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16 janvier 2017 1 16 /01 /janvier /2017 14:58

Un grand merci à Outplay pour m’avoir permis de découvrir ce film sud coréen réalisé en 2008 par Roh Gyeong-Tae qui clôturait sa trilogie écologique et sociétale, avec un regard sombre sur ses compatriotes face à certains tabous et traumatismes.

Afficher l'image d'origine Le jeune Shon Sun effectue son service militaire contraint, où il est victime de racisme pour ses origines chinoises, il entretient des relations sexuelles avec son lieutenant. Cependant que ses parents adoptifs sont exploités par un petit patron sans scrupule. Shon Sun s’enfuit de l’armée après bien des les sévices et humiliations, et se rend chez ses parents à Séoul quand ils ont disparus. Il décide d’aller au village de son père, entre plage et forêt pollués.

Afficher l'image d'origine Dans un style surréaliste plein de symboliques, presque sans dialogue, les éléments se mettent en place avec une certaine confusion pour s’éclaircir au fur et à mesure, pour un récit qui affronte nombre de tabous dans un constat amer de la société sud coréenne. Thématiques que l’on voit régulièrement dans le cinéma coréen, entre les traumatismes du service militaire, l’homophobie, le sida, les problèmes de l’adoption, la xénophobie, les odieuses conditions de travail, et la pollution de l’environnement, abordés par Kim Ki Duk (The coast guard), Joon-ho Bong (The Host) ou encore July Jung (A girl at my door) ou encore Jung (Couleur de peau : miel). Dans une certaine noirceur, dont le cheminement se perd dans la jungle avant de se retrouver sur un plage de galets noirs de pollution avant de se régénérer au petit matin, nous laissant le libre arbitre de jugement. J’ai beaucoup aimé cette sorte d’ode désolante au constat triste dans une sorte d’ambiance léthargique et évanescent qui transcende petit à petit la colère et la douleur dans un fatalisme anesthésiant. Un film qui hante longtemps. Roh Gyeong-Tae achève donc sa trilogie écologique après Land of scarecrows réalisé en 2010, suivi de Black dove de 2011et qui se termine avec Black stone.

Avec Tae-Hee Won excellent et marquant, face à Hae Sung Lee et Hyun Joo Baek, ainsi que Suk Goo Shon et Linda Villalobos, Sukku Son et Deo Bong Kim.

Afficher l'image d'origine Le film Black stone réalisé par Roh Gyeong-Tae, distribué par Outplay est disponible en DVD depuis le 31 décembre 2016 dans tous les meilleurs bacs. Il est proposé en version originale coréen sous-titré français. et des sous-titres pour sourd et malentendants. Dans les suppléments, Black stone backround, un entretien avec Pascal Dayez-Burgeon revient sur le film et le réalisateur.

3 étoiles

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15 janvier 2017 7 15 /01 /janvier /2017 18:15

Afficher l'image d'origine Très bon film de science-fiction romantique de Morten Tyldum (Imitation game), qui arrive à dégager de l’émotion avec une certaine poésie dans un univers froid et solitaire d’un huis clos sans échappatoire.

Passengers : Photo Chris Pratt Le vaisseau interstellaire Avalon est percuté par une météore sans conséquences apparentes en s’auto-réparant, assure la sécurité des cinq mille passagers et près de trois cents personnels en hibernation. Peu de temps après, la capsule de James « Jim » Preston s’ouvre, et un hologramme lui souhaite la bienvenue après 120 ans de voyage avant d’arriver à destination sur la planète Homestead II. Mais il découvre Afficher l'image d'origine qu’un bug l’a réveillé quatre-vingts dix ans trop tôt, et qu’il ne pourra jamais atteindre le but vivant. Se sentant trop seul avec le robot barman Arthur, il décide de réveiller la belle Aurora Lane, la condamnant de fait à mort. Cependant, une belle romance amoureuse passionnée commence, avant qu’elle ne découvre l’horrible vérité. Mais le vaisseau est en danger, et ils vont devoir tenter l’impossible pour sauver tout le monde.

