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25 mai 2016 3 25 /05 /mai /2016 07:36

A partir de Violetta, la célèbre telenovela fleuve de 185 épisodes depuis 2012 de Jorge Nisco, sur la vie d’une adolescente et sa passion pour le chant et la danse, Juan Pablo Buscarini, passe au grand écran dans un film sorte de prolongement de la série.

Martina Tini StoesselAlors que son petit ami Leon est en pleine promo, Violetta apprend par la presse à sensation qu’il file le parfait amour avec Melanie. Effondrée et n’arrivant pas à joindre le jeune homme, la pauvre Violetta annonce l’arrêt de sa carrière. Conseillée par sa tante Isabella, la jeune fille la rejoint sur une ile italienne, loin de tous ses proches, afin de se ressourcer. Avec un groupe de jeunes artistes, elle retrouve la joie de vivre avec ses nouveaux amis, dont le beau et troublant Caio, et le désir de rechanter. Violetta fait ainsi des découvertes sur elle-même, dont son véritable prénom Tini, et sur sa mère disparue. Cependant que sa meilleure amie Ludmila prévient Leon et se mettent à sa recherche.

Afficher l'image d'origineUne sympathique comédie pour adolescents, fans de la série, entre chants et danses et romance et amitié. N’ayant pas vu la célèbre série, je n’ai donc aucun repère ni culture violetienne pour comparer, ni influence. Je me suis laissé porter par ce récit quelque peu fleur bleue, prude et politiquement correct, qui nous offre de belles images de la Sicile et de la magnifique ville de Taormina, de jeunes artistes bourrés de talent, pour un moment agréable qui change des vulgarités et brutalités. Afficher l'image d'origineUne sorte de pause émotionnelle qui fait du bien de croire qu’il y a une certaine gentille naïveté dans la vie des ados. La réalisation est tout ce qu’il y a de soignée et maitrisée, avec des couleurs et lumières douces et joyeuses, sur une mise en scène sans grande surprise, pour une ambiance kitch à souhait entre feux d’artifice et paillettes, pour des scènes souvent surréalistes de clips vidéo. Dans l’ensemble, je me suis bien amusé, au son des chansons et des danses. Petit regret de ne l’avoir trouvé qu’en version française en salle.

Afficher l'image d'origineUn casting dans lequel on retrouve les principaux interprètes de la série, ainsi de la bien jolie Martina Stoessel, dont on lui souhaite de sortir un jour de son personnage, Jorge Blanco et Mercedes Lambre, Adrián Salzedo et Clara Alonso, Diego Ramos et Ángela Molina (Blancanieves), Georgina Amorós et Beatrice Arnera, ainsi que Leonardo Cecchi et Ridder Van Kooten, Pasquale Di Nuzzo, Francisco Viciana et Sofia Carson.

2 étoiles

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24 mai 2016 2 24 /05 /mai /2016 06:05

Un grand merci à Elephant Films pour m’avoir permis de découvrir ce superbe film réalisée 1935 par Stuart Walker dans une intrigante aventure fantastique horrifique de l’homme loup avec beaucoup d’angoisse et d’émotion.

Afficher l'image d'origineLors d’une expédition au Tibet, à la recherche d’une fleur rare, la Marifasa Lupina Lumina qui ne fleuri que sous la lumière de la Lune, le botaniste Wilfred Glendon est attaqué et mordu par une sorte de loup étrange. A son retour à Londres, il tente de cultiver la fleur avec un système de lumière lunaire. Quand ses mains sont le projecteur, elles se transforment en poil et griffes inquiétantes. Ses premières recherches lui indiquent qu’il est sans doute victime de la malédiction de lycanthropie. Quand la première pleine lune du mois commence, Wilfried se werewolf-of-london-1935-transformationtransforme en loup garou et tue une jeune femme. Pour tenter de mettre fin à sa transformation, il a besoin de trouver le remède par la fleur, mais elle lui est volée par le docteur Yogami. Dès lors, Wilfred tente tous ses efforts pour ne s’en prendre à sa femme Lisa, ainsi que son ami Paul. Les agents de Scotland Yard sont sur la piste.

