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27 septembre 2019 5 27 /09 /septembre /2019 13:45

Un grand merci à Studiocanal pour m’avoir permis de découvrir ce film policier action réalisé en 2018 par Brian A. Miller (Vice), pour une contre enquête aux conséquences dangereuse en représailles d’un cambriolage meurtrier.

Jacob, directeur de banque est hanté par un hold-up violent qui a coûté la vie à un collègue, et mis à pied. Il s'associe à James, son voisin et ex-policier afin de retrouver le criminel qui a déjà sévit plusieurs fois avec la même efficacité et violence mortelle. Ils devinent la prochaine attaque et sauve une victime qui reconnait Jacob. Le bandit kidnappe la femme Christina et Maribel la fille diabétique de Jacob. Une angoisse s’installe face à un tueur sans scrupule.

Petit film de série B, entre enquêtes et actions, qui laisse plus à sourire qu’à l’effroi et offre l'occasion de retrouver Bruce Willis dans son éternel rôle de John McClane. Le récit nous conte donc une contre enquête de deux hommes plus efficace que le FBI, pour comprendre et trouver le coupable, avec l’aspect émotionnel familial de la fille malade et des meurtres du tueur. Une réalisation vive et alerte, sorte de pastiche humoristique qui ne se prend pas au sérieux tant sont risibles les scènes de combat de rue comme le final hilarant, qui n’est pas le cas des assassinats et violences, avant de se dévoiler en comédie. Un divertissement où l’on ne s’ennuie pas.

Avec Bruce Willis (Red 2), Frank Grillo (American nightmare 2), Johnathon Schaech (Vice), Olivia Culpo et Natali Yura, Uncle Murda, Natalia Sophie Butler, Tyler Jon Olson et Wass Stevens, Colin Egglesfield, Fields Geoff Reeves et Shea Buckner, Christopher Rob Bowen, Myles Jeffrey et Francesca Siena Tyberg, Ken Strunk, Ashley Wisdom et Tamara Callie, Cameron Brexler, Sergio Rizzuto, John Dauer, Lauren Shooshan, Lauren Rhoden et Joy Corrigan.

Le film Représailles, distribué par Studiocanal, est disponible depuis le 1er août 2019 en DVD et Blu-ray. Il est proposé en version originale anglaise sous-titrée français, et en audio français.

2 étoiles

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27 septembre 2019 5 27 /09 /septembre /2019 10:43

Un grand merci à Gaumont pour m’avoir permis de découvrir ce film réalisé en 1936 par Sacha Guitry, pour une adaptation de sa propre pièce de théâtre de boulevard écrite en 1916.

Le mari est idiot, vieux méridional et ridicule. La femme est jeune, jolie et fine, sensible et jolie. Ils se rendent chez un ami qui est en retard rencontré la veille lors d’une soirée. Le mari pressé pour un rendez-vous, s’impatiente et part. L’ami fait son apparition, il séduit la jeune femme restée seule et lui donne rendez-vous le soir même, chez lui. Elle vient, ils s’oublient et s’endorment jusqu’au matin. Quand le mari arrive pour demander conseil, ayant lui aussi trompé sa femme.

Une comédie de boulevard vaudevillesque sur le schéma classique du mari, de la femme et de l’amant interchangeable, avec en plus le mari trompé et trompeur. Avec un zeste de machisme guitryen qu’on lui connait trop bien, la comédie s’avère savoureuse de par le jeu et les répliques d’une mise en scène qui réinvente la pièce de théâtre en film avec des plans et mouvements cinématographiques.

Reflet d’une mentalité et d’une époque où la femme est dénigrée mais toujours désirée qui cependant sort son épine du trio en assumant son infidélité d’un vieux mari infidèle et d’un amant aussi peu fiable pour une nuit de plaisirs. Je me suis bien amusé de par le texte, surpris par certaines grossièretés modernes dans un tel contexte et époque, et séduit par la subtilité du sujet jouant sur l’immoralité de l’adultère traité avec autant de fantaisie et somme toute bonne enfant.

