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26 décembre 2016 1 26 /12 /décembre /2016 11:55

Pour son unique réalisation à ce jour, Shainee Gabel s’est attelée en 2004 à l'adaptation du roman de Ronald Everett Capps, pour une ambiance doucereuse aux mélodies folks sympathique, mais qui subira un échec patent.

Afficher l'image d'origine Quand elle apprend la mort de sa mère Lorraine, la jeune Purslane Kim « Pursy »de dix sept ans largue son petit ami Lee, et part à la Nouvelle-Orléans de son enfance. Dans la maison, elle y trouve deux incrustes amis de la défunte, le professeur Bobby Long et son protégé l'écrivain alcoolique Lawson Pines, bien décidés à ne pas partir, avec qui elle doit cohabiter. Les Afficher l'image d'origine relations, d’abords hostiles, dans une atmosphère de souvenirs de Lorraine, tendent à s’estomper pour créer une complicité au point de faire reprendre les études de la lycéenne sur fond de musique folk-contry, en même qu’elle redécouvre son passé et sa mère et bien des secrets cachés.

Afficher l'image d'origine Malgré un beau casting, un récit solide dans une belle ambiance et de bonnes critiques, le film a été un épouvantable échec public et commercial. Sans qu’il ne soit génial pourtant, ce film posséde bien des qualités de part sa mise en scène avec la confrontation entre les protagonistes qui lentement mais surement apprennent à se connaitre et finissent par s’aimer, d’autant plus en découvrant des secrets que certes nous avons découverts avant eux. https://lecubemagique.files.wordpress.com/2013/05/a_love_song_for_bobby_long_1.jpg Ainsi, sur une musique sympa, dans une atmosphère bleutée, aux références littéraires et poétiques imbibée d’alcool et de cigarettes, les liens se nouent autour des souvenirs qui les touchent tous auprès de la défunte. J’avoue mettre laissé bercer par l’ambiance sonore et l’interprétation sans faille et convaincante. Si la trame se traine juste un peu en longueur par moment, une saveur à la Jack kérouac se fait agréablement sentir, avec cette atmosphère intello bobo baba cool.

https://lecubemagique.files.wordpress.com/2013/05/011.jpg Avec John Travolta (Life of the line) dans un registre qu’il maitrise à souhait, il fait face à la très belle Scarlett Johansson (Captain America: civil war) convaincante, de même Gabriel Macht (Love, et autres drogues), ainsi que Deborah Kara Unger (Thirteen) et Dane Rhodes (Les 7 mercenaires), David Jensen (Le majordome) et Clayne Crawford, Sonny Shroyer et Carol Sutton (La planète des singes : l'affrontement), Walter Breaux et Warren Kole (Avengers), Bernard Johnson (Le pacte) et Gina 'Ginger' Bernal.

2 étoiles

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24 décembre 2016 6 24 /12 /décembre /2016 17:06

Afficher l'image d'origine48ème adaptation du roman d’Edgar Rice Burroughs, réalisée cette fois par David Yates (Les animaux fantastiques) qui nous réinvente un récit à la sauce américaine, perdant un peu de la magie et le charme britannique du récit d’origine.

Afficher l'image d'origine Alors que l’empire colonial belge au Congo s’étend dans les riches contrées, le terrible capitaine Léon Rom est en charge d’assurer la toute puissance du Roi sur les riches territoires. Il négocie avec un puissant chef de tribu, en échange du passage des troupes belges et l’exploitation des diamants, contre la livraison de John Clayton, Lord Greystoke, plus connu comme Tarzan. Celui-ci vit désormais dans son manoir en Angleterre, et sous la pression du pasteur américain George Washington Williams, accepte d'aller enquêter au Congo. Jane Porter, la femme de Tarzan les accompagne. Dès lors, le piège de Rom se referme.