Afficher l'image d'origineUn superbe film, tant dans sa réalisation que dans son récit, que par sa qualité visuelle et narrative. Ainsi, le cinéma s’est emparé très tôt du thème du Loup garou, issu de tous les contes et légendes de nos lointaines sociétés depuis la nuit des temps. Dès 1913, Henry MacRae réalise le plus ancien film sur le thème avec The Werewolf d'après le roman The Werewolves d'Henri Beaugrand s’imprégnant de la légende amérindienne, avec Clarence Burton, Marie Walcamp et Phyllis Gordon. De très nombreuses œuvres verront le jour tant le Werewolf of London—Figure 6sujet passionne autant que Dracula et les vampires. Ainsi, sur tous les tons, je retrouve toujours avec le même plaisir les films louvesques comme avec Le loup-garou - The wolf man, avec des rencontres entre monstres sacrés Frankenstein rencontre le loup-garou - Frankenstein meets the wolf man ou avec humour dans Deux nigauds contre Frankenstein - Bud Abbott Lou Costello meet Frankenstein en plein délire.

Afficher l'image d'origineAvec son film, Stuart Walker non seulement nous compte une magnifique et terrible histoire, mais il apporte dès 1935 nombre d’innovations comme le vidéophone dans le laboratoire, et la reconstitution de lumière lunaire avec l'arc électrique. Les effets et le maquillage de transformation au rendu saisissant, réalisé par le talentueux Jack Pierce, est superbe sur Henry Hull. Tout en étant horrifique, le récit est également humoristique comme avec les deux pochardes, mais aussi avec une intense émotion sur le sort du malheureux botaniste dont sa déclaration finale est très touchante sans jamais être pathos. On peut se demander, si le film La petite boutique des horreurs ne s’est pas inspiré de la plante carnivore.

Afficher l'image d'origineAvec l’excellent Henry Hull (La fille du désert) qui est terriblement marquant, face à Warner Oland, l’image de Charlie Chan par excellence, et la superbe Valerie Hobson (La fiancée de Frankenstein) talentueuse. Mais aussi Lester Matthews (Le chevalier de la vengeance) et Lawrence Grant, Spring Byington (Le ciel peut attendre) et Clark Williams, J.M. Kerrigan et Charlotte Granville, Ethel Griffies, Zeffie Tilbury et Jeanne Bartlett.

Afficher l'image d'origineLe film Le monstre de Londres de Stuart Walker, issu de la très belle Collection Cinema Monster Club, distribué par Elephant Films, disponible dans les meilleurs bacs depuis le 27 avril 2016. Il est proposé en version anglaise sous-titrée français, et en version française. Le boitier nous offre le combo DVD et Bluray accompagné d’un livret de 12 pages par Damien Aubel, rédacteur en chef cinéma de Transfuge. Dans Le loup-garou, Jean-Pierre Dionnet relate avec son style inimitable sa chronique du film pleine d’informations passionnantes.

3 étoiles

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23 mai 2016 1 23 /05 /mai /2016 06:12

Un grand merci à TF1 Vidéo pour m’avoir permis de découvrir ce très beau western d’après une réalisation de Gavin O'Connor, qui nous entraine avec beaucoup d’originalité dans un far-west violent et un romantisme passionné.

Jane Got a Gun : Photo Natalie Portman, Noah EmmerichPendant que Jane Hammond vaque dans sa ferme avec sa petite fille Kate, son mari Bill arrive à grand galop avant de s’effondrer, blessé par balles. Elle apprend que le terrible chef de gang John Bishop les ont retrouvés et ne vont pas tarder à arriver. Le temps de mettre la petite à l’abri, et Jane va solliciter l’aide de son ancien fiancé Dan Frost. Ainsi, la jeune femme au foyer se transforme en une guerrière, et avec son amour de jeunesse, décide d’affronter la bande d’assassins aguerris. Cependant que le combat inégal se prépare, les souvenirs affluent et les explications et révélations de part en d’autres sur les sept ans qui ont bouleversées leurs vies.

