Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
26 octobre 2022 3 26 /10 /octobre /2022 08:32

Un grand merci à Extralucid Films et à l’Agence MIAM pour m’avoir permis de découvrir ce film de science-fiction alemand réalisé en 1990 par Roland Emmerich,  pour une mission de la dernière chance pour sauver la colonie Moon 44.

En 2038, les ressources naturelles de la Terre sont quasiment épuisées. La lutte est âpre pour s’approprier les dernières portions minérales disponibles sur les autres planètes. Des corporations se créent. Lorsque l’une d’elles voit disparaître ses robots, elle fait appel à des prisonniers pour la défendre. Au sein de l’équipe, la tension monte. L’agent Felix Stone est enoyé pour enquêter.

Sympathique film de science-fiction, d’espionnage et enquëte policière dont on retrouve de nombreuses références au genre avec amusement. Tel les douze salopards de l’espace à Star wars, se joue l’avenir d’une compagnie face à des vols et des meurtres qu’un agent version James Bond doit résoudre. Une seule femme dans ce monde de brutes sans être la proie de leur violence. Du drame à l’humour, de la bagarre et des batailles intersidérales, de ‘espionnage à la corruption, l’intrigue se déroule avec plaisir sur une réalisation limpide et une qualité image et son impeccable.

Avec Michael Paré et Lisa Eichhorn, Dean Devlin, Brian Thompson, Malcolm McDowell et Stephen Geoffreys, Leon Rippy, Jochen Nickel et Mehmet Yilmaz, John March, Drew Lucas et David Williamson, Calvin Burke et Andy Howarth, William Begatie et Bernhard Bolden, Michael Antoniou, Bernhard Nickel et Thomas Nickel, Frederic Mills et Lloyd Fields, James Herdig, Ingo Eberle, Christian Krumm et Mark Feindt, Friedrich Grub, Jason Seizer, Marcus Schmid et Andreas Gabriel, Rainer Fingerle et Andreas Cordes.

Le film Moon 44, distribué par Extralucid Films et sa page Facebook, est disponible dans les meilleurs bacs et en ligne en Digipack Blu-ray collector depuis le 10 octobre 2022. Il est proposé en version originale anglaise sous-titrée français et en audio français. Dans les suppléments, Entretien avec Roland Emmerich (2022, 11’21”, VOST) Présentation du film par Fabien Mauro (2022), Entretien avec Volker Engel, superviseur des effets visuels (2022, VOST), Entretien avec Oliver Scholl, chef décorateur (2022, VOST), Un moment avec Michael Paré (2022, VOST), Un message de Michael Paré (2022, VOST), Galerie de photos issues de la collection de Volker Engel.

3 étoiles

Partager cet article
Repost0
25 octobre 2022 2 25 /10 /octobre /2022 09:07

Un grand merci à Gaumont pour m’avoir permis de découvrir cette comédie dramatique sortie en 1977, réalisée par Philippe Monnier d'après le roman éponyme de Patrick Cauvin, sur la relation père fils après un divorce.

Depuis son divorce, Frank a la garde de son fils Laurent de dix ans. Leur très forte complicité est parfaite jusqu’au jour où Frank rencontre Janine avec qui il doit partir à Bangkok. Pour payer son billet d’avion et les accompagner, Laurent participe à un hold-up et rapporte le butin à son père affolé par les conséquences désastreuses.

Une dramatique enrobée de comédie sur une thématique grave sur le traumatisme d’un enfant lors du divorce de ses parents. Les adultes oublient toujours leurs enfants dans leurs égoïsme. Il est certain qu’il vaut mieux se quitter si un couple ne fonctionne plus.

