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14 mars 2016 1 14 /03 /mars /2016 14:36

Afficher l'image d'origineDeux faces d’une même journée selon une dualité opposée de circonstances favorables ou non, dont Sang-soo Hong nous montre avec sa vision personnelle qui se détache des autres sur le même genre d'exercice, décrivant un protagoniste pathétique bien qu'attachant comme le sait si bien les rendre le réalisateur, avec humour et beaucoup d'émotion.

Afficher l'image d'origineArrivé un jour trop tôt dans la ville de Suwon ou il doit intervenir lors de la diffusion de son dernier film, le réalisateur Ham Cheonsoo en profite pour visiter un palais. Il y fait la connaissance de Yoon Heejeong, une jeune artiste, avec qui il va discuter, visiter son atelier, aller dîner dans un ramen, fortement boire et finir la soirée chez des amis de la jeune femme. Pourtant, tout va tourner de travers, que ce soit son langage et son comportement. A moins que si la journée s’était déroulé autrement en version plus positive…

Afficher l'image d'origineSi j'ai eu beaucoup de mal dans la première partie à me mettre dans l'ambiance, tant j'ai trouvé la lenteur un peu excessive sur un personnage volontairement nombriliste, égocentrique et narcissique, qui fait même peine à voir, Sang-soo Hong trouve le talent d'un retournement de situation avec sa patte habituelle pour apporter à une énième ironie du sort, dans une variation d’une dualité classique, exercice de style périlleux auxquels passent la plupart des réalisateurs en se plantant souvent, pour rebondir et nous surprendre agréablement. Sur un air d’Eric Rohmer et parfois une touche d’Emmanuel Mouret, c’est cependant au début Afficher l'image d'originesympathique avec la rencontre de ce réalisateur alcoolique et de cette jeune artiste peintre qui vire catastrophe à répétition, bien qu'un peu trop étiré, mais qui trouve dans la seconde histoire, sous une autre variante, de quoi changer les cadrages et les seconds rôles jusque dans le texte qui achoppe régulièrement pour une nouvelle tournure, apportant définitivement sa finition jouissive.

Les interprétations sont excellentes de la part de Jae-yeong Jeong (The housemaid) et Kim Min-Hee, de même Yeo-jeong Yoon et Ju-Bong Gi, Hwa-Jeong Choi et Yoo Joon-sang, comme de Young-hwa Seo et Ko Ah-Sung.

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12 mars 2016 6 12 /03 /mars /2016 14:05

Afficher l'image d'originePetite déception pour ce film de Tom McCarthy, fraichement oscarisé sans véritablement se justifier, tant l’essentiel du sujet est passé en arrière plan pour vanter l’investigation d’une équipe journalistique récompensée par le si convoité et précieux Pulitzer.

Afficher l'image d'origineAvec l’arrivé d’un nouveau patron à la tête du Boston Globe, pour relancer le ventes charge l’équipe du Spotlight d’attaquer l’église catholique sur un dossier brûlant. A partir d’un cas de prête pédophile ayant été protégé par sa hiérarchie, via une justice fermant les yeux, les journalistes vont ressortir d’autres très nombreuses affaires similaires dans la ville, puis à l’échelle mondiale, d’une ampleur incommensurables. Il leur faut de nombreux mois de recherches intensives pour démonter toute la chaine de complicité d’horreurs, entre les pédophiles et leurs victimes, les avocats et juges, comme ecclésiastiques et responsables politiques, pour sortir leur enquête au grand jour.