http://cdn.collider.com/wp-content/uploads/2016/06/the-legend-of-tarzan-image.jpg Si j’ai trouvé les images magnifiques, comme les singes numériques à la César de La planète des singes, et les scènes d’actions impressionnantes, j’ai par contre été assez déçu par l’histoire. Certes elle a le mérite de relater l’aspect colonial, bien que pas très historique. Quelques petites choses m’ont refroidi, comme cette obséquiosité envers les africains, la morale Afficher l'image d'originemal placée des américains sur l’esclavage, dont ils ne furent pas exemptent, ni des énormes génocides qu’ils ont perpétrés et que le mea culpa tardif n’exempte pas, dont le pasteur donne aussi une raison subliminale typique des évangélistes. Nous sommes donc très loin du Tarzan l’homme de la jungle, dont on n’en voit des broutilles de son enfance. Un film d’action, où les lianes extrêmement longues offrent des kilomètres de balades Afficher l'image d'originedans la forêt et même au-delà qui font sourire. On ne s’ennuie pas non plus, tant tout va vite, bourré de surprises et de rebondissement. Hélas pour Léon Rom, dans la réalité, ce terrible capitaine est mort tranquillement chez lui à Bruxelles. Une colonie belge toute personnelle du roi, dont la conférence de Berlin en 1884 - 1885, à laquelle la Turquie et les Afficher l'image d'origineEtats-Unis ont été parties prenantes dans le partage de l’Afrique. Un film que j’ai savourer pour ce qu’il est, loin du roman mais d’aventure et de beaucoup d’actions et de bagarres, souvent autant fantastiques que fantaisistes pour une bonne distraction dans de superbes décors.

Afficher l'image d'origine Avec Alexander Skarsgård (Zoolander 2) peu convaincant, face à Christoph Waltz (007 Spectre) toujours bien méchant, Samuel L. Jackson (Miss Peregrine et les enfants particuliers) dans son éternel costard, et la belle Margot Robbie (Whiskey Tango Foxtrot), ainsi que Sidney Ralitsoele et Osy Ikhile (Au cœur de l'océan), Mens-Sana Tamakloe (Mission : impossible) et Antony Acheampong (Avengers : l'ère d'Ultron), Edward Apeagyei et Ashley Byam, Casper Crump et la belle Ella Purnell (Maléfique), Djimon Hounsou (Les dossiers secrets du Vatican) et Jim Broadbent (Bridget Jones baby), et les jeunes Tarzan Rory J. Saper et Christian Stevens.

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21 décembre 2016 3 21 /12 /décembre /2016 19:03

Afficher l'image d'origine D’après l’histoire vraie du sauvetage miraculeux de crash d’un avion au décollage, Clint Eastwood (American sniper) revient sur les faits impressionnants, et sur l’enquête très technique et rébarbative, d’après le livre d'après Highest duty: my search for what really matters de Chesley Sullenberger et Jeffrey Zaslow.

Afficher l'image d'origine Le 15 janvier 2009, alors que l’Airbus de l'US Airways du vol 1549 vient de décoller de l’aéroport JFK, un vol d’oiseaux percutent les moteurs qui tombent aussitôt en panne. Le commandant de bord Chesley Sullenberger « Sully » n’a d’autre solution que d’amerrir dans le fleuve glacée de l’Hudson, sauvant les 155 passagers et membres d’équipage. Pourtant, bien que salué par le monde entier pour sa hardiesse et hissé au statut de héro, une commission d’enquête est ouverte contre lui, doutant de son bon choix.

Si j’ai beaucoup aimé ce film qui nous offre des images fabuleuses sous tous les angles de ces quelques minutes absolument impressionnantes et déterminantes pour la survit de tous, l’aspect technique répétitif en boucle vire pénible. Bien sûr, il était indispensable de montrer à quel point le commandant est un véritable héro qui n’avait d’autre option et a réussit à sauver miraculeusement tous ses passagers avec un sans Afficher l'image d'origine froid et un extraordinaire talent. Mais l’enquête, sans doute déplacée mais nécessaire, qui permet d’insister sur le caractère fantastique de cette opération impossible, s’avère un peu trop longue et répétitive avec les tests d’essais, de même que le revisionage en boucle de l’accident, retirent le côté émotionnel du choc. Se poursuit ensuite à la gloire de tous les acteurs, gardes de côtes et sauveteurs, un peu de trop patriotique sans doute mais mérité, et montre à quel point le service public à son importance.

