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29 octobre 2019 2 29 /10 /octobre /2019 08:07

Un grand merci à BQHL éditions pour m’avoir fait découvrir cette comédie burlesque réalisée en 1976 par Mel Brooks, pour un exercice de style comique et culloté d’un film muet délirant.

Mel Funn, un cinéaste hollywoodien sorti d'une cure de désintoxication suite à son irrésistible penchant pour l’alcool, décide de tenter un ultime retour à Hollywood en tentant de convaincre les responsables d'un studio de cinéma de produire le premier film muet réalisé depuis quarante ans. Pour ce faire, Funn et ses fidèles amis Marty et Dom, vont approcher plusieurs acteurs connus du moment afin que ceux-ci jouent dans leur film.

Joyeuse facétie culottée de Mel Brooks, en réalisant cette comédie version film muet, bien avant The artist de Michel Hazanavicius en 2011, avec en contre pied le mime Marcel Marceau muet de nature est le seul parlant. Une comédie bien rodée comme sa le faire Mel Brooks avec son humour gentil et caustique dans ses délires qui vont plus loin que l’apparence. Ainsi, avec ce retour au cinéma muet c’est un bel hommage au début du septième art et une mise en exergue peu flatteuse du Hollywood des producteurs de l’ère industriel de l’Art. Un film qui réuni un casting choral de caméo de grands noms de l’époque avec beaucoup d’humour sans se prendre très au sérieux pour un divertissement réussi.

Avec Mel Brooks, Marty Feldman, Dom DeLuise, Sid Caesar, Harold Gould, Ron Carey, Bernadette Peters, Carol DeLuise, Liam Dunn, Fritz Feld, Chuck McCann, Valerie Curtin, et les caméo Burt Reynolds, James Caan, Liza Minnelli, Anne Bancroft, Marcel Marceau et Paul Newman.

Le film La dernière folie de Mel Brooks, distribué par BQHL éditions est disponible dans les meilleurs bacs depuis le 25 septembre 2019 en DVD et Blu-ray. Il est proposé en version originale sous-titrée français.

3 étoiles

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28 octobre 2019 1 28 /10 /octobre /2019 10:27

Un grand merci à Carlotta pour m’avoir permis de découvrir cette superbe dramatique réalisée en 1969 parToshio Matsumoto, pour une immersion dans l’univers queer des drag-queens de Tokyo.

Tokyo, fin des années 1960. Eddie, jeune drag-queen, est la favorite de Gonda, propriétaire du bar Genet où elle travaille. Cette relation provoque la jalousie de la maîtresse de Gonda, Leda, drag-queen plus âgée et matrone du bar. Eddie et Gonda se demandent alors comment se débarrasser de cette dernière, quand Leda tente de se débarrasser aussi d’Eddie, chanteuse vedette du cabaret.

Cinéma de la nouvelle vague japonaise, cet ovni expérimentale est fabuleux d’effets en tous genre, comique et gore, burlesque et émouvant, entrecoupé d’entretiens avec des interprètes, de passants et d'habitués des lieux queers (les roses, qualificatifs de la communauté et felurs préférés de d'Eddie), sur le sexe, l’homosexualité et la drogue, dans une plongée dans l’univers gay du Japon des années soixante de la communauté travestie et transgenres. Une atmosphère plus qu’une intrigue dans la mise en scène nous malmène avec plaisir d’une époque soixante huitarde du pays sous occupation militaire américaine et de révolution politique et culturelle.

En suivant ce triangle amoureux, aux scène d’amour évanescentes, se suivent les protagonistes dans leurs trips, dans leurs univers, et leurs ressentis d’une extrême modernité très actuelle. J’ai beaucoup aimé découvrir ce regard sur une communauté aux codes et repères de pensée et de vie peu abordés encore de nos jours.

Avec les excellentes Pîtâ (Ran), Yoshio Tsuchiya (Barberousseet Osamu Ogasawara, Emiko Azuma, Toyosaburo Uchiyama, Don Madrid, Koichi Nakamura, Chieko Kobayashi et Yoshimi Jô, Flamenco Umeji, Saako Oota, Tarô Manji et Mikio Shibayama, Wataru Hikonagi, Fuchisumi Gomi et Yô Satô, Keiichi Takenaga ou encore Mamoru Hirata.