Passengers : Photo Chris Pratt, Jennifer Lawrence J’avoue que je me suis lassé prendre avec plaisir par ce récit, au demeurant classique, mais à la poésie terrible d’un romantisme attachant. Ainsi, se retrouver plonger dans une solitude aussi entouré d’autant de monde et de vie, mais dans un sommeil prolongé est sans doute pire et plus frustrant qu’un Robinson seul sur son île. Forcément, son acte est odieux pour réveiller ainsi cette jeune femme qui l’a condamne ainsi à Afficher l'image d'origine une vie toute aussi solitaire, même avec lui et le robot. Mais heureusement l’amour est plus fort. Rien n’empêche de penser que des enfants ont pu naitre pour découvrir le but ultime au même titre que cette belle forêt que découvrent les passagers. J'ai beaucoup aimé cette scène avec l'eau en apesanteur qui donne un bel effet. Pas de Huitième passagers (Alien) dans cette histoire, ni de soleil à réactiver (Sunshine), restant modestement une histoire d'amour aussi peu évidente au départ, mais marquante.

Afficher l'image d'origine J’ai donc beaucoup aimé la réalisation qui nous plonge dans un huis clos de glaciale, pour une réflexion sur la solitude, sur l’éloignement de nos racines terrestres, et sur l’amour, qui fait bien les choses dans une réciprocité amoureuse. La mise en scène apporte son lot de surprises et rebondissements, sur la réussite quand même extraordinaire entre le colmatage de la brèche et la réception dans l’espace, sans oublier la réanimation miraculeuse, mais bon, c’est la force d’un tel récit.

Afficher l'image d'origine Avec une excellente Jennifer Lawrence (X-Men: apocalypse) délicieusement belle et attachante, face à Chris Pratt (Les 7 mercenaires) tout aussi parfait, Michael Sheen (Loin de la foule déchaînée) et Laurence Fishburne (Man of steel), Andy Garcia (S.O.S. fantômes) et Vince Foster, ainsi que Kara Flowers et Julee Cerda (Le nouveau stagiaire), Aurora Perrineau (Equals) et Kimberly Battista, ou encore Marie Burke et Kristin Brock, complètent l’atmosphère.

3 étoiles

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15 janvier 2017 7 15 /01 /janvier /2017 17:03

Un grand merci à M6 vidéo pour m’avoir permis de découvrir ce drame psychologique réalisé en 2015 par Andrew Renzi pour son premier long métrage, nous entraine dans un récit de culpabilité et de dépendances.

Suite à un terrible accident qui a couter la vie à ses plus proches et meilleurs amis, Francis « Franny » Watts, un très riche mécène, est depuis toutes ces années dans la dépendance de calmants. Quand il reçoit des nouvelles d’Olivia, la fille des ses amis, mariée et enceinte de Luke, jeune médecin en recherche de poste. Franny va lui trouver très rapidement un poste, puis leur acheter la maison des parents et s’immiscer dans leur vie de tous les instants.

Afficher l'image d'origine Le bienfaiteur, philanthrope, addict et en manque cruel d’amis, traumatisé par un terrible drame dont il se sent responsable, ce récit d’un  milliardaire malheureux pourrait avoir de quoi faire sourire, et pourtant le récit réussi à nous intriguer. Tout du long, le malaise est palpable tant on se demande bien ce qui va arriver d’horrible à ce jeune couple sympathique de la part d’un sexagénaire, beau, riche et pratiquement psychopathe qui s'incruste dans leur intimité. La réalisation est belle, la narration savamment contée, l’ambiance délétère et inquiétante à souhait, la conclusion semble un peu légère mais passe avec délicatesse. J’ai été emballé par la trame et le jeu des interprètes, mais j’avoue que tout laissait prévoir le pire quand il abouti à une fin sympathique en soit, mais loin de ce qui se laissait craindre. La scène de la pharmacie parait peu crédible d’un riche en manque de ne pas obtenir sa dose de pilules. La qualité reste cependant le point fort de cette réalisation, qui réussi à maintenir jusqu’au bout une belle ambiance et de l’émotion.

