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8 octobre 2013 2 08 /10 /octobre /2013 07:57

Très beau film animé d’Hiroyuki Okiura (Jin-Roh, la brigade des loups), émouvant et tendre à souhait, entre humour et émotion, mais qui souffre de trop grosses longueurs qui en font au final un film assez chiant. Film aux antipodes de sa première et magnifique réalisation, qui était terriblement sombre. Quant à cette très belle histoire à la Ghost pour enfants, avec cette petite fille et sa maman qui partent vivre chez les grands-parents, le début est très fort. Avant de disparaitre avec son navire, le papa avait commencé une lettre à sa fille avec seulement « chère Momo ». Que voulait-il lui dire, après leur dispute qui hante la gamine ? C’est ce que des fantômes vont avoir la lourde tâche d’expliquer. Ainsi, cette histoire nous embarque dans des aventures fantastiques, des relations d’amitié souvent très émouvantes, mais quelque fois gâchées par des scènes sans grand intérêt ou beaucoup trop longues, comme cette course poursuite avec les sangliers. D’autres sont superbes comme les sauts dans l’eau, ou la danse incantatoire. Le graphisme est magnifique, aux couleurs délicates sur une animation superbement maitrisée. Je regrette donc juste une mise en scène maladroite et une longueur finale excessive.

Les voix originales de la jeune Karen Miyama, ou de Yûka, Daizaburo Arakawa, Toshiyuki Nishida, Yûichi Nagashima, Kôichi Yamadera et de Cho, donnent une symphonie très agréable à entendre.

2 étoiles

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7 octobre 2013 1 07 /10 /octobre /2013 10:05

Petite comédie légère sympatoche et quelque part prémonitoire de la carrière de l’actrice principale. Avons-nous pour certains de la chance qui nous sourirait sans cesse et d’autres sur qui s’acharnerait le malheur ? C’est le thème de cette histoire, où une belle jeune femme, quoiqu’elle fasse tout se transforme en coup de bol heureux, jusqu’à ce qu’elle croise un beau jeune homme sur qui la poisse s’accroche à n’en plus finir. Un beau baiser langoureux, et voilà que les sorts bons et mauvais s’inversent. Procédé classique, qui tend ensuite à nous montrer qu’habitué à la malchance permanente on s’y habitue plus facilement, ou du moins on y fait face avec plus d’énergie, qu’au contraire. Je ne suis pas certain que la richesse et la célébrité acquise du jour au lendemain soit tout aussi facile à gérer, comme on le voit souvent. Toujours est-il que dans cette petite fable, l’une aura besoin de l’expérience de l’autre et vice versa, et que l’amour sera au rendez-vous. Happy end. Film sympathique, sans prétention ni trop de morale bien lourde comme avec Donald Petrie en réalise régulièrement souvent. Dommage par contre, de nous imposer le groupe britannique McFly des plus nuls au possible.

Après un gros passage à vide, espérons que Lindsay Lohan (En cloque mais pas trop) retrouve la bonne étoile. Chris Pine (People like us) se fait évidement aussi drôle, charmeur et attendrissant avec succès. Les jolies Samaire Armstrong (Rise) et Bree Turner (L'abominable vérité) sont amusantes, ainsi que Faizon Love (Paperboy) ou Missi Pyle (Percy Jackson : la mer des monstres). Makenzie Vega, la petite sœur d’Alexa, est tout aussi amusante.

2 étoiles

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7 octobre 2013 1 07 /10 /octobre /2013 08:15