Afficher l'image d'origine La qualité des images, avec cet avion qui passe entre les immeubles pour son amerrissage est fabuleuse. De même la mise en scène qui nous montre sous tous les angles cette action inimaginable que de se poser sur l’eau à une telle vitesse pour un tel poids, en glissant sur la surface du fleuve sans se briser, nous donne des frissons. Un beau portrait de héro ordinaire, comme on les aime, et qui nous change des massacreurs en tous genres.

Afficher l'image d'origine Avec Tom Hanks (The burbs) est excellemment convaincant, de même Aaron Eckhart (Le goût de la vie) et Laura Linney (Ninja turtles 2), mais aussi Valerie Mahaffey (Jack et Julie) et Delphi Harrington, Mike O'Malley (R.I.P.D. brigade fantôme) et Jamey Sheridan (Spotlight), ou encore Anna Gunn, Holt McCallany (Gangster squad) et Ahmed Lucan.

3 étoiles

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21 décembre 2016 3 21 /12 /décembre /2016 14:19

Afficher l'image d'origine Excellent comédie burlesque satirique et décapant sur la société d’alors, réalisée en 1958 par Leo McCarey pour son avant dernier long métrage, nous dresse un portrait de la classe moyenne américaine wasp de fin des années cinquante en pleine mutation.

Comme tous les hommes qui font le trajet de la chic banlieue new-yorkaise de Putnam's Landing pour raisons professionnelles, Harry Bannermam s’ennuie ferme, de même que sa femme Grace, mère au foyer avec et leurs deux enfants Peter et Danny. Elle multiplie ses activités civiques pour tuer l’ennuie et acquérir des responsabilités d’émancipation, délaissant un peu trop son mari. Cependant que la belle et sulfureuse voisine Angela, tout aussi oubliée de son mari, cherche à s’amuser avec Harry, au risque de compromettre leur couple. Quand l’annonce d’un projet militaire ultra-confidentiel doit s’installer dans la petite ville ne plait pas aux habitants. Harry est chargé de mission pour dissuader les autorités de s’implanter.

J’ai beaucoup ri avec cette comédie loufoque, critique acerbe de la société américaine, décrivant l’ennuie mortelle dans cette petite banlieue de la classe moyenne wasp proprette. La mentalité puritaine sexuellement coincée qui pourtant désireuse d’assouvir les pulsions, telle ces couples ou la jeune ado. Esprit coquin bon enfant, si ce n’est cette danse levrette finale succulente entre Harry et Grace. Critique de l’importance militaire toute puissante de la guerre froide, mais aussi des pères fondateurs quelque peu ridiculisés. Une réalisation parfaitement Afficher l'image d'origine maitrisée, souffrant peut-être d’une baisse de régime vers le milieu avant de reprendre gags et répliques loufoques plus subtile que tarte à la crème. Une belle mise en scène aux superbes images colorées et lumineuses, qui reflète une société apriori idéale et pourtant peu amène dès les premières images dans le train où chacun tue le temps au bar. Une vision suggestive de la transformation des mœurs avec l'émancipation des mères au foyer prenant plus de responsabilités. Un instantané d'une époque révolue.

Un grand plaisir de découvrir Paul Newman (L'heure magique) dans un de ses rares films comiques, face à Joanne Woodward, sa femme à la ville et tout aussi drôle, et la belle Joan Collins sulfureuse à souhait. Jack Carson (Arsenic et vieilles dentelles) et Dwayne Hickman, la jolie et pétillante Tuesday Weld qui a durablement marqué les esprits, et Gale Gordon, Tom Gilson et O.Z. Whitehead, ainsi que les jeunes Stanley Livingston et Ralph Osborn, sont de l’ambiance générale avec talent.

3 étoiles

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20 décembre 2016 2 20 /12 /décembre /2016 10:03

Un grand merci à Blaq out pour m’avoir permis de découvrir ce film réalisé en 1997 par Raoul Ruiz (Trois vies et une seule mort) qui nous plonge au cœur d’une intriguante enquête psycho-policière malaisée et marquante.

Afficher l'image d'origine Solange, avocate des causes perdues, est chargée de la défense de René pour le meurtre de sa tante Jeanne. Celle-ci l’avait recueillit à neuf ans, et avait décelé chez l’enfant un tueur un devenir. Avec le docteur Georges Didier, une thérapie devait en principe annihiler ses pulsions, par un jeu d’inversement des rôles. Solange mène l’enquête qui l’entraine dans l’intimité du journal de la victime et des liens proches avec le jeune homme, sous la pression de Georges, dans lesquels elle se perd dans le dédoublement de personnalité dangereuse.