Mais il faut impérativement agir intelligemment afin de préserver l’équilibre d’un enfant qui ne comprend pas pourquoi un soir il doit quitter l’amour de son père, abandonner son foyer, son école, ses camardes et se retrouver brutalement dans un environnement hostile destructeur pour son équilibre, sa santé et son enfance désormais détruite. Malgré qu’aux yeux des parents de Laurent la séparation se passe en bonne intelligence dont le père a apparemment, fait rarissime, la garde de l’enfant, il n’empêche que la félure est là. Le film, à la Kramer contre Kramer et tant d’autres, évoque le comportement d’un enfant se sentant d’autant plus abandonner qu’une nouvelle histoire d’amour, et sans doute de même pour sa mère, entre en jeu brisant le nouvel et fragile  équilibre ténu père et fils. Un film sympathique, léger avec ce vol rocambolesque dont la force d'émotion repose sur les épaules de l’enfant.

Avec Claude Brasseur, Nathalie Baye et le jeune Nicolas Reboul, Daniel Auteuil, Brigitte Catillon, Claude Legros, Eva Darlan, Catherine Lachens, Gérard Hérold, Lucienne Le Marchand, Frédéric Blic, Michel Creton, François Dyrek, Moustache, Jean-Marie Arnoux, Josiane Balasko, Suzanne Carra, Nathalie Clément, Raoul Curet, Nicole Desailly, Jacqueline Doyen, Jean-Pierre Garrigues et Laurence Gérard, Jean Le Gall, Claude Legros et René Morard.

Le film Monsieur papa, distribué par Gaumont, est disponible en Blu-ray, master HD restauré, dans les meilleurs bacs depuis le 21 septembre juin 2022. Il est proposé en version sous-titrée pour les sourds et malentendants, et en audiodescription pour les aveugles et malvoyants. Dans les suppléments, entretien inédit de Jean-Marie Poiré.

3 étoiles

Partager cet article
Repost0
25 octobre 2022 2 25 /10 /octobre /2022 08:42

Un grand merci à Carlotta pour m’avoir permis de découvrir cet excellent film de 1978, réalisé par Hal Ashby, inspiré de la vie de Ron Kovic, sur les difficulté de réinsertion des soldats blessés de guerre.

http://thisdistractedglobe.com/wp-content/uploads/2008/04/coming-home-1978-bruce-dern-jane-fonda-pic-3.jpgBob Hyde, capitaine de l'armée américaine, annonce à sa femme Sally son engagement pour la guerre au Viêtnam avec son ami Bill Munson. En cette année de 1968, de très nombreux blessés graves sont hospitalisés. Sally décide de faire du bénévolat à l'hôpital des vétérans, rejoignant Vi, la petite amie de Bill. Elle fait la découverte des dégâts et des souffrances humaines, mais aussi la rencontre de Luke, revenu tétraplégique. Lentement mais sûrement, entre soins et écoutes, ils tombent éperdument amoureux. Quand Bob revient, le choix va s’avérer difficile.

1962 Chevrolet Chevy II Station WagonAuteur de Né un quatre juillet, et dont le retentissement trouvera un écho non seulement aux Oscar, mais aussi avec la réalisation de nombre de films du genre qui s’engouffreront dans la brèche sur le thème virulent contre la guerre du Viêt-Nam. J’ai simplement adoré la subtilité narrative de ce récit, foncièrement pacifiste, mais qui à l’extrême intelligence de garder toujours un regard neutre envers toutes les parties prenantes. Ainsi la dénonciation de la guerre ne passe pas par des arguments militants stéréotypés, mais par la sensibilité des images pudiques sur les conséquences directes des blessés, qui plus est américains.

La condamnation n’en est que plus forte, avec de surcroit cette touchante histoire d’amour, là aussi toute de subtilité, de pudeur et de tendresse, sans que jamais l’on sombre dans les excès de pathos ou d’arguties le plus souvent lourdingues et pénibles. L’émotion est à son comble avec le retour du mari, la confrontation terriblement touchante, et cette fin où l’on ne sait s’il s’agit de purification des scories de la guerre ou d’une fin définitive.