Second film d’Alexandre Coffre après son excellent Une pure affaire, dont on était en droit d’espérer sinon mieux, du moins aussi bien. Et ce n’est pas franchement le cas. Le buz depuis des mois, et la bande annonce laissait supposer une bonne tranche de rigolade. De fait, ce n’est pas vraiment drôle, ni une vraie comédie douce amère tant les gags et injures ne m’ont pas spécialement fait rire. Il y a bien deux ou trois gags et répliques qui font sourire, mais dans l’ensemble, j’ai trouvé que c’est plus cinglant que comique. Les parents divorcés doivent se rendre au mariage de leur fille à Corfou au moment ou un volcan islandais recrache des milliards de tonnes de particules qui vont clouer au sol la majeure partie des avions d’Europe. Ils ne leur reste plus que tous les moyens terrestres et navigables pour arriver à temps à la cérémonie. Road movie classique, ou derrière la haine transparait encore de l’amour, et qu’un dialogue sur leur rupture devra bien donner des réponses à toutes les questions restées en suspens depuis plus de vint ans. Ç’aurait pu être bien, si de trop grosses longueurs n’appesantissaient pas le rythme, et avec un peu plus de légèreté mieux dosée avait été saupoudré. Car dans le fond, ce n’est pas une comédie comique, sans être non plus douce amère tant le réalisateur n’a semble t-il pas su trancher le parti pris de sa narration.

Reste aussi que la bonne interprétation du duo sauve quelque peu. Ainsi, Valérie Bonneton (Qui a envie d'être aimé ?) arrive à dégager suffisamment d’émotion pour attendrir et intéresser son personnage, comme Dany Boon (Un plan parfait) nous la fait moins chti. Denis Ménochet (Grand central) bien que talentueux est très pénible, quant à Albert Delpy (2 days in New York) n’est pas ma tasse de thé, alors que Bérangère McNeese (La chance de ma vie) apparaissant tardivement, assure son effet d’émotion.

2 étoiles

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6 octobre 2013 7 06 /10 /octobre /2013 11:00

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Mauvais polard érotique australien de Jon Hewitt. Déjà que je ne suis pas fan du monde de la nuit, alors celui-ci n’innove pas des masses et n’a rien d’attrayant. Une prostituée, dans le métier depuis ses quinze ans décide de raccrocher et de partir pour une nouvelle vie à Paris. Au soir de ses 30 ans, elle accepte une dernière passe. Ne trouvant pas une partenaire de libre pour un trio, elle embarque dans l’aventure une belle jeune fugueuse de dix sept ans trouvée au hasard dans la rue. Est-ce l’affaire de trop ? L’histoire se déroule donc sur une nuit, où la ville semble n’être qu’un bordel, et la moindre rue un véritable coupe gorge. Elles assistent au meurtre de leur client, s’enfuient, sont poursuivies, rattrapées, craignent pour leurs vies, s’enfuies encore… quelques scènes de nues pour du nue, des simagrées de relations sexuelles, des rencontres amicale et amoureuse entre deux courses poursuites, ponctuées de hasards abusifs qui donnent un ensemble rock and roll poussif. Heureusement que les actrices jouent bien, mais elles ne sauvent pas le naufrage d’un thriller qui manque d’humour, d’émotion ou d’un zeste d’originalité.

Les Viva Bianca (qui s’exprime très bien dans la langue de Molière) et Hanna Mangan Lawrence, découvertes dans la série Spartacus, sont très belles et convaincantes. Belinda McClory, femme du réalisateur, semble perdue dans le décor, quant la jolie Freya Tingley marque son passage. Quant aux mecs, de qualité inégale dans l’ensemble, voire pas terribles. Peter Docker et Eamon Farren arrivent à faire illusion, quant Stephen Phillips et Rowan Witt ne sont pas transcendants.

1 étoile

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5 octobre 2013 6 05 /10 /octobre /2013 15:58

J’ai beaucoup aimé ce dernier Woody Allen qui est vif, drôle, émouvant et, me semble t-il, une rare fois d’une teinte aussi douce amère et désespérément triste. Les relations entre deux sœurs aux destins diamétralement différents, les font se retrouver à l’occasion de la chute de fortune de l’ainée qui trouve refuge et havre de paix… enfin, pas pour longtemps ni pour tout le monde. Méprisante, humiliante, menteuse, peu reconnaissante et un brin détestable, Jasmine tente de se refaire une nouvelle vie, et ce sur le dos de Ginger qui l’héberge avec toute la gentillesse possible alors que son train de vie est au plus bas, ruinée par son escroc de beau-frère. Deux conceptions de la vie, deux mondes opposés et de réactions face aux difficultés de sœurs que rien ne ressemble le moins. Une dualité manichéenne que WA affectionne avec son esprit sarcastique et toute l’ironie dont il sait si bien malaxer pour nous servir un petit bijou inattendu. C’est drôle donc, avec gags et répliques savoureuses, foncièrement noir aussi, et d’une tristesse sans rémission. Ce n’est sans doute pas le meilleur qu’il a fait, mais sûrement l’un des plus marquants.