Le film Les funérailles des roses, distribué par Carlotta, est disponible dans les meilleurs bacs dès le 16 octobre 2019 en DVD et Blu-ray Nouveau master restauré HD 4K. Il est proposé en version originale japonaise sous-titrée français. Dans les suppléments, Préface de Bertrand Mandico, auteur et réalisateur, Eddie roi : décryptage du film par Pascal-Alex Vincent et Stéphane du Mesnildot.

3 étoiles

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28 octobre 2019 1 28 /10 /octobre /2019 09:44

Il y a comme ça des histoires qui ne cessent de s’éterniser, qui recommencent comme un vieux disque rayé à n’en plus finir qu’il y a encore à en rajouter une couche à l’infini. Ce que nous impose Tim Miller (Deadpool) sans démériter, mais sans nous enthousiasmer non plus, juste nous atomiser d’ennui.

Pourtant nous avions il me semble fait le tour de la question entre Sarah et John Connor, Terminator version 101 et ses suites 2.0 d’ennemis en tous modèles, des scenarii revisités sous tous les angles avant, pendant, après Skynet et la machine à remonter le temps pour éviter l’inéluctable… Apparemment, Hollywood n’a pas fini d’essorer jusqu’à la lie d’un linceul qui n’a plus rien à rendre. Cette fois-ci pourtant, en version féminine, l’illusion semblait tenir ses promesses de renouvellement et extrapolation avec le retour de Sarah Connor au Mexique pour sauver la vie de Daniella « Dani » Ramoa, une jeune femme version John Connor face à un Terminator nouvelle génération opposé à Grace, une humaine modifiée du futur… et puis, plus rien.

Courses poursuites, morts, bagarres et castagnes sur une mise en scène à bout de souffle et des dialogues creux. Perdus, les émotions et l’humour, oubliés les effets spéciaux qui disparaissent dans des images foncées presque noires qu’on n’en voit plus que les sous-titres inintéressants. Vraiment dommage. Mais ne pleurons pas, ils vont nous ressortir d’autres opus avec Grace enfants, puisque nous perdons deux Terminators dans l’opération, et sans doute les enfants et les arrières petits enfants ou avec l’ingénieur de Skynet… Tout est possible.

Avec Mackenzie Davis (Blade runner 2049), Natalia Reyes et Linda Hamilton (Terminator), Edward Furlong (Aftermath), Arnold Schwarzenegger (Terminator Genisys) et Gabriel Luna, Tom Hopper, Cassandra Starr, Brett Azar et Diego Boneta, Tábata Cerezo, Steven Cree et Pete Ploszek, Enrique Arce et Mario de la Rosa.

2 étoiles

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27 octobre 2019 7 27 /10 /octobre /2019 12:02

Malgré le succès public à grand renfort de publicité et de qualificatifs dithyrambique pour Joaquin Phoenix en vu des Oscars quand il est particulièrement limité, ce film est le plus consternant de l’année que nous impose lourdement Todd Phillip (Very bad trip 3) sur une vision de la folie de Joker dans une narration longue et poussive, excessive et pénible qui n’en fini pas de s’éterniser jusqu’à plus soif d’inintérêt pour une genèse qu’il va falloir se le coltiner dans la saga à venir.

Comme dit dans tous les résumés publicitaires, le film relate une histoire qui se focalise sur la figure emblématique de l’ennemi juré de Batman en brossant le portrait d’Arthur Fleck, un malade mental qui vit avec sa maman Penny, malade mentale, se sentant persécuté et méprisé par la société, avec le rêve de trouver son père en Murray Franklin, vedette de télévision. Le tout noyé dans sa folie, ses délires, de passer en stand up ou de liaisons avec Sophie Dumond, sa jolie voisine.