Avec un très beau casting, dont Richard Gere (Indian Palace - Suite royale) tire son épingle du jeu en nous étonnant avec plaisir, l’émouvante Dakota Fanning (Night moves) est excellente, face à Theo James (Divergente 3). Cheryl Hines (Think like a man too) et Lyssa Roberts (Comment savoir), Dylan Baker (Selma) et Clarke Peters (Outland... loin de la terre), Marko Caka (La fille du train) et Brian Anthony Wilson, ou encore Dennisha Pratt (Suicide squad), Jennifer Butler et Andrea Havens, Tibor Feldman, Erica Lynne Arden (Happiness therapy) et le jeune Michael Daisher sont de l’ambiance générale

Le film Intrusion de Andrew Renzi, distribué par M6 vidéo, est disponible dans les meilleurs bacs depuis le 18 janvier 2017 en DVD. Il est proposé en version originale sous-titrée français, et en version française.

2 étoiles

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14 janvier 2017 6 14 /01 /janvier /2017 18:24

Un grand merci à Orange Studio et à l’agence Dark Star presse pour m’avoir permis de découvrir ce très beau film de science-fiction réalisé en 2015 par Drake Doremus, qui nous entraine dans une société futuriste où l’amour est interdit et puni de mort   terminant ainsi sa trilogie de l’amour.

Afficher l'image d'origine Après une guerre nucléaire qui a ravagé la Terre, les survivants ont construit un nouveau monde où l’amour est interdit et traité comme une maladie condamné à la peine de mort. L’illustrateur Silas n’arrive plus à contrôler ses sentiments pour sa collègue Nia, quand elle contient autant que possible cette même affliction. Cependant, l’amour étant trop fort, ils finissent par succomber et à s’aimer malgré le risque de délation et de la mort qui les menace. Ils décident de vivre leur amour dans la foret en zone libre, mais la police n’est pas loin.

Afficher l'image d'origine A la différence d’un It's all about love sur la même thématique mais beaucoup moins convaincante, Drake Doremus parvient à nous toucher sur le point sensibles avec son récit linéaire faisant monter la pression crescendo. Ainsi, dans cette société aseptisée, glaciale et morne, où le ressenti le plus élémentaire et le plus beau de la vie est proscrit, contenu jusqu’à étouffement et passible de la peine de mort, physique d’abord puis grâce à la Afficher l'image d'origine recherche totalement annihilé, est judicieusement mis en exergue par des protagonistes attachants. L’amour survit quoiqu’il arrive, tel dans Les visiteurs du soir avec ce cœur qui bat même statufié, l’espérance, ou en tout cas la passion est dans l’espoir final. L’inhumanité qui règne dans ces décors glacial et les relations humaines dénuées de tout sens, dans des couleurs blafardes et grises trouvent des teintes plus vives dans les rencontres amoureuses qui réveillent les ressentis avec justesse.

Equals : Photo Kristen Stewart Une belle réalisation qui trouve sa logique dans la mise en scène linéaire d’un récit maitrisé. Ainsi, Drake Doremus termine sa trilogie de l’amour commencée en 2011 par Like Crazy avec Felicity Jones, Anton Yelchin et Jennifer Lawrence, qui se déroulait dans le passé, suivi en 2013 par Breathe in avec Felicity Jones, Guy Pearce et Mackenzie Davis dont le récit se situait dans le présent, avant de conclure avec cette histoire dans le futur.

Equals : Photo Nicholas Hoult Avec Kristen Stewart (Personal shopper) une fois de plus touchante, ainsi que Nicholas Hoult (X-Men: apocalypse) émouvant, face à Guy Pearce (The rover) et Jacki Weaver (Magic in the moonlight), Kate Lyn Sheil (The color wheel) et Aurora Perrineau (Passengers), Vernetta Lopez et Scott Lawrence (Black storm), ainsi que Rebecca Hazlewood et Yu Hwan Park, Bel Powley, David Selby (Dark shadows) et Nathan Parker, Jennifer Lauren (Beginners), Tom Stokes (Les voies du destin) et Jessica Lois (Hitman : agent 47).

