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27 août 2021 5 27 /08 /août /2021 15:13

Un très grand merci à Lobster Films pour m’avoir permis de découvrir cette très belle dramatique sortie en 1924 ; réalisés par Marcel L’Herbier, dans un décor féériquement cubiste avant gardiste.

Paris, 1924, Claire Lescot, cantatrice impérieuse et énigmatique, reçoit les plus illustres représentants de la haute société internationale. semble mépriser l’humanité. Einar Norsen, un jeune admirateur scandinave se tue pour elle. Émue, elle chante malgré le drame, mais ne peut rester insensible. Invité à voir le corps du défunt, elle est prise au piège par la machination d’une manipulation en chantage pour obtenir son amour par la culpabilisation.

Emblème du cinéma français, L’Inhumaine se veut être une synthèse entre les arts. Architectures de Robert Mallet-Stevens, décors de Fernand Léger, Alberto Cavalcanti et Claude Autant-Lara, costumes du grand couturier Paul Poiret. Marcel L’Herbier s’est entouré de prestigieux collaborateurs d’avant-garde, et réalise ce film Art déco rarissime, véritable joyau du Septième art.

Film de 1924 d’une extrême actualité sur le harcèlement d'un admirateur transit. Ainsi, Claire Lescot, cantatrice célèbre de par son talent, est comme nombre de célébrités, imbue de sa personne, dans sa notoriété méprisante et hautaine. est la proie de fans. Elle devient la victime de l'ingénieux ingénieur Einar Norsen qui tente d’obtenir les faveurs de son obsession, On a souvent confondu amour et force, tel Tristan et Iseult qui l'abuse grâce au filtre d’« amour » plus proche du GHB. De fait, derrière son masque d’« inhumaine » qu'on lui accole, la cantatrice est la proie de manipulations et de rumeurs en complots pour lui extorquer ses sentiments profonds.

Une vision de harcèlement et des menaces d’autant plus moderne pour 1924, près de cent ans, par le biais d’ondes radios et de la télévision en plein balbutiement technologique, comme aujourd’hui par les réseaux sociaux d’Internet, auquel se rajoute tel le docteur Frankenstein de résurrection sur la mort. Une superbe réalisation que la restauration rend magnifique, avec ces décors cubistes surréalistes  d'un étalage des Arts, dans une excellente mise en scène. Une coloration d’image selon les temps, les lieux et les émotions, apporte une ambiance fantasmagorique d'une partition musicale. On en arriverait à regretter de ne pas entendre la voix de l’actrice et célèbre cantatrice dont le muet pouvait utiliser le son vinyl comme Alice Guy l'avait fait.

Avec Georgette Leblanc et Jaque Catelain, Marcelle Pradot et Philippe Hériat, Kiki de Montparnasse et Léonid Walter de Malte, Fred Kellerman et Prince Tokio, Las Bonambellas, ballets suédois de Rolf de Maré et Jean Börlin, Raymond Guérin-Catelain et Émile Saint-Ober et Lili Samuel, et les apparitions de René Clair, Lise DeharmeLili Samuel, Sonia et Tilia Perlmutte, Raymond Guérin et Alberto Cavalcanti

Le film L’inhumaine, distribué par Lobster Films et sa page Facebook, est disponible Combo Blu-ray et DVD en version restaurée et reconstituée d’après le négatif original de 1924 avec ses teintages d’époque dans les meilleurs bacs depuis le 7 décembre 2015, en deux versions musicales optionnelles : partition d’Aidje Tafial / partition du Alloy Orchestra. Il est proposé en version française sous-titrée des films muets d’alors. Dans les suppléments, Au cœur des rushes de L’inhumaine, Au cœur de l’enregistrement de la musique dAidje Tafial.

3 étoiles

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26 août 2021 4 26 /08 /août /2021 06:17

Un grand merci à Elephant Films pour m’avoir permis de découvrir cette série policière  de 10 épisodes de 42 minutes de 2019-2020 réalisée par Ana Lily Amirpour, Steven Piet, Colin Bucksey, Desiree Akhavan, Jessica Lowrey, Samira Radsi et Arkasha Stevenson, sur une création d’Andy Greenwald, d'après le roman Ondes de choc (Briarpatch) de Ross Thomas, pour uine plongée dans la corruption généralisée, de meurtres et de vengeances.