Spotlight : Photo Mark Ruffalo, Michael KeatonSur le fond, il s’agit d’un très bon film qui relate une enquête journaliste sur un super scoop, quel qu’il soit tant le sujet est traité avec une banalité affligeante, dont n’importe quel autre thème aurait produit le même rendu, à la façon Les hommes du Président d’Alan J. Pakula avec Dustin Hoffman et Robert Redford sur l’affaire du Watergate. Avec cependant une belle hypocrisie de vierge effarouchée, car depuis la nuit des temps, tout le monde SAVAIT. Qui n’a pas entendu une fois une histoire sur ce pauvre gosse « tripatouillé » dans son enfance par le prêtre… de même dans les scouts ou les colos. Afficher l'image d'origineSauf que là, l’ampleur de 5% de coupables est importante et leur protection scandaleuse. Du coup la narration manque cruellement de tenants et d’aboutissants, d’historique d’avant, pendant et après ces révélations, qui laissent ce petit gout d’insatisfaction et de malaise sur un parti pris aussi peu honnête d’une presse qui savait donc depuis si longtemps sans avoir jamais réagit, et sentant le coup pour le Pulizer, qu’ils ont fini par gagner. Et les victimes dans tout ça ? et les coupables ? Il aurait Afficher l'image d'origineété beaucoup plus honnête de faire un véritable travail d’investigation et il aurait été intéressant d’expliciter les raisons pour lesquelles des représentants d’une telle institution religieuse, la première du monde, se rendent complices et coupables envers les enfants en camouflant les méfaits des pédophiles pour ne pas ternir leur image qu’ils se veulentt respectable et créant d’un coup une porte ouverte immense à tous les pédophiles, salissant du coup 95% de Afficher l'image d'originereligieux intègres. Il aurait été plus honnête, vis-à-vis des victimes de leur donner la parole plutôt que des faire-valoir cinématographique. Enfin, il aurait encore été honnête de révéler les conséquences d’une telle retombée médiatique après les procès, du nettoyage à l’intérieur de l’Eglise pour se débarrasser de ces malades sexuels, que cette longue liste des méfaits à travers les paroisses du monde.

Afficher l'image d'origineAvec un superbe catsing composé de Michael Keaton (Birdman) et Mark Ruffalo (Avengers : l'ère d'Ultron), Rachel McAdams (Un homme très recherché) et Liev Schreiber (Le prodige), John Slattery (Ant-Man) et Brian d'Arcy James (La ville fantôme), mais aussi de Stanley Tucci (Hunger games) et Jamey Sheridan, Billy Crudup (Mange, prie, aime) et Neal Huff (The grand Budapest hotel), ou encore d’Elena Wohl et Gene Amoroso (The company men), Doug Murray (Cake) et Sharon McFarlane.

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11 mars 2016 5 11 /03 /mars /2016 10:15

La Vache : Photo Fatsah BouyahmedPetite comédie dans un road movie réalisé par Mohamed Hamidi, pour son deuxième long métrage, dans un conte moderne avec des références bien amusantes, mais qui n'échappe cependant pas aux clichés et poncifs, sans doute sans arrières pensées mais qui laissent par ailleurs dubitatifs et malaisés même si cel reste bon enfant.

La Vache : Photo Fatsah BouyahmedPetit paysan au fin fond de la campagne algérienne, Fatah rêve depuis toujours de participer au salon de l’agriculture à Paris, afin de présenter sa vache Jacqueline. Jusqu’au jour où il reçoit enfin son invitation. C’est le début d’une grande aventure que de quitter son village et son pays. Avec l’aide financière du village, Fatah et sa vache traversent la méditerranée en bateau avant de remonter toute la France à pied. L’occasion de rencontres humaines.

La Vache : Photo Fatsah BouyahmedSympathique petit conte moderne à la sauce méditerranéenne pleine de bons sentiments, bien qu’il égratigne en passant notre mode vie, qui sans le condamner le pointe du doigt lourdement. Ainsi, la fameuse scène de la poire, le « pauvre » qu’on soule à son corps défendant, et les femmes « légères » qui l’embrassent sans son consentement…. et j’en passe. Sinon dans l’ensemble, en faisant abstraction du choc des cultures, même s’il se moque gentiment aussi ceux du bled mais avec plus de tendresse, les gags ne sont pas aussi légers qu’ils le devraient. J’avoue avoir ri tout de même de bon cœur à nombre de gags et répliques, même celles qui n’en méritaient pas autant. Les références sont nombreuses, en commençant par La vache et le prisonnier.

La Vache : Photo Fatsah Bouyahmed, Jamel Debbouze, Lambert WilsonAvec Fatsah Bouyahmed (Les kaïra) drôle et marquant, quand Lambert Wilson (Enragés) est toujours aussi présent. Julia Piaton (Arrêtez-moi là) et Hajar Masdouki, Abdellah Chakiri (Nous trois ou rien) et Jamel Debbouze (Sur la piste du Marsupilami), ou encore Amal El Atrache et Miloud Khetib, Catherine Davenier (Les saveurs du palais) et Brigitte Guedj, avec la participation d’Anne-Sophie Lapix, et tous les autres sont dans l'ambiance avec amusement.