Certes, passer derrière Jack Nikolsson et Heath Ledger était un défit quasi impossible. Surtout avec un Joaquim Phoenix vieillissant qui révèle un talent limité pour multiplier les facettes indispensable au personnage torturé de Joker. Un récit pathos avec ce pauvre dégénéré de par sa méchante maman et son vilain beau-papa, et tous les méchants collègues, que ça en vire en pathétique. Quelques belles scènes sauvent un peu, mais guère. La force des médias de vendre un navet en chef d’œuvre. à ce point que nombre de théories tous plus farfelues s’époumonent avec l’horloge et l’arrêt du temps…  On se doute que par la suite des révélations et surprises à partir de ce premier opus vont nous être servis.

Avec Joaquin Phoenix (L'homme irrationnel), Robert de Niro (American bluff) et Zazie Beetz (Deadpool 2), Frances Conroy, Brett Cullen, Shea Whigham et Bill Camp, Glenn Fleshler, Leigh Gill, Josh Pais et Rocco Luna, Marc Maron, Sondra James, Murphy Guyer et Douglas Hodge.

2 étoiles

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27 octobre 2019 7 27 /10 /octobre /2019 08:15

Un très beau film de Kiyoshi Kurosawa (Invasion), dans le cadre du 25ème anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques entre le Japon et l'Ouzbékistan et du 70ème anniversaire de l'achèvement du théâtre Navoï. qui nous entraîne dans une ambiance oppressante et poétique d’un recherche de soit pour éclore vers une aspiration qui remet en question l’instant présent d’une vie professionnelle et personnelle.

Reporter pour une émission populaire au Japon, Yoko tourne en Ouzbékistan sans vraiment mettre le cœur à l’ouvrage. Son rêve est tout autre. Les coulisses d’une tournée qui prend l’eau tant dans les sujets qu’avec les locaux. Chemin faisant au contact d’une culture étrangère, de rencontres en déconvenues, Yoko se remet en question sur sa vie professionnelle vers son rêve de toujours. Loin de son pays et de son petit ami, perdu dans sa solitude, Yoko forge son désir de changement, notamment en visitant en rêve, de chanter dans l’opéra Navoï de Tachkent, la capitale du pays.

Un très beau film dans une région aride, voir inhospitalière bien que de paysages stupéfiants. Il règne une ambiance oppressante dans une poésie planante de ce doute qui s’infiltre dans l’esprit de la jeune femme. Ainsi, la présentatrice se remet en question dans un pays étranger en langue et en culture, qui donne corps à un projet enfoui. Il faut bien dire que les coulisses de ce documentaire tourne au fiasco avec ces sujets inintéressants et les conditions minimalistes mal préparées qui donnent envie de fuir et de faire autre chose.

J’ai beaucoup aimé cette introspection psychologique, ces dialogues mesurés et ces symboliques de solitude et de liberté. Sur des travellings et cadrages comme Kiyoshi sait maîtriser, c’est avec un regard plein d’empathie que se construit cette narration qui nous en apprend sur Yoko et la pays, et l’histoire de la construction de l’opéra auquel les Japonais ont participé durant la seconde guerre mondiale et achevé en 1947. Une sorte de film publicitaire de bonne entente entre les deux pays, comme ces gentils policiers "soviétiques". Cependant, un film qui hante longtemps, de part le jeu tout en subtilité de l’actrice.

Avec la très jolie et excellente Atsuko Maeda, Ryô Kase et Shôta Sometani, Tokio Emoto et Adiz Rajabov.

3 étoiles

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26 octobre 2019 6 26 /10 /octobre /2019 10:27

Un grand merci à Carlotta pour m’avoir permis de découvrir cette comédie vampiresque réalisée en 1985 par Tom Holland, pour une plongée dans l’horreur et l’angoisse avec humour et émotion.

Amateur passionné de cinéma fantastique, l’adolescent Charley Brewster vit entre sa mère Judy et sa petite amie Amy Peterson. Son existence se déroule sans surprise, jusqu’à l’arrivée d’un mystérieux voisin dont le comportement l’intrigue. Il est bientôt persuadé que ce curieux personnage, Jerry Dandrige, est en réalité un vampire. Mais personne n’est prêt à le croire, même Peter Vincent, l’animateur vedette d’une émission sur les vampires.