Allegra Dill est une enquêtrice aussi douée que tenace qui officie à Washington pour le compte du jeune et ambitieux sénateur Joseph Ramirez. Lorsque sa jeune sœur Felicity, détective à la Criminelle, est tuée dans l’explosion de sa voiture piégée, Allegra décide de retourner sur les lieux du meurtre, chez elle au Texas, où elle a grandi. Peu à peu, la traque du tueur devient un combat contre une ville gangrenée par la corruption. Elle y retrouve son ami d’enfance Jake Spivey, mais aussi sur sa route, Clyde Brattle.

Une passionnante enquête policière qui nous plonge au cœur de l’Amérique profonde et de la corruption qui gangrène la société autant la politique que la police, les affairistes mafieux que la justice qui se mélangent les pinceaux. Quelque peu confus dans les premiers épisodes, le temps de nous mettre au parfum de l’ambiance délétère d’une enquête fastidieuse et mortelle,  l’intrigue prend son sens avec les protagonistes qui se dévoilent dans les intérêts politiques et mafieux où tous les coups sont permis qui se résous par l’enquêtrice de part son passé trouble dans cette petite ville fictive du Texas.

Une dualité de l’Amérique pauvre face aux puissants dirigeants que leurs positions et fortunes sont comme de part le monde bien mal acquises. Série policière aux allures de western qui n’a pas changée depuis l’invasion des européen s sur ce continent du far west. Intrigue bien sombre où aucune dépasse l’autre dans les trahisons et les magouilles qui ne laissent guère d’espoir de trouver une personne intègre. Une série en une saison non renouvelée. En même temps, qu’en dire de plus ?

Avec Rosario Dawson, Jay R. Ferguson, Edi Gathegi et Brian Geraghty, Kim Dickens, Allegra Edwards et Charles Parnell, Sarah Minnich,  Kirk Fox, Enrique Murciano et John Aylward, Timm Sharp et Christine Woods, Susan Park et Rigo Sanchez, Alan Cumming, Catero Colbert et David Zaldivar, Mel Rodriguez et Michael Sare et Michele Weaver,

La série Briarpatch, distribué par Elephant Films, est disponible dans les meilleurs bacs depuis le 25 août 2021 en DVD. Il est proposé en version originale anglaise sous-titrée français, et en version française. Dans les suppléments, Galerie de photos, Bande annonce.

3 étoiles

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19 août 2021 4 19 /08 /août /2021 17:50

Un très grand merci à Elephant Films pour m’avoir permis de découvrir cette excellente et sombre dramatique réalisée en 1932 par Dorothy Arzner, d'après le roman I, Jerry, take thee, Joan de Cleo Lucas, abordant les terribles conséquences de l’alcool.

Lors d’une soirée, le journaliste chroniqueur Jerry Corbett tombe sous le charme de Joan Prentice, jeune héritière d’une famille riche de Chicago. Faisant fi des problèmes d’alcool de son partenaire et des remontrances de son père, Joan, éperdument amoureuse, accepte de l’épouser malgré les avertissements de toutes parts. Jerry se lance dans la rédaction de pèces s de théâtre, et fini par la monter. C’est son ancienne maîtresse, la comédienne Claire Hampstead, qui interprète le premier rôle. Rapidement, Jerry entame une relation adultérine avec Claire qui brise Joan se trouvant un amant.

Un très beau film, sombre et désolant, mettant en exergue les ravages de l’alcool, destructeur dans une histoire d’amour en l’occurrence à sens unique, en adultère. L’amour est aveugle que rien ne saurait empêcher la catastrophe pourtant prévisible. Magnifiquement réalisée, le récit se met rapidement en place pour une descente aux enfers. Sans divulgacher la fin, que je trouve d’un manque de culot pour ce happy end fantaisiste. Les interprètes sont excellents, superbement servis par une superbe mise en scène.

Ce film est issu de la collection Les sœurs Lumière, avec Be natural : l'histoire cachée d'Alice Guy-Blaché, Honor among lovers et Merrily we go to hell, dont j’espère l’édition d’autres réalisatrices de renom.

Avec Sylvia Sidney et Fredric March, Adrianne Allen, Richard 'Skeets' Gallagher et George Irving, Esther Howard et Florence Britton, Charles Coleman et Cary Grant, Kent Taylor, Ernie Adams, Mildred Boyd et Edna Callahan, Leonard Carey, Harry Cording et Milla Davenport, Neal Dodd, Jay Eaton et Mary Halsey.