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9 mars 2016 3 09 /03 /mars /2016 16:18

Un grand merci à Wild side vidéo pour m’avoir fait découvrir ce superbe film réalisé en 1949 par Akira Kurosawa (L’ange ivre), dans une enquête tout autant policière que sociétale sur le Japon d’après guerre.

Afficher l'image d'origineNovice inspecteur de police, Murakami se fait voler son arme de service dans les transports en commun de Tokyo d’après guerre, anesthésié par une chaleur accablante. Déshonoré et effrayé que son arme puisse servir à mauvais escient, Murakami se lance à la recherche du voleur dès qu’il apprend qu’un violent braquage a été commis avec son arme. Avec l’aide de l’inspecteur Sato qui le prend en affection, une traque éperdue est engagée, plongeant le jeune inspecteur dans les bas fonds de la ville meurtrie par la défaite, et une économie en ruine propice à tous les excès.

Chien enragé : PhotoVéritable voyage dans le Japon d’après guerre, où si tout ne se justifie pas dans les crimes et délits, se comprend un désespoir criant d’un traumatisme moral et d’une situation économique désastreuse en plus d’une occupation militaire étrangère. Le Japon tente de se relever, mais nombre de laissés pour contre ne trouvent de solution que dans les expédiants en tous genres, braquages ou prostitution. Ainsi, le jeune délinquant, gentil garçon fragile devenu un tueur incontrôlable « Un homme qui a tué est un chien enragé », sert de lien pour nous plonger dans une ville en pleine mutation. J’ai adoré cette histoire Afficher l'image d'originevéritablement haletante et angoissante, où le rythme est vif et nous met aux aguets dans les quartiers sombres comme les déserts tout aussi inquiétants. La misère suinte en toute circonstance avec une classe laborieuse comme ouvriers, artisants ou policiers, face au milieu peu recommandable et aux solutions de facilité. La caméra du maitre parcourt avec autant de regard incisif sur la société sans jamais porter de jugement ni de morale sur ses protagonistes, mais toujours avec ce regard critique dont il nous laisse la liberté d’évaluer. Encore une œuvre majeur terriblement marquante et qui hante longtemps.

Chien enragé : photo Akira Kurosawa, Toshirô MifuneAvec Toshirô Mifune (L’ange ivre) jeune et particulièrement éclatant de talent et d’émotion, face à l’excellent Takashi Shimura (Les hommes qui marchèrent sur la queue du tigre) plus profonde humanité, et la belle Keiko Awaji (Les ponts de Toko-Ri) dont c’était son premier film, d’une longue carrière est excellente. De même Eiko Miyoshi (Bonjour) et Noriko Sengoku (Vivre dans la peur), Fumiko Honma (Rashômon) et Reikichi Kawamura (Les soeurs Munakata), comme Isao Kimura (Nuages d'été) et Minoru Chiaki (Vivre dans la peur), sont tout aussi marquants.

Afficher l'image d'origineLe film Chien enragé d’Akira Kurosawa, distribué par Wild side vidéo, est disponible dans les meilleurs bacs depuis le 2 mars 2016 en blu-ray et DVD. Il est proposé en version originale japonaise sous-titré français. Dans les suppléments, un très intéressant making of Kurasawa écrit des romans, revient avec les principaux protagonistes sur les conditions d’écriture et de réalisation. Un entretien avec Jean Douchet, donne une analyse passionnante.

3 étoiles

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9 mars 2016 3 09 /03 /mars /2016 06:27

Un grand merci à Diaphana pour m’avoir fait découvrir cet excellent film réalisé par de Robert Guédiguian (Au fil d’Ariane), inspiré de faits historiques réels pour relater le génocide du peuple arménien et de la véritable histoire du journaliste espagnol José Antonio Gurriarán.