Je pense plus à la symbolique purificative et du début d’une nouvelle vie désillusionnée. De la même manière que lors de la seconde guerre du Golfe, où les milliers de blessés, amputés et mutilés étaient cachés, loin des caméras et de la presse, d’aborder cette guerre par cet aspect est une manière de dénoncer l’engagement militaire américain. Enfin, le témoignage deLuke devant les éléves est d’une telle force d’émotion.

http://i0.wp.com/www.thecinemaholic.com/wp-content/uploads/2015/08/Coming-Home-1978.jpgLe film est donc inspiré par le livre de Ron Kovic, vétéran de la guerre du Vietnam revenu paraplégique, que Jane Fonda avait rencontré lors un rassemblement pacifiste. Il est l’auteur du livre autobiographique réalisé par Oliver Stone en 1989 avec Tom Cruise, Raymond J. Barry et Caroline Kava. Précurseur à son époque, le film est une porte ouverte aux films sur la guerre du Vietnam, avec Voyage au bout de l'enfer et Apocalypse now, Full metal jacket et Platoon, et à contrario vers Rambo. Très grand succès public, mais aussi critique, Jon Voight remporta l’Oscar du meilleur acteur, quand Jane Fonda remporta celui de la meilleure actrice, et Waldo Salt, Robert C. Jones et Nancy Dowd celui du meilleur scénario original.

Avec les excellents Jane Fonda et Jon Voight, Bruce Dern, Penelope Milford et Robert Carradine et Robert Ginty, Jonathan Banks, Mary Gregory et Kathleen Miller, Carroll          Beeson, Willie Tyler et Louis Carello, Charles Cyphers, Olivia Cole et Tresa Hughes, Bruce French, Mary Jackson, Tim Pelt et Richard Lawson, Rita Taggart, Claudie Watson et Sally Frei, Tony Santoro, Pat Corley, Gwen van Dam et Jim Klein, Tokyo Ernie, Raul Bayardo et Stacey Pickren.

Le film Le retour, distribué par Carlotta, est disponible en nouvelle restauration 4K dans les meilleurs bacs et en ligne depuis le 20 octobre 2022 en DVD, Blu-ray et Édition Coffret Ultra Collector - Blu-ray + DVD + Livre limitée et numérotée à 2000 exemplaires visuel exclusif créé par Matt Needle. Il est proposé en version originale sous-titrée français. Dans les suppléments,  Retour sur ‘Retour’ : entretiens avec Jon Voight, Bruce Dern et Haskell Wexler, Hal Ashby, un homme hors du temps, hommage à Hal Ashby par Jon Voight, Bruce Dern, Haskell Wexler et Norman Jewison, Hal Ashby, l’insoumis du nouvel Hollywood, documentaire réalisé par Amy Scott (2018), Bande-annonce originale.

4 étoiles

Partager cet article
Repost0
23 octobre 2022 7 23 /10 /octobre /2022 10:01

Un grand merci à Gaumont pour m’avoir permis de découvrir cette dramatique sortie en 1977, réalisée par Robert Bresson, dans une immersion d’une jeunesse bourgeoise déboussolée pour la société de consommation.

Un groupe de jeunes se révolte contre la société, destructrice de la nature, décadente et sans espoir. Parmi eux, Charles, vingt ans, un pur romantique, cherche un sens à sa vie. Mais ses problèmes sentimentaux mêlés à sa difficulté d’exister le plongent bientôt dans un profond désespoir quand Alberte se laisse envouter.

Post soixante huitard, précurseur de la nouvelle vague, dans un style hermétique, Robert Bresson décrit une société de la bourgeoisie dans une vision sombre d’une jeunesse dorée et naïve tombant dans les sectes et politiques extrêmes. Déjà, se prenait la conscience du dérèglement climatique déclenché par notre société industrielle depuis le dix-neuvième siècle amplifiée après seconde guerre mondiale. Comme tous les réalisateurs, il impose sa propre scansion aux interprètes qu’ils en jouent mal. J’ai aimé cependant le développement de la thématique sans adhérer pour autant à sa vision parfois dérangeante en décalage de la réalité de la majorité du vécu d’hier comme d’aujourd’hui. Intéressant de relier le cheminement politique de Robert Bresson à certains LFI actuels.

