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9 janvier 2018 2 09 /01 /janvier /2018 10:35

Un très grand merci à ARP Sélection pour m’avoir permis de découvrir ce film d’action policier Sud-coréen, réalisé en 2017 par Byun Sung-hyun (), pour une plongée dans le monde obscure mafieux aux gangs violents et sans scrupules,

A sa sortie de prison, le jeune Jo Hyun-soo est attendu par son quo-détenu Han Jae-ho, lieutenant du trafiquant de drogue Ko Byung-chul. Han Jae-ho l’intègre dans le gang dans un trafic de drogue avec des russes. Mais côté, l'inspectrice Chun In-sook met tout en œuvre pour faire tomber les barons de la drogue, par tous les moyens.

Un excellent récit qui trouve son originalité dans le genre surexploité par une émotion intense qui s’en dégage. Ainsi, le canevas est classique avec les rivalités entre gangs, les corruptions et manipulations des uns et des autres dans un jeu du chat et de la souris entre policiers et gangsters, et des combats sanglants. Mais il y a cette petite différence dans le ton, dans les personnages et dans le style d’écriture. Un monde qui décidément ne donne pas envie d’y mettre un pied tant il fait frémir. J’ai donc beaucoup aimé cette trame, sombre et violente, mais également triste et émouvante voir déchirante avec la mère, et un jeune tout en subtilité.

Une très belle réalisation, soignée et maitrisée, qui nous entraine dans un univers glauque aux règles primitivement barbares, violentes sans le gore malsain dans des castagnes de qualité pour un tournage qui renovuelle totalement le genre. Envoutant et effrayant, la folie du milieu abasourdi par cette flore nauséabonde qui grouille dans les bas fond de nos sociétés depuis la nuit des temps sans cesse arrachée et qui repousse sans fin.

Avec les excellents Sol Kyung-Gu et Siwan, Kim Hee-Won et Jeon Hye-Jin, Lee Kyoung-Young, Jang In-Sub, Kim Sung-Oh et Choi Byung-Mo, Heo Jun-Ho, Kim Ji-Hoon, Moon Ji-Yoon et Park Soo-Young, Nam Gi-Ae, Jin Seon-Kyu et Kim Ik-Tae, Lee Ji-Hoon, Hong-In, Choi Joon-Young et Lee Tae-Geum, Kwak Jin-Seok et Yoon Young-Kyun, Lee Dong-Yong, Yang Hyun-Min, Kim Won-Sik, et les jolies Kim Sung-Joon, Kim Tae-Jong, Shin So-Yul, Kim Bo-Mi et Lee Mi-So.

Le film Sans pitié, distribué par ARP Sélection et sa page Facebook, est disponible en DVD et combo DVD + bluray dans les meilleurs bacs depuis le 7 novembre 2017. Il est proposé en version originale sud-coréen sous-titrée français. Dans les suppléments, le documentaire du films avec des entretiens du réalisateur et des interprètes.

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7 janvier 2018 7 07 /01 /janvier /2018 17:45

Un grand merci à ESC Editions pour m’avoir fait découvrir cette excellente comédie réalisée en 1965 par Henry Koster (Honni soit qui mal y pense), d'après le roman Erasmus With Freckles de John Haase.

Professeur excentrique américain dans une université londonienne, Robert Leaf vit avec sa femme Vina et ses enfants Pandore et Erasmus sur un bateau à quai. Son fils est un surdoué en mathématique, amoureux de Brigitte Bardot à qui il écrit des lettres d’amour, et utilise ses capacités dans les paris de courses de chevaux. Quand la presse révèle ses compétences hors du commun, les sommités scientifiques souhaitent l’étudier et le confronte aux ordinateurs, mettant Robert face à ses contradictions entre une éducation libre et des principes rigides, jusqu’à cette invitation de BB à recevoir l’enfant chez elle.