Afficher l'image d'origineAprès le terrible génocide arménien perpétré par les turcs, le principal responsable du génocide Talaat Pacha est exécuté à Berlin en 1921 par Soghomon Thelirian. Tombée dans l’oubli soixante ans plus tard, la diaspora arménienne décide de se faire entendre. Aram, un jeune marseillais fait exploser la voiture de l’ambassadeur de Turquie. Malheureusement, un jeune homme, Gilles Tessier est gravement blessé et perd l’usage de ses jambes. Quand Anouch, la mère d’Aram découvre que c’est son fils qui en est responsable, elle vient lui présenter des excuses au nom du peuple arménien. Celui-ci, ignorant tout de l’Arménie et du génocide, décide de rencontrer Aram, parti à Beyrouth, qui est en proie au doute.

Une Histoire de Fou : Photo Ariane Ascaride, Grégoire Leprince-RinguetUn superbe film, terriblement émouvant, jouant tout en finesse et subtilité sur les raisons des actions violentes, tout en récusant les excès aveugles comme l’attentat d’Orly. Ainsi, soutenant la cause et le combat des arméniens, Robert Guédiguian nous décrit sans concession l’histoire du génocide et du silence coupable des nations face à un peuple oublié qui reprit le combat de Soghomon Thelirian avec l’ASALA (Armée Secrète Arménienne de Libération de l’Arménie) pour se faire entendre, condamnant au passage les débordements aveugles sur les Une Histoire de Fou : Photo Ariane Ascaride, Serge Avédikianinnocents. C’est à partir de faits réels vécues par tout un peuple, et vu par le prisme d’un jeune combattant, et du témoignage du journaliste espagnol José Antonio Gurriarán, grièvement blessé accidentellement lors d’un attentat à Madrid le 29 décembre 1980, relaté dans son livre La bombe (La bomba). Après avoir été victime, il s’est documenté sur l’histoire de l’Arménie et les raisons du combat par la violence, avant de prendre fait et cause pour eux.

Une Histoire de Fou : Photo Grégoire Leprince-Ringuet, Serge AvédikianUne cinquantaine de pays et organisations ont reconnues le génocide arménien, souvent sans en spécifier l’auteur. Ainsi, dès 1965 l'Uruguay est le premier pays à franchir le pas. La France attendra 2001 sans désigner les coupables. Si la Turquie refuse toujours de reconnaître sa responsabilité historique dans le génocide, on se doute bien que c’est en raison de la revendication de rendre le pays aux arméniens qui en découlerait. Ce n’est d’ailleurs, pas étonnant de retrouver à leur côté, le Royaume Uni qui naturellement se sent concerné avec son comportement sur l’Irlande et l’occupation encore du nord de l’ile.

Afficher l'image d'origineAvec un Simon Abkarian (Le procès de Viviane Amsalem) excellent, et Ariane Ascaride (Les héritiers) est très émouvante, de même Grégoire Leprince-Ringuet (Le noir (te) vous va si bien), ainsi que Syrus Shahidi (L’affaire SK1) marquant. La belle Razane Jammal et Robinson Stévenin (Le secret de l'enfant fourmi), comme Siro Fazilian (En secret) et Amir El Kacem (Microbe et Gasoil), Rania Mellouli et Hrayr Kalemkerian, mais aussi Lola Naymark (Au fil d’Ariane) et Serge Avédikian (Poulet aux prunes) dont leur talent apportent une puissance à l’émotion générale.

Une Histoire de Fou : PhotoLe film Une histoire de fou de Robert Guédiguian, distribué par Diaphana, sera disponible dans les meilleurs bacs dès le 5 avril 2016 au prix conseillé de 19,99€ en DVD et 24,99€ en bluray, ainsi qu’en VOD. Il est proposé en version originale française sous-titrée français, en audiodescription pour aveugles et malvoyants, ainsi que sous-titré français pour sourds et malentendants. Dans les suppléments, un long et très intéressant entretien avec le réalisateur, les principaux interprètes et le témoignage de José Antonio Gurriarán.

3 étoiles

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7 mars 2016 1 07 /03 /mars /2016 16:33

Sympathique comédie romantique de 1945 réalisée par Peter Godfrey d'après une histoire d’Aileen Hamilton, pleine de rebondissements et de quiproquos, sur une image de la femme émancipée en devenir de s’imposer au-delà du schéma d’alors.