Une comédie satyrique vampiresque bien angoissante et gore pour autant qui mêle astucieusement humour et horreur. Ainsi, cet adolescent en passe de sa première fois avec sa petite amie la délaisse en découvrant que son étrange voisin dévore ses belles jeunes proies de ses dents aiguisées, l’intrigue nous entraîne vers l’horreur d’un vampire affamé.

Une comédie horrifique qui reprend les code du genre du créateur de vampires, John Poldori, avec beaucoup d’efficacité et d’humour dans une chasse au vampire qui chasse les chasseurs. Je me suis beaucoup amusé de ce divertissement, qui eut un second pus en 1988, avec Vampire... vous avez dit vampire ? II -Fright night part 2- réalisé par Tommy Lee Wallace, avec Roddy McDowall et William Ragsdale, mais sans la jolie Amanda Bearse.

Avec Chris Sarandon (My Sassy girl), William Ragsdale, Amanda Bearse, Roddy McDowall (Le chevalier de la vengeance), Stephen Geoffreys, Jonathan Stark, Dorothy Fielding, Art Evans, Stewart Stern, Nick Savage, Ernie Holmes, Heidi Sorenson, Irina Irvine, Bob Corff, Pamela Brown, Chris Hendrie, Prince Hughes et Christopher Lee en clin d’œil.

Le film , distribué par Carlotta, est disponible dans les meilleurs bacs dès le 30 octobre 2019 en DVD et Blu-ray Steelbook nouvelle restauration 4K. Il set proposé en version originale sous-titrée français. Dans les suppléments, Vampire, … vous avez dit vampire ?, c’est quoi, l’équipe technique et artistique parle du film, Tom Holland : l’écrivain de l’horreur, rencontre avec le réalisateur et l’équipe du film, Roddy McDowall : du singe à la chauve-souris, l’équipe du film se souvient de Roddy McDowall, T’es tellement cool, Brewster !, documentaire détaillé sur le film.

3 étoiles

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25 octobre 2019 5 25 /10 /octobre /2019 10:50

Un grand merci à Universal Pictures pour m’avoir permis découvrir ce film autobiographique réalisé en 2019 par Xavier Dolan (Juste la fin du monde), qui relate sa relation épistolaire avec une célébrité.

Dix ans après la mort du comédien John F. Donovan, lors d’un en entretien à la journaliste Audrey Newhouse, l’acteur Rupert Turner confie son échange épistolaire à partir de ses onze ans avec cette star de la télévision, et combien cette relation a motivé sa vocation d’acteur.

Sur une histoire à plusieurs tiroirs, plusieurs époque, s'enchevêtrent les témoignages des protagonistes et des témoins du passé et du présent avec une suave confusion sur le thème de l’homosexualité en éveil d’un enfant face à celle cachée d’une célébrité. L’intrigue se situe dans les années quatre-vingt, alors que le coming out n’était pas encore dans la visualisé salutaire qui banalise l’homosexualité pour une meilleure tolérance et vie assumée et heureuse.

La trame met en lumière les barrières homophobes d’Hollywood et des médias d’alors, il n’y a pas si longtemps, avec cette relation épistolaire entre un enfant de onze ans et un comédien, inspirée de la vie du réalisateur, extrapolée en une trame dramatique. Si j’ai bien aimé l’ambiance et la narration, les permutations permanentes des plans et séquences perturbent l’intrigue. Sans être le meilleur film de Xavier Dolan, il n’est pas aussi mauvais que la presse américaine en a conclue, mais on ressent des maladresses et des hésitations d’un montage poussif loin de valoir ses premiers excellents films. On y retrouve les thèmes chers de Dolan dans les relations mère / fils comme une redondance. Intriguant sans doute mais passionnant de part les dialogues et le jeu des interprètes. On peut regretter d’avoir purement et brutalement supprimé la partie de Jessica Chastain et de Bella Thorne sans être une première dans le cinéma.

Avec Kit Harington (Mémoires de jeunesse), Natalie Portman (Jane got a gun), Emily Hampshire (Mother!) et Sarah Gadon (Dream house), le jeune Jacob Tremblay (The book of Henry), Susan Sarandon et Thandie Newton, Kathy Bates, Jared Keeso, Ben Schnetzer et Amara Karan, Chris Zylka, Emily Hampshire et Dakota Taylor, Sarah Gadon, Ari Millen, Leni Parker et Michael Gambon.