Jane Got a Gun : Photo Natalie PortmanUn beau portrait de femme dans un western avec toute la sauvagerie des mentalités et comportements machistes. Un beau film efficace qui apporte son lot d’émotion et de brutalité, de tendresse et de batailles épiques, pour un récit romantique qui mêle aussi bien le far west et les proxènes dans un univers sombre et glauque aux immense paysages de l’Ouest. J’ai beaucoup aimé par les flashbacks, la reconstitution des tranches de vie emportées par les tourbillons de la guerre civile, des trafiquants de femmes, et des règlements de compte. Privilégiant plus les relations humaines, l’histoire nous évite des combats fastidieux même s’ils sont bien présent et redoutables. Petite leçon, il ne sert à rien de parler sous la menace ou la torture, on est quoiqu'il arrive abbatu. Une belle histoire d’amour dans un monde sauvage ou le maître mot est la survit.

Jane Got a Gun : Photo Joel Edgerton, Natalie PortmanUn film qui a vécut nombre de péripéties douloureuses dans les préliminaires de la réalisation. Ainsi, au première la réalisatrice désignée à jeté l’éponge, Gavin O'Connor prenant la réalisation au pied levé. Sans compter les changements dans l’équipe technique et dans le casting. Petit retard à l’allumage qui fort heureusement n’impact pas la qualité générale. De fait, sur une mise en scène maitrisée sur un découpage, toujours exercice de style difficile dans les narrations, revenant régulièrement dans les années précédentes pour nous offrir de belles surprises. Joli référence avec le titre du film qui s’inspire de Johnny s'en va-t-en guerre - Johnny got his gun, de Dalton Trumbo.

Jane Got a Gun : Photo Natalie PortmanUn beau casting avec Natalie Portman (Knight of cups) particulièrement émouvante et déterminée, face à Joel Edgerton (Strictly criminal) et Ewan McGregor (Charlie Mortdecai) très convaincants, de même les Noah Emmerich (Copland) et Boyd Holbrook (Les brasiers de la colère), Rodrigo Santoro (300 : la naissance d'un empire) et Todd Stashwick, comme James Burnett (Le labyrinthe : la terre brûlée) et Sam Quinn, Boots Southerland (Sicario) et Alex Manette (Le majordome), ainsi que les jeunes actrices Victoria DeMersseman et Piper Sheets, Maisie McMaster et Mia Wagenman.

Afficher l'image d'origineLe film Jane got a gun, réalisé par Gavin O'Connor, distribué par TF1 Vidéo est disponible en DVD dans les meilleurs bacs dès le 7 juin 2016. Il est proposé en version anglaise sous-titrés français, et version française, et audiodescription.

3 étoiles

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20 mai 2016 5 20 /05 /mai /2016 10:26

Un très grand merci à Pathé pour m’avoir permis de découvrir ce superbe film réalisé en 1956 par Julien Duvivier (Pépé le Moko) et magnifiquement restauré, sur une trame des plus sombres et angoissantes d’un thriller psychologique qui hante longtemps.

Afficher l'image d'origineTenant un restaurant qui vient d’être chaleureusement encensé par la presse, André Chatelin, homme sympathique et généreux, reçoit la visite impromptue de Catherine. Celle-ci lui annonce être la fille de l’ex-femme d’André, décédée huit jours plus tôt. Avec ses airs angéliques et sa voix douce et tendre, elle attendri André qui, émut par le sort de la jeune femme, lui offre le couvert, puis le gite et bientôt un emploi dans son restaurant. Il tente même de la rapprocher de Gérard, un jeune étudiant qu’il considère comme son propre fils. Mais très vite, Catherine sème la discorde entre les deux hommes, par des mensonges et manipulations.

Afficher l'image d'origineJ’ai adoré cette terrible histoire, où d’entrée de jeu on sent que quelque chose ne colle pas, emplissant une ambiance délétère pestilentielle sans trop comprendre les enjeux, quand tout semble calme en apparence, et  que la chanson La complainte des assassins, d’près des paroles du réalisateur, interprétée par Germaine Montéro donne le ton. Afficher l'image d'origineEntre cet homme trop gentil naïf, bourru et débonnaire, ce jeune étudiant sensible à fleur de peau qui réagit au quart de tour, et cette jeune femme avec ses faux airs d’ange à qui l’on donnerait le petit Jésus sans confession, s’instaure rapidement une atmosphère irrespirable et oppressante. Quand par-dessus, se rajoutent d’autres personnages féminins aussi diaboliques, telle que la mère d’André aussi violente avec les gens qu’avec ses poulets (j’espère que la scène de décapitation est factice tellement elle est odieuse) et son nerf de bœuf, ou la servante trop curieuse, Afficher l'image d'originecomme la mère alcoolique et droguée, nous avons une galerie de portraits qui a tout pour nous mettre mal à l’aise. De plus, le cadre magique des Halles, ventre de Paris désormais disparus, le récit nous entraine dans une sombre machination qui nous remue face à la facilité dont les victimes se laissent berner. Un vrai film noir d’angoisse dans une ambiance malsaine et puissamment marquant, avec une terrible fin.