Afficher l'image d'origine J’avoue que j’ai été interloqué par cet étrange thriller psychologique fantastique de manipulation, de perte d’identité et d’une violence sourde et terriblement intriguante. Ainsi, Jeanne et Solange se confondent en deux personnages dans un deux temps fusionnés d’un dédoublement de personnalité qui s’inverse telle la règle d’un jeu malsain. J’ai mis du temps à me débarrasser du malaise ambiant tant la mise en scène et Afficher l'image d'origine l’excellence des interprétations arrivent à troubler et hanter longtemps. Dans une atmosphère irréelle insane de gourou de secte d’un malade suicidaire et assassin, l’ambiance délétère est savamment maitrisée pour nous emprisonner dans une ouate insalubre qui fait frémir souvent.

Afficher l'image d'origineUn casting dans lequel nous retrouvons certains fidèles du réalisateur, avec une Catherine Deneuve (La tête haute) excellente, face à Michel Piccoli (Belle de jour) toujours aussi impressionnant de folie, ainsi que Melvil Poupaud (Victoria) et Andrzej Seweryn (Vous n’avez encore rien vu), Bernadette Lafont (Attila Marcel) et Mathieu Amalric (La loi de la jungle), ainsi que Monique Mélinand (Le temps Afficher l'image d'origine retrouvé) et Hubert Saint-Macary (Toute première fois), Jean-Yves Gautier et Camila Mora-Scheihing, Patrick Modiano, Jean Badin (Trois vies et une seule mort), de même Brigitte Sy (L’astragale) et Laurence Clément, Jacques Pieiller, et les jeunes Ivan Assouline, Theo Vives et Melinee Prochasson.

Le film Généalogie d'un crime de Raoul Ruiz, distribué par Blaq out, est disponible dans les meilleurs bacs depuis le 15 novembre 2016 en combo DVD + Bluray. Il est proposé en version sous-titrée pour sourds et malentendants. Dans les suppléments, Les films sont toujours des ruines, est un entretien passionnant de 2009 avec le réalisateur.

3 étoiles

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19 décembre 2016 1 19 /12 /décembre /2016 17:56

Excellente trop bonne surprise pour cet opus qui vient s’intégrer dans la saga Star Wars sans être de la franchise, et dont Gareth Edwards (Godzilla) nous offre un magnifique et sombre épisode, bien plus fabuleux que le dernier de la saga officielle, pour une réalisation terriblement marquante.

Afficher l'image d'origine Alors sa mère Lyra est tuée sous ses yeux et son père Galen est emmené prisonnier par Orson Krennic des forces de l’empire, la petite Jyn Erso trouve aide et refuge chez le rebelle Saw Gerrera. Quinze ans plus tard, devenue une jeune femme au passé mouvementé, elle est libérée des mains de la police par Cassian Andor, un rebelle chargé de retrouvé Galen, l’ingénieur en chef de l’étoile de la mort, qui a réussi à transmettre un message à sa fille sur la faille de l’étoile permettant de la détruire. Jyn et Cassian décident de voler le plan avec l’aide du robot K-2SO et des volontaires des forces de la République, au péril de leur vie.