Avec Sacha Guitry, et la belle Jacqueline Delubac sa femme le temps d’une pièce et d’un film, et Raimu, et les caméo Arletty, Robert Seller, Louis Kerly et Andrée Guize, Michel Simon et Louis Baron fils, Pierre Bertin et Victor Boucher, Jean Coquelin, Claude Dauphin et Rosine Deréan, Yvette Guilbert, André Lefaur et Marcel Lévesque, Marguerite Moreno et Gabriel Signoret.

Le film Faisons un rêve, distribué par Gaumont, est disponible en DVD et Blu-ray dans les meilleurs bacs depuis le 11 septembre 2019. Il est proposé en audiodescription pour aveugles et malvoyants, et sous-titrée pour sourds et malentendants. Dans les suppléments, La Rhétorique du boulevard, entretien de Jean-Noël Grando et de Raphaëlle Moine, historiens du cinéma (HD), Entretien avec Francis Veber, Faisons un rêve restauré.

3 étoiles

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26 septembre 2019 4 26 /09 /septembre /2019 17:22

Un grand merci à Pathé pour m’avoir permis de découvrir dans le cadre de La Cinémathèque Pathé, au nouveau rendez-vous mensuel de Fondation Jérôme Seydoux-Pathé, de la projection du film en Ciné-Concert The last command de Josef von Sternberg réalisé en 1928, précédé du court-métrage Life and death of 9413 a Hollywood extra de Robert Florey (1928).

En 1928 à Hollywood, le réalisateur Leo Andreyev cherche des acteurs pour son prochain film. Quand arrive la photo d’un vieil homme, il le prend pour jouer le rôle d'un général. Dodelinant sans cesse de la tête qui provient d'un grand choc qu'il a connu qui lui revient en mémoire. En 1917, sur la fin de la guerre alors que couve la révolution Russe, il était alors le grand-duc Serge Alexandre, cousin du tsar et commandant de toutes ses armées. Deux acteurs identifiés comme de dangereux révolutionnaires avaient été arrêtés. Pour son amusement, le général avait cravaché l'un d'eux,

Leo Andreyev et emprisonné. La compagne de Leo, la belle Natalie Dabrova, l’intrigue et l'emmène avec lui. Séduit, il lui avait offert un collier de perles en gage de ses sentiments pour elle. La jeune révolutionnaire chargé de le tuer, se rend compte qu'il est un homme de grand honneur qui aime la Russie aussi profondément qu'elle.

Un film séduisant, déjà de propagande pour la gloire de la Russie, pro russe tsariste et anticommuniste, tout en charme et romantisme. Ainsi ce révolutionnaire communiste devenu depuis un réalisateur capitaliste. Certes, l'histoire d'amour parait peu crédible, pas plus que le bon généralissime aussi humaniste. Le parallèle est évidement ailleurs avec la masse des soldats etles figurants. Dans un contexte de l’époque où le communisme avait déjà assassiné plus de vingt millions de russes entre massacres, déportations et famines volontaires, l’affût des réfugiés s’imposait dans la culture politique.

Film aussi et avant tout sur les acteurs figurants dans le cinéma, maltraités, méprisés et sous payés qui pourtant ont une place importante dans le cinéma, surtout à ces époques où ils étaient extrêmement nombreux. Ainsi, cette masse informe d’anonymes est traitée comme du bétail de la même manière tous ces hommes envoyés à l’abattoir dans les tranchées dont le parallèle est saisissant. Une vision subtile du réalisateur

Avec Emil Jannings, Oscar du meilleur acteur en 1929, Evelyn Brent, William Powell, Jack Raymond, Nicholas Soussanin, Michael Visaroff, Fritz Feld,

En première partie de ce film est présenté Life and death of 9413 a Hollywood extra, court-métrage de Robert Florey (réalisateur français qui fit sa carrière à Hollywood) réalisé la même année et sur la même thématique. Un figurant à Hollywood se voit numéroté 9413, passe d’une production à une autre dans une vie de galère et de misère tel des ouvriers à la chaine dans un Hollywood déshumanisé au point d’en perdre toute identité de vie à trépas. Un film d’avant-garde qui dégage toute la puissance évocatrice de douleur et de passion.

Avec Jules Raucourt et Voya George.