Afficher l'image d'origineAvec un Jean Gabin (Pépé le Moko) excellent à contre emploi, face à la belle Danièle Delorme magistralement diabolique, et le beau Gérard Blain excellentissime. Il en est de même de Robert Arnoux et Liliane Bert, Lucienne Bogaert et Aime Clariond, comme de Gabrielle Fontan (Maigret et l'affaire Saint-Fiacre) et Germaine Kerjean, le magnifique Robert Manuel et Robert Pizani, Jean-Paul Roussillon et Gaby Basset, mais aussi Paul Demange, Olga Valéry et Betty Beckers, sans oublier le brave chien César.

Le film Voici le temps des assassins de Julien Duvivier, distribué par Pathé, le blu-ray sera disponible dans les meilleurs bacs dès le 1er juin 2016. Dans les suppléments, des entretiens avec Hubert Niogret et Eric Bonnefille, auteurs de livres sur Julien Duvivier, qui reviennent sur la genèse du film et sa réalisation comme sur la carrière des interprètes.

3 étoiles

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19 mai 2016 4 19 /05 /mai /2016 15:44

Dalton Trumbo : Photo Bryan CranstonTrès belle et efficace plongée dans l’horreur du maccarthysme à travers le cadre d’un biopic sur la résistance tenace d’un scénariste de génie, grâce au talent de Jay Roach (Moi, député) qui révèle l’ampleur du malaise délétère qui a été la honte d’une époque au sein d’une profession vitrine du rêve virant au cauchemar.

Dalton Trumbo : Photo Bryan Cranston, Diane Lane, Elle FanningA peine la seconde guerre mondiale terminée, qu’une nouvelle commence avec la guerre froide et la chasse aux sorcières. Ainsi, un petit obscur fanatique impose une commission d’enquête sur les activités anti-américaines sur tout le pays, mais plus particulièrement au cœur de l’industrie du cinéma et du rêve à Hollywood. A partir d’une liste de membres actifs ou anciens, de sympathisants ou compagnons de route du parti communiste américain, un Dalton Trumbo : Photo Bryan Cranston, Helen Mirrenprocès s’ouvre contre tous ceux qui s’opposent à la délation et aux autocritiques. Ainsi, dix réalisateurs et scénaristes de renom dont Dalton Trumbo vont voir leur carrière et leur vie brisée pour la défense de leurs droits et liberté. Dalton va entamer un très long combat dans l’ombre pour sa survit professionnelle et vers sa réhabilitation et celle de toutes les victimes.

Dalton Trumbo : Photo Bryan Cranston, Louis C.K.Superbe réalisation qui m’a bouleversé par sa reconstitution et sa mise en scène mettant en exergue l’absurdité fascisante d’une commission totalitaire ridicule aux lourdes conséquences sur la vie de milliers de citoyens et sur l’économie. Comment en pleine démocratie, un fou furieux d’extrême droite soutenu par des députés et sénateurs dans leur haine et leur peur du communisme, vont s’en prendre à leur propre vitrine des valeurs américaines. Mais surtout, montrer un mécanisme où nombre de comédiens vont dénoncer leurs amis et collègues par complicité ou lâcheté et les condamner à la Liste noire. Le final est émouvant bien qu’un peu trop consensuel à mon goût où il me semble un peu trop facile de s’embrasser pour oublier les comportements de certains collabos comme cette langue de pute d’Hedda Hopper qui a continué ses activités malsaines, quand un Frank King (Kozinsky) a fait preuve d’un couillu et permis à Trumbo un des deux Oscar de sa carrière.