Il faut dire que Cate Blanchett (Les disparues) est merveilleusement lumineuse, belle et troublante, donnant à son personnage toutes facettes inimaginables. J’adore tout autant Sally Hawkins (Du bout des doigts) qui dégage une aura exceptionnelle, de beauté surnaturelle, de charme et de talent incroyable. De même qu’Alec Baldwin (To Rome with love) est excellent de manque de scrupule convaincant. Peter Sarsgaard (Le centre du monde) est tout aussi superbe. Louis C.K. (Mytho-Man) est génial, de même que Bobby Cannavale (Very bad cop) et Andrew Dice Clay, Michael Stuhlbarg (Hitchcock) et Tammy Blanchard (Le stratège) ou encore Kathy Tong.

3 étoiles

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5 octobre 2013 6 05 /10 /octobre /2013 10:05

Je l’avais vu il a longtemps, me souvenant vaguement d’une belle histoire ennuyeuse. En le revoyant, je constate que je n’avais rien oublié, même l’ennuie. Si la réalisation est très belle, Jane Campion (Bright Star) qui avait eut la palme d’or à Cannes, prouvait la parfaite maitrise de son art, l’histoire et ses personnages ne m’ont guère convaincu, à tout le moins passionné. Le film nous conte l’histoire d’une jeune femme, mère d’une gamine issue d’un amant ne l’ayant pas épousé, qui se marie selon les usages fréquents au 19ème siècle, avec un inconnu mais riche. D’entrée de jeu elle va le mépriser, sans jamais lui céder, mais va se prostituer avec le voisin, pour le coup bien plus méprisable que le mari, mais qui possède son piano qui lui rappelle son connard d’amant d’antan. Hautaine, elle n’évoque aucune compassion tant elle est imbue d’elle-même, calfeutrant sa fierté mal placée et ses déceptions derrière un frigide comportement déplaisant. Pas plus de sentiment à l’égard de sa fille, qui pourtant lui est une aide précieuse. Les profils des personnages sont assez clichés ou grossièrement taillés, mais s’harmonisent assez bien dans l’environnement sauvage et le comportement quasi bestial de chacun. La tendresse dans tout ça est un vain mot. Le parti pris de la réalisatrice est un se laisse suivre sans déplaisir. L’ensemble est superbe, dans un décor de cauchemars pour qui comme moi n’aime pas la nature. Les couleurs donnent un rendu magique à l’ambiance, et l’interprétation est excellente.

Holly Hunter (Les ex de mon mec) semble totalement habitée par son personnage avec beaucoup de conviction, quant Harvey Keitel (Le congrès) excellent, et Sam Neill (Je te promets) extraordinaire, donnent de leur personnalité magistrale. Anna Paquin (Presque célèbre) toute gamine, révélait déjà beaucoup de talent et d’émotion.

2 étoiles

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5 octobre 2013 6 05 /10 /octobre /2013 07:56