Le film Merrily we go to hell, distribué par Elephant Films, est disponible dans les meilleurs bacs depuis le 22 juin 2021 en Combo Blu-ray + DVD dans une restauration haute-définition. présentation de la collection Les sœurs Lumière. Il est proposé en version originale anglaise sous-titrée français. Dans les suppléments, Présentation du film par Véronique Le Bris, Portrait de Dorothy Arzner par Véronique Le Bris, Entretien à propos du film avec Laura Tuillier, critique de cinéma à Libération, La collection Les sœurs Lumière,: 4 bandes-annonces.

3 étoiles

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14 août 2021 6 14 /08 /août /2021 09:13

Un très grand merci à Elephant Films pour m’avoir permis de découvrir ce polar sombre sorti en 1944, réalisé par Robert Siodmak, d’après le roman de Cornell 'William Irish' Woolrich, quand l’amour pousse à enquêter pour découvrir la vérité.

Scott Henderson, quitte le domicile conjugal après une violente dispute avec sa femme. Dans un bar, il fait la connaissance d’une belle et mysterieuse jeune femme. Il lui propose de l’accompagne à un spectacle pour profiter de la place de son épouse. à son retour, il trouve sa femme assassinée. L’enquête de la police ne trouve ni la femme ni aucun témoin, et l’inculpe pour meurtre, la justice le condamne à mort. Carol Richman, son assistante amoureuse de Scott le croit innoncent et commence sa mpropre enquête auprès des témoins menteiurs. Bientôt, le meilleu ami de Scott John 'Jack' Marlow, vient la seconder, demême l’inspecteur Burgess en embuscade.

Un excellent polar qui ne laisse pas le temps de respirer de part son rythme effréné. Une intrigue qui ressemble a des airs de Pièges du même Robert Siodmak. Ainsi, le récit nous entraine dans une soirée où toiut pousse à croire que Scot cherche des alibis pour prouver son innocence en laissant planer le doute sur sa culpabilité, quand démarre l’enquête de l’assistante et le mensonge. Ce complique avec les meurtres et fausses vraies pistes quand enfin les mains qui tuent prennent tout leur sens. J’ai beaucop aimé me faire balader eet me prendre au jeu de l’angoisse même si l’on connaît d’avance la fin moraliste. Ella Raines est excellente de talent et de beauté, autant que Franchot Tone tel un Peter Lorre, quand Alan Curtis est sans charisme. Une belle mise en scène soignée, un noir et blanc élégant. Il y a en effet un style hitchcockien, mais avec la vraie patte siodmakienne.

Avec Ella Raines, Franchot Tone et Alan Curtis, Aurora Miranda, Thomas Gomez, Fay Helm et Elisha Cook Jr., Andrew TombesRegis Toomey et Joseph Crehan et Doris Lloyd, Virginia BrissacMilburn Stone et Robert BainJoan BayleyIris Bocignon, Mildred Boyd et Dave Coleman et Hella Crossley.

Le film Les mains qui tuent, distribué par Elephant Films, est disponible dans les meilleurs bacs dès le 24 août 2021 en DVD et Bluray restauré en haute définition. Il est proposé en version originale anglaise sous-titrée français. Dans les suppléments, présentation du film par Eddy Moine, Analyse de séquences par Stéphane du Mesnildot, Bande-annonce d’époque.

3 étoiles

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13 août 2021 5 13 /08 /août /2021 08:54

Un grand merci à Condor Entertainment pour m’avoir permis de découvrir ce film fantastique russe sorti en 2017, réalisé par Artyom Aksenenko et Ivan Kordzaiya, qui nous plonge dans le monde du pouvoir démoniaque.

Lors d’une éclipse qui intervient tous les cinquante ans, la vie de la jeune Kristina bascule. Tous ceux qui croisent son regard y voient désormais leurs plus grandes peurs. Même Alex qui est follement amoureux d’elle, ne parvient plus à faire abstraction des hallucinations dont il est victime. Ils sont loin d’imaginer qu’en coulisse de puissantes forces s’affrontent pour le contrôle de notre dimension, et que cette éclipse a réveillé en Kristina le pouvoir qui peut faire basculer le destin du monde. Mais le prix à payer est immense : le sacrifice ultime, celui de l’amour.

Un étrange récit pour une étrange réalisation. Ainsi se joue une rivalité entre le bien et le mal, dualité classique entre un démon et un ange par manipulation humaine au truchement d’une éclipse. Doté d’un pouvoirs en contre sa volonté, par la lune pour par les propos d’un animateur, la jeune femme révèle donc aux autres le démon qui l’habite sans que l’on sache de quel danger menace les autres.