Dalton Trumbo : Photo Bryan Cranston, Elle FanningUne réalisation imparable sur la mise en place d’un système totalitaire dans lequel se sont accommodé la majorité silencieuse tout en profitant des vides vaquant des victimes et prendre leur place et surtout profiter du talent d’un Trumbo pour réaliser des films à bas coût. La force du film est de ne jamais tomber dans le pathos ou la dualité manichéenne, pour relater simplement des faits et conséquences kafkaïennes. La conclusion parle d’elle-même, où, soulager d’éviter le pire en mettant un terme à une prodigieuse hypocrisie, le petit monde hollywoodien s’est révélé un monstre obscène de lui-même par manque de courage et de solidarité. Quand sera-t-il demain si pareille situation se reproduisait ?

Dalton Trumbo : Photo John GoodmanAvec un casting superbe dans lequel Bryan Cranston (Godzilla) excelle face à Diane Lane (Les rues de feu), quand Helen Mirren (La femme au tableau) est génialement monstrueuse. Adewale Akinnuoye-Agbaje (Annie) et David James Elliott loin de ressembler au Duke, quand Elle Fanning (Maléfique) et Louis C.K. (American bluff) sont excellents, tout comme John Goodman (Monuments Men). la jeune Madison Wolfe (Joy), Michael Stuhlbarg (Hell town) et John Getz (The social network), David Maldonado (La 5ème vague) et Alan Tudyk (Le labyrinthe : la terre brûlée), ainsi que Roger Bart (Last Vegas) et Dean O'Gorman (Le hobbit : la bataille des cinq armées) donnent une idée d’une époque.

3 étoiles

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19 mai 2016 4 19 /05 /mai /2016 11:06

Un grand merci à Factoris Films pour m’avoir permis de découvrir cette comédie loufoque réalisée en 2008 par Randall Miller, pour un polar déjanté dans une galerie de personnages complètement disjonctés sur une suite de pétages de câble.

Afficher l'image d'origineA peine lauréat du prix Nobel de chimie, Eli Michaelson reçoit une menace de mort sur son fils Barkley, et demande de rançon de deux millions de dollars suite à son enlèvement. C’est la somme de la prime que doit percevoir Eli pour son prix. En désespoir de cause, l’égocentrique père doit céder aux menaces et à sa femme hystérique, pendant que l’enquête suit son cours, se renseignant aux alentours proches des victimes.

Une comédie déjantée sur une famille barge dans le cadre d’un enlèvement loufoque pour un récit débridé à l’humour potache. Avec un découpage à rebours, sur les trois jours qui précédent les événements, nous permettant de découvrir les protagonistes face à leurs caractères et relations intimement liées, de même que le déroulé des opérations jusqu’au dénouement tout aussi diabolique de grande farce.

Afficher l'image d'origineSur un rythme soutenu, entre des dialogues et des gags potaches, la mise en scène ne laisse pas le temps de respirer tant s’enchainent les actions d’adolescents moyens totalement irréalistes pour découvrir les différents pots aux roses dont le dindon de la farce n’est pas forcément celui qui croyait prendre. L’efficacité de la trame réside donc dans la rapidité des événements que dans la qualité des interprètes.

Afficher l'image d'origineAinsi, avec le regretté Alan Rickman (Raison et sentiments) toujours aussi désopilant, Bryan Greenberg (Vice) et Shawn Hatosy (A guy thing) tout aussi barges, comme Mary Steenburgen (Last Vegas), Bill Pullman (American ultra) et la belle Eliza Dushku (The scribbler). Danny DeVito (The Oh in Ohio) est autant déjanté que ses petits camarades, comme Ted Danson (Miracle en Alaska) et Ernie Hudson (Congo), Tracey Walter (Dangereuse sous tous rapports), Lindy Booth (Kick-Ass 2) ou encore Kevin West, parmi tant.

Le film Le prix de la rançon de Randall Miller, distribuée par Factoris Films, est disponible dans les meilleurs bacs depuis le 3 mai 2016. Il est proposé en version originale anglaise sous titrée en français, et en version audio française. Dans les bonus, un making of est proposé, ainsi que des scènes coupées et les commentaires audio.