Le film Equals, de Drake Doremus, distribué par Orange Studio, est disponible dans les meilleurs bacs depuis le 20 décembre 2016 au prix conseillé de 16,99€ le DVD et 19,99€ le Blu-ray. Il est proposé en version originale anglaise sous-titrée français, et en version française. Dans les suppléments, deux séries d’entretiens sont proposé avec le réalisateur Drake Doremus, et les interprètes principaux Kristen Stewart et Nicholas Hoult qui reviennent sur le récit et les protagonistes Nia et Silas.

3 étoiles

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11 janvier 2017 3 11 /01 /janvier /2017 19:13

Un grand merci à Outplay pour m’avoir permis de découvrir cette comédie loufoque suédoise réalisée en 2014 par Bitte Andersson, pour un récit à la comics book manga hilarant mêlant tous les genres avec humour dans la communauté lesbienne.

Afficher l'image d'origineUn groupe de rock lesbien à bout de souffle d’inspiration en 1986 se sépare de Riff sa chanteuse, avant de prendre la route pour se rendre à un concours musical qui leur permettrait de remonter sur scène. Un voyage parsemé de dangers avec l’ex chanteuse qui a passé un pacte avec Moira une milliardaire psychopathe qui tente de les assassiner. Les jeunes femmes Peggy, Bandito et Dawn vont être confrontées à une maison hantée, des ninjas et cyborgs, une prison pour femmes aux mœurs délurées, ou encore des Hells angels lesbiennes avant de parvenir au but où les attendent encore bien des surprises.

Afficher l'image d'origine Je me suis beaucoup amusé dans cette folie originale totalement déjantée pour une plongée dans la communauté lesbienne, où l'absurde prend tout son sens avec nombre de références touchant aux genres science-fiction, fantastique et horreur en toute fantaisie des codes inhérents. D’autant plus original que d’inverser le genre de série B (B-movies) généralement macho où la gente féminine est soumise, potiche et trucidée, quand dans cette version délirante toutes les Afficher l'image d'originecomparses sont des lesbiennes affirmées qui prennent le relais avec beaucoup plus de légèreté moqueuse. La comédie musicale fait penser en plus déjantée à Girltrash all night long a la sauce Lesbian vampire killers. Si la production est doté d’un petit budget, la réalisation n’en souffre pas tant les astuces et imaginations de l’équipe parvient à restituer des décors et costumes kitchs autant que les chansons et les trucages truculents pour Afficher l'image d'origineréussir les effets flashies donnant une atmosphère surréaliste éthérée à souhait. Joué en anglais pour un plus large public, les dialogues à l'humour souvent décalés font mouche. Prévu pour être de fausses bandes annonces de films qui n'auraient jamais vu le jour  mais auraient donnés envie de voir, s'est transformé en un long métrage dans lequel tous ont participé à tous les rouages d'écriture, réalisation et d'interprétation, donnant cet ovni distrayant.

Afficher l'image d'origine Avec un casting tout à fait à l’aise dans le délire, dont Lina Kurttila et Peggy Sands. Maria Wågensjö et Alle Eriksson, Iki Gonzalez Magnusson et Josephine Wilson, Iki Gonzalez Magnusson et Josephine Wilson, ainsi qu’Anitha Nygårds et Ylva Maria Thompson, Ann-Charlotte Andersson et Ingrid Andersson, Alexi Carpentieri et Engla Famne, ou encore Tina Gunell, Romina Ramos et Fej Ganebo Skantz, parmi tant d’autres interprètes amateurs de talent.

Le film Dyke hard, réalisé par Bitte Andersson, distribué par Outplay est disponible depuis le 31 décembre 2016 dans tous les meilleurs bacs en DVD, accompagné d’un livret du film de 12 pages. Il est proposé en version originale anglaise sous-titrée français, et en version sous-titrée pour sourds et malentendants. Dans les riches suppléments, l’émission Track d’ARTE consacrée au film, un passionnant entretien avec la réalisatrice et les actrices réalisé aux Teddy Awards, le pilote et des scènes coupées, ainsi que les coulisses du tournage et une leçon de rock avec Riffs Rockskola.