Ambiance délétère, mise en scène confuse, intrigue parfois irréelle sur une fin classique, on en arrive à s’y perdre d’incompréhension. Et pourtant, ce n’est pas tant l’histoire, classique en soit, qui interpelle, mais l’ambiance, mais ces parasitages de mondes, et les protagonistes embarqués malgré eux dans cette aventure. On y retrouve aussi une spécificité post soviétique dans l’ésotérisme, dans la magie et dans le médiumnisme. Joliment interprété, avec de véritables mannequins sublimes, aux scènes d’amour très softs et bien sages, le décalage entre le quotidien des personnages et la menace qui plane, évoque un conte de fée maléfique à la belle au bois dormant qu’un baiser amoureux pourra désensorceler de la possession démoniaque.

Avec Alexander Petrov et Diana Pozharskaya, Ekaterina Kabak, Sergey Burunov et Svetlana Golovina, Kirill Kozakov, Semyon Lopatin et Andrey Perunov, Yuliya Sules et Veronika Vernadskaya, Aleksey Voronin et Denis Yasik.

Le film Éclipse, distribué par Condor Entertainment et sa page Facebook, est disponible dans les meilleurs bacs dès le 24 août 2021 en DVD et Blu-ray. Il est proposé en version originale sous-titrée français, et en audio français.

2 étoiles

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11 août 2021 3 11 /08 /août /2021 17:48

Une très belle romance sorti en 2018  réalisée par Annabel Jankel, dans l’adaptation du roman de Fiona Shaw, sur la difficulté d’amour entre deux jeunes femmes dans l’Angleterre des années cinquante.

Dans une petite ville britannique durant les années cinquante, une femme médecin, le docteur. Jean Markham, développe une relation intime avec Lydia Weekes, la mère de son jeune patient Charlie, à qui elle transmet sa passion pour les abeilles. Une relation mal vue notemment par l’ex belle-sœur de Lydia dont le mari avec sa compagne va jusqu’à prendre son fils dont il n’a aucune affection.

Sur la symbolique des abeilles dans leur mode de vie et d’organisation, se greffe le secret d’un amour passionnel entre ces deux jeunes femmes prises dans l’ambiance frigide et homophobe d’une société moraliste archaïque et intolérantes qui pourtant s’autorise à toutes les violences. Ainsi, avec subtilité et beaucoup de sensibilité, se noue des liens d’amour en marge du regard des voisins et de la famille pourtant bien peu morale en adultère et avortements forcées tout aussi répréhensibles par la loi d’alors, en intolérance et en hypocrisie. Une belle réalisation sur une douce intrigue, à ma ùise e, image soignée sur une mise en scène élégante, et des interprètes de qualité. J’ai aimé la sensibilité et la justesse de ton qui s’en dégage en émotion forte avec ce film doucereux.

Avec Anna Paquin, Holliday Grainger, et le jeune Gregor Selkirk, Emun Elliott et Kate Dickie, Lauren Lyle, Steven Robertson et Joanne Gallagher, Isaac Jenkins et Rebecca Hanssen, Euan Mason, Lauren Annie Boyle et Zara Howell, Violet Fluendy et Kaidon McGrath, Liam Meghan et Joni Samson, Farah Samson, Leo Hoyte-Egan et Emun Elliott, Sarah McCardie et Alexa Snell, Michael O'Connor et Tori Burgess..

3 étoiles

 

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11 août 2021 3 11 /08 /août /2021 16:17

Un grand merci à Epicentre films pour m’avoir permis de découvrir cette dramatique espagnole sortie 2019, réalisé par Aitor Arregi, Jon Garaño et Jose Mari Goenaga, pour une plongée dans un huis clos cauchemardesque à l’image de la dictature franquiste.

Espagne, 1936. Higirio Blanco, tailleur et conseiller municipal, vient d'épouser Rosa. Il est partisan républicain et quand les troupes de Franco se rapprochent de sa ville, Raflé par les phalangistes, il parvient à s'évader. Dès lors, il décide d'un commun accord avec Rosa de se réfugier dans la maison dont elle a hérité, et de ne plus en sortir, tant que le dictateur sera en place. Le couple y restera cloîtré pendant trente-trois ans.