3 étoiles La Fondation Jérôme Seydoux-Pathé

73 avenue des Gobelins

75013 Paris

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25 septembre 2019 3 25 /09 /septembre /2019 14:54

Un grand merci à Optimale pour m’avoir permis de découvrir ce panel de courts et moyens métrages gays réalisés en 2018 par Claudius Pan, Manuel Billi et Benjamin Bodi, Nicky Miller, Nicolas Medy, Ori Aharon et Ohm Phanphiroj, pour une collection de courts métrages sur l’amour qui ont marqué les esprits dans les festivals LGBT+ du monde entier.

X comme amour, de Claudius Pan.

Un jeune homme retourne à l’endroit qui a bercé les étés de son enfance. Là, il fait ses adieux au lieu, à ce qu’il était et à son premier amour.

Avec Xavier Prieur et Antoine Heraly.

Enter, de Manuel Billy et Benjamin Bodi.

Lors d’une nuit de fête, M. arrive par hasard dans un appartement où a lieu une orgie. Gêné, il s’enferme dans la salle de bain, mais il découvre assez vite qu’il n’est pas seul dans la pièce.

Avec Félix Maritaud, (120 battements par minute), Raphaël Fournier, Manuel Billi, Pavel Danko, Paul Goujon, Alexeï Mitelberg Fisher et Jean-Loïc François.

Lemon taste, de Nicky Miller.

John est le voyeur d’une scène de Cruising, qui tourne vite en un quintette fantaisiste érotique.

Avec Jorge Benavides, Tristan Rehbold, Rafael Medina, Pierre Emö et Theo Meow.

Soleils bruns, de Nicolas Medy.

A l’orée d’un bois, dans une clairière ensoleillée où ils se prélassent avec des amis, Azzedine et Mehdi se séduisent. Ensemble ils vont s’aimer dans la forêt.

Avec Chouaib Arif, Aurélien Deseez, Tarek Lakhrissi et Nesma Merhoum, Anys Merhoum, Sem Nagas et Malek Cheikh, Karim Bettayeb et Yannis Smaali.

Rubber dolphin, d’Ori Aharon.

Une histoire d’amour gay, dans un studio de Tel-Aviv. Ils se rencontrent, ont un rapport sexuel, tombent amoureux. Cela durera-t-il jusqu’au petit matin ?

Avec Chen Hefetz et Omri Laron.

Desire trilogy, d’Ohm Phanphiroj

Une exploration du désir masculin.

Avec Aj Andersen, Nic Caruccio, Beck Nolan, Alicia Hilton, Keli Delane, James Santelle et Kevin Gubish.

The meaning of it all, d’Ohm Phanphiroj.

Une plongée intime dans un monde où les hommes hétérosexuels sont secrètement désireux d’explorer leurs côtés obscurs avec un homme gay.

Sept courts et moyen-métrages sur l’amour gay, du romantique au lyrique, du trash au pornographique, champêtre ou urbain, fiction ou documentaire, cette compilation donne un bel aperçu du moment dans la création de réalisateurs et d’interprètes de qualité. De belles images aux dialogues sensibles, jusqu’au cru qui instaure des ambiances et situations parfois inattendues.

X comme amour, distribué par Optimale, est disponible en DVD dans les meilleurs bacs depuis le 4 juillet 2019. Il est proposé en version originale française, anglaise et hébreu sous-titrée français.

2 étoiles

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25 septembre 2019 3 25 /09 /septembre /2019 10:40

Un grand merci à Koba Films pour m’avoir permis de découvrir cette très sympathique comédie adolescente allemande réalisée en 2018 par Markus Dietrich, qui pour son premier long-métrage, nous plonge dans les aventures fantastisques d’une jeune fille au pouvoir d’invisibilité.

Suzanne Hartmann est une ado solitaire qui passe son temps à lire des bandes dessinées de super-héros. Après un accident dans le laboratoire scientifique de sa mère Maria, elle entre en contact avec un sérum et développe un pouvoir d’invisibilité qui agit avec la température du chaud et du froid. Quand sa mère est kidnappée afin de faire main basse sur ce sérum, la jeune fille, désormais Sue, s’adjoint l’aide de ses amis Tobi Grimm, et de Kaya Wells dite App, véritable génie pour retrouver et sauver sa mère dont son pouvoir l’entraîne dans des aventures dignes des super-héros de ses comics books.