Afficher l'image d'origineTrès célèbre pour ses chroniques culinaires dans les pages d’un journal de réputation, Elizabeth Lane donne une image d’une femme laborieuse, vivant dans une ferme avec mari et enfants, en plus de ses qualités remarquables de cuisinière. Quand dans la réalité elle est tout l’opposée, newyorkaise célibataire sans enfant et ne sachant même pas cuir un œuf, empruntant les recettes de son ami Felix. Quand son patron décide de passer Noël chez elle dans sa ferme avec sa famille. Elizabeth craint de perdre honneur et travail.

Afficher l'image d'origineJe me suis beaucoup amusé avec cette comédie qui écorne gentiment le machisme sur l'image de la femme au foyer, popote et mère de famille nombreuse, telle qu’on se la représentait dans les années quarante en encore au-delà. Ainsi, cette jolie petite menteuse se retrouve prise à son propre piège en devant prouver être ce qu’elle n’est pas. Quiproquos et gags, répliques et tirades sont fabuleusement modernes avec beaucoup d’humour. La conclusion ne va encore moins dans le sens de retour aux fourneaux, mais l’affirmation de la femme moderne, même avec l’amour triomphant. Comédie légère et enlevée, sans temps mort ni baisse de régime, le rythme soutenu nous balade avec beaucoup de fantaisie joyeuse et sympathique.

Afficher l'image d'origineC’est librement inspiré de Gladys Taber (1899-1980) célèbre chroniqueuse du Ladies' home journal et du Family circle magazine, qui a vécu à Stillmeadow ferme dans le Connecticut, que ce récit à été écrit. Arnold Schwarzenegger a réalisé en 1992, un remake du même titre pour la télévision, avec Dyan Cannon, Kris Kristofferson et Tony Curtis.

Avec un beau casting, dont Barbara Stanwyck (The bitter tea of general Yen) est absolument drôle et charmante, face à Dennis Morgan (La blonde framboise) et Sydney Greenstreet (Le masque de Dimitrios) dans la même veine d’humour et d’émotion, comme Reginald Gardiner et S.Z. Sakall (Montana), Robert Shayne et Una O'Connor (La fiancée de Frankenstein), ou encore Frank Jenks et Joyce Compton.

 

3 étoiles

http://docublogger.typepad.com/.a/6a00df351efabe88330148c69a8165970c-pi

 

 

 

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7 mars 2016 1 07 /03 /mars /2016 11:04

Les Tuche 2 - Le rêve américain : Photo Isabelle Nanty, Jean-Paul RouveSuite des aventures de la famille Tuche d’Olivier Baroux (On a marché sur Bangkok), qui prolonge ainsi les délires de la fratrie riche grâce au loto, baignant dans les hautes sphères tout en restant égal eux-mêmes au grand dam du petit dernier sans se départir de l'humour dans le ridicule mais aussi de l'émotion qui les toujours rendent aussi attachants.

Les Tuche 2 - Le rêve américain : Photo Claire Nadeau, Isabelle Nanty, Jean-Paul Rouve, Pierre Lottin, Sarah SternPendant que la famille Tuche vaque à leur occupation, le petit dernier et géni, Coin-coin, est en stage linguistique aux State. Commençant à sortir avec une fille de riche famille, il invente un métier pour son père de chirurgien esthétique. Quand la famille Tuche arrive à l’improviste, ils comprennent rapidement le binz, et décident de jouer le jeu. Papa achète aussitôt une clinique et tout le personnel médical qui va avec, et s’y croirait presque.

Les Tuche 2 - Le rêve américain : Photo Claire Nadeau, Isabelle Nanty, Jean-Paul Rouve, Sarah SternRestant au niveau du premier opus, la fantaisie continue joyeusement pour nous amuser encore un peu plus. Toujours aussi barges et déjantés, nos comparses restent ce qu’ils sont malgré l’argent, toujours aussi beaufs mais avec bon cœur. Ainsi, si j’ai regretté certaines longueurs, je me suis tout de même bien amusé, surtout avec mémé Tuche absolument impayable. Pour le reste, il n’y a pas grand-chose à en dire. Cette comédie fonctionne sans jamais se prendre au sérieux dans le seul but de nous détendre et nous amuser, et c’est pari réussi. La galerie de portraits est des plus clichée au possible comme on s’en doute, mais avec une telle dose de recul et de dérision que tout passe avec plaisir.