3 étoiles

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9 janvier 2017 1 09 /01 /janvier /2017 18:10

Film thriller psychologique fantastique d’Olivier Assayas (Sils Maria), qui nous entraine dans le deuil et le contact médiumnique entremêlé d’un harcèlement et d’un meurtre, brouillant les pistes, mais sans convaincre.

Afficher l'image d'origine Chargée de gérer la garde robe d’une célébrité à Paris, Maureen parcourt les maisons de mode et les grands bijoutiers, à Paris et Londres. Par ailleurs, elle tente de prendre contact avec son frère jumeau Lewis récemment décédé, grâce à son don de medium, en vain à son plus grand désespoir. Alors qu’elle apporte son savoir faire pour satisfaire sa cliente, elle se met à recevoir d’étranges textos qui la perturbe, quand un soir elle trouve sa patronne assassinée.

Personal Shopper : Photo Kristen Stewart Ambiance étrange à souhait, bien que j’ai eu du mal à m’imprégner de l’atmosphère surréaliste de ce fantastique thriller en partie avec cette histoire d’échange peu crédible de textos sans queue ni tête, quand il suffit de rejeter le contact indésirable. Je me suis donc attaché à la personnalité touchante de cette jeune femme en deuil de son jumeau qu’elle tente d’avoir un signe, et qui en échange en a pour un autre maléfique bien que peu convaincant également. Plus que le récit donc, c’est surtout l’ambiance étrange et planante qui m’a Afficher l'image d'origine intéressé, avec le milieu de ce métier étonnant et bien plus passionnant que cette histoire de thriller et de fantômes. La réalisation arrive de par la maitrise de la mise en scène à nous captiver avec de belles images, et les personnalités des protagonistes, d’où se dégage une profonde solitude qui les rende attachants.

Afficher l'image d'origine Kristen Stewart (Café society) est belle et marquante, face à Lars Eidinger (Sils Maria) et Sigrid Bouaziz, Anders Danielsen Lie (Ce sentiment de l'été), Ty Olwin, Hammou Graïa (Juliette) et Benjamin Biolay (Vicky), mais aussi Nora Von Waldstätten, Audrey Bonnet (Les anarchistes) et Pascal Rambert, Aurélia Petit (Arrête ton cinéma !) et Olivia Ross, Thibault Lacroix (Les deux amis) et Calypso Valois (La belle saison), Benoit Peverelli et Dan Belhassen, Léo Haidar, Mickaël Laplack et Vianney Duault.

2 étoiles

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9 janvier 2017 1 09 /01 /janvier /2017 15:08

Comédie bien désopilante de Jared Hess, réalisé en 2014 et sorti seulement chez nous en 2016, qui s’inspire de faits réels à partir du braquage de la banque Loomis en 1997 à Charlotte en Caroline du Nord qui défraya l’actualité par la hardiesse des malfrats, revu à l’humour absurde tels des branquignoles maladroitement chanceux.

Les Cerveaux : Photo Kristen Wiig, Zach Galifianakis Petit employé dans une société de transport de fond, le chauffeur camion blindé David Ghantt ne voit dans son ennui que les beaux yeux de sa collègue Kelly Campbell. Quand elle lui propose de faire main basse sur les fonds entreposés dans l’entreprise. Il accepte et embarque sans coup férir plus de dix sept millions de dollars. Mais il ne sait pas encore que la belle est de mèche avec le petit truand Steve Chambers, qui le double une fois David à l’abri au Mexique et se fait Afficher l'image d'originedénoncer par ses complices. Sans plus de liquidité, la police aux trousses en plus d’un tueur à gag, David veut récupérer sa mise et se rendre la monnaie de la pièce à ses complices.