Une bien sympathique comédie sans prétention sur une super-héroïne adolescente pour un divertissement plein de rebondissements et de surprises. Sur un rythme vif et alerte, aux effets spéciaux maitrisés, l’intrigue, les actions, gags et répliques à hauteur des jeunes font mouche en humour et émotions. Cette Suzanne Hartmann s’inspire de la super-héroïne Jane Storm (Susan « Sue » Storm) créée par le scénariste Stan Lee en 1961, membre des quatre fantastiques, mais également à La femme invisible de A. Edward Sutherland en 1940. Une fraîcheur qui apporte son pendant féminin jeune à un genre qui nous inonde ces dernières années avec les Marvel en manque d’inspiration sur des trames sombres. Je me suis bien amusé à suivre cette intrigue sans doute classique tout en évoquant les tripatouillages génétiques et le combat des jeunes dans la folie des adultes. On en viendrait presque à souhaiter sinon une suite, à tout le moins une série.

Avec Ruby M. Lichtenberg, Anna Shirin Habedank et Lui Eckhardt, Victoria Mayer, Luc Schiltz, Jeanne Werner et Victoria Mayer, Luc Schiltz, Jeanne Werner et Patrick Hastert, Lotte Tscharntke, Tatja Seibt et Lina Isabel Sturm, Stephanie Stremler et Catherine Janke, Roland Gelhausen, Mickey Hardt et Roy Peter Link.

Le film Invisible girl, distribué par Koba Films, est disponible dans les meilleurs bacs dès le 2 octobre 2019 en DVD. Il est proposé en version française.

3 étoiles

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25 septembre 2019 3 25 /09 /septembre /2019 09:37

Un grand merci à Universal Pictures pour m’avoir permis découvrir ce superbe film animé réalisé en 2019 par Dylan Brown non crédité pour inconduites sexuelles, pour un joli conte du passage de l’enfance à la vie adulte sans perdre ses rêves et ses émotions.

Depuis sa plus tendre enfance, la petite June Bailey joue avec sa maman avec Le parc de wonderland, un parc d’attractions né de l’imagination extraordinaire de la petite fille, dirigé par un groupe d'animaux, Boomer, gros ours bleu qui accueille les invités, Greta, sanglier, les frères castors Gus et Cooper, Steve, porc-épic responsable de la sécurité du parc et amoureux de Greta; et Peanut, le chef du parc et chimpanzé qui a la capacité de créer des manèges en écoutant la voix de la mère de June.

Parc qu’elle réalise dans le quartier avec ses amis, parfois avec dégâts. Quand sa maman part à l’hôpital gravement malade, June sombre dans la tristesse dépressive et par colère et chagrin remballe son jeu et brûle le plan, avant de s’évader de sa sortie avec sa classe pour trouver dans la forêt ses amis imaginaires en vrai et son parc dans un état de destruction. June doit sauver son rêve pour retrouver sa maman.

Une très belle histoire émouvante sur une superbe réalisation riche en formes et couleurs, en lumières et en inventivité sur une animation magnifique. J’ai beaucoup aimé autant l’intrigue que les décors, autant que cette enfant adorable et ses amis pour une aventure passionnante et passionnée. Tout est parfait dans ce film animé tant dans la maîtrise graphique que narrative, en jouant sur les subtilités sur des ressentis sans jamais tomber dans le pathos ou les excès. Ainsi, la maladie de la maman savamment contenue pour bouleverser jusqu’à son retour.

Ainsi avec ce parc magnifique qui prend vie avec les personnages adorables nés de l’imagination fertile de June. Et cette belle morale sur le passage de la petite enfance confortable vers la préadolescence à la réalité de la vie moins idyllique mais à aborder avec courage, amour et confiance. Un film qui ravi les enfants comme les plus grands.