Une sympathique fantaisie sur le phénomène BB jusque chez ce garçonnet qui a la chance de rendre visite à l’une des plus belles femmes du monde d’alors. Je me suis amusé avec les excentricités de ce père complètement à la ramasse, pris dans ses contradictions dans l’éducation de ses enfants et ses principes, entre ringardise et modernisme, imposés en une fausse liberté de choix. Quelque peu désuet, l’ambiance post-soixante huitarde à son charme avec ces protagonistes sympathiques, entre les parents limites baba cool, et les enfants dans le vent avec la liberté sexuelle de Pandora et le sens des affaires d’Erasmus. L’escroc apporte son lot dans le délire général. Enfin, la sublimissime Brigitte…

La réalisation reflète une époque entre deux mondes, dont les couleurs pastelle donnent le ton vif du rythme emballant le récit sans perte de temps d’une aventure familiale et du destin amoureux d’un enfant envers une diva du septième art. Beaucoup d’humour et d’émotion, de réflexion et une analyse sociétale de la société anglaise, pour une distraction au final désopilante.

Avec James Stewart (Vous ne l’emporterez pas avec vous), Fabian, Glynis Johns (49ème parallèle), Cindy Carol, le jeune Bill Mumy, John Williams, Jack Kruschen, Charles Robinson,Ed Wynn, Brigitte Bardot (Viva Maria!), Howard Freeman, Jane Wald, Alice Pearce, Jesse White, Gene O'Donnell, Orville Sherman et Maida Severn.

Leaf, Pandore

Le film Chère Brigitte, dans la Collection : Hollywood Premium de Comédie, distribué par ESC Editions, disponible dans les meilleurs bacs dès le 28 novembre 2017 en DVD et Bluray. Il est proposé en version originale sous-titrée français. Dans les suppléments, Le phénomène BB par Stéphane Mulys, et un entretien avec Antoine Sire.

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6 janvier 2018 6 06 /01 /janvier /2018 18:42

Petite déception avec ce nouveau Pixar Disney réalisé par Lee Unkrich et Adrian Molina, sur un thème déjà évoqué par ailleurs en beaucoup mieux.

Le rêve du jeune Miguel Rivera est de devenir grand guitariste comme son idole, Ernesto de la Cruz, le plus célèbre des artistes, mais hélas, la musique est proscrite dans sa famille. Afin de participer à un concours de musicien lors de la fête des morts, et pour sa Mama Coco, sa guitare ayant été détruite, le jeune Miguel décide de voler celle du légendaire enfant du pays.

Mais dès son forfait, l’enfant est propulsé dans le monde des morts, et y trouve son chanteur favori et d’autres vedettes mexicaines célèbres. Le gamin devient rapidement ami avec Hector qui va l’aider dans sa quête de vérité sur le traumatisme de la famille et découvrir bien des secrets enfouis.

Sur une histoire qui ressemble étrangement à La légende de Manolo qui bien que touchant, pâtit fortement de la comparaison, tant la trame est sensiblement la même à queques détails près. On pense évidemment aussi aux films de Tim Burton et à son univers d’outre tombe à ses graphismes. Pour autant, l’histoire se laisse suivre mais de très grosses longueurs viennent alourdir un récit gentil, plein d’entrain et de musique, pour une enquête policière et familiale et la rendre à César ce qui appartient à Hector.

Pour ma part je me suis terriblement ennuyé, limite endormi… ou même carrément. D’autant plus dommage que le graphisme est beau et léché, l’animation est maitrisée et soignée avec des couleurs superbes et des champs riches et variés et des personnages sympathiques.

Pour l’avoir vu en version française, c’est avec les voix d’Andrea Santamaria, Ary Abittan et François-Xavier Demaison, Michel Lerousseau pour le chant, Bernard Gabay et Brigitte Virtudes, Cathy Cerdà et Franck Capillery, Mario Pecqueur, François Raison, Thierry Wermuth et Gérard Surugue, Evelyne Grandjean et Anouck Petitgirard, Emmanuelle Rivière, ainsi que Juliette Poissonnier, Barbara Tissier et Patrick Raynal, Pamela Ravassard, Anne Rondeleux et Frédéric Souterelle, Jacques Faugeron, Marion Posta, Pierre Margot et Patrick Delage.