Afficher l'image d'origine Alors qu’à priori, insérer une trilogie dans la saga Star Wars sans en faire vraiment partie, à partir d’une phrase sur le vol du plan ayant permis à Luke Skylwalker de détruire l’Etoile de la mort, était un pari osé et dont on pouvait se demander de la pertinence. Et de fait, il est sinon le meilleur épisode, l’un des plus puissants en force et émotion, et largement plus que le très décevant et mauvais Star wars - le réveil de la force. Une d’autant plus bonne surprise que les protagonistes sont terriblement attachants, dans un récit plus sombre et L'acteur Ben Mendelsohn dans Rogue one : a Star Wars story triste qu’à l’ordinaire qu’il en hante longtemps. Ainsi, la narration nous entraine juste avant que princesse Leia ne lance son message à Obiwan Kenobi lançant R2D2 avant d’être faite prisonnière par Dark Vador… Justice est rendue aux sans grade, à tous ces vrais héros qui donnent leurs vies pour une juste cause et que l’histoire ne retient pas. J’ai adoré cet opus, qui en effet ne commence pas avec le récit qui défile au générique pour bien marqué le coup qu’il s’agit d’un épisode hors la saga puisque les Afficher l'image d'originehéros ne sont pas les Han Solo, Luke et consorts, mais sont tout autant héroïques. Une tonalité sombre et triste donc, dans une réalisation superbement maitrisée, passionnante, plein de surprise et de rebondissements, dans lequel nous retrouvons quelques caméo qui rattachent à la franchise forcément. Un vrai bonheur de retrouver l’esprit Star Wars qui a disparu dans le VII et m’inquiète pour le VIII. J’attends avec une impatience non dissimulée la suite de ce A star wars story, dont le second volet sera en 2018 et la fin en 2020 !

Afficher l'image d'origine Avec la trop belle Felicity Jones (The amazing spider-man) qui marque à jamais de son aura et son talent, face à Diego Luna (Elysium) et Ben Mendelsohn (Black sea), Mads Mikkelsen (Doctor Strange) excellent et Forest Whitaker (Ça chauffe au lycée Ridgemont), Donnie Yen et Jiang Wen, Riz Ahmed (Jason Bourne) et Genevieve O'Reilly, Warwick Davis (Harry Potter et les Afficher l'image d'origine reliques de la mort), Jimmy Smits (Dans la peau d'une blonde), Valene Kane (Docteur Frankenstein), Jonathan Aris (Morgane), Ben Daniels (Jack le chasseur de géants), Paul Kasey (Star wars VII), et les jeunes et sœurs Beau Gadsdon et Dolly Gadsdon.

4 étoiles

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18 décembre 2016 7 18 /12 /décembre /2016 10:48

Sympathique comédie romantique musicale réalisé en 2011 par Wendy Jo Carlton (Hannah free), pour une romance entre deux jeunes colocataires dont les histoires amoureuses de l’une impactent celles de l’autre pour en définitive révéler des sentiments à porté de mains.

Afficher l'image d'origine Colocataires d’un appartement à Chicago et meilleures amies, Jessie et Jamie passent affectueusement leur temps libre ensemble dans une grande complicité intime, sans être pour autant ensemble. Si Jessie est éperdument amoureuse de Jamie, celle-ci sort avec la belle Rhonda, entre deux conquêtes sans lendemain. D’autant plus aigrie que Jessie va bientôt partir pour New York, aussi sur les conseils de son amie Dawn, Jamie se rend à des rencarts infructueux, jusqu’à rencontrer la belle Elizabeth avec qui se noue un début de romance selon ses rêves de grande histoire d'une vie, qui éveille des sentiments insoupçonnés de Jessie pour Jamie.

J’ai beaucoup aimé cette romance entre ces deux jeunes femmes qui vont mettre du temps à découvrir que vivant ensemble elles sont amoureuses sans l’avoir vu venir, pourtant pas si évident ni vraiment glamour. Aussi, si en effet elles ne sont pas ensemble, les circonstances, à commencer par le pincement au cœur de voir l’autre avec quelqu’un d’extérieur, va éveiller les révélations. Le récit est ainsi conçu de façon subtile entre humour débridé et émotion sensible, explorant les limites de l'amitié et de l'amour. J’ai bien aimé le côté comédie musicale comme dans Girltrash all night long, dont les paroles se rapportent aux doutes et espoirs des protagonistes.

Avec Jax Jackson, autrefois Jacqui Jackson, devenue transgenre homme depuis sa transition, et Jessica London-Shields sont excellentes de conviction, face à Fawzia Mirza et Marika Engelhardt, Laura Chernicky (The dark knight, le chevalier noir) et Christopher Meister (Le dilemme), ainsi que Jen LaForte et Kate Lane, Suzy Brack et Anita Nicole Brown, Sapna Kumar et Sienna Harris.

3 étoiles

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13 décembre 2016 2 13 /12 /décembre /2016 18:58

Un grand merci à Blaq out pour m’avoir permis de découvrir ce conte fantastique surréaliste réalisé en 1996 par Raoul Ruiz, pour un récit en trois histoires indépendantes avant de se joindre au final pour nous surprendre en apothéose.