Avec Antoine Monnier et Tina Irissari, Henri de Maublanc, Laetitia Carcano et Nicolas Deguy, Régis Hanrion, Geoffroy Gaussen et Roger Honorat, Vincent Cottrel et Laurence Delannoy, Laetitia Martinneti et Martin Schlumberger, Thadee Klossowsky et Miguel Irissari,          Nadine Boyer-Vidal, Roland de Corbiac et Dominique Lyon.

Le film Le diable probablement, distribué par Gaumont, est disponible en DVD et Blu-ray, nouveau master restauré 4K, dans les meilleurs bacs depuis le 15 19 octobre 2022. Il est proposé en version sous-titrée pour les sourds et malentendants, ainsi que sous-titré en anglais. Dans les suppléments, Le diable… certainement, Documentaire inédit avec les interventions de Gabriela Trujillo, essayiste, Henri de Montblanc, acteur et Eric Deroo, réalisateur et assistant sur le film.

2 étoiles

Partager cet article
Repost0
22 octobre 2022 6 22 /10 /octobre /2022 14:41

Suite attendue avec plaisir de Les crevettes pailletées, réalisé par Cédric Le Gallo et Maxime Govare, sur un ton plus grave avec la violence des centre de « thérapies », centre de torture homophobes, qui plus dans la Russie du dictateur Vladimir Poutine… avant la guerre en Ukraine.

Alors qu’elles sont en route pour les Gay Games de Tokyo, les Crevettes Pailletées ratent leur correspondance et se retrouvent coincées au fin fond de la Russie aux loi homophobe et répressives. Malgré tout, certaines crevettes décident d’aller s’amuser dans des soirées ou boites gays, quand la milice les coffre dans un centre de thérapie de conversion. Certes on se demande dans quelle insconscience prendre autant de risque sous un régime nazi… pour mieux dénoncer un état de fait.

La comédie laisse place cette fois-ci au côté sombre et effroyablement réaliste de l’horreur de l’homophobie des centres de réorientation sexuelle sur les homosexuels, ici en Russie totalitaire, comme aux États-Unis, Come as you are, ou dans de trop nombreux pays. En France, la loi l’interdit seulement depuis très peu. Nous retrouvons donc notre fine équipe avec brio et humour glaçant avec un petit nouveau, coincé dans sa culture pour assumer enfin et se libérérer d’un poids. Chacun, avec ses facilités ou ses difficultés à admettre à et vivre son homosexualité doit se serrer les coudes face à la barbarie homophobe, dont on ne comprend pas ce que cela peut faire comment chacun aime et vit sa vie et sa sexualité. L’occasion de montrer les incohérences de l’homophobie et les contradictions qu’il faut plutôt soigner les homophobes et libérer la vie, l’amour et le sexe. Un film grave donc, avec son lot d’humour et d’émotion.

Avec Nicolas Gob, Michaël Abiteboul, David Baïot, Romain Lancry, Roland Menou, Geoffrey Couët, Romain Brau, Félix Martinez, Bilal el Atreby, Pierre Samuel, Benoît Maréchal, Alban Lenoir, Yuliya Abiss, Iryna Myshyna, Maïa Quesemand, Oleksandr Ivanov, Anaïs Fabre, Albert Bordes et Bartholomé Bordes, Dmitriy Solovyov, Vladimir Gladkiy, Volodymyr Barabanov, Zoé Bruneau, Briana Gigante, Anna Konik, Juliet Doucet et Isabelle Fruchart.

2 étoiles

Partager cet article
Repost0
22 octobre 2022 6 22 /10 /octobre /2022 13:24

Un grand merci à Sidonis Calysta pour m’avoir permis de découvrir ce film de guerre sorti en 1958, réalisée par Paul Wendkos, relatant le comportement assassin d’un arriviste au prix de ses propres hommes.

Îles Gilbert, 1943. La section que dirige le lieutenant Joel Brady est massacrée dans une attaque suicidaire pour se couvrir d’honneur et de gloire. Le sergent Tom Sloan et le soldat Johnny Campbell en réchappent. Brady assassine Campbell, témoin de son incompétence. Sloan n’osele dénoncer de peur de ne pas être cru. Peu après, Sloan se rend chez Ruth, la veuve de Campbell et découvre avec surprise sort avec Paula Nelson, la sœur de Ruth, quand lui-même commence une relation avec la jeune veuve. Son désir de de,oncer Brady pour meurtre fait son chemin, quand ils sont envoyés sur Tarawa.