Avec les voix originales de Sofia Mali, Jennifer Garner, Ken Hudson Campbell et Kenan Thompson, Mila Kunis, John Oliver, Ken Jeong et Norbert Leo Butz, Matthew Broderick et Brianna Denski, Oev Michael Urbas, Kate McGregor-Stewart, Kevin Chamberlin et Kath Soucie. Et les voix en françaises d’Alice Orsat, Marc Lavoine, Frederic Longbois et Odah Dako, Barbara Beretta, Victoria Grosbois et Timothé vom Dorp, Lionel Tua, Laurent Morteau et Marie Chevalot.

Le film Le parc des merveilles, distribué par Universal Pictures, est disponible dans les meilleurs bacs depuis le 21 août 2019 en DVD et Bluray. Il est proposé en version anglaise sous-titrée français, et version française et multi-langues. Dans les suppléments, des scène coupées : Gus Yodle, Chimpanzé TV, Chantez avec Pi (seulement en anglais), Ebauches de personnage : Dessiner Boomer, Dessiner le pirate chimpanzé, Dessiner la princesse chimpanzé, Le guide de June pour le Parc des Merveilles, et L’équipe d’accueil de June.

3 étoiles

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24 septembre 2019 2 24 /09 /septembre /2019 10:50

Un grand merci à Gaumont pour m’avoir permis de découvrir cette joyeuse comédie réalisée en 1941 par Jean Dréville (Les cadets de l’Océan), d'après une nouvelle de Georges Simenon, sur l’éveil et le premier amour d’une jeune fille espiègle.

Dans un hôtel à Canne, l’adolescente de dix sept ans, Annette Barnavon saccage la chambre de la riche américaine Myriam Morisson pour se venger de lui prendre Maurice Ousard, un avocat quadra dont elle terriblement éprise. Quand les parents lui présentent le jeune et gentil Bernard Borchain, celui-ci, embobiné par la mythomanie d’Annette, est bien décidé à redresser les supposés torts de Maurice. Le scandale éclate quand Annette avoue sa responsabilité et son amour pour Maurice.

Une très sympathique comédie romantique dans le cadre de la seconde guerre mondiale dans la zone libre plus pour très longtemps. Avec cette jeune fille espiègle en éveil amoureux, se déploient tous les excès burlesques d’une amoureuse transis sans discernement pour un homme beaucoup plus vieux coupable de compliments aux conséquences lourdes et fort heureusement drôles et qui se terminent bien.

Une trame comique romantique vaudevillesque en portes qui claques, répliques pétillantes et courses poursuites à court après moi que je t’aime. Je me suis beaucoup amusé par les dialogues et le ton divertissant porté par l’excellente Carletti. Ainsi, se déroule dans la ville de Canne avant l’occupation italienne à la sortie du film, et l’annulation du festival, le récit sent encore une certaine liberté avant d’être frappé par la guerre. Un ton résolument festif qui dégage un joyeux divertissement.

Avec la belle et pétillante Louise Carletti (Mademoiselle Béatrice), Henri Garat, Mona Goya (Les vieux de la vieille) et Georges Rollin (J’accuse), Marcelle Rexiane (L’assassinat du père Noël), Georges Chamarat et Rosine Luguet (Premier rendez-vous), Simone Valère (La fiancée des ténèbres) et Raymonde La Fontan et Albert Broquin, Georges Cahuzac, Henry Darbray, Luce Fabiole et Paul Faivre, Eugène Frouhins, Henry Gerrar, Georges Gosset et Albert Malbert.

Le film Annette et la dame blonde, issu de la Collection Gaumont découvertes DVD distribué par Gaumont, est disponible en DVD dans les meilleurs bacs depuis le 21 août 2019. Il est proposé en version sous-titrée pour sourds et malentendants.

3 étoiles

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24 septembre 2019 2 24 /09 /septembre /2019 08:49

Woody Allen continu sa bonne série de films qui entremêle humour et légèreté qui le caractérise si bien ces dernières années.

