonc avec un George Clooney (A la poursuite de demain) véritablement envouté par son personnage, face à Julia Roberts (Blanche Neige) convaincante, comme Jack O'Connell ('71) et la belle Caitriona Balfe (Evasion), ainsi que Dominic West (Mémoires de jeunesse) et Lenny Venito (Men in black III), Giancarlo Esposito (Le labyrinthe) et Emily Meade (Effraction), Dennis Boutsikaris (Free love) et Condola Rashad.

2 étoiles

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28 mai 2016 6 28 /05 /mai /2016 08:08

Un grand merci à Elephant Films pour m’avoir permis de découvrir ce film de 1955 réalisée par Jack Arnold qui faisait suite dans la trilogie de la Créature après La créature du lac noir et avant La créature est parmi nous.

Afficher l'image d'origineAprès la découverte un an plus tôt d’une créature amphibie qui semblerait être un homme-poisson, qui avait fini par échapper à ses découvreurs, une expédition est envoyée en Amazonie. Rapidement attrapée, ils l’amènent en Floride au centre aquatique d'Ocean port, où les scientifiques Clete Ferguson et Helen Dobson veulent étudier l’homme branchie, tout en entamant une histoire d’amour. Enchainé au fond d’un bassin, et maltraité par ses geôliers, le mi-homme mi-poisson commence à trouver de la compassion chez Helen. Bientôt, la créature se détache, tue son gardien Joe et s’enfuit, avant d’enlever une nuit la pauvre Helen.

Afficher l'image d'origineSi le récit semble classique désormais de prime abord, sur un bâti qui rappel les King Kong et autres monstres, le film trouve son originalité dans le regard porté aux humains. En effet, à la différence des monstres sanguinaires d’Alien ou de Jurassic park, nous éprouvons de l’amitié et de l’empathie pour la créature qui s’avère beaucoup plus sensible que les humains qui n’hésitent pas à employer tous les instruments de torture, comme l’électricité pour mater le captif. Quand bien même de malheureuses victimes sont à déplorer comme les deux jeunes sur la plage, nous compatissons au sort de l’animal humanoïde. Les "Oh, you can hurt me anytime you like, Lori."monstres sont plus les humains que l’animal, qui donne déjà une vision de la maltraitance animale dans la chaine alimentaire industrielle ou dans les laboratoires pharmacologiques. En aparté, on peut s’étonner qu’il n’y ait pas de femelle créature, ne serait-ce que pour pérenniser l’espèce, ni de sexe visible puisque plus homme que poisson, à moins que la créature ne soit féminine et son attirance pour la jeune scientifique dénote un aspect intéressant à développer. A noter que le monstre ne tue pas les femmes, et le courage de la jeune mère protègeant sa fillette. De part la focale humaine, j’ai adoré ce film qui mêle astucieusement avec une certaine poésie, aventure fantastique et horreur angoisse, découverte scientifique et romance, avec une fin là aussi plus originale qu’habituellement où les monstres sont tués.

Afficher l'image d'origineLa réalisation est belle et efficace, entre film et documentaire, au rythme vif et alerte, qui sans temps mort nous entraine dans une aventure fantastique dans aux plans sous-marins superbes, et sur une mise en scène particulièrement maitrisée et délicate. La qualité de restauration et splendide, rendant des images magnifiques tant sous-marines que des paysages terrestres. Il faut saluer la création artistique de la créature par la géniale Millicent Patrick, de vrai nom Mildred Elizabeth Fulvia di Rossi, dont en passant pour information à Jean-Pierre Dionnet, est née le 11 novembre 1915 à El Paso au Texas, et est décédée le 24 février 1998 à Los Angeles à 82 ans, ayant jouée dans plus de 20 films et 12 séries télévisées. La créatrice du monstre et de beaucoup d’autres, a durablement marqué tant le costume amphibien est superbe.

Afficher l'image d'origineAvec le talentueux John Agar et la très belle et sensible Lori Nelson, ainsi que les excellents John Bromfield et Nestor Paiva, comme Grandon Rhodes et Dave Willock, ou Loretta Agar alors l’épouse de John. A noter le tout jeune Clint Eastwood, sans oublier bien sûr les deux acteurs de la créature, Ricou Browning et Tom Hennesy, qui donnent toute la dimenssion réaliste à l'animal.

Afficher l'image d'origineLe film La revanche de la créature de Jack Arnold, issu de la très belle Collection Cinema Monster Club, distribué par Elephant Films, est disponible dans les meilleurs bacs depuis le 27 avril 2016. Il est proposé en version originale anglaise sous-titrée français, et en version française. Le boitier nous offre le combo DVD et Bluray, accompagné d’un livret de 12 pages par Damien Aubel, rédacteur en chef cinéma de Transfuge. Dans L’étrange créature du lac noir, Jean-Pierre Dionnet revient sur les moments clés du film, du réalisateur aux comédiens, comme des techniciens et surtout sur Millicent Patrick, la géniale créatrice du monstre.

3 étoiles

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27 mai 2016 5 27 /05 /mai /2016 13:44

Dessin d’animation pour enfants à partir d’un célèbre jeu vidéo finlandais réadapté au cinéma par Clay Kaytis et Fergal Reilly particulièrement dérangeant dans l’esprit comme dans l’image avec ce que la violence peut générée en référence subliminale.

Angry Birds - Le Film : PhotoSur une île paradisiaque où ne vivent que des oiseaux de toutes espèces, la vie est basée sur le respect de tous, la tolérance et le zen. Ainsi, personne ne mange les autres ni ne craint quiconque. Ceux qui ont des pulsions de colère ou trop plein d’énergie  comme Red, Chuck ou Bomb doivent suivre des séances de relaxation afin d’évacuer leur stress. Une société idéale bientôt menacée par l’arrivée d’un bateau avec un petit cochon vert, puis deux, puis trois et rapidement une masse gigantesque d’envahisseurs venue vivre sur l’île qui déplait aux oiseaux qui leur déclarent une guerre sans merci.

Angry Birds - Le Film : PhotoCe film m’a particulièrement agacé et je dirais même plus, carrément choqué. Ce dégommage épouvantable de cochons, puise un relent de haine et de violence terriblement révoltant à la portée des enfants. Il ne s’agit pas de détruire des cubes avec des balles ou d’ovnis armés, mais des maisons d’habitations, comme les bombardements aériens. Un récit fascisant dans lequel les oiseaux revêtent des caractères Angry Birds - Le Film : Photorebutants. Le récit véhicule un état d’esprit malaisé dans sa façon d’être et de pensée. J’ignore si le jeu vidéo est de cet acabit ou si le film a pris des libertés, mais je n’ai pas aimé. Pas drôle, pas sympa, histoire et protagonistes caricaturaux m’ont rebuté, seul le graphisme tire son épingle du jeu.

Nous retrouvons dans la version française, les voix d’Omar Sy et Clovis Cornillac, Audrey Lamy et Emmanuel Garijo.

1 étoile

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