Sympathique film de guerre où des officiers se haïssent entre un assassin et son témoin gênant qu’en plus les liaisons sidérantes entre eux et la veuve et sa sœur qu(à proiori la guerre brise le tabous. Les scènes de batailles parfois chiches, évoquent une certaine réalité des propagandes guerrières de l’époque. On se doute que l’intrigue n’a pas été bien vu par ll’US Armay de montrer ainsi des assassins dans leurs rangs. Bien que ne soient pas abordé les effroyables exactions des Gi‘s sur les populations civiles au point que celles-ci préféraient se jeter du haut des falaises, femmes et enfants, plutôt que subir les viols collectifs, tortures et massacres perpétrés par l’armée américaines. Le film évoque donc la bataille de Tarawa, lors de l'opération Galvanic avec la bataille de Makin du 20 au 23 novembre 1943. Elle a été le premier choc frontal qui fit quatre mille sept cents morts japonais contre  mille marines en soixante seize heures. La mise en scène est efficace, vive et alerte, sans temps mort, pas même pour les jeunes femmes vite emballées et les jeunes hommes vite emportés.

Avec Kerwin Mathews et Julie Adams, Ray Danton et Karen Sharpe, Onslow Stevens, Russell Thorson, Eddie Ryder et John Baer, Michael Garth, Larry Thor et Morris Ankrum, William Boyett, Booth Colman et Lee Farr, John Goddard, Colin Kenny, Buddy Lewis et Peggy Maley.

Le film Tarawa, tête de pont, distribué par Sidonis Calysta et sa page Facebook, est disponible en DVD Image et son restaurés, depuis le 20 septembre 2022. Il est proposé en version originale anglaise sous-titrée français. Dans les suppléments, Présentation du film par Patrick Brion, Bande-annonce originale, Avec les marines à Tarawa, documentaire (VOST).

3 étoiles

Partager cet article
Repost0
21 octobre 2022 5 21 /10 /octobre /2022 10:36

Encore un très beau film de Mamoru Hosoda (Le garçon et la bête, Les enfants loups, Ame & Yuki), sorti en 2021 pour un beau drame voguant sur des thématiques telles les violences parentales, le harcèlement ou la disparition d’être cher dans des traumas que le cyber monde révèle plus amplifié derrière les masque des avatars.

Dans la vie réelle, Suzu est une adolescente complexée, coincée dans sa petite ville de montagne avec son père. Mais dans le monde virtuel de U, Suzu devient Belle, une icône musicale suivie par plus de cinq milliards de followers. Une double vie difficile pour la timide Suzu, qui va prendre une envolée inattendue lorsque Belle rencontre la Bête, une créature aussi fascinante qu’effrayante. S’engage alors un chassé-croisé virtuel entre Belle et la Bête, au terme duquel Suzu va découvrir qui elle est.

Pour une fois, l’horrible conte machiste de La belle et la bête, où le sacrifice d’une jeune fille pour sauver son père, la Bête qui l’interne jusqu’à que contrainte et forcée elle se laisse séduire. La morale monstrueuse, s’il en est. Mamoru Hosoda détourne et contourne brillamment le conte en plus positif et le prend à son propre piège. Sur son graphisme magnifique à l’influence de Satachi Kon, l’animation maîtrisée aux élans musicaux de toute beauté sur des couleurs superbes, l’horreur vogue aux sons de l’âme tant dans le réseau asociale d’Internet, nous suivons cette adolescente traumatisée par le sacrifice de sa mère et les révélations d’un monde de l’enfance face à la violence. J’ai adoré l’itrigue et l’évocations de sujets tabous, dénonçant une violence généralisée dont celle sur les enfants dans une ndiférence odieuse.