Afficher l'image d'origine André se rend à un café tabac pour acheter des cigarettes, fait la rencontre de Mateo Strano, l’ex mari de sa femme Maria. La journée passe en discussion sur ce qui est arrivé à Mateo le jour de sa disparition vingt ans plus tôt, où il loua un immense appartement qu’il fait visiter à André en lui contant une étrange histoire. Alors qu’il se rend à la Sorbonne donner des cours, un professeur renonce et abandonne son métier pour devenir mendiant, dont il gagne beaucoup au grand dam des pauvres du quartier. Il fait la rencontre d’une prostituée qui n’en est pas, sous les jumelles de la mère de l’enseignant. Cécile et Martin sont mystèrieusement invités dans un magnifique château par un majordome étrange.

Afficher l'image d'origine Un très beau film surréaliste à la Luis Buñuel en trois étapes avant une conclusion qui nous entraine dans un conte qui nous déboussole entre le mystère, la folie ou la mort, semant des pistes pour les brouiller avant de révéler d’autres indices jusqu’à ce final. J’ai beaucoup aimé cette fable qui m’a bousculé, poussé à la réflexion, montré des chemins de traverses pour m’orienter ailleurs avec une fin qui en dit long sur le chemin tortueux plein de facétie, d’humour et d’inquiétude. Le lien entre le mal de tête d'André et le marteau de fin est un exemple amusant. Une fable fantastique donc, dans laquelle le personnage principal joue trois rôles différents tout en étant un pour une symbolique multiple. L’avant dernier film de Marcello Mastroianni qui absolument Afficher l'image d'origine génialissime, dans trois personnages, donne la plaine mesure de son talent et porte la trame sur ses épaules. La réalisation est ainsi maitrisée et réglée de telle sorte qu’à peine sortie du premier récit que l’on est embarqué pour une nouvelle aventure dans une autre atmosphère, jouant de nos sens et réflexions sur l’épisode précédant avant de nous retrouver à nouveau dans un univers diamétralement bouleversé, tant dans les décors que le rythme et le ton pour finir en beauté. Un conte qui hante longtemps.

Avec dans ce très beau casting, Marcello Mastroianni (Chroniques des pauvres amants) fabuleux, la belle Anna Galiena et Melvil Poupaud (Victoria), Chiara Mastroianni (Les bien-aimés) et Arielle Dombasle (Valentin Valentin), Marisa Paredes (La piel que habito) et Féodor Atkine (Ce sentiment de l'été), mais aussi Jean-Yves Gautier, Jacques Pieiller (Le temps retrouvé) et Pierre Bellemare (Les Tuche), Smaïn et Lou Castel (Gare du Nord), mais aussi Roland Topor et Jacques Delpi, Marilyne Canto (Mains armées), Guillaume de Tonquédec (SMS) et Nanni Moretti (Habemus papam).

Afficher l'image d'origineLe film Trois vies et une seule mort de Raoul Ruiz, distribué par Blaq out, est disponible dans les meilleurs bacs dès le 15 novembre 2016 en combo DVD + Bluray. Il est proposé en version sous-titrée pour sourds et malentendants. Dans les suppléments, un documentaire d'Alejandra Rojo, Raoul Ruiz, contre l'ignorance fiction !.

3 étoiles

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13 décembre 2016 2 13 /12 /décembre /2016 18:08

Comme à son habitude, Asghar Farhadi (Le passé), nous plonge dans un huis-clos théâtral pour un terrible récit sordide irrespirable de tension d’une violence psychologique dans une ambiance lourde et oppressante.