Sans être vraiment nul, ce n’est pas loin du mauvais inconsistant sans grande surprise. Ce serait un téléfilm du samedi soir. Déjà en soit, je n’aime pas les jeux et paris, et ne comprends pas cette addiction, pas plus d’ailleurs les autres, mais celui-ci en particulier. Comment ne pas être assez futé pour comprendre qu’on ne gagne jamais, que tous les jeux sont truqués et que derrière ce sont les mafias qui tirent les marrons des jeux ? je n’éprouve donc, aussi peu clément que je puisse paraître, pas de compassion pour tous ces abrutis de perdants en puissance. Après, la vie nocturne, les paillettes et putes faciles ne me font pas rêver. C’est du niveau loosers camés que l’ont retrouve dans cette trame, censé faire rêver. Brad Furman avait été plus inspiré avec son excellent La défense Lincoln. Là où cette histoire aurait du être mieux travaillée et pu être intéressante, c’est de nous montrer en effet les dessous de table de la triche et arnaque, des détournements et blanchiment d’argent, à l’image des boursiers qui nous mènent dans la crise grave depuis quelques années. La trame donc, est réduite au plus classique et peu convaincant, moins encore crédible. Un jeune joueur maladif, mais génial -en quoi ?- va au Costa Rica dire tout ce qu’il pense au tricheur propriétaire de site de jeux où il a englouti tout son fric. Le voilà qui devient le bras droit dans un univers de malfrats où tout ou presque lui réussi, argents et la plus jolie fille, jusqu’à ce que les ennuis commences. Dommage que la fin soit aussi convenue et prévisible dans une morale aussi peu réaliste que risible… ou pas. Côté positif, on ne s’ennuie pas.

Si je trouve que Justin Timberlake (Une nouvelle chance) renouvelle régulièrement son panel de rôle avec réussite, Ben Affleck (A la merveille) n’est pas gégé comme souvent ces derniers temps. La belle Gemma Arterton (Hansel & Gretel : witch hunters) dans un rôle de potiche de service, serait presque le pendant de Gilda, la danse en moins. Anthony Mackie (Gangster squad) passe encore.

1 étoile

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4 octobre 2013 5 04 /10 /octobre /2013 10:46

Pour en avoir entendu parler, et au regard du casting, la curiosité m’a pris de me mater ce téléfilm de Frédéric Berthe (Les invincibles, Hollywoo) particulièrement décevant dans ce que je lui en ai déjà vu. Cette fois-ci est un peu mieux de part son format qui lui sied mieux que le grand écran, mais hélas sur une histoire abracadabrante. Sorte de fourre tout d’affaires extra-politique entre de Grossouvre ou de Broglie, plus un soupçon de The constant gardener, et nous voilà au cœur d’un scandale d’affaire politique et économique, qui est bien joué mais mal raconté et en manque cruel d’exemples plus réels. Ça a le mérite d’évoquer certaines pratiques indélicates de nos dirigeants, sans les égratigner vraiment, parfois avec un zeste d’admiration. Il manque beaucoup de crédibilité, même si sans prétention, il permet de passer un moment tranquille devant une sorte de polard.

Le casting donc, est varié et de qualité. Ainsi, Rachida Brakni (Cheba Louisa) est tout à fait convaincante, plus que dans certains de ses derniers rôles. Thierry Neuvic (Derrière les murs) assure toujours avec conviction et émotion, même Richard Berry (Rue Mandar) s’en sort pas mal. La belle Nancy Tate (30° Couleur) est pour moi une révélation. Eric Caruso, Gérard Watkins, ou encore Eric Prat et Peter Hudson apportent leur sincérité. Aleksandra Yermak est marquante, de même que Tella Kpomahou ou encore Ralph Amoussou (Goodbye Morocco).

1 étoile

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4 octobre 2013 5 04 /10 /octobre /2013 08:47