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5 janvier 2018 5 05 /01 /janvier /2018 15:26

Un grand merci à Wild side vidéo pour m’avoir fait découvrir ce Thriller horreur australien, réalisé en 2016 par Chris Peckover, pour son second long métrage après son déjà horrifique Undocumented, d'après une histoire de Zack Khan, pour une soirée infernale et meurtrière à faire frémir les baby-sitter.

Peu avant Noël, la baby-sitter Ashley, une belle ado de 17 ans, va garder le jeune de 12 ans Luke Lerner, pour la soirée. Luke, bien que plus jeune, a confié à son meilleur ami Garrett qu’il est très attiré par Ashley. Celle-ci arrive après avoir promis de retrouver son petit ami Ricky en fin de soirée. Au départ des parents de Luke, le gamin tente de la séduire, quand un intrus armé pénètre dans la maison qui les plonge dans l’angoisse. Cependant, le danger ne semble pas provenir uniquement de l’extérieur.

En effet, mieux vaut faire attention, car dans ce récit horrifique la mort frappe violemment sans que l’on s’attende à la véritable personnalité des protagonistes, même si rapidement les masquent tombent sans surprise tellement c’est téléphoné à l’avance, c’est surtout l’escalade de la folie qui prend le dessus et surtout une fin excellente d’horreur et d’humour. Car la caractéristique de cette trame, dans le fond assez classique, c’est la tonalité qui est donnée.

Ainsi, ces pré-ados barges, face à la magnifique baby-sitter, vont se révéler dans une violence graduée des profils toujours plus dégénérés dans l’horreur avec cette touche d’humour second degré et des références au genre. Pourtant pas fan, j’avoue mettre amusé tant la narration est soignée et les interprètes totalement habités par leurs personnages. Un huis-clos hallucinants dans une atmosphère délétère où il n’y a plus de limite dans la monstruosité sans jamais dépasser le gore hémoglobine trash au profit de suggestion voir d’autosuggestion comme avec le pot de peinture, tout de même bien sale et beaucoup plus efficace.

Une mise en scène maitrisée qui cloisonne son récit dans cette belle maison de l’enfer, pour des prises de vues et des travelings efficaces. Avec dans sa grande force aux habituels films gore, la pleine clarté des événements macabres en oppositions des obscure sombres et bruitages excessifs.

Avec dans un trio australien ayant déjà joué ensemble dans The visit, la bien jolie Olivia DeJonge, Levi Miller et Ed Oxenbould, Aleks Mikic, Dacre Montgomery, Patrick Warburton (Ted 2), Virginia Madsen (Joy), Alexandra Matusko et Georgia Holland, Beau Andre, Michi Fifer, Tara Jade Borg, Tricia Mary Hennessy, Mary Clearkin, Hugo Monotti, et Neil Sharma.

Le film Watch out, distribué par Wild side vidéo, est disponible dans les meilleurs bacs depuis le 30 décembre 2017 en DVD et Blu-ray. Il est proposé en version originale sous-titrée français, et en version française. Dans les suppléments, un long et passionnant un long documentaire du film.

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4 janvier 2018 4 04 /01 /janvier /2018 18:11

Un grand merci à Blaq out pour m’avoir permis de découvrir ce film réalisé en 2012 par Sólveig Anspach (Lulu femme nue), pour une introspection de la ville de Montreuil et quelques protagonistes barges et sympathiques, ainsi qu’un documentaire attendrissant.

Au commissariat de l’aéroport, Agathe fait la connaissance d’islandais, Anna et de son fils Ulfùr. Agathe doit déclarer l’urne de son mari brutalement décédé d’un accident, quand Anna veut porter plainte pour le vol de sa valise avec sa robe de mariée. Ayant sympathisés, Agathe désemparée par son récent drame, les accueille chez elle. Tandis qu’Agathe se voit contrainte par son producteur de faire une pause dans son travail, Anna se fait engager pour conduire une grue par Samir, un grutier avec qui elle sympathise, et  est toujours à la recherche de sa robe, quand Ulfùr se lie d’amitié avec un phoque abandonné. Cependant qu’Agathe est courtisée par Caruso.