2 étoiles

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18 mai 2016 3 18 /05 /mai /2016 14:29

Green Room : Photo Alia Shawkat, Anton YelchinFilm d’horreur de Jeremy Saulnier dans la pure tradition classique du genre qui n’apporte aucune originalité ni aucune émotion, tout en restant cependant efficace au son du rock, vif et alerte, entre clichés et poncifs habituels, pour une nuit mortelle et sanglante où peu auront la chance de s'en sortir mais personne d'y laisser la peau dans un combat pour la survit et gare aux perdants .

Green Room : Photo Alia Shawkat, Anton Yelchin, Callum Turner, Imogen Poots, Joe ColeTrois membres d’un groupe de rock punk les The ain’t rights, s’enfoncent dans une tournée catastrophique. Ils acceptent de donner un concert dans un fin fond de campagne, auprès d’un public de skinheads. A la fin de leur représentation, en rentrant dans les coulisses, l’un d’eux ouvre la mauvaise loge et découvre un cadavre fraichement assassiné. Dès lors, Le groupe est retenu par le patron du club et ses complices, avec l’intention d’éliminer ces témoins bien gênants. Une longue nuit meurtrière commence.

Green Room : Photo Patrick StewartBien que je ne sois pas particulièrement fan des films du genre, je reconnais que je me suis quand même bien amusé face à ce jeu de massacre imbécile qui ne mène certes à rien, qu’à un défoulement d’adrénaline entre abrutis notoires. Et de fait, ils s’en donnent à cœur joie, sans se soucier de la vie des autres pas plus que de la leur, et tous la perdent avec une facilité diabolique déconcertante. Après, il ne se passe pas grand-chose, ni ne s’en dit plus, pas même de cris de douleurs. Rien de bien croustillant ni de folichon. Ce n’est pas non plus véritablement gore ni angoissant et moins encore effrayant, sans doute parce que c’est très attendu.

Green Room : Photo Anton Yelchin, Imogen PootsAvec dans ce casting, dont on retrouve les fidèles du réalisateur, notamment de son précédent film Blue ruin, Anton Yelchin (La sentinelle) et Imogen Poots (Knight of cups), comme Patrick Stewart (Ted 2) et Alia Shawkat (Night moves), Joe Cole (Now is good) et Callum Turner (Docteur Frankenstein), mais aussi Mark Webber (Girls only) et Eric Edelstein (Jurassic World), Macon Blair et Kai Lennox (La vie rêvée de Walter Mitty), ou encore Taylor Tunes (J. Edgar) et Brent Werzner, ainsi que Mason Knight, David W. Thompson et Michael Draper, sont dans l’ambiance avec succès.

2 étoiles

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17 mai 2016 2 17 /05 /mai /2016 14:54

Un grand merci à Artus Films pour m’avoir fait découvrir ce film d’horreur réalisé en 1972 par Jim O'Connolly, qui apportait d’importantes originalités et une ambiance terriblement marquante dans le style et la narration.

Afficher l'image d'origineA peine accostés sur l’île de Snape Island d’où domine le phare, deux pêcheurs découvrent les corps de trois jeunes horriblement assassinés. Penny, la seule survivante tue l’un d’eux dans une crise de terreur. Lors de son internement hospitalier, elle narre sous hypnose les événements dramatiques faisant référence au dieu démon Baal. La découverte de l’arme du Afficher l'image d'originecrime, une épée de l’antiquité phénicienne, attire une expédition pour retrouver un trésor archéologique. Ils sont accompagnés par un détective chargé de prouver l’innocence de Penny. Dès le premier soir, la douce quiétude des lieux résonne une musique inquiétante.

Afficher l'image d'origineUn film d’horreur teinté d’érotisme dans le cadre lugubre d’une île entourée d’une mer agitée et de brume, dominée par un phare imposant en désuétude et de grottes souterraines menaçantes. Décor angoissant bien planté, auquel les meurtres sanglants aux corps sauvagement mutilés se rajoutent une musique particulièrement adaptée à la situation. Enfin, l’érotisme de beaux corps jeunes trouve un écho Afficher l'image d'originemalaisé pour des fins effroyables. Pourtant pas fan des films du genre, j’ai beaucoup aimé cette plongée dans l’horreur qui malgré le caractère gore ne sombre pour autant pas dans l’indicible du sadique voyeurisme que je réprouve régulièrement. Un très beau film horrifique donc, sur un scénario terriblement efficace et maitrisé, dans une très belle mise en scène pour une réalisation parfaite.