Le film Ma vie avec John F. Donovan, distribué par Universal Pictures, est disponible dans les meilleurs bacs depuis le 4 septembre 2019 en DVD et Bluray. Il est proposé en version anglaise sous-titrée français, et en audio français. Dans les suppléments, des scènes coupées, et le documentaire du film.

2 étoiles

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25 octobre 2019 5 25 /10 /octobre /2019 09:44

Un grand merci à BQHL éditions pour m’avoir fait découvrir ce thriller dramatique britannique réalisé en 1968 par Roy Ward Baker, d'après la pièce de théâtre de Bill MacIlwraith, sur une réunion de famille conflictuelle d’une mère effroyablement despote.

Veuve depuis dix ans, madame Taggart règne sur sa famille tel un despote sur son peuple. Impossible pour ses trois fils Terry, Henry et Tom d’échapper au rituel annuel de la célébration de son anniversaire de mariage avec un homme qu’elle haïssait pourtant. La mort dans l’âme, accompagnés par leur conjointe Karen et Shirley Blair renouent avec leur mère, un sourire crispé au coin des lèvres. Et, à l’occasion de cette nouvelle commémoration, Mme Taggart se montre fidèle à elle-même, prête à tous les coups bas et stratagèmes tordus pour que ses descendants ne se soustraient pas à son implacable domination.

Pièce de théâtre filmé, la trame et l’ambiance dans une version toute britannique à la Tennessee Williams, cette joute verbale violente  se joue dans une tension oppressante. Ainsi cette mère ne cesse d’humilier ses enfants, belles filles et petits enfants avant de trouver une qui lui tient quelque peu tête avec la même cruauté. S’instaure une tyrannique dictature de pouvoir d’une femme acariâtre face à des moutons soumis tenus par la fortune attendue et la rancœur. Un drame pénible pour les enfants comme pour le spectateur qui attend qu’une porte claque pour mettre un terme à cette violence psychologique et le manque de solidarité des uns contre la bête. éprouvant, la trame tient par la qualité des dialogue et celui des interprètes qui excellent dans ces joutes oratoires en diatribes et plaintes.

Avec Bette Davis (Chut, chut, chère Charlotte) et heila Hancock, Jack Hedley, James Cossins, Christian Roberts et Elaine Taylor, Timothy Bateson, Sally-Jane Spencer et Arnold Diamond, Albert Shepherd, Ralph Watson et Fred Wood.

Le film The anniversary, distribué par BQHL éditions est disponible dans les meilleurs bacs depuis le 9 septembre 2019 en Combo DVD + Blu-ray, accompagné d’un livret de 24 pages. Il est proposé en version originale sous-titrée français.

2 étoiles

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23 octobre 2019 3 23 /10 /octobre /2019 15:30

Un grand merci à Pathé pour m’avoir permis de découvrir dans le cadre de La Cinémathèque Pathé, au nouveau rendez-vous mensuel de Fondation Jérôme Seydoux-Pathé, de la projection du film Les amants de Vérone réalisé en 1949 par André Cayatte, librement inspiré de la célèbre pièce de théâtre de William Shakespeare.

Après seconde guerre mondiale à Venise, Georgia, fille d’Ettore Maglia, un magistrat fasciste reclus, et Angelo, un souffleur de verre à Murano, deviennent les doublures des deux vedettes d’une adaptation cinématographique de Roméo et Juliette. Très vite le jeu laisse place à la réalité et les deux jeunes gens tombent fous d’amour l’un pour l’autre. A l’image du drame de Shakespeare, leur passion est aussi tourmentée que menacée, en particulier par Raffaele, un malfrat qui veut épouser la jeune fille vierge de quinze ans.

Film désuet déjà à sa sortie en 1949, dont on comprend d’autant mieux son rejet par la nouvelle vague tant l’intrigue et les dialogues sont limite caustique. Pourtant, ce double parallèle entre la réalisation cinéma de la pièce cependant que les doublures deviennent des Roméo et Juliette moderne était intéressante si Cayatte avait osé détourner le code par un retournement romantique avec une fin en contre pied de la pièce, dans quelque chose de plus novateur que celle qu’il nous offre avec un petit quelque chose de comique.