Deux étudiants, Gatsby et Ashleigh, envisagent de passer un week-end en amoureux à New York. Gatsby a déjà tout organiser entre réservations d’hôtel et de restaurants comme de musées et expositions. De son coté, Ashleigh, pour le compte du journal de son université, a la chance d’interviewer le réalisateur Roland Pollard qu’elle admire. Mais leur projet tourne court, aussi vite que la pluie succède au beau temps. Bientôt séparés, chacun des deux tourtereaux enchaîne les rencontres fortuites et les situations insolites. Gatsby retrouve Shannon la petite sœur de son ex petite amie qui a bien grandi, quand Ashleigh est embarquée dans une folle nuit de rencontres du sérail dont l’acteur Francisco Vega.

Beaucoup de joyeuses facéties dans ce récit loufoque et burlesque d’une folle nuit d’un week end révélateur pour ce jeune couple antinomique qui plongé dans la ville vont découvrir à quel point ils ne sont pas fait pour être ensemble aussi évident dès le dialogue de la première scène. J’ai beaucoup aimé cette légèreté quasi irréelle de la trame dans un monde richissime jusqu’à l’incroyable de la Wasp malgré la passé de certaine, ou de passer d’une sœur à l’autre un peu glauque.

Woody Allen est encore au meilleur de sa forme avec des échanges ciselés, des situations cocasses et des protagonistes aussi délirants qu’attachant d’un superbe casting pour un regard sur la société et les relations de couple. Une excellente réalisation pour une trame aussi drôle que cinglante dans un humour toujours aussi efficace du meilleur style allenien.

Avec les excellents Timothée Chalamet (Interstellar) et Elle Fanning (Mary Shelley), Selena Gomez (Nos pires voisins 2) et Taylor Black, Cherry Jones, Rebecca Hall, Jude Law et Kelly Rohrbach, Suki Waterhouse, Liev Schreiber et Diego Luna, Annaleigh Ashford et Griffin Newman, Kathryn Leigh Scott ou encore Natasha Romanova.

3 étoiles

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23 septembre 2019 1 23 /09 /septembre /2019 08:26

Un grand merci à Universal Pictures pour m’avoir permis redécouvrir cette très sympathique comédie réalisée en 2019 par Cédric Le Gallo et Maxime Govare, d’après une histoire véridique, entre rires et émotions pour une plongée de la tolérance envers la communauté LGBT+.

Après avoir tenu des propos homophobes, Mathias Le Goff, vice-champion du monde de natation, est condamné à entraîner Les crevettes pailletées, une équipe de water-polo gay, davantage motivée par la fête que par la compétition. Cet explosif attelage va alors se rendre en Croatie pour participer aux Gay Games, le plus grand rassemblement sportif homosexuel du monde. Le chemin parcouru sera l’occasion pour Mathias de découvrir un univers décalé qui va bousculer tous ses repères et lui permettre de revoir ses priorités dans la vie.

Avec des airs en référence de films cultes, cette comédie allie autant l’humour que l’émotion de façon ludique tout en étant trash et en retenue pour décrire un univers festif déjanté avec tout autant de sens des responsabilités. À travers ce groupe, c’est tout un panel de vies qui s’ébauche, comme ce couple de pères de famille, chacun y va de son vécu comme tout le monde dans les recherches de vie amoureuse et surtout de reconnaissance face à l’homophobie pour le respect et la tolérance. Une très belle manière de lutter contre la connerie crasse et coupable des homophobes plus que jamais résurgente. L’homophobie a la dent dure notamment dans le sport, dont la réaction du président de FFF en est le porteur qui mériterait lui aussi, outre qu’il démissionne de son poste tant il est la honte du football français et le représentant de l’homophobie dans cette discipline, mais aussi comme Mathias de passer quelques temps en immersion pour les prochains gay games.

Ainsi, en suivant cette équipée de gays, nous assistons à la préparation sportive pour les gay games, jeux olympique LGBT+ qui ont lieu tous les 4 ans, dont la 10ème édition était à Paris en 2018, et la prochaine à Hong-Kong en 2022. Un road movie à la Priscilla folle du désert drôle, sensible, intelligent et émouvant qui nous entraîne à la découverte d’une galerie de protagonistes dans une succession de gags et de répliques délirantes et de situations cocasses. Je me suis beaucoup amusé à suivre ce groupe déjanté et attachant, sur une réalisation vive et alerte, festive et sérieuse pour désamorcer la bêtise violente dont la punition aux homophobes serait de leur faire voir ce film ludique, ainsi qu’à la jeunesse pour une meilleure connaissance et tolérance. De la même manière que racisme, machisme et antisémitisme sont dénoncés et condamnés, l’homophobie doit l'être tout autant, et quel meilleur moyen que d’en parler le plus possible pour de banaliser l’homosexualité.