Afficher l'image d'origineUn très beau casting, avec Bryant Haliday (La poupée diabolique) et la belle Jill Haworth (Les mystères de Paris), Mark Edwards et Jack Watson (Le voyeur), Anna Palk et Derek Fowlds, Dennis Price et Anthony Valentine, Gary Hamilton et George Coulouris, William Lucas et John Hamill, les très belles Candace Glendenning et Seretta Wilson, ainsi que Robin Askwith et Fredric Abbot, Mark McBride et Marianne Stone.

Afficher l'image d'origineLe film La tour du diable de Jim O'Connolly, fait parti de la collection Britsh horror qui offre une très belle gamme de films d’horreur, distribué par Artus Films, sera disponible dans les meilleurs bacs dès le 7 juin 2016 en DVD. Il est proposé en version originale anglaise sous-titrée français, et en version française. Dans les suppléments, Derrière la brume est un passionnant historique du film relaté par Eric Peretti, qui nous apporte des nombreuses informations sur la réalisation dans son contexte des années soixainte-dix.

3 étoiles

 

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17 mai 2016 2 17 /05 /mai /2016 11:15

Check out new images from Woody Allen's 'Cafe Society,' opening the Cannes Film Festival.Woody Allen (L'homme irrationnel) nous revient pour le festival de Cannes avec comme à son habitude ses facéties qui se ressemblent désormais à tout ce qu’il réalise ces temps-ci de vaudevilles en quiproquos avec autant de maitrise dans l’écriture que dans la réalisation et sans grande surprise tout en gardant son charme et ses plaisirs.

Afficher l'image d'origineAfin d’échapper à sa vie newyorkaise et le cocon familiale qui l’étouffe, Bobby Dorfman tente sa chance à Hollywood auprès de son oncle Phil, agent de stars. Celui-ci l’embauche comme coursier, et confie sa belle et jeune secrétaire Vonnie la charge de lui faire découvrir la ville et le milieu. Rapidement Bobby tombe amoureux de Vonnie qui l’apprécie également Afficher l'image d'originemais est déjà engagée. Mais quand elle lui annonce avoir été larguée, leur amitié peut devenir une histoire d’amour. Mais quand Phil annonce à Bobby qu’il va quitter sa femme pour celle qu’il aime, Bobby ne se doute pas des liens qui lui échappent et vont bouleverser sa romance.

Afficher l'image d'origineComme à son habitude allenien, Woody nous entraine dans le vaudeville d’un triangle amoureux, qui plus entre un vieux et une jeunette à la morale douteuse de la vénalité féminine en plus que les différence d’âge. Cependant, le récit se suit avec beaucoup de facétie tant l’humour est toujours présent. Je me suis notamment beaucoup amusé avec les réparties sur la conversion intéressée Afficher l'image d'originedu frangin. Pour autant, rien de bien nouveau dans le petit monde de Woody, et surtout moins de petites répliques comiques ou gags subtilement drôle, pas plus que de morale auquel il s’adonnent le plus souvent. Reste que le rythme est toujours aussi alerte, dans une reconstitution du Hollywood des années trente entre les starlettes et les stars, les producteurs et agents, brassant carrières et fortunes sur une planète bien particulière.

Café Society : Photo Jesse Eisenberg, Kristen StewartEncore un beau casting, avec Jesse Eisenberg (American ultra) toujours aussi lui-même mais autant d’efficacité, face à la belle Kristen Stewart (Still Alice) drôle et émouvante, et Steve Carell (Free love) royal une fois de plus. Il en est de même des belles Blake Lively (Adaline) et Parker Posey (Grace de Monaco), quand Corey Stoll (Strictly criminal) et Ken Stott (Man up), mais aussi les belles Anna Camp (Pitch perfect 2), Paul Schneider (Les bien-aimés) et Don Stark sont tout aussi convaincants que Tony Sirico (Jersey shore shark attack) et Jeannie Berlin (Margaret), Kelly Rohrbach et Sheryl Lee (White bird).