Afficher l'image d'origine Narré avec autant de gags et de répliques un casse de cette envergure, le récit prend sa pleine mesure de comédie en plus avec un tel casting. Surtout quand tiré d’une véritable histoire d’un des faits divers des plus rocambolesques. Je me suis donc beaucoup amusé par le script qui nous montre des pieds Nickelés aussi improbables gangsters du dimanche cumulent autant de bourdes Afficher l'image d'origineet de maladresses pour un casse sans agression réussi haut la main avec un gain aussi important. La réalisation est classique mais très efficace, ne perdant pas le rythme vif et alerte de la comédie sur un sujet pourtant aussi sérieux pour nous distraire avec succès. Une histoire vraie qui final s'est terminé en prison évidement, s'étant fait repérés par des dépenses exorbitantes, dont ils sont tous désormais sortis, avec deux millions de dollars jamais retrouvés.

Afficher l'image d'origine Avec Zach Galifianakis (Birdman) excellent une fois de plus, face à Kate McKinnon (S.O.S. fantômes) et Kristen Wiig (Zoolander 2) fabuleuses dans des registres différents, Devin Ratray (R.I.P.D. brigade fantôme) et Jason Sudeikis (Joyeuses fête des mères), Owen Wilson (No escape) et Leslie Jones (Crazy Amy), Mary Elizabeth Ellis et Ken Marino (Veronica Mars), mais aussi Jon Daly (Ave César) et Rhoda Griffis (Magic Mike XXL), ou encore Daniel Zacapa et Jill Jane Clements (Hunger games - l'embrasement), Candace Blanchard (Flight) et Ross Kimball.

2 étoiles

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9 janvier 2017 1 09 /01 /janvier /2017 11:58

Un grand merci à Les films du paradoxe pour m’avoir permis de découvrir cet excellent film dramatique réalisé en 2013 par Merzak Allouache, pour une description de la ville d’Alger vue des hauteurs des terrasses pour cinq histoires indépendantes et intimement liées.

Afficher l'image d'origine Une journée du haut des terrasses d’Alger devenues lieux d’habitation, de vie et de mort ainsi que de toutes les tentations. Du haut de Telemly, la jeune chanteuse Assia répète avec ses amis musiciens Kader, Nabil et Hamid, quand elle est gênée par la présence de la belle voisine Neïla qui semble en pincer pour elle, soudainement violemment battue par un homme, mettant fin à la répétition musicale. Afficher l'image d'origine Pendant ce temps à Belcourt, Halim petit truand loue une pièce au cheick Lamine qui reçoit des clientes, entraine un boxeur, couvre des voleurs de moto, vivant de tous ces les larcins possibles. Un peu plus loin sur les hauteurs de Bab el Oued, la vieille Selouma, sa fille et son petit fils drogué reçoivent la visite du propriétaire ayant enfin l’autorisation de la justice pour leur expulsion et déclenche la fureur de l’adolescent. Au cœur de La Afficher l'image d'origine Casbah, la petite Layla apporte les repas à son oncle fou, enchainé dans une pièce, qui lui raconte des histoires de guerre. Quand une jeune réalisatrice, son caméraman et un preneur de son entre dans un appartement dominant le quartier de Notre-Dame d’Afrique pour des prises de vues, ils ne se doutent pas du drame qu’ils vont subir, quand un homme se fait torturer sur place, devenant des témoins génants.

media Au rythme des cinq appels à la prière d’une journée, cinq histoires dramatiques nous sont contés du haut de cinq terrasses de cinq quartiers emblématiques d’Alger. C’est une vision d’ensemble sur la ville et de son port, la plage et la mer, sur les délabrements de la ville comme des mentalités, ses drames et ses joies, la violence et les trafics en tous genres dans cinq récits qui sans liens apparent entre eux s’enchevêtrent et s’entrecroisent pour former un ressenti douloureux. Une ville superbe en désuétude, pleine d’histoires, de magouilles immobilières, surpeuplée et surembouteillée, d’où se dégage une ambiance délétère de loi de la jungle, et le prix de la vie à rabais où il ne fait pas bon vivre.

J’ai été chamboulé par ces narrations qui tel un documentaire nous offres des vues imprenables d’une ville en ébullition et dont la violence prédomine malgré tout, presque sans angoisse tellement elle semble partie prenante de la vie même des habitants. Une belle réalisation, dont le montage s’enclenche parfaitement dans la mise en scène, passant d’une terrasse à l’autre aux destins dramatiques et souvent tristes avec pourtant cette terrible légèreté presqu’ironique qui hante longtemps.