Afficher l'image d'origineEmad et Rana sont contraints de quitter leur appartement de Téhéran. En dehors de leurs professions respectives, ils sont acteurs de théâtre dont le metteur en scène et ami leur offre gratuitement un logement, le temps de trouver mieux. Un beau trois pièces dont une est fermée avec les affaires de la précédente locataire, chassée pour cause de prostitution. Quand un soir, un client entre dans l’appartement et agresse Rana. Ne voulant pas porter plainte, Emad mène l’enquête aux lourdes conséquences et révélations sur leur mentalité.

https://i.ytimg.com/vi/qGQH--DDOqU/maxresdefault.jpg Je me suis senti désagréablement malmené par cette pièce de théâtre filmée, dont le récit est tendu. Parfaitement mise en scène, la réalisation nous décrit des gens bien sous tous rapports, modernes et sympathiques, artistes ouverts aux autres, qui finissent par révéler leurs côtés sombres et odieux. En effet, bien que l’agresseur soit une crapule, le couple est tout autant parfaitement ordurier. En soit, ces bobos intellos n’avaient Afficher l'image d'originedéjà pas à se débarrasser des affaires de la locataire, puis de se faire justice eux-même. Ainsi, j’ai été tenu en haleine dans cette comédie dramatique, d’une grande modernité d’esprit, avec un parallèle avec la pièce d'Arthur Miller, Mort d'un commis voyageur, et la montée en tension d’une ambiance délétère et changement de caractère. J’ai beaucoup aimé le film, d’une terrible violence rentrée qui explose dans Afficher l'image d'origineune confrontation insoutenable. Magistralement filmé, les interprètes sont également extraordinaires de talent à rendre leurs personnages particulièrement détestables. Déjà que la société iranienne est lourde d’angoisse et de méfiance, se rajoute ces événements révélant encore le pire de chacun masqué par des apparences pleines d’hypocrisies qui font frémir.

Avec les excellents Shahab Hosseini (Une séparation) et Taraneh Alidoosti (Shirin), Babak Karimi (A propos d'Elly) et Mina Sadati, ainsi que Farid Sajjadi Hosseini et Mehdi Koushki, Maral Bani Adam et Ehteram Boroumand, Sahra Asadollahe et Emad Emami, ou encore Sam Valipour, Mojtaba Pirzadeh et Shirin Aghakashi.

3 étoiles

 

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12 décembre 2016 1 12 /12 /décembre /2016 17:37

Sympatoche et gentillette petite comédie romantique douce amère réalisée en 1994 par Norman Jewison (Rollerball), sur un road movie carte postale amusant bien que des longueurs et excès plombe le récit.

Bonnie Hunt and Marisa Tomei in Only You Parce qu’à douze ans, Faith Corvatch demande par le biais du ouija sous les moqueries de son frère Larry le nom de celui qui sera l’homme de sa vie, elle obtient pour réponse Damon Bradley, nom confirmé un peu plus tard par une voyante de fête foraine. Mais le temps passant sans le rencontrer, Faith se résigne sur la trentaine à épouser sans amour un certain Dwayne aussi gentil que stupide Quand à quelques Afficher l'image d'origine jours de son mariage, un appel d’un ami de son fiancé lui annonce qu’il ne pourra pas assister à son mariage car partant pour l’Italie. Stupeur quand il donne son nom magique. Aussitôt Faith décide de voir cet inconnu à l’aéroport accompagnée de sa meilleure amie et belle-sœur Kate malheureuse en couple avec Larry. Arrivées trop tard, elles prennent prend le vol suivant, bien décidée à voir le visage désigné par le destin.

Afficher l'image d'origine En soit, le récit est assez amusant, vif et alerte même s’il n’est guère convaincant, comme avec ce connard fini de Larry et dont essaie de nous faire croire à un happy end quand on sait qu’un con reste un con et ne change jamais, et que Kate retrouvera Giovanni ou un autre, sauf si conne elle-même... C’est le cas aussi avec Peter Wright qui ne restera qu’un rêve passager pour des raisons similaires. Sympathique donc, mais pas impérissable tout en restant un divertissement

Afficher l'image d'origine Avec la belle Marisa Tomei (The big short) attendrissante à souhait, et Robert Downey Jr. (Captain America: civil war)qui est assez drôle, quand Bonnie Hunt est émouvante et Joaquim de Almeida (Fast and furious 5) aussi détestable sans difficulté. Fisher Stevens (Ave César) et Billy Zane (Zoolander 2), Adam LeFevre (Free love) et John Benjamin Hickey (Truth : Le prix de la vérité), ainsi que Siobhan Fallon Hogan, Antonia Rey et Phyllis Newman, Denise Du Maurier et les jeunes Tammy Minoff, Harry Barandes, Jessica Hertel, sont dans l’ambiance.

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