À l’origine de L'effet aquatique, le dernier film de Solveig, se trouve Queen of Montreuil, délicieux poème pour la ville et la vie. Ainsi, nous retrouvons Agathe, Anna et Samir, qui fixent des amitiés sans qu’Agathe et Samir ne se croisent pas encore, loin encore de la piscine municipale. Comme à son habitude, Solveig nous régale de son regard sur la ville de Montreuil où elle s’est longtemps fixée, nous guidant à travers les rues et maisons, ou au dessus d’une grue, dans une poésie dramatique avec toujours ce regard positif d’une comédie poétique, douce et lancinante sans jamais versé dans l’amertume ou la tristesse pathos.

Entre une urne, une robe de mariée et un phoque, s’entrecroisent des destins et des amitiés, des vies pleines de bontés et de déceptions, pour finir positivement avec constamment cette ambiance doucereuse et planante. J’ai une fois de plus été touchée par la narration pleine de surprises et de rebondissements, dans une ambiance fumette stone, aux protagonistes attachants et émouvants.

Sans se départir de sa technique de documentariste, la réalisatrice nous entraine dans une sorte de chassée croisée de visite guidée originale d’une ville de banlieue en déliquescence et en renouveau, entre Paris et Bagnolet, d’une population bigarrée de quatre coins du monde, dont on sent que la Solveig en était amoureuse pour cette ambiance déchirée et calme remplie d’une âme particulière qui enchante et hante longtemps.

Avec Florence Loiret Caille (Et soudain, tout le monde me manque) excellente, de même Didda Jónsdóttir (L'effet aquatique) et Úlfur Ægisson, Éric Caruso, Samir Guesmi (Camille redouble) et Alexandre Steiger (Yves Saint Laurent), François Tarot, Anne Morin et Thomas Blanchard, Zakariya Gouram, Bernard Bloch, et la trop rare Sophie Quinton (Dans la forêt), Sophie Rodrigues et Nicolette Love Suwoton, Martin Porter, Charlotte Clamens, et Frosti Runólfsson.

Bienvenue chez Manon, réalisé en 2006, est un entretien avec Manon, une pré-adolescente de douze ans. La jeune fille évoque son quotidien et ses projets. Chanteuse dans la chorale de son école, Manon joue également du violoncelle et rêve de devenir mangaka. La jolie jeune fille, de parents divorcés, est en vie partagée une semaine chez son père et l’autre chez sa mère. A travers le dialogue avec Solveig, la jeune Manon aborde des sujets de société du haut de ses douze ans, sur le monde, les adultes, la sexualité, et son avenir.

Un reportage attendrissant sur une gamine dont on aimerait savoir ce qu’elle est devenue aujourd’hui à 24 ans, face à ses attentes de la vie, tant sa perception, loin d’être naïve est emprunt d’une vision saine et adorable. Une réalisation tout en pudeur et subtilité avec une franchise désarmante.

Issu du Coffret Sólveig Anspach intégrale entre ses longs métrages : Haut les cœurs ! + Stormy weather + Back soon + Louise Michel, la rebelle + Queen of Montreuil + Lulu femme nue + L'effet aquatique + Sandrine à Paris + Made in the USA + Reykjavik, des elfes dans la ville, et 19 films documentaires, ainsi qu’un livret exclusif de 112 pages regroupant la parole de Solveig Anspach sur les films de sa carrière.

Le film Queen of Montreuil, distribué par Blaq out et sa page Facebook, est disponible dans les meilleurs bacs depuis le 1er décembre 2017 en DVD. Il est proposé en version sous-titrée pour sourds et malentendants. Dans les suppléments, l'emission de radio Ecletik sur France Inter du 17 mars 2013 pour un entretien avec Solveig Anspach par Rebecca Manzoni.

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3 janvier 2018 3 03 /01 /janvier /2018 10:53

Un grand merci à Koba Films pour m’avoir permis de découvrir la suite de Poldark - saison 1 dans la deuxième saison de cette série britannique, réalisée en 2016 par Ed Bazalgette et William McGregor d’après une création de Debbie Horsfield dans l’adaptation de l’œuvre romanesque de Winston Graham, pour une poursuite des aventures familiale des Poldark et les rivalités économiques et amoureuses dans la société anglaise du dix huitième siècle.