Avec Nicolas Gob (La belle et la bête) et Alban Lenoir (Mauvaise herbe), Michaël Abiteboul (Papa ou maman), Geoffrey Couët et Yvon Back, Romain Lancry, Romain Brau et David Baïot, la jeune Maïa Quesemand, Roland Menou, Thomas Croisière et Pierre Samuel, Félix Martinez et Jonathan Louis.

Le film Les crevettes pailletées, distribué par Universal Pictures, est disponible dans les meilleurs bacs depuis le 25 septembre 2019 en DVD et Bluray. Il est proposé en version anglaise sous-titrée français, et version française et multi-langues. Dans les suppléments, Projets d’affiches, Le Festival de l’Alpe d’Huez, Les Gay Games, et L’avant-première au Grand Rex.

3 étoiles

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21 septembre 2019 6 21 /09 /septembre /2019 09:39

Un grand merci à Studiocanal pour m’avoir permis de me régaler avec ce jouissif thriller britannique réalisé en 1970 par Terence Young, pour une haletante résurgence d’un passé caché aux conséquences angoissantes et mortelles.

Revenant d’une soirée de poker avec ses amis, Joe Martin trouve sa femme Fabienne menacée par Whitey, une ancienne connaissance de mauvais souvenirs. Un passé caché qui refait surface et annonce des ennuis de la part d’anciens complices de l’armée après la guerre de Corée. Si Joe se débarrasse facilement de ce danger, le capitaine Ross, Fausto Gelardi et Katanga, sont beaucoup plus tenaces, et tiennent cette fois-ci en otage de nouveau sa femme mais aussi leur fille Michelle. Quand Moira, une autre complice tout aussi dérangée les rejoint. Mais Joe n’a pas l’intention de se laisser abattre et veut sauver sa famille.

Un excellent thriller teinté d’humour et de courses effrénées sur les routes escarpées de la côte d’azur, et de morts bien sûr. Dans un style festif, l’angoisse devient surréaliste face à des crapules aussi bêtes que méchants. Un rôle taillé sur mesure pour un Bronson alors au meilleur de sa forme entouré d’un magnifique casting.

Une intrigue qui prend corps au fur et à mesure que le danger ses ressert sur la femme et la gamine avec un fou furieux dont on s’étonne qu’il n’est pas été attaché pour plus de sécurité, et donne encore plus d’angoisse avec efficacité. Je me suis beaucoup amusé à suivre ce passionnant délire où l’on enlève à tour de bras, femme et fillette, ou médecin avec facilité sur fond de trafic de drogue et blanchiment d’argent sale et surtout de vengeance. Bien rythmé aux révélations et surprises, le récit nous tient en haleine jusqu’à la dernière image.

Avec Charles Bronson (Les collines de la terreur) et Liv Ullmann (D’une vie à l’autre), James Mason (Meurtre par décret), Jean Topart et Jill Ireland (Le solitaire de fort Humboldt), Luigi Pistilli, Michel Constantin, et la jeune Yannick Delulle, Paul Bonifas, Sabine Sun, Roger Mailles et Nathalie Varallo, Remo Mosconi, Dominique Crosland et Yannick Deheth, Gabriele Ferzetti, David Hess et Bob Ingarao.

Le film Cold sweat, distribué par Studiocanal, est disponible depuis le 28 août 2019 en Combo Blu-ray + DVD, N°15 de la collection Make my day ! signée Jean-Baptiste Thoret. Il est proposé en version originale anglaise sous-titrée français, et en audio français. Dans les suppléments, Préface de Jean-Baptiste Thoret, Cold Sweat vu par Philippe Setbon, Entretien avec Michel Constantin pour l’émission Cinéscope (1975).

3 étoiles

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