Un huis clos claustrophobe avec ce récit qui relate la mise en prison volontaire d’u couple de républicains espagnols. Ainsi, de 1936 jusqu’en 1969, date de la première loi d’amnistie promulguée par le gouvernement franquiste, vont s’écouler durant trente trois ans, une vie secrète, une vie cachée, dans une sorte d’absurdité paranoïaque aux confins de la folie. Film de fiction au symbolisme fort du pays sous la dictature de Franco, il n’en est pas moins inspiré de plusieurs histoires vraies, en particulier Manuel Cortés, maire de Mijas, relaté dans le documentaire animé 30 años de oscuridad de Manuel H. Martín, sorti en 2011.

Avec Antonio de la Torre et Belén Cuesta, Vicente Vergara, José Manuel Poga et Emilio Palacios, Nacho Fortes, Marco Cáceres et Joaquín Gómez, Esperanza Guardado, Antonio Romero et Óscar Corrales, Enrique Asenjo et Arturo Vargas, Estefanía Rueda et Iñigo Núñez.

Le film Une vie secrète, distribué par Epicentre films, est disponible en DVD, dans les meilleurs bacs depuis le 20 juillet 2021. Il est proposé en version originale espagnole sous-titrée français. Dans les suppléments, Entretiens avec les réalisateurs Aitor Arregi, Jon Garano et José Mari Goenaga, Entretien avec l’acteur Antonio de la Torre, Entretien avec la productrice Birgit Kemner, Bio-filmographie du réalisateur, Galerie de photos, Bande-annonce.

2 étoiles

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11 août 2021 3 11 /08 /août /2021 09:50

Un grand merci à Sidonis Calysta pour m’avoir permis de découvrir ce western sorti en 1947, réalisé par George Waggner, d'après le roman Twin sombreros, de Zane Grey, pour un western policier vengeur.

Brazos Kane est une fine gâchette, célèbre dans tout l’Ouest. Un jour, il blesse grièvement un de ses amis qui l’a provoqué et décide de ne plus porter d’armes. Il part rejoindre son ami Bob Tyrol qui lui a proposé de venir travailler dans son ranch. À son arrivée, il assiste tro tard à son meurtre. Le shérif adjoints et ses acolytes, au service du puissant Banner, essayent de lui mettre le crime sur le dos et de le lyncher. Brazos commence son enquête avec sa rencontre des filles Banner, Bess et Jane, belles et intrigantes.

Un western pourrait être classique avec tous les codes du genre du far west, les éleveurs avides de possession, les shérifs bons et méchants, des courses poursuites, duels et lynchages, et bien sûr la romance amoureuse. Mais il y a un petit plus avec la vengeance, c’est c’ette enquête policière qui ne dit pas son nom, plus que le justicier, et ce merveilleux duo des sœurs complices et amoureuses, l’une du tueur, l’autre du justicier, qui se retrouvent dans la complicité au moins tacite pour un bel héritage que l’amour fait pencher du bon et du moins mauvais côté. Deux beaux portraits de femmes torturées par les sentiments, presque jumelles prêtes à tout, qui influent sur le récit et le suspens narratif. Et des scènes étonnement violentes comme l’attaque à cheval du shérif adjoint, et de sa torture pour le faire parler, quand le meurtre est juste suggéré. J’ai beaucoup aimé la mise en scène soignée, le jeu des interprètes et cette dilution des codes.

Avec Randolph Scott, Barbara Britton, Dorothy Hart et Bruce Cabot, Charley Grapewin, Steven Geray et Forrest Tucker, Charles Kemper, Grant Withers, John Miles, Griff Barnett et Hank Bell, Chris Willow Bird, George M. Carleton, Victor Cox et Frank Ellis, Francis Ford, Joe Garcio, Martin Garralaga, Chick Hannan et Reed Howes.

Le film La vallée maudite, distribué par Sidonis Calysta et sa page Facebook, issu de la collection Westerns de légende, nouveau master HD, image et son restaurés, est disponible en DVD depuis le 22 juillet 2021. Il est proposé en version originale anglaise sous-titrée français, et en audio français. Dans les suppléments, Présentation du film par Patrick Brion.

3 étoiles

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6 août 2021 5 06 /08 /août /2021 09:20

Moyen sympathique film réalisé par Jaume Collet-Serra, dans l'adaptation d’une l'attraction présente dans plusieurs parcs Disney, source de nombreuses réalisations dont on retrouve des références en copier / coller.

1916, durant la Grande Guerre, le docteur Lily Houghton et son frère MacGregor embarquent à bord du navire du capitaine Frank Wolff, pour une mission dans la jungle à la recherche d'un mystérieux pouvoir, issu d’une légende précolombienne de pétals miraculeuses. Le trio va croiser de nombreux obstacles sur sa route, notamment une expédition allemande concurrente.