Sept ans après son retour d’Amérique en ses terres de Cornouailles, Ross Poldark a du faire face à son frère Francis qui a épousé sa fiancée Elisabeth, puis trouvé l’amour avec Demelza et eut une petite fille hélas perdue dans une pandémie, relancé la mine de cuivre. En cette anné de 1790, Ross doit désormais faire face à son pire ennemi, le puissant George Waleggan qui complote pour faire condamné Ross à la prison ou la mort sous l’accusation de meurtre.

Cependant, que Francis se tourmente, George s’enquit auprès d’Elisabeth avec insistance quand celle-ci a toujours autant d’amour que Ross, le docteur Dwight Enys tombe amoureux de la belle Caroline Penvenen. Des dettes à rembourser, Ross doit vendre des biens, se rapproche d’Elisabeth en s’éloignant de Demelza, et faire face à d’autres ennuis où George n’est pas loin pour tirer les ficelles.

Nous retrouvons donc pour la suite des aventures tumultueuses de Ross, décidément toujours aussi impétueux, rebelle et toujours partagé entre son amour pour Elisabeth et Damelzia dans des rivalités autant amoureuses que des haines avec le diabolique George qui ne rate jamais une occasion pour mettre un peu plus de malheur dans la vie de chacun. Une seconde saison qui tient toutes ses promesses d’un récit plein de rebondissements passionnément échevelé.

J’ai une fois de plus beaucoup aimé cette trame dramatique ou la limite du bien et du mal est confuse tant chaque protagoniste à sa part d’ombre. L’amour et la haine est une dualité qui ne peut fonctionner l’une sans l’autre, avec le sexe qui rallume la flamme des désirs amoureux, pour le meilleur et pour le pire. Une belle fresque pour une description industrielle et sociale d’une époque trouble de révolution des mœurs et de l’économique.

La réalisation est toujours aussi impressionnante tant dans la qualité visuelle, entre prises de vue des paysages magnifiques de la région, que de la musique lancinante pour une mise en scène soignée et maitrisée. Le soin particulier apporté jusque dans les moindres détails d’ameublement et des costumes nous plonge avec plaisir dans cette époque charnière de l’Histoire.

Avec les excellents Aidan Turner (Le hobbit) et Eleanor Tomlinson (Death comes to Pemberley), Jack Farthing, Heida Reed (Un jour), et Kyle Soller, Caroline Blakiston, et Ruby Bentall (Lark Rise to Candleford), Luke Norris, Beatie Edney, Phil Davis et le belle Gabriella Wilde (Carrie, la vengeance), John Nettles, Henry Garrett, Hugh Skinner et Sebastian Armesto, John Hollingworth, Ed Browning, Pip Torrens et Richard Hope, Matthew Wilson, Crystal Leaity - Margaret Gracee O'Brien, ou encore Tristan Sturrock, Emma Spurgin et Michael Culkin.

La série Poldark – saison 2, distribué par Koba Films, est disponible dans les meilleurs bacs depuis le 3 janvier 2018  en DVD. Il est proposé en version originale anglaise sous-titrée français, et en audio français. Dans les suppléments, Le documentaire du film, et des entretiens avec Aidan Turner et Eleanor Tomlinson.

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2 janvier 2018 2 02 /01 /janvier /2018 16:27

Un grand merci à Optimale pour m’avoir permis de découvrir cette comédie dramatique et romantique réalisée en 2015 par Maria Sole Tognazzi (Je voyage seule), pour une belle réflexion sur le sens de l'engagement et de l'acceptation de soit.

Marina Baldi et Federica Salvini, deux cinquantenaires vivent en couple depuis 5 ans. Si Marina assume sans complexe son homosexualité, ce n’est pas le cas pour Frederica, hétéro divorcée et mère d’un garçon, qui souhaite garder autant que possible cachée sa relation lesbienne. Retrouvant son ami Marco perdu de vue depuis des années dont elle était attirée alors, Frederica entame avec lui une liaison adultérine. Vite découverte, Marina souhaite un nouveau départ avec un voyage pour se retrouver et faire le point, pas si évident.