Avec Aïssa Chouat et Ahcène Benzerrari (Ce que le jour doit à la nuit), Hamza Boukril et Yasmine Abdelmoumen, ainsi que Adila Bendimerad et Mohammed Ghouli, Djamil Ghouli, Fethi Nadjem et Meriem Medjkane, de même que Mourad Khen (La route d'Istanbul) et Mohammed Takiret et Salima Abada, Nadjib Oulebsir et Mohammed Bendaoud, Redouane Merabet et Mebarek Faradji, mais aussi Nassima Belmihoub et Amal Kateb, Djemil Adlan, Ahmed Dahane et Mohammed Jouhri, et enfin Akhram Djeghim, la petite Myriam Ait El Hadj et Aïda Kechoud.

Le film Les terrasses, de Merzak Allouache, distribué par Les films du paradoxe, est disponible en DVD dans les meilleurs bacs depuis le 20 septembre 2016. Il est proposé en version originale arabe sous-titrée français.

3 étoiles

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7 janvier 2017 6 07 /01 /janvier /2017 18:19

Epouvantable mélo pathos de Kenneth Lonergan, déjà coupable de Margaret, qui persiste dans un insupportable navet autant mal filmé que le récit est d’une indigeste guimauve.

Afficher l'image d'origine Lee Chandler, homme à tout faire dans une citée, apprend la mort de son frère Joe qui le désigne comme tuteur de son fils adolescent Patrick. Lee est chargé de gérer les biens et l’avenir du gamin, alors qu’il se débat avec un douloureux passé. Entre son ex-femme Randi remariée et enceinte, Elise l’ex-femme de Joe et mère de Patrick, les maitresses du gamin et les funérailles à organiser, Lee doit mettre de l’ordre dans sa vie comme dans celle des autres.

Afficher l'image d'origine Je passe sur un récit écrit à quatre mains dont la mise en scène d’amateur de première année s’est perdue dans des flashbacks désordonnés et confus pour une réalisation dont il aurait fallu couper une heure trente de succession de scènes inutiles et sans aucun intérêt plutôt que de faire durer ce calvaire à faire semblant de génie pour masquer un manque évident de talent. Je passe sur une musique au crincrin violoneux épouvantablement mélo. Enfin je ne parlerai pas des personnages tous plus tarés les uns que les autres, entre l'oncle alcoolique drogué coupable de Afficher l'image d'originela mort de ses enfants  que l’on tente de nous faire apitoyer, de son stupide neveu qui perd son père et ne pense qu’à forniquer, de la mère enceinte après un tel drame et aime encore son ex mari qui se bat avec tout le monde… Le seul sympa de l’histoire est le frère… mort. Ce n’est donc pas l’histoire que je n’ai pas aimé, bien qu’elle n’est rien à raconter, mais c’est toute la réalisation entre images, travelings, mise en scène et montage, et un horrible jeu d’interprète entre atroce et ridicule.

Afficher l'image d'origineCasey Affleck (Interstellar) est aussi expressif qu’une huitre, quand Michelle Williams (Prozac nation) est épouvantablement nulle, autant que Lucas Hedges (The grand Budapest hotel) très mauvais. Reste Kyle Chandler (Carol) qui hélas est trop peu en scène. Gretchen Mol (Nos funérailles) et C.J. Wilson (Le nouveau stagiaire), le jeune Ben O'Brien et Richard Donelly (American bluff), Virginia Loring Cooke et Quincy Tyler Bernstine (Still Alice), ou encore Missy Yager et Stephen Henderson (Lincoln), MaryMallen, Susan Pourfar (L'homme irrationnel) et Tom Kemp (American nightmare 3), ainsi que les petites Chloe Dixon et Ellie Teves, Kara Hayward (Moonrise kingdom), Anna Baryshnikov et Danae Nason, font ce qu’ils peuvent.

screem

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6 janvier 2017 5 06 /01 /janvier /2017 10:30

Un grand merci à  The Corporation et L’atelier d’images pour m’avoir permis de découvrir cet excellent Sherlock Holmes réalisé en 1959 par Terence Fisher, d'après le roman d’Arthur Conan Doyle, pour une enquête policière dans une atmosphère fantastique de malédiction et de manipulation.