Les Tuche 2 - Le rêve américain : Photo Jean-Paul RouveNous retrouvons avec plaisir un Jean-Paul Rouve (Les souvenirs) toujours aussi efficace et rigolo, de même et surtout Isabelle Nanty (Le grimoire d'Arkandias) et Claire Nadeau (On a marché sur Bangkok), Sarah Stern (Tiens-toi droite) et Pierre Lottin (Soldat blanc), ainsi que Théo Fernandez (Trois souvenirs de ma jeunesse) et Ken Samuels (Les naufragés), ou encore Susan Almgren (Laurence anyways).

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6 mars 2016 7 06 /03 /mars /2016 18:24

Body Double : PhotoFilm complètement raté de Brian de Palma (Carrie au bal du diable), réalisé en 1984 sur une version revisitée et alambiquée de Fenêtre sur cour d’Alfred Hitchcock dans une narration à plusieurs tiroirs, confuse et alambiquée, d’une longueur inutile pour un suspens qui se révèle au final loufoque et bancal tant rien n’a d’évidence.

Body Double : PhotoComédien à la dèche, Jack, se retrouve après avoir découvert sa petite amie avec un autre homme. La chance avec l’opportunité d’un superbe appartement prêté par un ami. De la vue panoramique, il observe avec obsession une  jeune femme dans une maison en face, Gloria, qui offre un streap tease chaque soir. Après avoir vu une scène violente avec un sale type qui semble la voler. Quand un soir, il assiste en direct au meurtre de la jeune femme.

Body Double : PhotoAvec un démarrage long et fastidieux, le récit se veut volontairement confus pour préservé le suspens jusqu’au bout et qui pourtant s’avère n’avoir plus aucun intérêt au fil de l’histoire. L’érotisme est des plus ternes qui n’inspirent en rien les états d’excitation du protagoniste principal, dont le pauvre garçon fait vraiment pitié. S’ensuit une course poursuite où il peine à courir après le voleur qui aurait pu faire sourire mais est une scène à l’image du film, véritablement poussif. Je passe sur l’enquête pour retrouver les protagonistes du meurtre, particulièrement sale qui détonne d’un coup dans l’ambiance, car il y a de ce mélange des genres et de styles qui ne prend jamais. Filmé et monté sans doute à forte doses de fumettes, jamais la trame n’arrive à nous accrocher.

Body Double : PhotoParticulièrement pâlichon Craig Wasson n’évoque pas grand chose, soit par un talent limité soit pat un rôle qui se veut tel quel, face à la belle Melanie Griffith (Roar) un peu plus pétillante mais sans plus. Les Gregg Henry (Les gardiens de la galaxie), Deborah Shelton, Guy Boyd (While we're young), et Dennis Franz, sont dans l’ambiance générale.

1 étoile

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5 mars 2016 6 05 /03 /mars /2016 06:51

Un grand merci à Factoris Films pour m’avoir fait découvrir cette joyeuse comédie romantique réalisée en 2014 par Justin Reardon pour son premier long métrage, sur le thème des trucs et astuces de séduction qui se compliquent quand il s’agit d’une amie dont on est amoureux.

http://i1.wp.com/areyouscreening.com/wp-content/uploads/2015/06/PIC_Still03.jpgPour les besoins d’une commande, un jeune scénariste est chargé d’écrire une comédie romantique, quand il n’a jamais connu l’amour, et n’y crois pas. Lors d'un dîner de charité, il fait la rencontre d’une jeune femme drôle et espiègle, dont il semble tomber éperdument amoureux. Mais la belle est déjà prise et insaisissable. Commence alors des sorties en toute amitié qui ressemblent à s’y méprendre à des tentatives diverses et variées à des jeux de séductions.

Afficher l'image d'origineSur un thème du plus grand classicisme, je adoré ce récit qui apporte beaucoup de légèreté et de finesse, en sachant se démarquer des autres comédies romantiques, ce qui n’est pas une gageur. J’ai beaucoup le rythme vif et alerte, tant dans le récit que les gags et réparties. Il y a beaucoup d’humour et l’émotion monte crescendo quand bien même on se doute du final qu’on attend avec plaisir. Car ce n’est pas la finalité qui importe le plus, mais véritablement ce jeu de séduction du cours après moi que je t’attrape, en l’occurrence des attirances mutuelles que la peur de se tromper permet de bAfficher l'image d'origineattre les cartes de la séduction. J’ai trouvé beaucoup de romantisme entre deux protagonistes charmants, drôles et attachants, de même les comparses dans lesquels on y trouve toute un palettes de ressentis. Vif, alerte, drôle et émouvante, cette comédie offre une vraie bouffée d’air frais.