Un divertissement romantique cependant qui mérite pour le talent du réalisateur dans sa mise en scène, dans ses plans et cadrages comme sur ses travellings. D’autant qu’il deviendra par la suite un incontournable des films politiques et sociétales comme son combat contre la peine de mort. On peu donc regretter que se termine ce clap final pathétique de la pièce, quand l’interprétation des comédiens, tels Reggiani et Aimée, sont excellents. Un grand plaisir à découvrir ce film, magnifiquement restauré, qui préparait ses films plus marquants.

Avec Serge Reggiani (Les portes de la nuit), Anouk Aimée (Les plus belles années d’une vie) et Pierre Brasseur (Porte des Lilas), Marcel Dalio, Louis Salou, Martine Carol, Roland Armontel et Charles Dechamps, René Génin, Solange Sicard et Claudye Carter, Marcel Pérès, Guy Favières, Frédéric O'Brady et Max Dalban, Charles Blavette, Philippe Lemaire et Claude Nicot, Marianne Oswald et Yves Deniaud.

 

La Fondation Jérôme Seydoux-Pathé

73 avenue des Gobelins

75013 Paris

2 étoiles

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22 octobre 2019 2 22 /10 /octobre /2019 10:15

Un grand merci à Artus Films pour m’avoir permis de découvrir ce western italien réalisé en 1967 par Alfonso Brescia, pour une vendetta dans le Sud occupé par les yankees.

À peine la guerre de sécession a-t-elle commencée que le Missouri est déjà occupé par les armées yankees qui dévastent, pillent et tuent à tous va. La ferme de M. Evans près de Fair Wood est la cible capitaine Dan Clifford qui assassine Clell Lee, quand Hank Stone, son supplétif traite assassine Lizzy la fille d’Evans, la femme de Clell qui s’est refusée à lui. Johs, le frère de Clell n’a de cesse de se venger et rejoint des combattants sudistes de Butch, cependant que sa fiancée Christine Evans, part pour Jackson. à la fin de la guerre, quand Christine revient auprès de son père, elle apprend que Johs est recherché pour meurtre, et que son père pour sauver sa ferme, est prêt à la marier à Clifford. Mais johs n’est guère loin pour tuer Clifford et Hank et récupérer sa fiancée.

Un honnête western, non spaghetti, qui nous embarque dans le confit Nord vs Sud, d’une vengeance à assouvir jusqu’à la dernière balle. Et de fait, combats et morts se succèdent, entre pillards, violeurs et assassins de tous bords. Les nordistes n’ayant guère laissé de bons souvenirs de leur occupation dont le cinéma, même italien s’est emparé.

Un récit linéaire qui se laisse regardé avec intérêt entre deux bagarres à coups de poings, et deux attaques meurtrières pour un duel final classique et jouissif. Une réalisation solide et maîtrisée pour une ambiance western dans des décors espagnols majestueux qui vaut bien celui du far west américain. Les protagonistes sont stylés à souhait pour un divertissement à découvrir.

Avec Peter Lee Lawrence, Beba Loncar, Luigi Vannucchi et Andrea Bosic, Nello Pazzafini, Lucio Rosato, la belle Rosalba Neri et Gianni Solaro, Romano Puppo, Adalberto Rossetti et Bruna Beani, Claudio Trionfi, Gloria Selva et Harold Bradley, Bruno Ariè, Arnaldo dell'Acqua, Lina Franchi et Gilberto Galimberti, Riccardo Petrazzi et Renzo Pevarello, Claudio Ruffini, Bruno Ukmar et Rinaldo Zamperla.

Le film Furie au Missouri, issu de la collection Western européen, distribué par Artus Films, est disponible dans les meilleurs bacs depuis le 3 septembre 2019 en combo Blu-ray + DVD. Il est proposé en version originale sous-titrée français et en audio français. Dans les suppléments, Présentation du film par Curd Ridel.

2 étoiles

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