Une belle réflexion sur l’amour et l’engagement, qui en général n’est pas aussi simple pour vivre en couple sur la durée, mais quand en plus est mal assumé un choix qui dérange certains. Ainsi, j’ai beaucoup aimé cette relation amoureuse d’apparence lisse et qui doit faire face à certaines réalités à assumer.

Deux femmes attachantes, socialement bien placées, aux caractères bien différents, doivent en effet à un moment faire le point de leurs sentiments et assumer des choix. Un récit qui se laisse découvrir comme un effeuillement de personnalités complexes pour arriver au cœur d'une relation, parfois simplistes pour mieux rebondir en réflexions valables pour tous dans l’acceptation des autres et de soit. Une réalisation comme Maria Sole Tognazzi sait maitrisée, restant toujours dans la subtilité des images comme des dialogues, et du déroulé de la narration. Passant de la comédie au drame, sans excès ni ridicule, pour une trame émouvante.

Avec les belles Sabrina Ferilli (La grande Bellezza) et Margherita Buy (Je voyage seule) excellentes de complèmentarité, face à Fausto Maria Sciarappa, Alessia Barela et Domenico Diele, Antonio Giancarlo Zavatteri, Massimiliano Gallo et Roberta Fiorentini, Claudia Coli, Dennis Olazo et Francesca Antonelli, Marco Minetti, Anna Bellato et Monica Cervini.

Le film Elle et moi, distribué par Optimale, est disponible en DVD dans les meilleurs bacs depuis le 23 novembre 2017. Il est proposé en version originale italienne sous-titrée français.

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31 décembre 2017 7 31 /12 /décembre /2017 17:05

Dans le cadre de la vingtième deuxième édition de l’opération « un dvd pour une critique » par Cinetrafic, cette belle découverte de la jolie comédie  Solange et les vivants réalisée en 2016 par Ina Mihalache pour son premier long métrage, dans la veine de son personage youtubeuse.

Solange, jeune parisienne solitaire, vit seule enfermée dans son appartement sans jamais en sortir. Elle travaille à domicile dans la retranscription de conférences audio. Quand un livreur tente de lui apporter un colis qu’elle est sûre de n’avoir jamais commandé. L’insistance la trouble et la jeune femme s’évanouit.

A partir de recommandations d’une psy qui souhaite que Solange ne soit pas seule et sorte un peu, elle reçoit l’attention de diverses personnes qui se relaient auprès d’elle pour ne plus la laisser seule. Ainsi, une chaîne humaine solidaire se met en place avec le propriétaire de son appartement, une jeune voisine et son nouveau-né, une journaliste, ou son ancien petit-ami, se relayent pour la sortir de sa torpeur et de son anxiété traumatique.

Dans une ambiance de poésie langoureuse et évanescente sur une sorte d’hikikomori, le récit nous plonge dans une réflexion subtile sur la relation avec l’autre et soit même. J’ai beaucoup aimé ce personnage attendrissant de Solange dont sous une fausse naïveté se dévoile un amour de la vie, dont chaque protagoniste va illustrer les propos et points de vue philosophiques de la jeune femme. Entre humour et émotion, sensibilité à fleur de peau et subtilité dans les mots comme dans les gestes, se dessine ainsi une personnalité multiple attachante.

La réalisation est entre pièce de théâtre en plusieurs actes, un assemblage de courts-métrages web et une bande dessinée dont la réalité sublimerait le graphisme. Vidéaste canadienne de Montréal et désormais parisienne, Ina Mihalache s’est fait connaitre avec son personnage de Solange, dans SolangeTeParle sur YouTube, intervenante drôle et attachante, émouvante et lunaire, abordant des thématiques sociétales ludiques, variées et passionnantes.

Avec la jolie et attendrissante Ina Mihalache, Pierre Siankowski et Francis Van Litsenborgh (Le grand méchant loup), Christian Henrard et Charline Vanhoenacker, Diane Beaulieu et Nathalie Catanzano, Marie Pape et Florence Porcel, Elise Arpentinier et Candice Beaudrey, Dimitru Mihalache, Doris Duguay et Christian Henrard.