Avec les voix japonaises de Kaho Nakamura, Takeru Satoh, Kōji Yakusho et Lilas Ikuta, Ryō Narita, Shōta Sometani et Tina Tamashiro, Toshiyuki Morikawa, Fuyumi Sakamoto et Kenjiro Tsuda, Mami Koyama et Mamoru Miyano, Ryōko Moriyama et Sachiyo Nakao, Yoshimi Iwasaki, Michiko Shimizu, Sumi Shimamoto, Ken Ishiguro et les voix françaises de Louane, Juliette Allain, Sarah Brannens et Félicien Juttner, Julien Frison et Florent Dorin, Antonin Icovic et Claire Beaudouin, Eilias Changuel et Alessandro Lanciano.

3 étoiles

Partager cet article
Repost0
21 octobre 2022 5 21 /10 /octobre /2022 10:02

Un grand merci à Sidonis Calysta pour m’avoir permis de découvrir cette comédie dramatique sorti en 1959, réalisée par Federico Fellini, pour une plongée dans le petit banditisme d’escrocs pitoyables.

Trois escrocs, Augusto Rocca, Raoul dit « Picasso » et Roberto, le gigolo, ont pour combine favorite de se déguiser en hommes d'Église pour abuser leurs victimes. Augusto, le plus âgé est rattrapé par son passé familial tandis qu'il commence à se lasser de son mode de vie. L'heure de la dernière escroquerie approche.

À partir d’une bande de minable escrocs profitant de la naïveté et de la bêtise de leurs proies, se dresse une galerie de portraits tristement pathétiques de bandits sans scrupule, jusqu’à se voler entre eux, mentir à leurs proches, abandonner leurs mômes. Avec sa faconde jubilatoire pour narrer un monde triste de malfrats, Federico Fellini dépeint voleurs, trafiquants et toute la panoplie du grand et petit banditisme sans porte de sortie ni de rémission. J’ai adoré l’ambiance et détesté ces escrocs profitant de la misère et fragilité des victimes. Film superbe avec une excellente distribution,

Avec Broderick Crawford, Richard Basehart, Franco Fabrizi et Giulietta Masina, Xenia Valderi, Alberto de Amicis et Lorella de Luca, Sue Ellen Blake, Giacomo Gabrielli et Mara Werlen, Mario Passante, Irene Cefaro et Riccardo Garrone, Maria Zanoli et Sara Simoni, Cristina Pall, Tiziano Cortini et Paul Grenter, Ada Colangeli et Ettore Bevilacqua, Alberto Plebani et Gino Buzzanca.

Le film Il bidone, distribué par Sidonis Calysta et sa page Facebook, est disponible version Master 4K restauré en Combo Blu-ray + DVD et DVD depuis le 20 septembre 2022. Il est proposé en version originale italienne sous-titrée français, et en audio français. Dans les suppléments, Présentation du film par Jean A. Gili, spécialiste du cinéma italien, Documentaire sur Federico Fellini.

3 étoiles

Partager cet article
Repost0
20 octobre 2022 4 20 /10 /octobre /2022 09:58

Un grand merci à Diaphana et à l’agence Dark Star presse pour m’avoir permis de découvrir cette comédie du roi de l’absurde sortie en 2022 réalisée par Quentin Dupieux,pour nous entrainer dans une folie hilarante à sa sauce diaboliquement délicieuse.

Alain et Marie Duval forment un couple désireux d'enfin investir dans une maison. Lors de leur visite immobilière, l'agent finit par les conduire au sous-sol et les convainc d'emprunter un conduit. De là, leurs vies, à tous les deux, sont bouleversées.

Comme à son habitude, Quentin Dupieux nous entraine dans son univers fantastique de l’absurde hilarant entre répliques et situations cocasses. Avec ce passage vers l’espace temps, le sexe électronique et autres trouvailles dans un décalage de propos et de faits, les dialogues sont délirants d’humour et d’ilages dans lequel les interprètes brillent comme à leur habitude. Je me suis beaucoup amusé, passé le moment de mise en condition entre scansion et mise en scène que tout d’un coup l’incroyable mais vrai surgisse sans nous y attendre dans l’absurdité cocasse.