3 étoiles

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15 mai 2016 7 15 /05 /mai /2016 21:06

Toujours dans le cadre de la dix-huitième édition de l’opération « un dvd pour une critique » par Cinetrafic, parmi les plus beaux films sur la mafia, ce film bulgare réalisé par Kamen Kalev qui s’est inspiré d’une histoire vraie.

Tête baissée : Photo Melvil PoupaudPasseur de fausse monnaie en provenance de Bulgarie, Samy est arrêté en arrivant en France. Pour éviter la prison, il accepte d’infiltrer une filière de prostitution bulgare. Avec l’aide contrainte d’Elka, une jeune prostituée mineure bulgare, il tente de remonter lune filière à travers le pays entre maquerelle, souteneurs et gamines prostituées, vendues et exportées. Enquête dangereuse rendue d’autant plus difficile que Samy s’attache à la jeune fille.

Tête baissée : PhotoSur un récit qui se suit d’une manière volontairement confuse, dans un milieu glauque et sordide qui met mal à l’aise, où les ramifications et nébuleuses des trafiquants sont redoutables pour camoufler leurs activités, je me suis aussi perdu dans les mentalités. Si j’ai bien compris les tenants et aboutissants d’un horrible marché aux esclaves sexuels, je n’ai cependant pas tout saisi sur ces filles qui se laissent vendre à des filières de prostitution à vie qui les envoient tapiner ensuite sur les trottoirs des grandes villes européennes, voir plus loin encore. D’un côté on nous dit que telle jeune fille a été vendue par sa mère, sa sœur ou sa tante, qui en soit est déjà une abomination, mais quand Samy se charge d’emmener à un truand turc, la dizaine de gamines semblent volontaires pour le trafic. J’ai un peu de mal à imaginer même issues de milieux pauvres et désespérés.

Tête baissée : Photo Melvil PoupaudLa qualité du film réside dans une sobriété visuelle qui nous plonge dans un univers de misère glaucissime au possible, aux mentalités d’inhumanité sans nom. Ainsi, personne n’éprouve la moindre sensibilité sur le sort des gamines, pas même les victimes comme si tout allait de soit, dans une indifférence générale. Des familles aux proxénètes, comme des clients et des Etats, qui tous consomment et profitent de chairs fraiches vers un horribles destin de souffrance quotidienne jusqu’à ce que mort d’épuisement et de maladies s’ensuivent. Par une mise en scène judicieuse, chaque rouage est effleuré sans jugement plus troublant encore. Alors les lois votées contre les clients paraissent bien risible et misérable sans s’attaquer au plus haut des maifieux.

Afficher l'image d'origineLa mafia bulgare est considérée comme l'une des plus dangereuses d'Europe, dans les trafics en tous genres, drogues, armes et femmes. Les Roms dirigent des réseaux d'enlèvements de femmes, dite d'ethnie bulgare de préférence blondes aux yeux bleus. Ils les soumettent et les exportent pour les prostituer en Allemagne, Italie, France, Espagne, Pays-Bas...

Afficher l'image d'origineAvec Melvil Poupaud (Le grand jeu) excellent, de même et surtout la jeune Seher Nebieva véritablement marquante, ainsi que Lidia Koleva, Sunai Siuleiman et Aylin Yay, Atanas Asenov et Youssef Hajdi (Vincent n'a pas d'écailles), ou encore Hocine Choutri (La tête haute), Brian Johan Carlsson et Nadejda Ilieva.

Le film Tête baissée, réalisé par Kamen Kalev, distribué par Blaq out et sa page Facebook est disponible en DVD dans les meilleurs bacs depuis le 5 avril 2016. Il est proposé en version française, ainsi que des sous-titres pour sourds et malentendants. Dans les suppléments un entretien avec l’acteur Melvil Poupaud qui nous fait part de ses impressions du tournage.

Un très grand merci à Cinetrafic, avec ses choix sur les meilleurs films policiers à voir. Ainsi qu’à ses partenaires pour toutes ces belles découvertes et ces riches émotions.

2 étoiles

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