Le film Solange et les vivants, distribué par Blaq out, et sa page Facebook est disponible dans les meilleurs bacs depuis le 17 octobre 2017 en DVD. Il est proposé en version sous-titrée pour sourds et malentendants, et sous-titreé en anglais. Dans les suppléments, Un Journal de bord, le documentaire du film, Le Solange Tour : mon film dans ton salon, Performance au Luminor, Solange te parle avec Narcissisme 2.0, J’ai couché avec Paris, Solange te parle, Camembert, et Spectateur te parle, l’avis des spectateurs .

Un très grand merci à Cinetrafic, dont on peut retrouver pour 2018 au cinéma les meilleurs films produits en France qui sont sortis en 2017, et à ses partenaires pour toutes ces belles découvertes et émotions.

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31 décembre 2017 7 31 /12 /décembre /2017 10:51

Un très grand merci à Gaumont pour m’avoir permis de découvrir cet impressionnant film contre la guerre qui approche alors à grand pas, réalisé en 1938 par Abel Gance, faisant écho à sa première version en 1918 après la terrible boucherie de la Grande guerre 14-18.

A la fin de la première guerre mondiale, une patrouille est encore envoyée inutilement. François Laurin fait parti des malheureux condamnés à cette mission suicide, et fait part à son meilleur ami Jean Diaz qu’il hait depuis qu’il sait être l’amant de sa femme Édith de prendre soin d’elle. Ancien ingénieur, Jean invente un verre révolutionnaire indestructible pour empêcher de nouveaux conflits. Mais Jean sombre dans la folie, et son collègue Henri Chimay, marié à Flo la fille d’Édith, lui vole son projet à des fins militaires. Face à la menace d’une seconde guerre mondiale inéluctable, Jean tente un appel aux morts.

Avec le recule depuis la fin des terribles conflits mondiaux et les millions de morts et destructions, on prend la mesure et la force désespéré d’Abel gance pour réveiller les consciences. Ainsi, après une première version muette en 1919, qui dénonçait les horreurs de la première guerre mondiale, Abel Gance effrayé par l’approche d’une seconde vingt ans après La der des der et le Plus jamais ça !, décide un baroud d’honneur avec cette version parlante sortie en janvier 1938.

Une sorte d’appel au secours pour empêcher de recommencer la folie meurtrière qui n’en sera encore plus terrible. J’ai beaucoup aimé ce récit, bien qu’un peu trop long et lyrique pour une fin presque trop courte. J’ai adoré la levé des morts de toutes nationalités, unis dans l’horreur des boucheries épouvantables, tels des morts-vivants zombiesques pour hanter les vivants de ce qui les attends… en vain !

Une très belle réalisation d’un grand maître du cinéma, perfectionniste qui nous entraine au plus près de l’horreur de la Grande guerre pour un final superbe avant gardiste qui a du en impressionner alors plus d’un. Avec une mise en scène maitrisée, où les élément se mettent inéluctablement en place avec fatalité entre la guerre, le traumatisme, l’invention et le vol pour une descente aux enfers avec ce sursaut désespéré mais grandiose du réveil des millions de morts, mutilés, gueules cassées, squelettiques et décharnés…

Avec Victor Francen (La fin du jour), Line Noro (Après Mein kampf, mes crimes), Marie Lou -Sylvie Gance- femme du réalisateur, Jean-Max, Renée Devillers, Marcel Delaître, Georges Saillard, Paul Amiot, Jean-Louis Barrault, André Nox, Georges Rollin.

Le film J’accuse, distribué par Gaumont, est disponible en DVD, Bluray et en coffret collector Blu-ray + DVD, édition numérotée, avec inclus un livre inédit et deux scénarios en fac similé dans la Collection Gaumont Classiques en nouveau master restauré dans les meilleurs bacs depuis le 29 novembre 2017. Il est proposé en version originale sous-titrée français, ainsi qu’en audiodescription pour les aveugles et malvoyants, et sous-titré pour les sourds et malentendants français, anglais et allemands.