Avec Alain Chabat et Léa Drucker, Roxane Arnal, Benoît Magimel et Anaïs Demoustier, Stéphane Pezerat et Grégoire Bonnet, Marie-Christine Orry et Michel Hazanavicius.

 

Le film Incroyable mais vrai, distribué par Diaphana, est disponible dans les meilleurs bacs et en ligne dès le 18 octobre 2022 en DVD, bluray au prix conseillé de 19,99€, ainsi qu’en VOD. Il est proposé en version audiodescription pour aveugles et malvoyants, et des sous-titres pour sourds et malentendants. Dans les suppléments, Commentaire audio de Quentin Dupieux, trois modules, Médecin, Visite,  Dîner, bonus cachés : timelapse pourrissement.

3 étoiles

Partager cet article
Repost0
20 octobre 2022 4 20 /10 /octobre /2022 09:04

Un grand merci à Extralucid Films et à l’Agence MIAM pour m’avoir permis de découvrir ce film d’horreur sorti en 1988, réalisée par Quentin Dupieux, ou quand en libérant démon de la vengeance rien ne peut plus l’arrêter de tuer.

Se rendant à une concentration de motos, une bande d’adolescents renverse et tue le petit Billy, le fils d’Ed Harley. Assoiffé de vengeance, celui-ci décide de trouver la sorcière de la région afin qu’elle libère un démon aux trousses des criminels qui ont tué son fils. La vieille femme ramène alors à la vie le démon Pumpkinhead. Celui-ci se met immédiatement sur les traces des adolescents réfugiés dans une maison isolée.

Sur des images d’une qualité haute résolution, sur une intrigue simple et classique la mise en scène est efforyablement efficace avec des interprétes à la hauteur de l’effroi. Ainsi, un groupe de jeunes fans de motos s’enfuit lâchement après la motr « accidentelle » d’un enfant perpétré pat leur pote détestable petite frappe. Il n’en faut pas plus dans la douleur d’un père pour vouloir venger la mort de son gamin en allant trouver une vieille sorcière pour réveiller le démon de la vengeance. Dès lors, plus rien ne peut l’arrêter pas même le souhait du père éploré d’arrêter la bête, se rendant compte trop tard d’avoir injustement lâcher un monstre sanguinaire.

Un film redoutablement efficace, avec ses fonds rouge sang et bleu froid, passionnant et effrayant à la veille d'Halloween. Pas de bonbons mais la mort comme il se doit. Pourtant pas fan des film d’horreur, j’ai adoré cette réalisation pleine de surprises et des rebondissements comme de références au genre. Si Pumpkinhead -Tête de citrouille- est un poème écrit par Ed Justin, utilisé dans le film, il n'a pas été écrit spécialement l’intrigue, et n'a aucun rapport avec la vengeance ou le démon, mais les vers en disent long sur sa vengeance impitoyable.

Avec Lance Henriksen, Jeff East et John d'Aquino, Kimberly Ross, Joel Hoffman et Cynthia Bain, Kerry Remsen et Florence Schauffler, Brian Bremer et George 'Buck' Flower, le petit Matthew Hurley et Lee de Broux, Peggy Walton-Walker et Chance Corbitt Jr., Dick Warlock, Devon Odessa, Joseph Piro et Mayim Bialik, Jandi Swanson, Bob Fredrickson et Greg Michaels, Madeleine Taylor Holmes, Mary Boessow et Tom Woodruff Jr..

Le film Pumpkinhead (Le démon d'Halloween), dans la Collection Extra Culte, distribué par Extralucid Films, est disponible dans les meilleurs bacs et en ligne depuis le 10 octobre 2022 en bluray. Il est proposé en version originale anglaise sous(titrée français et en audio français. Dans les suppléments, Entretien avec Clara Sebastiao, programmatrice et chargée événementiel (2022), Stan Winston par David Scherer, maquilleur SFX (2022).

3 étoiles

Partager cet article
Repost0

Présentation

Compteur

Notations

Notation

Liens