Si l’histoire de ce pianiste surdoué méritait sans doute son biopic, il n’en reste pas moins que sa narration est bien fastidieuse, et que je me suis passablement ennuyé tout du long. Steven Soderbergh ne m’avait déjà pas très convaincu avec Effets secondaires, entre autres. N’avait il pas annoncé raccrocher les crampons ? Le film ne retrace pas la vie de Wladziu Valentino Liberace, mais les quelques années passées de sa relation avec Scott Thorson. Celui-ci, jeune amant de la star, 17 ans lors de leur rencontre, n’en est pas spécialement très sympathique. Junkie, alcoolique et plus prostitué qu’amoureux transit, se déclarant bisexuel sans qu’on ne le voit jamais avec aucune femme, homosexuel sans aller jusqu’au bout dans ses relations sexuelles, est très ambigu. Enfin, trahissant sa parole donnée pour se faire un max de fric, en révélant sa relation homosexuelle avec Liberace quant celui-ci souhaitait en garder secret. La réalisation, très kitch à l’image de la vedette, est très plan-plan bien pépère et peu audacieuse, un brin coincée, n’a pas de quoi être censurée lors de sa sortie en salle. La reconstitution des années 70/80 est très belle. Il est vrai que l’interprétation est superbe, est en soit une prouesse magnifique de la part des deux principaux interprètes. Mais je n’ai pas été emballé outre mesure. Déjà, la musique en soit n’est pas mon crédo et m’a vite saoulé. Donc, même si ce n’est plus un secret pour personne, je trouve quand même une certaine malhonnêteté intellectuelle de la part d’avoir manqué de respect à Liberace. Ce n’est rendre hommage à l’homme, ni à l’artiste, quelqu’en soient ses défauts, sa mégalomanie ou ses penchants. Alors oui, Michael Douglas (Piégée) est excellent, semblant ressusciter, suite à des rôles successifs de moindre qualité. Il en est de même de Matt Damon (Elysium) qui nous montre une véritable prouesse artistique. Enfin Dan Aykroyd (Chaplin) est parfait. Grand plaisir de retrouver Scott Bakula (La maison sur l’océan). Debbie Reynolds (Recherche bad boys désespérément) est tout aussi excellente.

2 étoiles

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3 octobre 2013 4 03 /10 /octobre /2013 07:18

Quelle mouche m’a piqué ce jour là pour sortir de salle avant la fin ? De le revoir, et en entier, je comprends mieux bien sûr, mais quel dommage, car ce film de Kim Ki-duk est excellent. La folie des hommes en de nombreuses circonstances est évidemment un trait de caractère récurent dans l’histoire de l’humanité, dans les armées d’autant plus. Surtout lorsqu’un pays comme la Corée séparée en deux entités ennemies est en guerre larvée depuis plus de cinquante ans, on comprend la claustrophobie paranoïaque que cela peut engendrer. Ce petit pays du sud, sous la menace permanente du nord communiste qui met une terrible pression militaire grave, et lance des attaques meurtrières d’ailleurs régulièrement, s’en ressent pour tous. La frontière est donc surprotégée par un rideau de barrières de fer, de mines et de brigades de milliers de soldats vivant en autarcie et sous la crainte de tout instant. Leur quotidien est de s’entrainer de jour comme de nuit à toutes possibilités d’attaques et d’invasion à la manière du Désert des tartares. Viendront-ils un jour ? c’est dans ce contexte que KKD nous conte son histoire insane, dans une caserne où l’ambiance délétère frise le déjantage et pétage du plomb jusqu’à l’accident mortel. Il faut dire que d’un côté, des militaires sont soumis à une vie ascétique dans un monde parano aigue, et des civiles en parfaite liberté, insouciants aux soldats qu’ils méprisent, tant des mines et interdictions d’aller où bon ils leur semblent. Un jour couple décide de franchir la limite pour forniquer sur la plage, jusqu’à ce qu’un tireur tue l’amant par erreur, plongeant la jeune femme dans la folie, traumatisée. C’est le paroxysme de la débilité qui prend tout le monde dans une spirale jusqu’au boutiste. J’ai véritablement adoré cette histoire, dont la réalisation est parfaite, sans temps mort, sans lourdeur sans regard glauque, mais la bêtise montrée comme rarement.

Dong-gun Jang (Wu ji, la légende des cavaliers du vent) est excellent, tout comme Jeong-hak Kim et Hae-jin Yu. Ji-ah Park est non seulement très jolie mais joue de plus avec un réalisme extraordinaire, et a déjà joué dans 5 films de KKD. Belle prestance également pour Jin Jeong, Tae-han Ji et Gang-wu Kim.

3 étoiles

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