Dans les suppléments, La paix à tout prix ! entretien de Laurent Véray, historien du cinéma, et J’accuse restauré, avant et après. Dans le dvd de suppléments, le film J’accuse en Magirama sur trois écrans, monté en 1957 par Nelly Kaplan et Abel Gance, et Un jour au Studio 28, entretien de Nelly Kaplan par Laurent Véray, ainsi que Parcours d’une restauration.

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30 décembre 2017 6 30 /12 /décembre /2017 10:45

Suite autonome du trop célèbre Jumanji de Joe Johnston en 1995, dans un exercice difficile dont Jake Kasdan (Sex tape) réussi haut la main l’épreuve afin de poursuivre le jeu avec autant de suspens et d’aventure que d’humour débridé.

En 1996, Alex Vreeke, un adolescent rejette un jeu de société Jumanji que son père à trouvé sur la plage, et transforme le jeune homme en jeu vidéo. En 2016, dans le lycée de Brantford, quatre élèves sont en retenue. Ainsi Spencer Gilpin, Anthony "Fridge" Johnson, Bethany Walker et Martha Kaply, chargés de ranger une salle, découvrent une vieille console du jeu vidéo Jumanji totalement inconnu.

Après avoir choisi un personnage, ils sont aspirés dans le jeu par l’écran et se retrouvent dans une jungle sous l’avatar qu’ils avaient choisi au hasard. Rapidement mis au courant de la règle du jeu arcade, ils ne disposent que de trois vies chacun, et la mission de retrouver l’œil d’une statue d’un jaguar et le remettre à sa place pour quitter la prison de Jumanji, dans lequel Alex est prisonnier depuis 20 ans. Mais ils ont pour dangereux ennemi Van Velt et sa bande de bikers qui tentent de les en empêcher.

Je sais, honte sur moi, je me suis déjà fais incendier en avouant que je n’avais jamais vu la version de 1995, mais je me suis rattrapé aussitôt rentrant de salle en me jetant sur mon beau blu-ray. De fait, je me suis énormément amusé avec cette version jeu qui passe de société mécanique à la réalité immédiate, de la version vidéo dans un monde fantastique numérique. Ainsi, nos quatre lycéens qui se transforment en des avatars diamétralement différents mais dont leurs véritables personnalités se révèlent au grand jour.

Beaucoup d’humour dans cette aventure arcade qui n’en rien à voir avec la version précédente, où c’était la jungle qui venait aux joueurs adultes et enfants, quand nos quatre ados sont propulsés dans la jungle numérique à la Tron l'héritage. De fait, pas trop de comparaisons à faire entre les deux histoires différentes, sur un jeu maléfique qui oblige les joueurs à aller jusqu’au bout dans une aventure fantastique pleine de dangers, et ces bikers fous, pour un divertissement jouissif.

De fait la plongée dans le monde virtuel sous des apparences différentes des quatre boutonneux, va permettre dans cette partie numérique pour les confronter dans leurs véritables personnalités, tel derrière un masque et se révéler entre amour et amitié, courage et solidarité pour un passage à la vie adulte avec beaucoup d’humour et de gags. Pas de temps mort même dans les courses poursuites, beaucoup d’actions, de cascades et de bagarres qui alternent avec des moments plus intimes toujours drôles dans des décors graphiques classiques mais soignés pour un divertissement réussi.

Avec un casting excellent, où Dwayne Johnson (Baywatch) se prend à contre pied de son physique, quand Kevin Hart (Mise à l'épreuve 2) et Jack Black (Chair de poule) sont tout aussi déjantés et que la méga bombe Karen Gillan (Les gardiens de la galaxie 2) explose de sensualité et d’humour, face à Rhys Darby, Bobby Cannavale (Very bad dads), Nick Jonas, et les jeunes Alex Wolff (Mariage à la grecque 2), Ser'Darius Blain (Star Trek into darkness), la très jolie Madison Iseman, Morgan Turner et Mason Guccione, Sean Buxton, Marin Hinkle, Tracey Bonner et Colin Hanks, Tim Matheson, Sylvia Jefferies et Virgina Newcomb, Maribeth Monroe et Missi Pyle.

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