Afficher l'image d'origine A la suite du décès de Charles Baskerville dans l’horrible circonstance de la malédiction qui touche sa famille, Sherlock Holmes est instamment invité à venir au plus vite à Darmootor, pour tenter de sauver le dernier héritier du nom, Sir Henry Baskerville qui vient d’accepter l’héritage malgré la menace mortelle qui pèse. Intrigué, le détective et son acolyte le docteur Waston, se rend en ces terres lugubres, dans un sombre château noyé dans la brume et les landes glaciales où le cri du loup fait frémir.

Afficher l'image d'origine Avec la première et violente scène sur la jeune fille, se déclenche une malédiction qui va s’abattre au fil des générations sur la famille Baskerville par des morts effrayantes d’un chien tout droit sorti des enfers. S’ensuit une atmosphère délétère, où plane la menace constante de mort dans un cadre gothique, un château ancestral entouré d’une lande désertique et menaçante entre le froid et le brouillard, les sols Afficher l'image d'origine marécageux et les ruines glaciales dans lesquels rode une bête effrayante dont le cri glace les sangs. C’est ainsi que nous sommes transposé dans une des plus belles enquêtes du plus célèbre des détectives, qui tout flegme britannique aidant va fouiller dans l’âme des protagonistes et résoudre cette mystérieuse affaire de malédiction aux manipulations diaboliques. Je me souviens l’avoir vu gamin à la télévision qui m’avait tant marqué. De le redécouvrir en qualité blu-ray a Afficher l'image d'origine fait rejaillir le plaisir et l’effroi tellement la réalisation est de toute beauté dans des couleurs au demeurant chaleureuses du technicolor, et qui pourtant nous glacent les sangs et hérissent nos poils. J’ai adoré retrouver cette ambiance dans ce cadre magique et démoniaque, dont le suspens est entretenu jusqu’au bout, et dont le rythme échevelé ne nous laisse pas le temps de réfléchir comme Sherlock Holmes. Même si l’on a déjà vu l’intrigue, la surprise est toujours aussi forte, et peut-être même encore plus.

Afficher l'image d'origine Il faut dire que la réalisation est particulièrement soignée, avec une mise en scène terriblement efficace sur un récit qui jette régulièrement des pistes, vraies ou fausses, pour nous disperser nos esprits, et ce dans un cadre gothique fabuleusement convaincant. Ces décors sont ainsi angoissants avec la brume, les sables mouvants, ce château austère et ces ruines d’où surgit ce chien démoniaque, sans oublier les beaux yeux ensorceleurs de la belle qui captive autant qu’elle effraie. Certainement l’un, sinon le meilleur des Sherlock Holmes.

Afficher l'image d'origine Avec un magnifique casting dans lequel l’excellent Peter Cushing qui a tant marqué l’univers de l’horreur, face à André Morell et Christopher Lee (Le hobbit : la bataille des cinq armées) qui imposent leur aura, de même la belle et inquiétante Maria Landi (Le pionnier de l'espace), ainsi que David Oxley (Bonjour tristesse) et Francis de Wolff (La poupée diabolique), Miles Malleson (Le voleur de Bagdad) et Ewen Solon, John le Mesurier et Helen Goss, ou encore Sam Kydd et Michael Hawkins, Judi Moyens, Michael Mulcaste et David Birks.

Le film Le chien des Baskerville, de Terence Fisher, distribué par The Corporation , est disponible en DVD et Blu-ray dans les meilleurs bacs depuis le 6 décembre 2016 Il est proposé en version originale anglaise sous-titré français, et en version française. Dans les suppléments, un entretien précieux et passionnant avec Sir Arthur Conan Doyle, Murder at the Baskerville -Sherlock Holmes contre Moriarty- le film de 1937. Egalement, Le chien des studios Hammer, sur les dessous du film de 1959 avec des entretiens très intéressants, et un extrait Le chien des Baskerville avec Basil Rathbone.

3 étoiles

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