Afficher l'image d'origineAvec un Chris Evans (Ant-Man) drôle et superbe, face à la magnifique Michelle Monaghan (Pixels) terriblement craquante et émouvante. De même Topher Grace (American ultra) et Aubrey Plaza (Dans la tête de Charles Swan III) absolument excellents, Luke Wilson (Retour à la fac) et Anthony Mackie (Avengers : l'ère d'Ultron) très drôles, ainsi que Martin Starr (Veronica Mars) et Ioan Gruffudd (San Andreas), Ashley Tisdale (Scary movie 5), mais aussi Beverly D'Angelo (Bonjour les vacances) et Patrick Warburton (Ted 2), Philip Baker Hall (Argo) et Sarah Dumont (Manuel de survie à l'apocalypse zombie), ou encore Tony Cavalero et Joseph Aviel (Sleeping beauty) qui mettent une ambaince du tonnerre.

Afficher l'image d'origineLe film Comment séduire une amie de Justin Reardon, distribué par Factoris Films, disponible dans les meilleurs bacs depuis le 1er mars 2016. Il est proposé en version anglaise et française et sous titres anglais et français.

3 étoiles

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5 mars 2016 6 05 /03 /mars /2016 06:15

Creed - L'Héritage de Rocky Balboa : Photo Michael B. Jordan, Phylicia RashadGrand retour de notre Rocky grâce à Ryan Coogler (Fruitvale station), pour son deuxième long métrage, dans un récit sans grandes surprises, mais avec du punch dans les ingrédients du genre, entre préparations et combats, amitiés et romances, dans un milieu de brutes pour un spectacle bestial, entre humour et passion.

Afficher l'image d'origineFils du célèbre champion de boxe Apollo Creed mort avant sa naissance, Adonis Johnson a lui aussi la passion de la boxe, au grand dam de sa tante. Il décide d'avoir pour entraineur le trop célèbre Rocky Balboa, adversaire de son père. Retiré du milieu, Rocky refuse d’abord avant d’accepter face aux qualités du jeune homme, qui de plus s’amourache de la belle musicienne Bianca. Un entrainement intensif commence avec en perspective un combat magistral contre un super champion complètement déjanté.

Afficher l'image d'origineOn retrouve l’univers des films du genre, aussi bien de la série des Rocky, mais aussi et surtout avec de Match retour. Si le récit n’apporte aucune surprise ni originalité et met de plus le grand Rocky Balboa sinon sur la touche, il se retrouve malgré tout relégué en second plan pour laisser émerger Adonis Johnson Creed, cependant, la fluidité de la narration et Afficher l'image d'origineles personnalités des protagonistes qui se lient d’amitié de part celle du père défunt, apporte avec la romance une ambiance attachante. Je me suis donc laissé prendre par ce canevas où sont équilibrées les scènes d’entrainements et de combats, grâce aux liens qui humanisent cette profession de bourrins qui tapent sur tout ce qui bouge sur et hors du ring. La réalisation à le mérite de varier les plans et les cadres pour aérer par les changements de lieux et de décors, comme dans les rythmes. Les scènes ne boxe n'accaparent pas du coup le récit tout en étant le sujet principal. Je regrette que Stallone n’ai pas eu l’Oscar cette année, si ce n’est pour ce rôle, au moins pour sa carrière riche et variée.

Creed - L'Héritage de Rocky Balboa : Photo Michael B. Jordan, Tessa ThompsonAvec Michael B. Jordan (Les 4 Fantastiques) excellent, face à Sylvester Stallone (Match retour) encore une fois marquant d'humour et d'émotion. Les belles Tessa Thompson (Selma) et Phylicia Rashad, sont talentueuses, quand Wood Harris (Ant-Man) et Tony Bellew, Ritchie Coster (Laisse-moi entrer) et Graham McTavish (Le hobbit : la bataille des cinq armées), comme Andre Ward, Jacob 'Stitch' Duran, et le jeune Alex Henderson, sont efficacent.

3 étoilesAfficher l'image d'origine

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