Bon, honnêtement, ce n’est pas la meilleure production en la matière. Sorte de remixte d’Indiana Jones et de Pirates des Caraïbes, entre autres, sans grande originalité, où nous suivons à travers la jungle amazonienne un parcourt chaotique empreint trop longtemps de machisme et d’humiliation de la jeune femme, avant que celle-ci se retourne contre vents et marées. Une évocation timide de l’homosexualité bien que peu développée mais bienvenue, sur une intrigue pleine de rebondissements, d’actions et d’humour en cascades pour les adolescents. La mise en scène et cependant poussive, les images sombres comme trop souvent sur une musique agressive qui l’emporte sur les dialogues, il est vrai peu intéressants. On ne s’ennuie pas, mais on ne s’amuse guère non plus. L’ambiance est délictueuse notamment avec cette phallocratie lourde dont il serait temps de se débarrasser, surtout pour le jeune public qui va reproduire sans réflexion jusqu’aux féminicides. Le rôle erreur de trop de Dwayne ?

Avec Dwayne Johnson, Emily Blunt et Jack Whitehall, Édgar Ramírez, Jesse Plemons et Paul Giamatti, Andy Nyman et Quim Gutiérrez, Veronica Falcón, Dani Rovira et Dan Dargan Carter, Andy Nyman, Raphael Alejandro et Simone Lockhart, Pedro Lopez et Sulem Calderon, Sebastian Blunt et Mark Ashworth, Allan Poppleton et la jeune Caroline Paige.

2 étoiles

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5 août 2021 4 05 /08 /août /2021 09:37

Un grand merci à Sidonis Calysta pour m’avoir permis de découvrir cet excellent western sorti en 1943, réalisé par Charles Vidor, d'après une histoire de Max Brand, pour un classique du genre qui se surpasse par la comédie pour la première réalisation couleur de la Colombia.

En 1863, en Utah, Cheyenne Rogers, un ancien hors-la-loi, arrive dans une ville pour rendre visite au shérif Steve Upton, ey fait la rencontre de la jeune Allison McLeod dont il tombe amoureux. Mais pendant son séjour la banque de Stanley Clanton est dévalisée, et il est immédiatement suspecté. Seuls Steve et Allison croient en son innocence.

Un bon western classique pur jus comme on les aime, avec cette dose d’humour souvent pince sans rire, tant dans les gags que dans les réplique qu’il faut souvent avoir l’œil facétieux du réalisateur pour les capter. Un gentil bandit au grand cœur vient retrouver son ami devenu shérif, tombe amoureux d’une belle dont l’oncle est compromis avec le banquier crapuleux bien méchant, entre une bande de vrais bandit et de la tenancière d’un clap au grand cœur qu’un juge plus ou moins corrompu baigne dans une ambiance en principe délétère qui vire souvent en comédie loufoque.

Je me suis beaucoup amusé et surtout admiratif par la qualité de la mise en scène, des images et des cadrages. Premier film couleur de a major dans des paysages sublimés, d’excellentes courses poursuites et de la qualité des interprètes. Un film de maître à voir et revoir. Certes, la quantité de chevaux commandés par l’armée à pour dessein la conquête de l’ouest et l’épouvantable  sort des amérindiens, dont deux d’entre eux assistent à ce bal comme un anachronisme et sorte de fantômes d’un présent déjà révolu de leur avenir en cours d’éradication. Une intrigue qui évite aussi le machisme habituel, donnant deux rôles de femmes fortes en caractère et indépendantes. Un film résolument à la comédie tout en rendant hommage au western avec la couleur/.

Avec les excellents Randolph Scott, Claire Trevor, Glenn Ford et Evelyn Keyes, Edgar Buchanan, Guinn 'Big Boy' Williams et Raymond Walburn, Porter Hall et Bernard Nedell, Irving Bacon et Slim Whitaker, Joan Woodbury, Irving Bacon et Hank Bell, Bird Chris, Roy Bucko et Chester Clute.

Le film Les desperados, distribué par Sidonis Calysta et sa page Facebook, issu de la collection Westerns de légende, est disponible en DVD, Image et son restaurés, depuis le 22 juillet 2021. Il est proposé en version originale anglaise sous-titrée français, et en audio français. Dans les suppléments, présentation par Bertrand Tavernier, présentation par Patrick Brion.

3 étoiles

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